Jordanie : premiers résultats du recensement :
Selon AL Rai, cité dans la revue de presse de l’Ambassade de France en Jordanie, le 11/1/2016
le Royaume compte 9,5 millions habitants, dont 6,6 Jordaniens (près de 70% de la population). Les non-Jordaniens comprennent 1,2 million de Syriens, 634 0000 Palestiniens, 390 000 Égyptiens, 130 000 Irakiens, 31 000 Yéménites et 23 000 Libyens. Depuis 2004, la population du Royaume a gagné près de 4,4 millions d’habitants.
Ce qui est frappant, c’est la baisse du nombre d’Irakiens, estimés au plus fort de l’exode à 500 000 personnes.
A noter aussi que parmi les Jordaniens, une bonne proportion, proche ou même au delà de 50%, est d’origine palestinienne mais détient la nationalité jordanienne.
Sur le même sujet dans la même revue de presse :
Fahd Khitan (GD) : La décision d’obliger les détenteurs de passeports temporaires (en particuliers les personnes originaires de Gaza) à posséder un permis de travail avait des effets négatifs. Le gouvernement tente, désormais, de revenir sur ce point, mais cette démarche ne mettra pas un terme au débat. La décision est problématique –aussi bien juridiquement qu’éthiquement– et concerne des dizaines de milliers de personnes qui risquent de perdre leur emploi.
Les détenteurs de passeports temporaires ne sont pas des « travailleurs migrants », mais des Palestiniens déplacés et interdits de retour. L’État jordanien a accepté de leur donner des passeports temporaires –sans les droits de la citoyenneté, mais avec un minimum de droits civils–.
Il n’est pas dans l’intérêt de l’État jordanien d’appauvrir les gazaouis et les porteurs de passeports temporaires ; le pays regorge déjà assez de chômeurs et de pauvres. Il est par ailleurs inadmissible d’interdire à un médecin gazaoui d’exercer son métier dans nos hôpitaux publics, alors qu’on le permettrait à d’autres médecins arabes. L’accès à la sécurité sociale ne devrait, par ailleurs, pas être négociable. La décision du gouvernement risque d’apporter la division, alors même que les circonstances actuelles exigent une consolidation de notre « front interne ».