person:evan rachel wood

  • Les Inrocks - Pourquoi il faut absolument regarder « Westworld », la nouvelle série d’anticipation monstre de HBO
    http://mobile.lesinrocks.com/2016/10/03/series/faut-absolument-regarder-westworld-nouvelle-serie-danticipation-m

    Parce qu’elle parle de fiction comme aucune autre
    Montrer les fils qu’elle tire tout en demandant de croire en elle, donc aux puissances de la fiction, mettre à nu la fabrique de la fiction mais conserver la croyance : le pari de #Westworld s’avère clair et ambitieux. Il rappelle celui de Lost (dont le co-créateur J.J. Abrams est ici producteur) qui évoquait déjà la série psychédélique et politique sixties Le Prisonnier… Ici, lorsque nous divaguons dans le un far west virtuel en compagnie de Dolores (Evan Rachel Wood) ou de Maeve (Thandie Newton), deux androïdes qui chaque matin, se réveillent sans le souvenir des horreurs qu’elles ont subi la veille – sauf quand la machine commence à se gripper, laissant apparaître des bribes de mémoire -, quelque chose d’un vertige captivant s’installe. Le vertige du faux capable de toucher au cœur.
    Au centre du dispositif narratif mis en place avec brio par Westworld (malgré, il faut l’avouer, quelques mornes moments explicatifs, surtout dans les trois premiers épisodes) se trouve un glissement ultra contemporain entre divers décors et réalités. Très vite, une sensation s’impose : la partie de la série située dans le monde du western est traitée de manière beaucoup plus réaliste et émotionnellement puissante que l’autre. Dans les bureaux de la multinationale qui fabrique les androïdes et imagine les récits, se débattent des personnages passionnants mais retors, voire affreux – notamment le directeur de création du parc, incarné par Anthony Hopkins, métaphore du showrunner comme démiurge ?

    Sans aucune peur, Westworld plonge dans la mêlée et propose une vision très sombre de l’époque, dont l’ampleur n’est pas encore parfaitement claire dans les quatre premiers épisodes mis à la disposition de la presse, même si des pistes se dessinent. Nolan s’est expliqué avec fougue auprès du magazine américain Entertainment Weekly :
    “Nous voulons y aller à fond. Décrire un monde où nos créations nous remplacent en tant que premiers rôles. Nous sommes fascinés par la nouvelle tectonique des plaques, les conflits actuels autour de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle. L’expérience et le réel deviennent potentiellement indiscernables. Mais nous continuons aussi, en tant qu’espèces, à nous laisser conduire vers le désastre. Voilà ce dont parle la série.”
    A supposer que sa première saison de dix épisodes ne s’égare pas en route, Westworld pourrait devenir rien moins que le traité visuel et narratif d’un monde en mutation, dont spectacle et la fiction seraient à la fois les fossoyeurs et les sauveurs. Une série qui nous apprendrait à aimer les récits et à nous en méfier comme de la peste, qui réveillerait le sens critique.

    #série #fiction

  • La semaine dernière, Evan Rachel Wood avait hurlé à la censure en découvrant le montage final de « Charlie Countryman », film dont elle partage la tête d’affiche avec Shia Laboeuf. En cause, une scène de sexe d’où a été retiré un passage où le personnage masculin pratique un cunnilingus sur le personnage d’Evan Rachel Wood. L’actrice y a vu « le symptôme d’une société qui veut faire honte aux femmes qui apprécient les rapports sexuels. » Sur son compte Twitter, Evan Rachel Wood avait critiqué ce montage et estimait que « si les rôles avaient été inversés, la scène n’aurait pas été coupée. »

    S’emportant contre les producteurs, l’actrice n’en est pas restée là et a demandé à être reçu par la MPAA, organisme chargé de surveiller les scènes violentes ou sexuelles. Evan Rachel Wood entend leur demander pourquoi une scène où un personnage se prend une balle dans la tête est moins susceptible de choquer le jeune public.

    http://www.20minutes.fr/people/1257447-20131201-evan-rachel-wood-milite-cunnilingus-miley-cyrus-prefere-p