person:federica mogherini

  • L’agenda européen en matière de migration : l’UE doit poursuivre les progrès accomplis au cours des quatre dernières années

    Dans la perspective du Conseil européen de mars, la Commission dresse aujourd’hui le bilan des progrès accomplis au cours des quatre dernières années et décrit les mesures qui sont encore nécessaires pour relever les défis actuels et futurs en matière de migration.

    Face à la crise des réfugiés la plus grave qu’ait connu le monde depuis la Seconde Guerre mondiale, l’UE est parvenue à susciter un changement radical en matière de gestion des migrations et de protection des frontières. L’UE a offert une protection et un soutien à des millions de personnes, a sauvé des vies, a démantelé des réseaux de passeurs et a permis de réduire le nombre d’arrivées irrégulières en Europe à son niveau le plus bas enregistré en cinq ans. Néanmoins, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour assurer la pérennité de la politique migratoire de l’UE, compte tenu d’un contexte géopolitique en constante évolution et de l’augmentation régulière de la pression migratoire à l’échelle mondiale (voir fiche d’information).

    Frans Timmermans, premier vice-président, a déclaré : « Au cours des quatre dernières années, l’UE a accompli des progrès considérables et obtenu des résultats tangibles dans l’action menée pour relever le défi de la migration. Dans des circonstances très difficiles, nous avons agi ensemble. L’Europe n’est plus en proie à la crise migratoire que nous avons traversée en 2015, mais des problèmes structurels subsistent. Les États membres ont le devoir de protéger les personnes qu’ils abritent et de veiller à leur bien-être. Continuer à coopérer solidairement dans le cadre d’une approche globale et d’un partage équitable des responsabilités est la seule voie à suivre si l’UE veut être à la hauteur du défi de la migration. »

    Federica Mogherini, haute représentante et vice-présidente, a affirmé : « Notre collaboration avec l’Union africaine et les Nations unies porte ses fruits. Nous portons assistance à des milliers de personnes en détresse, nous en aidons beaucoup à retourner chez elles en toute sécurité pour y démarrer une activité, nous sauvons des vies, nous luttons contre les trafiquants. Les flux ont diminué, mais ceux qui risquent leur vie sont encore trop nombreux et chaque vie perdue est une victime de trop. C’est pourquoi nous continuerons à coopérer avec nos partenaires internationaux et avec les pays concernés pour fournir une protection aux personnes qui en ont le plus besoin, remédier aux causes profondes de la migration, démanteler les réseaux de trafiquants, mettre en place des voies d’accès à une migration sûre, ordonnée et légale. La migration constitue un défi mondial que l’on peut relever, ainsi que nous avons choisi de le faire en tant qu’Union, avec des efforts communs et des partenariats solides. »

    Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, a déclaré : « Les résultats de notre approche européenne commune en matière de migration parlent d’eux-mêmes : les arrivées irrégulières sont désormais moins nombreuses qu’avant la crise, le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes a porté la protection commune des frontières de l’UE à un niveau inédit et, en collaboration avec nos partenaires, nous travaillons à garantir des voies d’entrée légales tout en multipliant les retours. À l’avenir, il est essentiel de poursuivre notre approche commune, mais aussi de mener à bien la réforme en cours du régime d’asile de l’UE. En outre, il convient, à titre prioritaire, de mettre en place des accords temporaires en matière de débarquement. »

    Depuis trois ans, les chiffres des arrivées n’ont cessé de diminuer et les niveaux actuels ne représentent que 10 % du niveau record atteint en 2015. En 2018, environ 150 000 franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’UE ont été détectés. Toutefois, le fait que le nombre d’arrivées irrégulières ait diminué ne constitue nullement une garantie pour l’avenir, eu égard à la poursuite probable de la pression migratoire. Il est donc indispensable d’adopter une approche globale de la gestion des migrations et de la protection des frontières.

    Des #mesures immédiates s’imposent

    Les problèmes les plus urgents nécessitant des efforts supplémentaires sont les suivants :

    Route de la #Méditerranée_occidentale : l’aide au #Maroc doit encore être intensifiée, compte tenu de l’augmentation importante des arrivées par la route de la Méditerranée occidentale. Elle doit comprendre la poursuite de la mise en œuvre du programme de 140 millions d’euros visant à soutenir la gestion des frontières ainsi que la reprise des négociations avec le Maroc sur la réadmission et l’assouplissement du régime de délivrance des visas.
    #accords_de_réadmission #visas

    Route de la #Méditerranée_centrale : améliorer les conditions d’accueil déplorables en #Libye : les efforts déployés par l’intermédiaire du groupe de travail trilatéral UA-UE-NU doivent se poursuivre pour contribuer à libérer les migrants se trouvant en #rétention, faciliter le #retour_volontaire (37 000 retours jusqu’à présent) et évacuer les personnes les plus vulnérables (près de 2 500 personnes évacuées).
    #vulnérabilité #évacuation

    Route de la #Méditerranée_orientale : gestion des migrations en #Grèce : alors que la déclaration UE-Turquie a continué à contribuer à la diminution considérable des arrivées sur les #îles grecques, des problèmes majeurs sont toujours en suspens en Grèce en ce qui concerne les retours, le traitement des demandes d’asile et la mise à disposition d’un hébergement adéquat. Afin d’améliorer la gestion des migrations, la Grèce devrait rapidement mettre en place une stratégie nationale efficace comprenant une organisation opérationnelle des tâches.
    #accord_ue-turquie

    Accords temporaires en matière de #débarquement : sur la base de l’expérience acquise au moyen de solutions ad hoc au cours de l’été 2018 et en janvier 2019, des accords temporaires peuvent constituer une approche européenne plus systématique et mieux coordonnée en matière de débarquement­. De tels accords mettraient en pratique la #solidarité et la #responsabilité au niveau de l’UE, en attendant l’achèvement de la réforme du #règlement_de_Dublin.
    #Dublin

    En matière de migration, il est indispensable d’adopter une approche globale, qui comprenne des actions menées avec des partenaires à l’extérieur de l’UE, aux frontières extérieures, et à l’intérieur de l’UE. Il ne suffit pas de se concentrer uniquement sur les problèmes les plus urgents. La situation exige une action constante et déterminée en ce qui concerne l’ensemble des éléments de l’approche globale, pour chacun des quatre piliers de l’agenda européen en matière de migration :

    1. Lutte contre les causes de la migration irrégulière : au cours des quatre dernières années, la migration s’est peu à peu fermement intégrée à tous les domaines des relations extérieures de l’UE :

    Grâce au #fonds_fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, plus de 5,3 millions de personnes vulnérables bénéficient actuellement d’une aide de première nécessité et plus de 60 000 personnes ont reçu une aide à la réintégration après leur retour dans leur pays d’origine.
    #fonds_fiduciaire_pour_l'Afrique

    La lutte contre les réseaux de passeurs et de trafiquants a encore été renforcée. En 2018, le centre européen chargé de lutter contre le trafic de migrants, établi au sein d’#Europol, a joué un rôle majeur dans plus d’une centaine de cas de trafic prioritaires et des équipes communes d’enquête participent activement à la lutte contre ce trafic dans des pays comme le #Niger.
    Afin d’intensifier les retours et la réadmission, l’UE continue d’œuvrer à la conclusion d’accords et d’arrangements en matière de réadmission avec les pays partenaires, 23 accords et arrangements ayant été conclus jusqu’à présent. Les États membres doivent maintenant tirer pleinement parti des accords existants.
    En outre, le Parlement européen et le Conseil devraient adopter rapidement la proposition de la Commission en matière de retour, qui vise à limiter les abus et la fuite des personnes faisant l’objet d’un retour au sein de l’Union.

    2. Gestion renforcée des frontières : créée en 2016, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes est aujourd’hui au cœur des efforts déployés par l’UE pour aider les États membres à protéger les frontières extérieures. En septembre 2018, la Commission a proposé de renforcer encore le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes et de doter l’Agence d’un corps permanent de 10 000 garde-frontières, afin que les États membres puissent à tout moment bénéficier pleinement du soutien opérationnel de l’UE. La Commission invite le Parlement européen et les États membres à adopter la réforme avant les élections au Parlement européen. Afin d’éviter les lacunes, les États membres doivent également veiller à un déploiement suffisant d’experts et d’équipements auprès de l’Agence.

    3. Protection et asile : l’UE continuera à apporter son soutien aux réfugiés et aux personnes déplacées dans des pays tiers, y compris au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi qu’à offrir un refuge aux personnes ayant besoin d’une protection internationale. Plus de 50 000 personnes réinstallées l’ont été dans le cadre de programmes de l’UE depuis 2015. L’un des principaux enseignements de la crise migratoire est la nécessité de réviser les règles de l’UE en matière d’asile et de mettre en place un régime équitable et adapté à l’objectif poursuivi, qui permette de gérer toute augmentation future de la pression migratoire. La Commission a présenté toutes les propositions nécessaires et soutient fermement une approche progressive pour faire avancer chaque proposition. Les propositions qui sont sur le point d’aboutir devraient être adoptées avant les élections au Parlement européen. La Commission continuera de travailler avec le Parlement européen et le Conseil pour progresser vers l’étape finale.

    4. Migration légale et intégration : les voies de migration légale ont un effet dissuasif sur les départs irréguliers et sont un élément important pour qu’une migration ordonnée et fondée sur les besoins devienne la principale voie d’entrée dans l’UE. La Commission présentera sous peu une évaluation complète du cadre de l’UE en matière de migration légale. Parallèlement, les États membres devraient développer le recours à des projets pilotes en matière de migration légale sur une base volontaire. L’intégration réussie des personnes ayant un droit de séjour est essentielle au bon fonctionnement de la migration et plus de 140 millions d’euros ont été investis dans des mesures d’intégration au titre du budget de l’UE au cours de la période 2015-2017.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-1496_fr.htm
    –-> Quoi dire plus si ce n’est que... c’est #déprimant.
    #Business_as_usual #rien_ne_change
    #hypocrisie
    #langue_de_bois
    #à_vomir
    ....

    #UE #EU #politique_migratoire #asile #migrations #réfugiés #frontières

  • Au #Niger, l’UE mise sur la #police_locale pour traquer les migrants

    Au Niger, l’Union européenne finance le contrôle biométrique des frontières. Avec pour objectif la lutte contre l’immigration, et dans une opacité parfois très grande sur les méthodes utilisées.

    Niger, envoyé spécial.– Deux semaines après une attaque meurtrière attribuée aux groupes armés djihadistes, un silence épais règne autour du poste de la gendarmerie de Makalondi, à la frontière entre le Niger et le Burkina Faso. Ce jour de novembre 2018, un militaire nettoie son fusil avec un torchon, des cartouches scintillantes éparpillées à ses pieds. Des traces de balles sur le mur blanc du petit bâtiment signalent la direction de l’attaque. Sur le pas de la porte, un jeune gendarme montre son bras bandé, pendant que ses collègues creusent une tranchée et empilent des sacs de sable.
    L’assaut, à 100 kilomètres au sud de la capitale Niamey, a convaincu le gouvernement du Niger d’étendre les mesures d’état d’urgence, déjà adoptées dans sept départements frontaliers avec le Mali, à toute la frontière avec le Burkina Faso. La sécurité a également été renforcée sur le poste de police, à moins d’un kilomètre de distance de celui de la gendarmerie, où les agents s’affairent à une autre mission : gérer les flux migratoires.
    « On est les pionniers, au Niger », explique le commissaire Ismaël Soumana, montrant les équipements installés dans un bâtiment en préfabriqué. Des capteurs d’empreintes sont alignés sur un comptoir, accompagnés d’un scanneur de documents, d’une microcaméra et d’un ordinateur. « Ici, on enregistre les données biométriques de tous les passagers qui entrent et sortent du pays, on ajoute des informations personnelles et puis on envoie tout à Niamey, où les données sont centralisées. »
    Makalondi est le premier poste au Niger à avoir installé le Midas, système d’information et d’analyse de données sur la migration, en septembre 2018. C’est la première étape d’un projet de biométrisation des frontières terrestres du pays, financé par l’UE et le #Japon, et réalisé conjointement par l’#OIM, l’Organisation internationale pour les migrations – créatrice et propriétaire du système #Midas –, et #Eucap_Sahel_Niger, la mission de sécurité civile de Bruxelles.


    Au cœur de ce projet, il y a la Direction pour la surveillance du territoire (DST), la police aux frontières nigérienne, dont le rôle s’est accru au même rythme que l’intérêt européen à réduire la migration via le Niger. Dans un quartier central de Niamey, le bureau du directeur Abdourahamane Alpha est un oasis de tranquillité au milieu de la tempête. Tout autour, les agents tourbillonnent, en se mêlant aux travailleurs chinois qui renouvellent leur visa et aux migrants ouest-africains sans papiers, en attente d’expulsion.
    Dessinant une carte sur un morceau de papier, le commissaire Alpha trace la stratégie du Niger « pour contrôler 5 000 kilomètres de frontière avec sept pays ». Il évoque ainsi les opérations antiterrorisme de la force G5 Sahel et le soutien de l’UE à une nouvelle compagnie mobile de gardes-frontières, à lancer au printemps 2019.
    Concernant le Midas, adopté depuis 2009 par 23 pays du monde, « le premier défi est d’équiper tous les postes de frontière terrestre », souligne Alpha. Selon l’OIM, six nouveaux postes devraient être équipés d’ici à mi-2020.

    Un rapport interne réalisé à l’été 2018 et financé par l’UE, obtenu par Mediapart, estime que seulement un poste sur les douze visités, celui de Sabon Birni sur la frontière avec le Nigeria, est apte à une installation rapide du système Midas. Des raisons de sécurité, un flux trop bas et composé surtout de travailleurs frontaliers, ou encore la nécessité de rénover les structures (pour la plupart bâties par la GIZ, la coopération allemande, entre 2015 et 2016), expliquent l’évaluation prudente sur l’adoption du Midas.
    Bien que l’installation de ce système soit balbutiante, Abdourahamane Alpha entrevoit déjà le jour où leurs « bases de données seront connectées avec celles de l’UE ». Pour l’instant, du siège de Niamey, les agents de police peuvent consulter en temps quasi réel les empreintes d’un Ghanéen entrant par le Burkina Faso, sur un bus de ligne.
    À partir de mars 2019, ils pourront aussi les confronter avec les fichiers du Pisces, le système biométrique du département d’État des États-Unis, installé à l’aéroport international de Niamey. Puis aux bases de données d’Interpol et du Wapis, le système d’information pour la police de l’Afrique de l’Ouest, un fichier biométrique financé par le Fonds européen de développement dans seize pays de la région.
    Mais si le raccordement avec des bases de données de Bruxelles, envisagé par le commissaire Alpha, semble une hypothèse encore lointaine, l’UE exerce déjà un droit de regard indirect sur les écrans de la police nigérienne, à travers Frontex, l’agence pour le contrôle des frontières externes.

    Frontex a en effet choisi le Niger comme partenaire privilégié pour le contrôle migratoire sur la route dite de la Méditerranée centrale. En août 2017, l’agence y a déployé son unique officier de liaison en Afrique et a lancé, en novembre 2018, la première cellule d’analyse de risques dans le continent. Un projet financé par la coopération au développement de l’UE : 4 millions d’euros destinés à ouvrir des cellules similaires dans huit pays subsahariens.
    L’agence n’a dévoilé à Mediapart que six documents sur onze relatifs à ses liens avec le Niger, en rappelant la nécessité de « protéger l’intérêt public concernant les relations internationales ». Un des documents envoyés concerne les cellules d’analyse de risques, présentées comme des bureaux équipés et financés par Frontex à l’intérieur des autorités de contrôle des frontières du pays, où des analystes formés par l’agence – mais dépendants de l’administration nationale – auront accès aux bases de données.
    Dans la version intégrale du document, que Mediapart a finalement pu se procurer, et qui avait été expurgée par Frontex, on apprend que « les bases de données du MIDAS, PISCES et Securiport [compagnie privée de Washington qui opère dans le Mali voisin, mais pas au Niger – ndlr] seront prises en considération comme sources dans le plan de collecte de données ».
    En dépit de l’indépendance officielle des cellules par rapport à Frontex, revendiquée par l’agence, on peut y lire aussi que chaque cellule aura une adresse mail sur le serveur de Frontex et que les informations seront échangées sur une plateforme digitale de l’UE. Un graphique, également invisible dans la version expurgée, montre que les données collectées sont destinées à Frontex et aux autres cellules, plutôt qu’aux autorités nationales.
    Selon un fonctionnaire local, la France aurait par ailleurs fait pression pour obtenir les fichiers biométriques des demandeurs d’asile en attente d’être réinstallés à Paris, dans le cadre d’un programme de réinstallation géré par le UNHCR.
    La nouvelle Haute Autorité pour la protection des données personnelles, opérationnelle depuis octobre 2018, ne devrait pas manquer de travail. Outre le Midas, le Pisces et le Wapis, le Haut Commissariat pour les réfugiés a enregistré dans son système Bims les données de presque 250 000 réfugiés et déplacés internes, tandis que la plus grande base biométrique du pays – le fichier électoral – sera bientôt réalisée.
    Pendant ce temps, au poste de frontière de Makalondi, un dimanche de décembre 2018, les préoccupations communes de Niamey et Bruxelles se matérialisent quand les minibus Toyota laissent la place aux bus longue distance, reliant les capitales d’Afrique occidentale à Agadez, au centre du pays, avec escale à Niamey. Des agents fouillent les bagages, tandis que les passagers attendent de se faire enregistrer.
    « Depuis l’intensification des contrôles, en 2016, le passage a chuté brusquement, explique le commissaire Ismaël Soumana. En parallèle, les voies de contournement se sont multipliées : si on ferme ici, les passeurs changent de route, et cela peut continuer à l’infini. »
    Les contrôles terminés, les policiers se préparent à monter la garde. « Car les terroristes, eux, frappent à la nuit, et nous ne sommes pas encore bien équipés », conclut le commissaire, inquiet.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/280219/au-niger-l-ue-mise-sur-la-police-locale-pour-traquer-les-migrants
    #migrations #réfugiés #asile #traque #externalisation #contrôles_frontaliers #EU #UE #Eucap #biométrie #organisation_internationale_contre_les_migrations #IOM

    J’ajoute à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/731749

    • Biometrics: The new frontier of EU migration policy in Niger

      The EU’s strategy for controlling irregular West African migration is not just about asking partner countries to help stop the flow of people crossing the Mediterranean – it also includes sharing data on who is trying to make the trip and identifying to which countries they can be returned.

      Take Niger, a key transit country for migrants arriving in Europe via Libya.

      European money and technical assistance have flowed into Niger for several years, funding beefed-up border security and supporting controversial legislation that criminalises “migrant trafficking” and has led to a sharp fall in the registered number of people travelling through the country to reach Libya – down from 298,000 in 2016 to 50,000 in 2018.

      Such cooperation is justified by the “moral duty to tackle the loss of lives in the desert and in the Mediterranean”, according to the EU’s head of foreign policy, Federica Mogherini. It was also a response to the surge in arrivals of asylum seekers and migrants to European shores in 2015-16, encouraging the outsourcing of control to African governments in return for development aid.

      In April, as a further deterrent to fresh arrivals, the European Parliament passed a tougher “Regulation” for #Frontex – the EU border guard agency – authorising stepped-up returns of migrants without proper documentation to their countries of origin.

      The regulation is expected to come into force by early December after its formal adoption by the European Council.

      The proposed tougher mandate will rely in part on biometric information stored on linked databases in Africa and Europe. It is a step rights campaigners say not only jeopardises the civil liberties of asylum seekers and others in need of protection, but one that may also fall foul of EU data privacy legislation.

      In reply to a request for comment, Frontex told The New Humanitarian it was “not in the position to discuss details of the draft regulation as it is an ongoing process.”

      Niger on the frontline

      Niger is a key country for Europe’s twin strategic goals of migration control and counter-terrorism – with better data increasingly playing a part in both objectives.

      The #Makalondi police station-cum-immigration post on Niger’s southern border with Burkina Faso is on the front line of this approach – one link in the ever-expanding chain that is the EU’s information-driven response to border management and security.

      When TNH visited in December 2018, the hot Sunday afternoon torpor evaporated when three international buses pulled up and disgorged dozens of travellers into the parking area.

      “In Niger, we are the pioneers.”

      They were mostly Burkinabès and Nigeriens who travelled abroad for work and, as thousands of their fellow citizens do every week, took the 12-hour drive from the Burkina Faso capital, Ouagadougou, to the Niger capital, Niamey.

      As policemen searched their bags, the passengers waited to be registered with the new biometric #Migration_Information_and_Data_Analysis_System, or #MIDAS, which captures fingerprints and facial images for transmission to a central #database in Niamey.

      MIDAS has been developed by the International Organisation for Migration (#IOM) as a rugged, low-cost solution to monitor migration flows.

      “In Niger, we are the pioneers,” said Ismael Soumana, the police commissioner of Makalondi. A thin, smiling man, Soumana proudly showed off the eight new machines installed since September at the entry and exit desks of a one-storey prefabricated building. Each workstation was equipped with fingerprint and documents scanners, a small camera, and a PC.
      Data sharing

      The data from Makalondi is stored on the servers of the Directorate for Territorial Surveillance (DTS), Niger’s border police. After Makalondi and #Gaya, on the Benin-Niger border, IOM has ambitious plans to instal MIDAS in at least eight more border posts by mid-2020 – although deteriorating security conditions due to jihadist-linked attacks could interrupt the rollout.

      IOM provides MIDAS free of charge to at least 20 countries, most of them in sub-Saharan Africa. Its introduction in Niger was funded by Japan, while the EU paid for an initial assessment study and the electrical units that support the system. In addition to the border posts, two mobile MIDAS-equipped trucks, financed by #Canada, will be deployed along the desert trails to Libya or Algeria in the remote north.

      MIDAS is owned by the Nigerien government, which will be “the only one able to access the data,” IOM told TNH. But it is up to Niamey with whom they share that information.

      MIDAS is already linked to #PISCES (#Personal_Identification_Secure_Comparison_and_Evaluation_System), a biometric registration arm of the US Department of State installed at Niamey international airport and connected to #INTERPOL’s alert lists.

      Niger hosts the first of eight planned “#Risk_Analysis_Cells” in Africa set up by Frontex and based inside its border police directorate. The unit collects data on cross-border crime and security threats and, as such, will rely on systems such as #PISCES and MIDAS – although Frontex insists no “personal data” is collected and used in generating its crime statistics.

      A new office is being built for the Niger border police directorate by the United States to house both systems.

      The #West_African_Police_Information_System, a huge criminal database covering 16 West African countries, funded by the EU and implemented by INTERPOL, could be another digital library of fingerprints linking to MIDAS.

      Frontex programmes intersect with other data initiatives, such as the #Free_Movement_of_Persons_and_Migration_in_West_Africa, an EU-funded project run by the IOM in all 15-member Economic Community of West African States. One of the aims of the scheme is to introduce biometric identity cards for West African citizens.

      Frontex’s potential interest is clear. “If a European country has a migrant suspected to be Ivorian, they can ask the local government to match in their system the biometric data they have. In this way, they should be able to identify people,” IOM programme coordinator Frantz Celestine told TNH.

      The push for returns

      Only 37 percent of non-EU citizens ordered to leave the bloc in 2017 actually did so. In his 2018 State of the Union address, European Commission President Jean-Claude Juncker urged a “stronger and more effective European return policy” – although some migration analysts argue what is needed are more channels for legal migration.

      Part of the problem has been that implementing a returns policy is notoriously hard – due in part to the costs of deportation and the lack of cooperation by countries of origin to identify their citizens. Europe has had difficulty in finalising formal accords with so-called third countries unwilling to lose remittances from those abroad.

      The Commission is shifting to “informal arrangements [that] keep readmission deals largely out of sight” – serving to ease the domestic pressure on governments who cooperate on returns, according to European law researcher, Jonathan Slagter.

      The new Frontex regulation provides a much broader mandate for border surveillance, returns, and cooperation with third countries.

      It contains provisions to “significantly step up the effective and sustainable return of irregular migrants”. Among the mechanisms is the “operation and maintenance of a platform for the exchange of data”, as a tool to reinforce the return system “in cooperation with the authorities of the relevant third countries”. That includes access to MIDAS and PISCES.

      Under the new Frontex policy, in order to better identify those to be deported, the agency will be able “to restrict certain rights of data subjects”, specifically related to the protection and access to personal data granted by EU legislation.

      That, for example, will allow the “transfer of personal data of returnees to third countries” - even in cases where readmission agreements for deportees do not exist.

      Not enough data protection

      The concern is that the expanded mandate on returns is not accompanied by appropriate safeguards on data protection. The #European_Data_Protection_Supervisor – the EU’s independent data protection authority – has faulted the new regulation for not conducting an initial impact study, and has called for its provisions to be reassessed “to ensure consistency with the currently applicable EU legislation”.

      “Given the extent of data sharing, the regulation does not put in place the necessary human rights safeguards."

      Mariana Gkliati, a researcher at the University of Leiden working on Frontex human rights accountability, argues that data on the proposed centralised return management platform – shared with third countries – could prove detrimental for the safety of people seeking protection.

      “Given the extent of data sharing, the regulation does not put in place the necessary human rights safeguards and could be perceived as giving a green light for a blanket sharing with the third country of all information that may be considered relevant for returns,” she told TNH.

      “Frontex is turning into an #information_hub,” Gkliati added. “Its new powers on data processing and sharing can have a major impact on the rights of persons, beyond the protection of personal data.”

      For prospective migrants at the Makalondi border post, their data is likely to travel a lot more freely than they can.

      https://www.thenewhumanitarian.org/news-feature/2019/06/06/biometrics-new-frontier-eu-migration-policy-niger
      #empreintes_digitales #OIM #identification #renvois #expulsions #échange_de_données

      ping @albertocampiphoto @karine4 @daphne @marty @isskein

    • La #criminalisation_de_la_mobilité et la rhétorique de la défense des migrants : l’expérience du Niger

      Le Niger joue un rôle central dans les stratégies européennes de gouvernance des migrations. Depuis 2015, avec l’approbation de la loi n° 36, les dynamiques de lutte contre la liberté de circulation se sont multipliées : derrière la rhétorique de la lutte contre le trafic et la traite, se cachent les intérêts pressants de l’UE pour limiter la mobilité.

      Depuis 2015, on assiste à une redéfinition des objectifs de la coopération européenne avec les pays tiers dans une perspective sécuritaire et de gestion des frontières plutôt que de coopération au développement. Ce changement de cap est particulièrement évident au Niger, un pays qui occupe une position centrale dans les stratégies européennes de gestion des migrations.

      Les stratégies adoptées par l’Union européenne et les organisations internationales au Niger ces dernières années visent à imposer une réorganisation bureaucratique et judiciaire de l’État afin de réduire à court terme le nombre de migrants et de demandeurs d’asile en transit dans la région d’Agadez, considérant le pays comme la frontière sud de l’Europe.

      https://sciabacaoruka.asgi.it/fr/focus-niger/?_se=ZGlsZXR0YS5hZ3Jlc3RhQGdtYWlsLmNvbQ%3D%3D

  • La UE pide una salida dialogada y se reserva el apoyo a Guaidó | Internacional | EL PAÍS
    https://elpais.com/internacional/2019/01/23/actualidad/1548280698_635137.html

    Le coup d’Etat au Venezuela suscite des vagues dans l’Union européenne...

    Pero el comunicado europeo no pudo evitar las voces discordantes dentro del club, que se decantaron con claridad por emular la posición de la Administración de Donald Trump, que reconoció de manera inmediata al autoproclamado Guaidó. Los dirigentes conservadores de la UE también se apresuraron en la noche de este miércoles a respaldar a Guaidó, sin esperar a que Federica Mogherini tejiese una posición común con las 28 capitales.

    «Espero que toda Europa se una en apoyo de las fuerzas democráticas en Venezuela. A diferencia de Maduro, la Asamblea Nacional, incluido Juan Guaidó, tienen un mandato democrático de los ciudadanos venezolanos», tuiteó el presidente del Consejo Europeo, el conservador polaco Donald Tusk, sin esperar al consenso europeo.

    Otros líderes populares salieron también en tromba con un mensaje similar a favor del cambio de régimen en Caracas. «Contrariamente a Maduro, Guaidó sí tiene legitimidad democrática», señaló el presidente del Parlamento Europeo, el conservador italiano Antonio Tajani.

    La rápida reacción de Tajani y Tusk contrastó con el silencio de la Comisión Europea y con la prudencia expresada en las principales capitales europeas. Un contraste que anticipa dificultades para mantener una postura común sobre un país que país provoca reacciones muy distintas entre los socios comunitarios.

  • Washington a discrètement déclassé l’UE de son statut protocolaire
    https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/washington-a-discretement-declasse-l-ue-de-son-statut-protocolaire-803461.

    L’UE se penche sur les « possibles implications » d’un changement de protocole diplomatique américain. Le statut de l’ambassadeur européen a dégringolé au rang de celui d’une organisation internationale, derrière tous les ambassadeurs d’Etat. Un article de notre partenaire Euractiv.

    La radio allemande Deutsche Welle a épinglé une dégradation du statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne aux États-Unis. Dans l’ordre de préséance du corps diplomatiquedu département d’État américain, David O’Sullivan, qui dirige la délégation de l’UE, n’apparait qu’après tous les ambassadeurs nationaux, qui sont quant à eux classés en fonction de la date de présentation de leur lettre de créance. En tant que représentant d’une « organisation internationale », il se retrouve donc au même rang que l’ambassadeur de l’Union africaine à Washington, Arikana Chihombori Quao.

    Lors des funérailles de l’ancien président George H.W. Bush, David O’Sullivan n’a donc pas été appelé dans l’ordre chronologique habituel, sur un pied d’égalité avec les ambassadeurs nationaux, mais à la toute fin. Sans le changement protocolaire, il aurait fait partie des 20 ou 30 premiers ambassadeurs (sur plus de 150 représentants étrangers), étant donné qu’il est en poste à Washington depuis 2014.
    […]
    Maja Kocijančič [porte parole de la Haute-représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Federica Mogherini] n’a pas voulu discuter de possibles représailles européennes. L’UE avait été élevée au même rang que les États dans le protocole sous l’impulsion de Barack Obama, en 2016. L’administration Trump est donc retournée à l’ordre plus ancien, qui place les représentants d’organisation internationale après les ambassadeurs. « Vous savez comme moi que l’UE est bien une organisation internationale », a-t-elle commenté.

  • Assassinat de Jamal Khashoggi : l’effroyable lâcheté de l’Occident – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/10/30/assassinat-de-jamal-khashoggi-leffroyable-lachete-de-loccide

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    Photo de Jamal Khashoggi tenue par un manifestant à Istanbul                                                                                                       Adlène Meddi – Les réactions timorées des puissances occidentales face au meurtre du journaliste saoudien dévoilent la face hideuse du cynisme de la realpolitik et, pire, livrent les militants des droits de l’homme aux assassins et aux tortionnaires des régimes autoritaires.

    Pour leurs propres intérêts, ils détruisent des pays entiers et les ramènent à l’âge de pierre, mais pour les beaux yeux d’un prince et la peau d’un journaliste dissident, ils peuvent se contenter d’un « Nous sommes très déçus de voir ce qui se passe. Nous n’aimons pas ça ».

    Cette dernière phrase a été prononcée par un homme colérique et hystérique quand il s’agit de détruire ce qu’il désigne comme ennemis, pays ou présentateur télé. Donald Trump, face au crime saoudien et à la folie destructrice du prince héritier Mohammed ben Salmane, semble se vêtir d’une toge de sagesse.

    Il mesure ses propos, lui, le lance-flamme sur deux jambes. Il fait de la diplomatie là où le sang a coulé, où un homme a été piégé, assassiné, démembré.

    D’après le Washington Post, les services de renseignement américains avaient intercepté, avant sa disparition, des communications entre responsables saoudiens évoquant l’enlèvement de Jamal Khashoggi. Mais un des porte-paroles du département d’État, Robert Palladino, a réagi devant les médias : « Les États-Unis n’avaient pas d’informations à l’avance sur la disparition de Jamal Khashoggi ».

    CE QUE L’AMÉRIQUE SAIT
    On le croit sur parole ! Les États-Unis d’Amérique, durant des décennies, n’avaient pas d’informations sur les milliers de Saoudiens et de ressortissants étrangers victimes des violations de droits de l’homme commises par le royaume wahhabite.

    Les États-Unis d’Amérique ne sont pas au courant du très actif travail de promotion et de propagation des idées extrémistes, à travers tout le monde musulman et au-delà, mené durant plus d’un demi-siècle par leur allié saoudien.

    Les États-Unis d’Amérique ignorent complètement le caractère autocratique et antidémocratique d’une monarchie absolue bâtie sur la violence et le droit divin.

    Les États-Unis d’Amérique n’ont jamais perçu la moindre agressivité belliqueuse de Riyad et son arrogance dès qu’il s’agit des enjeux régionaux, allant jusqu’à affamer des millions d’enfants au Yémen et réduire à néant toute solution juste pour les Palestiniens.

    Pour tout cela, les États-Unis d’Amérique « n’avaient pas d’informations à l’avance ».

    De son côté, l’Europe, le Vieux continent porteur de valeurs de paix et de libéralisme politique, bombardant le monde de leçons de démocratie et de programmes de formation pour la défense des droits de l’homme, l’Europe se joint à la discrète chorale des chuchotements qui feignent la dénonciation.

    « Nous souscrivons à 100 % à la position américaine. Nous attendons une enquête approfondie et une transparence totale de la part des autorités saoudiennes sur ce qui s’est passé », a déclaré Federica Mogherini, vice-présidente de la Commission européenne et « ministre » des Affaires étrangères de l’UE.

    En d’autres termes, le nivellement des effarements est bien opérationnel. Pensons à des millions de persécutés à travers le monde : ils ne donneront plus cher de leur peau face à la frilosité occidentale !

    LA FRILOSITÉ DE L’UNION EUROPÉENNE
    L’Europe, soucieuse des intérêts étroits de ses membres, n’ose même pas élever la voix face à ce qui s’apparente comme un abject crime d’État. Quand Madrid et Berlin ravalent leur indignation pour deux milliards de dollars de contrats avec l’Arabie saoudite, il y a de quoi se remémorer la boutade du roi numide Jugurtha aux portes de la capitale romaine, venu acheter des voix au Sénat pour conforter son pouvoir : « Rome est à vendre ! ».

    Les politiques étrangères sont à vendre.

    « On ne peut rien dire » : terrible et sincère renonciation exprimée par un diplomate français au quotidien Le Figaro.

    Paris, qui n’a même pas fait semblant en réclamant une enquête comme l’a fait Washington. Paris, qui a gardé le silence devant l’expulsion de l’ambassadeur canadien d’Arabie saoudite lors de la récente criseentre Ottawa et Riyad. Paris, où s’est tenue la semaine écoulée une réunion au palais de l’Élysée sur le « partenariat stratégique » avec le royaume wahhabite.

    Ailleurs, sous le soleil de nos contrées arabes et musulmanes, les leaders politiques apostrophent les courageux militants des droits de l’homme, syndicalistes, lanceurs d’alerte, féministes, journalistes indépendants, etc., en proclamant : « Regardez comment se comportent les nations qui prétendent défendre les valeurs humanistes, regardez-les bien : vous ne les verrez probablement pas bouger le petit doigt pour vous ».

    C’est aussi cela, le message envoyé. Aucune capitale occidentale ne doit l’oublier. Chaque petit pas en arrière en matière de droits de l’homme est un énorme acquis pour les régimes autoritaires et les organisations criminelles.

    CRIMINELLES COMPLAISANCES
    « Nous payons très cher chacune de vos complaisances », disait un écrivain maghrébin à un chef d’État européen. Très cher.

    Finalement, la question qui se pose ici, pour nous tous, est la suivante : que vaut la vie d’un homme face à des contrats ? Pas grand-chose, sauf si son martyre peut être instrumentalisé par les puissants du moment pour leurs propres dessins.

    Nous avons ainsi deux catégories d’êtres humains dans le marché des valeurs occidentales : ceux qui, morts ou suppliciés, peuvent conforter un semblant de culpabilisation sur les plateaux télé ou à la tribune genevoise de l’ONU, ou justifier une guerre, voire les deux. Et ceux qu’on regarde se faire découper en morceaux dans l’enceinte d’une représentation diplomatique sans trop s’en émouvoir. Ou en faisant semblant, tout en gardant un œil sur le chéquier.

    Rappelons ici que les inégalités nourrissent la violence. Le fait de traiter différemment, pour les mêmes crimes, les pouvoirs et les responsables politiques alimente une plus grande défiance envers les politiques occidentales. Rappelons ici que l’impunité ne devrait pas avoir un crédit ouvert.

    L’injustice appelle la colère, la colère appelle la violence. La violence crée encore plus de crime et d’injustice. La boucle infernale tournoie sans fin.

    La realpolitik ne devrait pas justifier tant de cynisme. Un État membre de l’ONU a ordonné de tuer et de démembrer un journaliste indépendant : telle est la seule constatation à froid.

    Le reste n’est que ruine de l’âme.

    * Adlène Meddi est un écrivain algérien et journaliste pour Middle East Eye. Ex-rédacteur en chef d’El Watan Week-end à Alger, la version hebdomadaire du quotidien francophone algérien le plus influent, collaborateur pour le magazine français Le Point, il a co-écrit Jours Tranquilles à Alger (Riveneuve, 2016) avec Mélanie Matarese et signé trois thrillers politiques sur l’Algérie, dont le dernier, 1994 (Rivages, sorti le 5 septembre). Il est également spécialiste des questions de politique interne et des services secrets algériens.

    11 octobre 2018 – Middle East Eye                                                    http://www.chroniquepalestine.com/assassinat-de-jamal-khashoggi-leffroyable-lachete-de-loccident

  • As the World Abandons Refugees, UNHCR’s Constraints Are Exposed

    The U.N. refugee agency lacks the funding, political clout and independence to protect refugees in the way that it is supposed to, says former UNHCR official and refugee policy expert #Jeff_Crisp.

    Over the past three years, the world has been confronted with a number of major new refugee emergencies – in Myanmar, Nigeria, South Sudan, Yemen and Venezuela, as well as the Central American region. In addition, existing crises in Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Somalia and Syria have gone unresolved, making it impossible for large exiled populations to return to their own country. As a result, the global refugee population has soared to more than 25 million, the highest figure ever recorded.

    This means that the role of the United Nations refugee agency, UNHCR, which is supposed to protect and find solutions for this growing population, is more important than ever. But is it up to the task? The proliferating crises have stretched it to the limit. Funding, most of which comes from a dozen key donor states, has not kept up with the rising numbers the agency is expected to support. In April, UNHCR said it had received just $2.3 billion of the $8.2 billion it needed for its annual program.

    Things look unlikely to improve. UNHCR is losing the support of the United States, traditionally the organization’s most important government partner, whether under Republican or Democrat administrations. Since Donald Trump’s election, the country has slashed the number of refugees it admits through its resettlement program. In his final years in office, Barack Obama had raised the annual quota to 110,000 refugees. That is now down to 45,000 and may yet be reduced to 25,000.

    There is also the prospect that the Trump administration will demonstrate its disdain for the U.N. and limited interest in the refugee issue by reducing its funding to the agency, as it has already done with UNRWA, a separate agency that supports Palestinian refugees. Given that the U.S. currently contributes almost 40 percent of the UNHCR budget, even a modest reduction in its support will mean serious cuts in expenditure.

    The agency therefore has little choice but to look for alternative sources of funding and diplomatic support, especially from the European Union and its member states. But that may come at a price. One of the E.U.’s top priorities is to halt the arrival of refugees and asylum seekers who have transited through nearby countries such as Libya, Morocco and Turkey. Populist political parties throughout much of the E.U. are reaping the electoral benefits of taking a hard line on the issue of refugees and migration. Several European governments have shown little hesitation in violating the international refugee laws they have signed in their desperation to seal Europe’s borders.

    The E.U. thus looks to UNHCR for two things: first, the expertise and operational capacity of an organization that has years of experience in responding to mass movements of people; and second, the legitimacy that E.U. policies can acquire by means of close association with an agency deemed by its founding statute to be “entirely non-political and humanitarian.” In this context, it should come as no surprise that E.U. foreign policy chief Federica Mogherini has been at pains to point out that the E.U. and UNHCR “work together” and have a “close partnership” – and that the E.U. remains “the strongest supporter of UNHCR.”

    But this partnership (which involved $436 million in funding from Brussels alone in 2017) also involves an important element of compromise on the part of UNHCR. In the Mediterranean, for example, the E.U. is funding the Libyan coast guard to intercept and return any refugees who try to leave the country by boat. Those people are subsequently confined to detention centers where, according to Amnesty International, they are at risk of torture, forced labor, extortion and murder at the hand of smugglers, bandits or the Libyan authorities.

    The U.N. high commissioner for human rights has publicly chastised the E.U. for its failure to improve the situation of migrants in Libya. By contrast, UNHCR has kept very quiet about the E.U.’s role in the process of interception, return and detention, despite the fact that these actions violate a fundamental principle of refugee protection: that no one should be returned to a country where their life or freedom would be threatened.

    This reveals a fundamental tension in the organization’s character. Ostensibly, UNHCR enjoys a high degree of independence and moral authority. As part of the U.N. system, it is treated with more respect by states and other actors than NGOs doing similar work. It has regular access to heads of state, government leaders, regional organizations, the U.N. security council and the secretary-general himself (who was previously UNHCR chief).

    But in practice, the autonomy enjoyed by UNHCR is at best a relative one. Almost 90 percent of the agency’s funding is provided by states, much of it earmarked for specific programs, projects and countries. UNHCR’s governing board consists entirely of states.

    The organization can operate in a country only if it has the agreement of the government, which also has the ability to shape the scope of UNHCR’s operational activities, as well as the partners it works with. In countries such as Ethiopia, Pakistan, Sudan and Syria, for example, the organization is obliged to work with government departments whose priorities may well be different from those of UNHCR.

    Almost 90 percent of the agency’s funding is provided by states, much of it earmarked for specific programs, projects and countries. UNHCR’s governing board consists entirely of states.

    The tensions at the heart of UNHCR seem unlikely to diminish. Throughout the world, governments are closing their borders to refugees and depriving them of basic rights. Exiled populations are being induced to repatriate against their will and to countries that are not safe. As epitomized by the E.U.’s deal with Turkey, asylum seekers have become bargaining chips in interstate relations, used by political leaders to extract financial, political and even military concessions from each other.

    Given the constitutional constraints imposed on the organization, UNHCR’s options are now limited. It can try (as it has done for many years) to diversify its funding base. It could assume a more assertive stance with states that violate refugee protection principles – and in doing so risk the loss of its already diminished degree of diplomatic support. And it can hope that the recently completed Global Compact on Refugees, a nonbinding declaration of principles that most U.N. member states are expected to sign, will have some effect on the way that governments actually treat refugees.

    A final option available to UNHCR is to be more transparent about its limitations, to moderate the relentless self-promotion of its branding and marketing campaign and give greater recognition to the efforts that refugees are making to improve their own lives. In that respect, UNHCR’s favourite hashtag, “We Stand #WithRefugees,” could usefully be changed to “Refugees Are #StandingUpForThemselves.”

    #UN #ONU #HCR #UNHCR #crise #indépendance #fonds #financement #it_has_begun

  • Palestinians prevent Israeli settlers’ raid of Khan al-Ahmar
    Sept. 7, 2018 1:33 P.M. (Updated: Sept. 7, 2018 5:08 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=780980

    JERUSALEM (Ma’an) — A group of Palestinians prevented a group of Israeli settlers from raiding the Khan al-Ahmar village east of occupied Jerusalem City, on Friday morning.

    Locals said that Israeli settlers attempted to raid the Bedouin village, threatened with demolition that is expected to take place in less than a week, to provoke residents and activists carrying out a sit-in at the village.

    Palestinian youths prevented Israeli settlers from raiding the village and forced them to leave back to the nearby main street.

    Israeli settlers were carrying Israeli flags and repeating racist slogans.

    Locals added that the settlers also called for expelling Palestinians of Bedouin areas east of Jerusalem in favor of increasing Israeli settlements in the area.

    Earlier this week, the Israeli High Court had rejected an appeal against the demolition of the village, and ordered the evacuation of its residents in preparation for its demolition within a week.

    Khan al-Ahmar has been under threat of demolition by Israeli forces; the demolition would leave more than 35 Palestinian families displaced, as part of an Israeli plan to expand the nearby illegal Israeli settlement of Kfar Adummim.

    #colonialisme_de_peuplement #Khan_al-Ahmar

    • La démolition d’un village de Cisjordanie « comprommet la paix », avertit l’UE
      La destruction de la communauté bédouine de Khan al-Ahmar, à une place stratégique, menace la solution à deux états, dit l’Union européenne
      Par Times of Israel Staff Aujourd’hui, 14:13
      https://fr.timesofisrael.com/la-demolition-dun-village-de-cisjordanie-comprommet-la-paix-averti

      L’Union européenne a vivement recommandé jeudi à Israël de reconsidérer la démolition d’un village bédouin en Cisjordanie, avertissant qu’elle pourrait nuire aux efforts livrés pour conclure un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.

      Un jugement de la Haute cour émis la veille a approuvé la destruction de Khan al-Ahmar après le rejet d’un dernier appel dans une affaire qui aura suscité les critiques à l’international.

      « Les conséquences de la démolition de cette communauté et le déplacement de ses résidents, notamment des enfants, contre leur volonté pourrait être très grave, menacer sérieusement la viabilité d’une solution à deux état et venir compromettre les perspectives de paix », a noté l’UE dans un communiqué. « La communauté de Khan al-Ahmar est située dans un secteur sensible de la zone C qui est d’importance stratégique pour préserver la contiguïté d’un futur état palestinien ».

    • Cisjordanie occupée
      L’Union européenne appelle Israël à revenir sur sa décision de démolir un village palestinien
      Avec Agences, 18 juillet 2018 à 18:32
      https://lematin.ma/journal/2018/lunion-europeenne-appelle-israel-revenir-decision-demolir-village-palestinien/297395.html

      La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a appelé mercredi les autorités israéliennes à revenir sur leur décision de démolir le village palestinien de Khan Al-Ahmar, faisant part de sa profonde préoccupation quant au sort de la communauté bédouine qui y réside. (...)

    • Demolition of Palestinian Community Imminent. Israeli High Court Green Lights Razing of #Khan_al-Ahmar

      Residents of Khan al-Ahmar thought they had found a way around Israel’s discriminatory building permit regime in Area C of the West Bank. Since a building permit is required only for concrete structures, they built their school, which serves 160 children from five villages, using clay and 2,200 old tires.

      The plan didn’t work. The Israeli army has exclusive control over planning in Area C. It has allocated just one percent of that land for Palestinian buildings, and refuses the vast majority of Palestinian permit applications.

      Khan al-Ahmar was no exception. Over the years, Israeli authorities issued demolition orders against the school and every other structure in this small village of 180 residents, just east of Jerusalem, on the grounds that they lacked permits. On September 5, Israel’s High Court rejected several appeals, and green-lighted demolition.

      Israeli military planning documents do not recognize the community’s presence, and Israeli authorities have repeatedly confiscated its land, demolished its buildings, and expelled its Palestinian residents for building without permits.

      This isn’t the community’s first displacement. In the early 1950s, Israeli forces evicted residents from the Tel Arad district of the Negev desert. The community fled to the West Bank and built a village in the current location. They registered as Palestine refugees with the United Nations.

      In 1977, Israel established the settlement of Ma’ale Adumim, allocating it the land on which Khan al-Ahmar sits.

      International law prohibits an occupying power from destroying property, including schools, unless “absolutely necessary” for “military operations.” Transferring civilians within an occupied territory, either by direct force or indirect coercion into a place not of their choosing, is a war crime under the International Criminal Court’s statute.

      Israeli officials should know that the demolition and any resulting displacement of the population may subject them to criminal investigation.

      Other states also have a duty to ensure that the Geneva Conventions are respected, and should make clear to Israeli officials that, if the demolition goes ahead, people implicated in any criminal acts could be investigated and prosecuted by domestic authorities outside of Israel where they have jurisdiction.

      Global condemnation alone has not stopped serious war crimes during Israel’s 50-year occupation. Action and justice is long overdue.


      https://www.hrw.org/news/2018/09/16/demolition-palestinian-community-imminent

  • Netanyahu expands his struggle against EU during Baltics visit -

    Netanyahu said he intended to counterbalance the EU’s ’unfriendly approach to Israel’ through direct contact with European leaders

    Noa Landau
    Aug 24, 2018 4:18 AM

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-netanyahu-expands-his-struggle-against-eu-during-baltics-visit-1.6

    In the heart of Vilnius, Lithuania – his ancestors’ homeland, as he often points out – Benjamin Netanyahu formally thanked the country’s prime minister for helping him wage his all-out diplomatic war on the European Union in recent years.
    Netanyahu lauded Saulius Skvernelis on Thursday for his “strong stand” in support of Israel in EU forums. He said it was refreshing to see Skvernelis stand for “clarity, truth and courage.”
    “I want to thank you, Prime Minister and Foreign Minister Linas, for the strong position you have taken in the forums of the EU on behalf of truth, on behalf of Israel, on behalf of decency. Israel is often mistreated by the EU in Brussels. There are many distortions that are leveled at us and it’s refreshing to see that you take a stand of clarity, of truth and of courage. And we discussed how that can be expanded,” he said.

    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    Netanyahu said he intended to counterbalance the EU’s “unfriendly approach to Israel” through direct contact with European leaders, as he began a three-day trip to Lithuania, where he is set to meet leaders of the Baltic nations.
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    Lithuania helped Netanyahu visit the EU headquarters in December by getting him a breakfast invitation with European foreign ministers before their monthly session. The move was seen at the time as running contrary to protocol and raised considerable anger in the office of the union’s head of foreign affairs, Federica Mogherini.
    Netanyahu has systematically cozied up to the most nationalistic countries of central and east Europe, with the aim of sabotaging the required consensus among the union’s 28 members to pursue a uniform foreign policy. Now he further revealed his strategy to use sub-regional blocs of states, like the Visegrad Forum and its star from Hungary, Viktor Orban, to sway EU positions on the Palestinians and Iran, or at least prevent a consensus, a tactic that would hinder the possibility of advancing new moves affecting Israel.
    “I am interested in balancing the not always friendly attitude of the European Union towards Israel so that we receive fairer and more straight-forward treatment. I am doing this through contacts with blocs of countries within the European Union, Eastern European countries, [and] now with the Baltic countries, as well, of course, as with other countries,” Netanyahu said before boarding his plane.
    Netanyahu is also due to meet Lituhania’s President Dalia Grybauskaite, Latvian Prime Minister Maris Kucinskis and Estonian Prime Minister Juri Ratas. Also, Netanyahu is scheduled to attend a commemoration ceremony at the memorial site of the Jews’ massacre in Ponar, meet the leaders of the Jewish community in the Vilnius’ Choral Synagogue, the only in the city to survive the Holocaust, and visit the gravesite of the Vilna Gaon, where he will no doubt tell his hosts yet again the history of his family, descendants from the sage of Vilna.
    “You know, my family’s from here,” Netanyahu told his Lithuanian counterpart a moment before their meeting. “I know, I know,” the host said.
    Israel’s relations with Lithuania and Latvia have been growing warmer in the last few years. Estonia is seen as cooler in its position and leaning toward a neutral stand on the Israeli-Palestinian conflict – especially during its term as the EU’s president. Unlike West Europe’s larger states, the Baltic states suffer from negative migration to other EU countries, which leads to a brain drain, and Israel is seeking to strengthen its relations with Estonia on the basis of this issue. Also, the complex history of the Baltic states and Russia has led to the rise of ultra-nationalistic views, and, since the Russian invasion of Crimea, deep concern over defense and military power.
    Netanyahu emphasized that, too, in his meetings, telling Lithuanian leaders that like Israel, Lithuania has great national pride, while stressing that this quality stood “alongside democratic values and individual rights.”
    Observers in the corridors of Brussels told Haaretz that Netanyahu’s acts indeed have a “chilling effect” on the ability to publish joint statements in the name of the 28 member states. These dynamics are not new but became more prevalent and assertive in the past two or three years. “It’s more difficult for the EU to speak with one clear voice on the Israeli-Palestinian conflict,” one observer said.
    Netanyahu’s cultivation of relations with the eastern European and Baltic states at the expense of the large liberal countries, like France and Germany, comes at a price that some would call ideological and others would call strategic. He is doing all he can to undermine Germany and France in a bid to prevent EU support for the two-state solution, which he himself usually supports in statements made to international audiences.

  • Mogherini, à chacun sa part de tourbillon crisique
    http://www.dedefensa.org/article/mogherini-a-chacun-sa-part-de-tourbillon-crisique

    Mogherini, à chacun sa part de tourbillon crisique

    Il y a un épisode nouveau et assez inédit dans la bataille autour des sanctions US prises contre l’UE : une déclaration faite à la BBC Channel Four par Nathalie Tocci, qui est une conseillère directe de Federica Mogherini, hors de la hiérarchie du cabinet et disposant donc d’une certaine liberté de parole autant que de la charge de missions sortant de l’ordinaire. Le réseau RT-France présente sa nouvelle concernant cette déclaration de cette façon : « Les entreprises européennes installées en Iran se retrouvent coincées dans un véritable étau : si elles décident de respecter les sanctions mises en place par les États-Unis, elles s’exposent en retour à des sanctions de l’Union européenne. »

    Voici le texte de la nouvelle, en date du 8 août 2018 :

    « Pour (...)

  • Israël : l’UE « préoccupée » par la loi sur « l’Etat-nation juif »
    Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 19/07/2018
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/07/19/97001-20180719FILWWW00215-israel-l-ue-preoccupee-par-la-loi-sur-l-etat-nati

    L’Union européenne s’est dite « préoccupée » aujourd’hui par l’adoption d’une loi définissant Israël comme « l’Etat nation du peuple juif », car cela risque de « compliquer » la solution à deux Etats pour régler le conflit israélo-palestinien. « Nous sommes préoccupés et nous avons fait part de notre inquiétude aux autorités d’Israël », a déclaré la porte-parole de la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, lors d’un point-presse.

    « Nous respectons la souveraineté d’Israël, mais les principes de base, y compris le droit des minorités, doivent être respectés », a souligné la porte-parole, Maja Kocijancic. La porte-parole européenne s’est refusée à tout commentaire spécifique sur l’adoption de cette loi par le Parlement israélien. « La solution à deux Etats est la solution défendue par l’UE et tout doit être fait pour éviter de mettre des obstacles et empêcher cette solution de devenir réalité », a-t-elle rappelé.

  • #Fonds_fiduciaire de l’UE pour l’Afrique : 90.5 millions d’euros supplémentaires pour renforcer la gestion des frontières et la protection des migrants en Afrique du Nord

    La Commission européenne a approuvé ce jour 3 nouveaux programmes relatifs à la migration en #Afrique_du_Nord, pour un montant total supérieur à 90 millions d’euros.

    Cette décision fait suite aux conclusions du #Conseil_européen de la semaine dernière, au cours duquel les dirigeants européens se sont engagés à intensifier l’aide le long de la route de la #Méditerranée_centrale. Les nouveaux programmes au titre du fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique accroîtront l’aide de l’UE en faveur des réfugiés et des migrants vulnérables et amélioreront les capacités de gestion des frontières des pays partenaires.

    Mme Federica Mogherini, haute représentante/vice-présidente, a fait le commentaire suivant : « Les nouveaux programmes adoptés aujourd’hui intensifieront l’action que nous menons en vue de gérer les flux migratoires de manière humaine et durable, en sauvant et en protégeant la vie de réfugiés et de migrants et en leur fournissant une aide et en luttant contre les trafiquants et les passeurs. Notre approche intégrée combine une action en mer et une action conjointe avec des pays partenaires le long des routes migratoires, y compris en Libye et au Sahel. Ce travail a déjà porté ses fruits et en portera encore davantage si les États membres se conforment aux engagements qu’ils ont pris depuis la création du fonds fiduciaire à La Valette, en 2015. »

    M. Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, a ajouté : « La formule du #partenariat est déterminante pour relever les défis posés par la migration irrégulière. En travaillant de concert avec nos voisins du sud, nous pouvons faire face à ce problème et procurer des avantages aux pays partenaires, aux migrants et à l’Europe. Les nouveaux programmes de ce jour aideront les autorités à améliorer la gestion des frontières, tout en assurant la protection des migrants vulnérables et l’octroi d’une aide d’urgence à ces derniers. »

    D’un montant de 90,5 millions d’euros, l’aide récemment adoptée financera 3 programmes, qui viendront compléter les efforts actuellement déployés par l’UE dans la région :

    Au moyen du programme de gestion des frontières de la région du Maghreb, d’une valeur de 55 millions d’euros, l’UE soutiendra les efforts consentis par les institutions nationales au #Maroc et en #Tunisie en vue de sauver des vies humaines en mer, d’améliorer la gestion des frontières maritimes et de lutter contre les passeurs opérant dans la région. Mis en œuvre par le ministère de l’intérieur italien et le #Centre_international_pour_le_développement_des_politiques_migratoires (#CIDPM), ce programme mettra l’accent sur le renforcement des capacités, ainsi que sur la fourniture d’équipements et leur entretien.
    En s’appuyant sur les programmes existants, l’UE accroîtra son aide en faveur de la protection des réfugiés et des migrants en #Libye aux points de #débarquement, dans les centres de #rétention, dans les régions méridionales désertiques éloignées et en milieu urbain. D’une valeur de 29 millions d’euros, le programme d’« approche intégrée de la protection et d’aide d’urgence aux migrants vulnérables et bloqués en Libye » sera mis en œuvre conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations (#OIM) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR). Il encouragera aussi les initiatives visant à ouvrir des perspectives économiques aux migrants sur le marché du travail national, en concertation avec le ministère libyen du travail.
    Avec 6,5 millions d’euros supplémentaires, l’UE renforcera son aide aux migrants vulnérables, à l’appui de la stratégie nationale du #Maroc en matière de migration, adoptée en 2014. L’accès des migrants vulnérables aux services de base en sera facilité et la capacité des associations et organisations locales à fournir efficacement ces services s’en trouvera améliorée. Les organisations de la société civile mettront en œuvre ce programme.

    Contexte

    Le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes des migrations irrégulières et des déplacements forcés. Le budget alloué s’élève jusqu’ici à 3,43 milliards d’euros et provient de l’UE, de ses États membres et d’autres donateurs. À ce jour, 164 programmes ont été approuvés pour les 3 régions concernées (Afrique du Nord, Sahel/lac Tchad et Corne de l’Afrique), pour un montant total d’environ 3,06 milliards d’euros.

    Avec l’enveloppe supplémentaire d’aujourd’hui, 461 millions d’euros du volet « Afrique du Nord » ont été mobilisés en faveur de 19 programmes satisfaisant aux multiples besoins dans la région et au-delà.

    Les programmes adoptés se conforment à l’engagement pris lors du Conseil européen du 28 juin 2018 d’intensifier l’aide le long de la route de la Méditerranée centrale en faveur des communautés côtières et méridionales, de conditions d’accueil humaines et d’une coopération avec les pays d’origine et de transit, tout en augmentant l’aide aux pays touchés par l’augmentation des flux migratoires le long de la route de la Méditerranée occidentale, et notamment le Maroc. L’UE maintient son soutien aux activités menées en Libye par l’Organisation internationale pour les migrations et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-4366_fr.htm
    #fonds_fiduciaire_d’urgence_de_l'Union_européenne_pour_l’Afrique #Afrique #fonds_fiduciaire #externalisation #frontières #asile #migrations #réfguiés #UE #EU #détention_administrative #désert #IOM

    cc @_kg_

  • Insultes et guerre ouverte UE-Trump
    http://www.dedefensa.org/article/insultes-et-guerre-ouverte-ue-trump

    Insultes et guerre ouverte UE-Trump

    On a remarqué le discours de Federica Mogherini, le 11 mai 2018 à l’Institut Universitaire Européen de Florence. Son attaque contre Trump, – bien que le président des USA n’ait pas été nommé, – a été particulièrement violent.

    « Il semble que crier, hurler, insulter et intimider, détruire systématiquement et démanteler tout ce qui existe soit l’état d’esprit de notre temps. Alors que le secret du changement, – car nous avons sans aucun doute besoin de changement, – n’est pas de dépenser toute notre énergie à détruire tout ce qui existe, mais plutôt à construire des choses nouvelles. Cette impulsion pour la destruction systématique ne nous mènera en aucun cas vers quelque meilleur état, elle ne nous permettra en aucun cas de résoudre aucun des problèmes qui se posent à nous. » (...)

  • Rapport sur l’état des relations #UE - #Algérie dans le cadre de la #PEV rénovée

    Suite aux efforts communs d’harmonisation menés par les Etats membres et l’UE, plus de 507’000 visas de court séjour ont été délivrés à des ressortissants algériens, ce qui place l’Algérie parmi les 7 premiers pays bénéficiaires de tels visas dans le monde. Un renforcement de la coopération entre l’Algérie et les Etats membres en matière de réadmission d es migrants algériens reconnus en situation irrégulière est nécessaire, en témoigne un taux de retour effectif de seulement 17% en 2016 , selon les statistiques européennes (21’925 décisions de retour pour seulement 3745 retours effectifs). Les difficultés principales concernent l’identification des ressortissants en situation irrégulière par les autorités algériennes et la délivrance de laissez-passer consulaires par ces dernières aux personnes concernées, condition préalable à leur réadmission. Pour mémoire, l’Algérie a conclu des accords bilatéraux dans ce domaine avec plusieurs Etats membres de l’UE, et l’UE a un mandat pour la négociation d’un accord de réadmission depuis 2000, mais l’Algérie n’a à ce jour pas confirmés on accord quant au démarrage de négociations en la matière .

    (p.13)

    https://eeas.europa.eu/sites/eeas/files/rapport_sur_l27etat_des_relations_ue-algerie_2018.pdf
    #Europe #EU #accords_de_réadmission #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #sans-papiers #déboutés #visas #taux_d'expulsion #Politique_européenne_de_voisinage
    cc @isskein

    • Report on the state of EU-Algeria relations: implementing a partnership rich in challenges and opportunities

      Between March 2017 and April 2018, the EU and Algeria demonstrated their desire to deepen their political dialogue and cooperation in all partnership areas.

      That is the conclusion of the progress report on the state of EU-Algeria relations published today by the European Commission services and the European External Action Service with a view to the 11th EU-Algeria Association Council in Brussels on 14 May 2018.

      The dialogue has been stepped up through many high-level visits and has been deepened, in particular in the sectors of security, the fight against terrorism, and energy. Tangible progress has also been made in numerous areas ranging from justice, agriculture and fisheries to research and civil protection, in a bilateral or regional framework.

      High Representative/Vice-President Federica Mogherini said: ‘Since the March 2017 Association Council, our relations have been stepped up on both bilateral and regional questions. Our partnership is progressing and consolidating. Based on the constitutional review of 2016, the reform of the political governance system in Algeria remains at the heart of our partnership and has the support of the EU for its implementation, in particular in the fields of justice and participatory democracy. We are also building a relationship of trust with regard to security, aimed at regional stability and the fight against terrorism, to the benefit of our citizens.’

      Johannes Hahn, Commissioner for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations, added: ‘The EU is ready to continue support for reforms, in particular those aimed at diversifying the Algerian economy. We are confident that EU support will help to improve the business climate and develop entrepreneurship. It is in Algeria’s interest and in the EU’s interest too. We hope that this cooperation, which is aimed at strengthening the Algerian economy, will help us to overcome our trade differences and will pave the way to more European investment that will create jobs in the country.’

      The report identifies the progress made by Algeria and the European Union in the areas of mutual interest identified by their Partnership Priorities since they were adopted in March 2017: i) governance and fundamental rights; ii) socio-economic development and trade; iii) energy, environment and climate change; iv) strategic and security dialogue; and v) the human dimension, migration and mobility.

      By means of this report, the European Union reiterates its willingness to boost the EU-Algeria partnership still further and support Algeria in these numerous areas.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3564_en.htm

  • La Journée de la Terre. La résilience du peuple palestinien abandonné. - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2018/04/la-journee-de-la-terre.la-resilience-du-peuple-palestinien-abandon

    Photo : Sans abri à Gaza, source : nybooks.com

    « Si cette immigration des juifs en Palestine avait eu pour but de leur permettre de vivre à nos côtés, en jouissant des mêmes droits et en ayant les mêmes devoirs, nous leur aurions ouvert les portes, dans la mesure où notre sol pouvait les accueillir. (…) Mais que le but de cette émigration soit d’usurper notre terre, de nous disperser et de faire de nous des citoyens de deuxième catégorie, c’est là une chose que nul ne peut raisonnablement exiger de nous. C’est pour cela que, dès le début, notre révolution n’a pas été motivée par des facteurs raciaux ou religieux. Elle n’a jamais été dirigée contre l’homme juif en tant que tel, mais contre le sionisme raciste et l’agression flagrante. » (Yasser Arafat)

    Vendredi 30 mars un massacre de plus que celui de 17Palestiniens coupables de protester contre la condition infra-humaine dans la prison à ciel ouvert qu’est Gaza. Toutes factions confondues, les Palestiniens promettent de protester pacifiquement pendant un mois et demi jusqu’au 15 mai mettant à profit la journée de la Terre pour protester contre l’occupation illégale de leur territoire d’où ils furent chassés en 1948 Le 15 mai coïncide avec l’inauguration controversée de l’ambassade américaine à Jérusalem. C’est aussi la commémoration de la catastrophe (Nakba) subie par les Palestiniens lors de la création d’Israël (1948). Ils furent plus de 700 000 à fuir leur terre pour trouver refuge dans la bande de Ghaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie. Leur enfermement et la grave crise humanitaire qui sévit à Ghaza donnent plus que jamais corps à la question du « droit au retour ». Cette demande dont les dirigeants israéliens n’en veulent à aucun prix, au contraire encourageant des juifs de la Diaspora au nom de la loi du Retour de revenir quand ils veulent en Palestine, prendre la place des exclus et pousser de plus en plus les Palestiniens restants à partir.

    Tuer délibérément « grâce aux snipers »

    Pour Ibraheem Abu Mustafa de Reuters : « Des dizaines de milliers de Palestiniens, des femmes et des enfants, ont convergé vendredi le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Ghaza d’Israël dans le cadre de ´´la grande marche du retour´´. Ce mouvement de protestation durera six semaines pour exiger le ´´droit au retour´´ des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Ghaza. Des dizaines de Palestiniens se sont approchés à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de heurts sanglants contre les habitants de l’enclave par les soldats. Ces derniers ont tiré des balles réelles et fait usage de gaz lacrymogène. Selon le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza, 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1410 blessés dans les affrontements avec l’armée israélienne. La ´´grande marche du retour´´ a lieu à l’occasion de la ´´Journée de la Terre´´, qui marque chaque 30 mars la mort en 1976 de six Arabes israéliens pendant des manifestations contre la confiscation de terres par Israël. Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur place à la création de l’Etat d’Israël en 1948 » (1).

    Farès Chahine qui intervient à partir des territoires occupés résume la situation : « L’armée israélienne a mis en exécution ses menaces, lancées en début de semaine, d’utiliser des balles réelles pour réprimer les manifestants. Le chef de l’état-major de l’armée d’occupation avait même déclaré à la presse israélienne qu’il allait lui-même superviser la répression de :

    « La grande manifestation du retour », comme l’ont appelée les organisateurs. Les forces israéliennes, renforcées par une centaine de snipers postés tout le long de la frontière avec la bande de Gaza, n’ont ainsi pas hésité à tirer sur les manifestants désarmés qui ne portaient que des drapeaux palestiniens et lançaient des slogans réclamant le retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres et dans leurs villages d’où ils ont été expulsés de force en 1948. (…) Au lieu de leur faire peur, les menaces israéliennes ont au contraire galvanisé les citoyens qui se sont rendus en masse vers la frontière pour scander leurs slogans. » (2)

    « L’autre point remarquable poursuit Fares Chahine, de cette journée historique était l’absence des bannières des différentes factions palestiniennes. Celles-ci ont laissé place au seul drapeau palestinien, symbole de l’unité du peuple palestinien. Des centaines de tentes ont donc été plantées tout le long de la frontière à une distance de 700 mètres environ de la clôture. Cette présence féminine remarquable a d’ailleurs apporté un démenti au gouvernement israélien de droite qui fournit de grands efforts pour accréditer l’idée que les Palestiniens sont des terroristes, des tueurs sanguinaires et des misogynes. « Malgré le danger, les Palestiniens de la bande de Ghaza, qui vivent dans des conditions inhumaines depuis de très longues années, promettent que ce 30 mars 2018 n’est que le début d’une insurrection civile contre les autorités de l’occupation. (…) La journée de la Terre, qui est célébrée depuis le 30 mars 1976, a toujours bénéficié d’un large consensus au sein de la population palestinienne. En ce jour du 30 mars 1976, les forces israéliennes ont froidement abattu six citoyens palestiniens communément appelés « Arabes d’Israël », Ces Palestiniens avaient pourtant la nationalité israélienne. Mais elle n’a servi à rien. Il s’agit de la preuve que ces « Arabes d’Israël » sont considérés comme des citoyens de seconde zone. » (2)

    Cyrille Louis du Figaro témoigne et rapporte le contenu d’une vidéo mise en ligne :

    « Une fois le fracas interrompu et la poussière retombée, les participants à cette « grande marche du retour » ont mis en ligne les vidéos tournées vendredi avec leur téléphone. L’une d’elles, filmée à l’est de Beit Lahya, a aussitôt inondé les réseaux sociaux. On y voit un jeune homme vêtu d’un jeans et d’un pull noir qui court, un pneu à la main, pour tenter d’échapper aux balles des tireurs d’élite israéliens. Une détonation claque, puis une seconde et le garçon tombe à terre. D’après ses amis, dont le témoignage a été confirmé par les secouristes palestiniens, Abdel Fattah Abdel Nabi est mort sur le coup. À en juger par ce document, l’homme âgé de 18 ans ne présentait aucun risque immédiat pour les militaires qui l’ont abattu. Pour L’ONG israélienne B’Tselem « Tirer sur des manifestants qui ne portent pas d’armes est illégal » et « tout ordre donné à cette fin l’est également ». (3)

    Les réactions

    Dans un discours le même jour vendredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu’il tenait Israël pour pleinement responsable de ces morts Les Palestiniens ainsi que la Turquie ont dénoncé un « usage disproportionné » de la force. La Ligue arabe, l’Egypte et la Jordanie ont également condamné la riposte israélienne.. L’Algérie condamne « avec force » et d’un « ton très ferme » la boucherie israélienne commise par les forces d’occupation, à Ghaza, lors de la répression, vendredi, d’une marche pacifique commémorant le quarante- deuxième anniversaire de la « Journée de la Terre », sous le slogan du « grand retour » d’après le communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

    Le Conseil de sécurité des Nations unies, pour sa part n’a rien décidé. Réuni en urgence vendredi soir sur les affrontements dans la bande de Ghaza, a entendu les inquiétudes quant à une escalade de la violence, mais n’est pas parvenu à s’entendre sur une déclaration commune. « Le risque de l’escalade (de la violence) est réel », a estimé devant le Conseil le représentant français. « Il y a la possibilité d’un nouveau conflit dans la bande de Ghaza. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont exprimé des regrets quant au calendrier de la réunion -la Pâque juive a commencé vendredi soir- synonyme d’absence de responsables israéliens. « Il est vital que ce Conseil soit équilibré » a dit à la réunion le représentant américain..Israël a rejeté les appels internationaux à une enquête indépendante. L’usage de balles réelles par l’armée israélienne est au coeur des interrogations de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

    Israël rejette toute enquête

    Vendredi 30 mars a été la journée la plus meurtrière dans la bande de Gaza depuis la guerre de 2014 : 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1400 blessés, dont 758 par des tirs à balles réelles, selon le ministère de la Santé dans l’enclave. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi que la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini, ont réclamé une « enquête indépendante » sur l’usage par Israël de balles réelles, une demande rejetée par l’Etat hébreu. De son côté, le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a qualifié d’« hypocrites » les appels à ouvrir une enquête. « Il n’y aura pas de commission d’enquête », a-t-il déclaré à la radio publique israélienne. « Il n’y aura rien de tel ici, nous ne coopérerons avec aucune commission d’enquête. » (3)

    Pour M.K.Bhadrakumar, l’horrible attaque de 17 manifestants palestiniens non armés et pacifiques vendredi par les forces de sécurité israéliennes a une fois de plus souligné que l’occupation par Israël des pays arabes demeure toujours la cause première de la crise au Moyen-Orient. La revendication des manifestants est qu’Israël devrait accorder le droit aux 1,3 million de réfugiés (selon les chiffres de l’ONU des réfugiés enregistrés) de « rentrer chez eux » d’où ils ont été chassés, (…)Trump entouré, dont l’islamophobie suinte de ses veines, il s’est maintenant entouré de personnes aux vues similaires, en particulier le nouveau secrétaire d’État Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton ainsi que l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU Nikki Haley. » (4)

    La marche du désespoir des Palestiniens

     Un article du journal Le Monde nous apprend un peu plus sur cette marche pacifique :

    « Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté vendredi à quelques mètres de la clôture qui les sépare d’Israël. Au moins 16 ont été tués par l’armée israélienne. Tels des champignons de fer, les casques des tireurs d’élite israéliens se dessinent, immobiles, au sommet des collines. Des officiers assurent la liaison radio à leurs côtés. Une jeep passe dans leur dos. Les manifestants palestiniens, réunis près du camp de Bureij, contemplent ce ballet. La distance qui les sépare des soldats se compte en centaines de mètres. Soudain, une balle siffle, un corps s’effondre. On l’évacue. On continue. Ce face-à-face a duré toute la journée du vendredi 30 mars, le long de la bande de Ghaza. Cette journée marque un succès amer pour les partisans d’une résistance populaire pacifique, qui ont constaté depuis longtemps l’échec de la lutte armée. D’autant que la supériorité technologique de l’armée israélienne ne cesse de s’accroître. La manifestation de vendredi place cette armée sur la défensive, obligée de justifier des tirs à balles réelles sur des manifestants ne présentant aucun danger immédiat pour les soldats. (…) Mais contrairement aux propos calibrés des autorités israéliennes, personne n’a forcé les Ghazaouis à sortir pour réclamer le droit au retour des Palestiniens sur les terres qu’ils ont perdues en 1948, au moment de la création d’Israël. « Je n’appartiens pas à une faction, mais à mon peuple, résume Rawhi Al-Haj Ali, 48 ans, vendeur de matériaux de construction. C’est mon sang et mon coeur qui m’ont poussé à venir. (…) » (5)

    Non loin de lui, dans la zone de rassemblement de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, Ghalib Koulab ne dit pas autre chose, sous le regard de son fils.

    « On veut envoyer un message à l’occupant, résume cet homme de 50 ans. On est debout, on existe. » Dans le conflit israélo-palestinien, les mots aussi sont sacrifiés, vidés de leur sens. Dans chacun des cinq lieux de rassemblement prévus le long de la frontière a conflué le peuple ghazaoui dans sa diversité, et son dénuement. Vieillards et gamins, femmes voilées et jeunes étudiantes apprêtées, mais surtout jeunes hommes sans avenir (…) Mais personne ne contrôlait cette foule éclatée. Il est tentant de dire que ces jeunes défiaient la mort. En réalité, ils défiaient la vie, la leur, qui ressemble à une longue peine : celle des victimes du blocus égyptien et israélien, enfermées depuis bientôt onze ans dans ce territoire palestinien à l’agonie. (…) « On ne sera pas transférés dans le Sinaï égyptien, comme le veulent les Américains et les Israéliens ! On continuera jour après jour, jusqu’à ce qu’on retrouve nos terres. Le processus de réconciliation, amorcé sous les auspices de l’Egypte en octobre 2017, est au point mort, mais personne ne veut signer l’acte de décès. »(5)

    La colonisation continue : personne ne proteste

    Pendant ce temps Israël accentue sa politique de colonisation des Territoires palestiniens. Selon un rapport de La Paix maintenant, le nombre de nouveaux logements a fortement augmenté en 2017. L’an I de la présidence Trump, sans surprise, a été marqué par une poursuite des activités de colonisation en Cisjordanie. Selon le rapport annuel publié lundi par l’organisation anti-occupation La Paix maintenant, 2783 nouveaux logements y ont été mis en chantier en 2017. Ce décompte marque un léger recul par rapport à l’année précédente, mais il traduit une hausse de 17% si on le compare avec la moyenne des 10 années écoulées. Le nombre d’appels d’offres passés pour de nouvelles habitations (3154) a simultanément atteint un niveau…

    Au dernières nouvelles, ce vendredi 6 avril jour de prière. De nouveaux affrontements ont éclaté ce vendredi 6 avril entre manifestants palestiniens et soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Ces heurts interviennent une semaine après des violences sans précédent depuis 2014 qui ont coûté la vie à 19 Palestiniens.

    Cinq Palestiniens ont été tués et plus de 400 blessés par des soldats israéliens. Des manifestants ont incendié des pneus et lancé des pierres sur les soldats israéliens postés à la barrière de sécurité séparant les deux territoires, selon des correspondants de l’AFP sur place. Les militaires ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles (6).

    Beaucoup de commentateurs ont fait une analogie avec les massacres de Sharpeville , sauf qu’à l’époque le monde occidental avait banni l’Afrique du Sud, qui fut par la force des choses amenée à reconsidérer sa politique d’apartheid.

    Pourtant, la conscience humaine devrait retenir le bras vengeur de cette armée qui se dit « la plus morale du monde » car mettre des dizaines de snipers pour un tir aux pigeons, sauf que le pigeon est un jeune envahi par le désespoir, qui veut vivre à en mourir dans une enclave où son horizon est bouché. Il ne lui reste que la solution finale ; offrir sa poitrine et mourir pour une cause de la liberté. Ce qui est encore plus inhumain, c’est ce que doit penser le sniper dont le tableau de chasse est éloquent en fin de journée. Il ôte la vie à des jeunes comme lui qui ne demandent qu’à vivre comme lui sur cette Terre de Palestine dont il est difficile de parler d’ethnie, la science ayant prouvé que les Palestiniens et Israéliens appartiennent au même peuple de Cananéens.

    Que certains sionistes aient fait de la religion judaïque un fonds de commerce au nom de la race élue, ne doit pas porter préjudice à un peuple qui revendique de vivre sur les 18% de la Palestine originelle. S’il est connu que les Palestiniens n’ont rien à attendre des pays occidentaux tétanisés par la faute originelle, qui leur fait accepter toutes les impunités d’un pays qui brave une quarantaine de résolutions, ils sont encore mal barrés concernant la solidarité des pays arabes, encore plus tétanisés qui regardent ailleurs et se fendent de communiqués qui n’apportent rien de nouveau. La direction palestinienne s’est installée dans les temps morts et il n’y a pas de relève à l’horizon. Il est à craindre que la conscience internationale regarde ailleurs pendant qu’un peuple est en train de disparaître en tant que nation.

    « Est-ce ainsi que les Hommes vivent » aurait dit Aragon.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

    Notes

    1.https://www.huffpostmaghreb.com/entry/ghaza-les-palestiniens-poursuivront-leur-protestation-apres-une-pre

    2.http://www.elwatan.com/international/israel-commet-un-massacre-a-ghaza-31-03-2018-365426_112.php

    3.https://assawra.blogspot.fr/2018/04/israel-rejette-toute-enquete.html

    4.http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2018/03/31/palestine-still-remains-core-issue-in-middle-east

    5.http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/03/31/a-la-frontiere-de-la-bande-de-gaza-une-grande-marche-du-retour-pacifique-mai

    6.https://www.nouvelobs.com/monde/20180406.OBS4747/affrontements-a-gaza-5-palestiniens-tues-dans-des-heurts-avec-l-armee-isr

    Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/289893-la-resilience-du-peuple-palestinien-abandonne.htm

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2018

  • Les parlementaires néerlandais réclament la fermeture du site de l’UE « anti-fake news russes » _
    https://ruptures-presse.fr/actu/pays-bas-ue-desinformation-gelderlander

    Les dirigeants du Service européen pour l’action extérieure ( #SEAE ) de l’UE n’en sont toujours pas revenus. Leur cellule de contre-propagande (baptisée « #East_Stratcom ») créée pour pourchasser les « mensonges » russes a poussé le zèle #inquisiteur si loin qu’il a déclenché la colère des #députés_néerlandais. Au point que ces derniers réclament désormais la fermeture pure et simple du site Internet géré par Bruxelles, EUvsdisinfo.eu, https://euvsdisinfo.eu censé mettre en garde contre la « #désinformation » en provenance de Moscou.

    L’histoire commence début mars, quand le site en question pointe un index accusateur contre trois médias des #Pays-Bas (dont le grand quotidien régional #De_Gelderlander) : ceux-ci sont accusés d’avoir relayé des informations sur l’ #Ukraine osant affirmer que ce pays était corrompu et abritait des fascistes ; et d’avoir relaté des éléments factuels fournis par une firme russe d’armement invalidant la thèse selon laquelle la Russie serait coupable d’avoir abattu le vol #MH17 de la Malaysian Airlines (une tragédie aérienne qui avait fait 300 victimes le 17 juillet 2014). Il n’en fallait pas plus pour qu’EUvsdisinfo.eu, véritable #Torquemada 2.0, octroie un sceau d’infamie aux médias en question.

    Ces derniers, qui estimaient n’être coupables de rien du tout si ce n’est d’avoir informé leurs lecteurs, ont menacé EUvsdisinfo de poursuites judiciaires. Le site a rapidement fait machine arrière, admettant, dans un communiqué le 8 mars, avoir agi de manière erronée. Les médias ont alors retiré leur plainte.

    Mais, pour les parlementaires du pays, le mal était fait. Deux d’entre eux – un du Parti socialiste (SP, équivalent du PG en France), l’autre du Parti libéral VVD (la formation du premier ministre Mark Rutte) – ont sommé le gouvernement d’intervenir auprès de #Bruxelles pour faire fermer le site. Selon les deux députés, leurs collègues sont prêts à voter « à une très large majorité » une motion enjoignant au chef du gouvernement d’agir. Ils font valoir qu’une instance européenne n’a aucune légitimité pour surveiller les #médias et #journalistes nationaux.

    Gêné aux entournures, le ministre de l’Intérieur a promis « d’essayer de trouver des soutiens dans les instances européennes pour faire valoir cette requête parlementaire ». Problème : la création de cet organe « anti-fake news russes » avait été approuvée par tous les chefs d’Etat et de gouvernement, y compris M. #Rutte, ce qui place ce dernier en porte-à-faux.

    Depuis 2005 et le Non massif (61,6%) au projet de constitution européenne, les Pays-Bas étaient considérés à Bruxelles comme l’un des nombreux maillons faibles de l’UE. Onze ans plus tard, les électeurs déclenchaient un nouveau cataclysme en rejetant, également par référendum, un accord de libre échange entre l’UE et l’Ukraine (dont le résultat fut finalement piétiné par un vote parlementaire ; et désormais, cette possibilité de référendum a été supprimée…).
    En mars 2017 cependant, M. Rutte sortit des élections générales avec la possibilité de former une nouvelle coalition, l’« eurosceptique » Geert Wilders progressant, mais restant isolé. Cela fut présenté à Bruxelles comme un signe indubitable du retour de flamme des citoyens européens en faveur de l’UE, un amour qui aurait ensuite été confirmé par l’élection d’Emmanuel Macron.

    A la lumière de l’humiliation batave infligée aujourd’hui à l’Union européenne, cette interprétation relevait donc bien de la méthode Coué. Ou de la désinformation.

    #ue #union_européenne #censure
    Source : La revue de presse du site Les Crises : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-27-03-2018

    • L’Ukraine européenne, le grand pays Démocratique où il fait bon vivre (libre).

      La Pologne européenne, le pays où la santé des Femmes passe avant la Religion

      La France européenne, le pays En Marche (dans quoi ?)

    • Des juristes français et états-uniens s’y mettent aussi. On notera la pudeur du Monde qui, à aucun endroit, ne nomme le service concerné, se contentant de donner le nom de sa publication. Il est vrai que le service en question est une référence du #Decodex (cf. supra)

      « Fake news » : des juristes s’inquiètent des contrôles de l’Union européenne
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/30/fake-news-des-juristes-s-inquietent-des-controles-de-l-union-europeenne_5278

      La Clinique juridique sur l’Union européenne, un organisme résultant d’un partenariat entre HEC Paris et la New York University School of Law, a déposé, mercredi 28 mars, une plainte auprès du médiateur de l’Union européenne (UE) contre le service de fact checking (« vérification des faits ») de l’UE, qui publie chaque semaine une Disinformation Review. Cette branche du service européen d’action extérieure (SEAE), dirigée par la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a été créée sur décision du Conseil européen, au printemps 2017. Les chefs d’Etat et de gouvernements s’étaient alarmés de la multiplication de fausses nouvelles pouvant, notamment, influencer des résultats électoraux.
      […]
      Il en a déduit, explique-t-il, que « l’Union bafoue la liberté d’expression et le droit à une procédure régulière, même si son action part d’une bonne intention ». Le professeur Alemanno estime que la Disinformation Review tente, en réalité, de contrôler des contenus, ce qui peut avoir un effet dissuasif pour le travail journalistique, « pourtant au cœur de la démocratie ». Une menace d’autant plus pernicieuse, à ses yeux, que beaucoup de médias vivent une situation de crise et sont confrontés à des gouvernements de plus en plus hostiles.

      Répondre à la crise de confiance dont les médias sont l’objet ? « Oui, répond le juriste, mais pas en violant des droits fondamentaux. Même si les idées exprimées sont parfois désagréables, honteuses, ou carrément fausses. »
      Les plaignants, qui ont envoyé au médiateur un mémoire de treize pages, assimilent les pratiques actuelles des services européens à de la mauvaise gouvernance. Notamment parce qu’ils ne respecteraient pas les standards internationaux en matière de vérification des faits.

  • Venezuela : report d’un mois des présidentielles, couplées avec élections aux assemblées législatives des états et élections municipales.
    Accord signé avec deux partis d’opposition dont celui de Henri Falcón ; demande d’observateurs de l’ONU, retour des bureaux de vote déplacés à leurs emplacements originaux et pas d’intervention du président Maduro à la radio ou à la télé.

    Elecciones presidenciales se realizarán la segunda quincena de mayo
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/elecciones-presidenciales-realizaran-segunda-quincena-mayo_225046

    El Consejo Nacional Electoral (CNE) informó este jueves que las elecciones presidenciales, Consejos Legislativos y Concejos Municipales se realizarán la segunda quincena de mayo.

    Con este acuerdo se ratifica que se escogen nuestros líderes con las más amplias garantías constitucionales y democráticas”, dijo Tibisay Lucena, presidenta del CNE, en una rueda de prensa.

    La información fue suministrada durante la firma de un acuerdo de garantías electorales. Lucena resaltó que el ente hará cumplir el contenido del documento e invitó a las demás organizaciones políticas a postular candidatos presidenciales.

    De igual forma, se estableció que se cumplirá con el proceso de auditorías que involucra observación internacional y la presencia de medios de comunicación públicos y privados.

    En el acuerdo, firmado por Avanzada Progresista, MAS y el Partido Socialista Unido de Venezuela (PSUV), se pactó que los electores que fueron removidos en las elecciones pasadas serán reubicados a sus centros de origen.

    Entre los puntos acordados se estableció proponer al secretario de la Organización de Naciones Unidas (ONU), Antonio Guterres, instalar una comisión de observadores en todas las fases del proceso, restaurar los centros de votación que fueron reubicados y el presidente Nicolás Maduro no podrá hacer transmisiones de radio y televisión.

  • Mahmoud Abbas exhorte les Européens à reconnaître la Palestine
    Philippe AGRET et Alix RIJCKAERT | AFP22 janvier 2018
    https://fr.news.yahoo.com/mahmoud-abbas-demande-%C3%A0-lue-reconna%C3%AEtre-letat-palestine-033

    Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) s’exprime au côté de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, le 22 janvier 2018 à Bruxelles

    Bruxelles (AFP) - En froid avec l’administration Trump, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé lundi à Bruxelles les 28 Etats membres de l’UE à reconnaître « rapidement » la Palestine comme un Etat indépendant.

    « Nous considérons vraiment l’Union européenne comme une véritable partenaire et amie et pour cette raison, nous appelons ses Etats membres à reconnaître rapidement l’Etat de Palestine », a plaidé M. Abbas, venu chercher le soutien des Européens après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    Pour le président de l’Autorité palestinienne (AP), « il n’y a pas de contradiction entre une reconnaissance et la reprise des négociations » de paix avec Israël.

    Il a été reçu par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les 28 ministres des Affaires étrangères en marge de leur réunion mensuelle, comme l’avait été le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 décembre.

    En l’accueillant, Mme Mogherini a redit « l’engagement ferme de l’UE pour la solution à deux Etats » (israélien et palestinien), « avec Jérusalem comme capitale partagée ».

    « Ce n’est pas le moment de se désengager » du processus de paix, a lancé Mme Mogherini alors que la direction palestinienne refuse désormais de considérer les Etats-Unis comme un médiateur « légitime » et que Mahmoud Abbas a accusé Israël d’avoir « mis fin » aux accords de paix d’Oslo (1993), censés conduire à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.

    La visite de Mahmoud Abbas à Bruxelles coïncidait avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient (Egypte, Jordanie et Israël), boycottée par les Palestiniens.

    Au moment où le président Abbas s’exprimait à Bruxelles, M. Pence annonçait devant le parlement israélien que l’ambassade américaine en Israël ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019.

    – ’Masse critique’ -

    L’UE veut contribuer à relancer les négociations de paix pour sauvegarder la solution à deux Etats, mais la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas aujourd’hui sur la table.

    "Il n’y a pas de « masse critique » pour reconnaître un Etat palestinien", a reconnu le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn. Certains Etats membres pourraient cependant bientôt franchir le pas, comme la Slovénie, selon des sources palestiniennes.

    Tout au plus, les Européens envisagent de proposer la perspective d’un « accord d’association » entre l’UE et l’AP, comme il en existe un avec Israël.

    La France et l’Espagne, notamment, y sont favorables. « Nous voulons passer d’un accord intérimaire à un accord d’association et qu’on engage dès à présent un processus dans cette direction », a plaidé le Français Jean-Yves Le Drian.

    Mais l’idée n’a pas été discutée avec M. Abbas, selon Mme Mogherini, précisant que la discussion se poursuivrait entre les 28 « dans les prochaines semaines ».

    « Nous n’en sommes qu’à une étape très préliminaire », avait déjà prévenu un haut responsable européen, expliquant qu’un accord d’association ne pourrait être signé qu’à condition que l’UE ait reconnu la Palestine comme un Etat indépendant.

    Malgré le rappel constant des « positions inchangées » de l’UE —sur la solution à deux Etats dans les frontières de 1967, la colonisation israélienne ou le statut de Jérusalem—, les 28 ne peuvent masquer des « divergences de vue et des différences d’approche », reconnaît-on à Bruxelles.
    (...)
    Les 28 ont également adopté lundi des sanctions contre sept hauts responsables du régime vénézuélien, en raison de la répression de l’opposition, et contre 17 Nord-Coréens impliqués dans les tests nucléaires et de missiles de Pyongyang.

  • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

    I fondi sulla carta destinati a promuovere lo sviluppo di paesi poveri in realtà rimangono in Italia, destinati all’accoglienza migranti. Parte delle spese utilizzate anche per l’esternalizzazione delle frontiere. La denuncia di Oxfam e Openpolis

    http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/562311/Il-budget-oscuro-tra-cooperazione-e-migrazione-Se-i-fondi-restano-i
    #Italie #aide_au_développement #développement #asile #migrations #réfugiés #coopération_au_développement #externalisation #accueil #fermeture_des_frontières #frontières

    • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

      Accoglierli, come accoglierli, salvarli in mare, respingerli, rimpatriarli, fermare i flussi o governarli. Parole ed espressioni già ricorrenti nel dibattito pubblico che sicuramente saranno temi centrali della campagna elettorale. A maggior ragione diventa imprescindibile la sempre valida domanda: con quali costi? Seguire i soldi in questo caso vuol dire accostare due settori apparentemente distanti: la cooperazione internazionale allo sviluppo e la gestione del fenomeno migratorio.


      https://cooperazione.openpolis.it/minidossier/perche-confrontiamo-soldi-cooperazione-migranti

    • Coopération UE-Afrique sur les migrations. Chronique d’un chantage

      Alors que la communauté internationale fait mine de s’offusquer de la situation dramatique des personnes en migration en Libye, la Cimade, le collectif Loujna-Tounkaranké et le réseau Migreurop publient le rapport conjoint Coopération UE–Afrique, chronique d’un chantage. Outil de décryptage critique des mécanismes financiers et politiques de la coopération européenne sur les migrations avec les pays tiers, l’ouvrage appuie son analyse sur quatre pays africains : le Maroc, le Mali, le Sénégal et le Niger.

      http://www.lacimade.org/presse/cooperation-ue-afrique-migrations-chronique-dun-chantage
      #fonds_fiduciaire #fonds_fiduciaire_d’urgence #trust_fund

    • Aide au développement : les ONG réfutent le lien migration/développement

      « Nous, ONG, réfutons le lien entre #APD et politiques migratoires. L’APD doit réduire la pauvreté, c’est ça son objectif » a martelé avec conviction Bernard Pinaud du CCFD solidaire, suscitant de vifs applaudissements de l’ensemble des ONGs présentes.

      https://blogs.mediapart.fr/aide-et-action/blog/230218/aide-au-developpement-les-ong-refutent-le-lien-migrationdeveloppemen

    • Respect des engagements : adoption de nouveaux programmes sur la protection des migrants et l’aide au retour et à la réintégration en Afrique, d’un montant de 150 millions d’euros

      L’Union européenne adopte ce jour trois nouveaux programmes, d’une valeur supérieure à 150 millions d’euros, au titre du fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, faisant suite directement aux engagements pris par le groupe de travail commun Union africaine-Union européenne-Nations unies en vue de remédier à la situation des migrants en #Libye.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-1143_fr.htm

    • Aid and Migration : externalisation of Europe’s responsibilities

      European countries have seen over 3.8 million people seeking asylum in its territories between 2013 and 2016. In response, Europe has developed several plans, agreements and policy Frameworks on Migration. The EU has also established a number of cooperation agreements with third countries, highlighting the importance of “addressing the root causes behind irregular migration to non-EU countries”. On top, we notice EU Aid budgets being increasingly spent in favour of “migration management”.

      Development cooperation is more and more perceived by EU leaders as a tool to “control migration”, “manage migration” or “tackle the root causes of migration”. Why is that?


      https://concordeurope.org/2018/03/19/aid-migration-aidwatch-paper

      Pour télécharger le #rapport :
      https://concordeurope.org/wp-content/uploads/2018/03/CONCORD_AidWatchPaper_Aid_Migration_2018_online.pdf?7c2b17&7c2b17

    • Les partenariats entre l’Union européenne et les pays africains sur les migrations. Un enjeu commun, des intérêts contradictoires

      Pour atteindre ses objectifs, l’UE s’est dotée d’un instrument financier qui s’est rapidement imposé comme l’outil le plus visible de la politique de partenariat en matière de migration. Le #Fonds_fiduciaire_d’urgence_pour_l’Afrique (#FFU), adopté au cours du sommet de #la_Valette de novembre 2015, est devenu le signe d’une synergie renforcée, voire d’un alignement, entre les objectifs des politiques migratoires, de #sécurité et de #développement. Cependant, loin de répondre aux principes de partenariat et de responsabilité partagée, le FFU, comme les autres cadres de dialogue, reste entre les mains des Européens qui imposent leurs objectifs et contrôlent leur mise en œuvre. Les pays africains y trouvent peu d’espace dans lequel ils pourraient participer à la définition des objectifs et des moyens d’action.


      https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/partenariats-entre-lunion-europeenne-pays-africains-migrations-un-enjeu

    • The 2017 Annual Report of the EU Emergency Trust Fund for Africa is available

      The 2017 Annual report of the EU Emergency Trust Fund for Africa has been adopted by the Operational Comittee on 2 March 2018. It outlines the current state of affairs and the achievements of the Emergency Trust Fund for stability and addressing root causes of irregular migration and displaced persons in Africa (the EUTF for Africa) up to December 2017.

      The Report provides an overview of the strategic orientations, implementation and results achieved in each of the three regions of the EUTF for Africa.

      In 2017, the EUTF for Africa focused on deploying activities at country and regional level to address the compelling needs of African partner countries while further translating the Trust Fund’s strategic priorities into action. During the year, 40 new programmes have been approved in the three regions, bringing the total of approved programmes at the end of 2017 to 143 including three which operate across several regions. With EUR 900 million contracted, the implementation pace of the EUTF for Africa has significantly improved in 2017 bringing the overall amount of signed contracts to EUR 1.5 billion with implementing partners since the inception of the Trust Fund.

      Two years after its inception at the Valletta Summit on Migration, held in November 2015, the EUTF for Africa has further demonstrated its added value as a quick and effective implementing tool that facilitates political dialogue with partner countries, covers new sectors, allows innovative approaches, produces results, and pulls and attracts funding, expertise and experience from a variety of stakeholders and partners.

      Through its activities, the EUTF for Africa has been working actively in the three regions to limit the combined effects of worsened security conditions and long-lasting challenges such as demographic pressure, institutional weaknesses and extreme poverty.

      https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/all-news-and-stories/2017-annual-report_en
      #rapport

    • Protecting and supporting migrants and refugees: new actions worth €467 million under the EU Trust Fund for Africa

      European Commission - Press release

      Brussels, 29 May 2018

      The EU continues to deliver on its commitments to assist vulnerable migrants and refugees and address root causes of irregular migration. The new support measures in the Sahel/ Lake Chad region and the Horn of Africa will foster stability, jobs and growth, especially for young people and vulnerable groups.

      They complement ongoing bilateral and multilateral efforts, such as through the Joint African Union – European Union – United Nations Task Force. Today’s additional funds will allow for live-saving assistance to be taken forward, including accelerating resettlements of refugees from Niger as a priority.

      High Representative/Vice-President Federica Mogherini said: "We continue working to save lives, provide safe and dignified returns and legal avenues, and tackle the root causes of migration, by creating jobs and growth. With the UNHCR, we have evacuated 1,287 refugees from Libya to Niger, who need to be resettled swiftly now. With the IOM, we helped 22,000 people to return home and provide reintegration assistance. Today’s additional commitments will further consolidate our work towards managing human mobility - in a humane, secure and dignified way together with our partners.”

      Commissioner for International Cooperation and Development, Neven Mimica, said: “The majority of today’s €467 million assistance package will be dedicated towards improving employment opportunities, especially for young people. But challenges remain, and the Trust Fund’s resources are running out. If we want to continue our live-saving assistance, additional contributions by EU member states’ and other donors will be crucial.”

      Measures adopted today focus on the following areas:

      Protection and assistance for people on the move

      The European Union’s work with the UNHCR has so far allowed for 1,287 refugees to be evacuated from Libya to Niger through the Emergency Transit Mechanism, with 108 people having been further resettled to Europe. In parallel, together with the International Organisation for Migration, 22,000 migrants stranded along the routes have been assisted to voluntarily return home, where they receive reintegration support. Today, the EU mobilises an additional €70 million, of which €10 million will support accelerating resettlements under the UNHCR’s Emergency Transit Mechanism and €60 million ensure that voluntary return and reintegration assistance can be continuously provided by the IOM. In Kenya, an innovative approach to piloting private sector development will promote better economic integration of refugees and supports the implementation of the Comprehensive Refugee Response Framework. Additional €20 million in regional support will help countries in the Horn of Africa, in developing and implementing sustainable and rights-based return and reintegration policies.

      Increase stability, resilience of local populations and improve migration management

      Increasing stability and supporting the resilience of local populations is one of the pillars of the EU’s integrated approach. In central Mali, activities worth €10 million will address the rapidly degrading security situation, to increase trust between Malian security forces and local populations. Further new activities will promote conflict prevention, foster food security in South Sudan or improve knowledge on malnutrition in Sudan. In Sudan, support will also enable humanitarian and development actors to access hard-to-reach areas. In Cape Verde and Guinea Bissau new measureswill help to set up a reliable civil identification registration and document issuance system, to allow the population to benefit from enhanced mobility, document security and better access to rights.

      Economic opportunities for young people

      Providing sustainable employment opportunities for young people is key to tackle the root causes of irregular migration. New actions will support the skills development and vocational training of young people to help create better employment opportunities, for example in Ethiopia, Nigeria or The Gambia. In Sudan, a new support project, will strengthen the job skills of young people and support them through training to establish and grow businesses. This project will target disadvantaged groups, such as refugees and internally displaced people and, like all EU assistance in Sudan, will be realised through trusted implementing partners.

      In order to ensure continuous monitoring of the effectiveness of Trust Fund for Africa programmes, the funding of the dedicated monitoring and learning system has been doubled from €2 million to €4 million.

      Background

      The EU Emergency Trust Fund for Africa was established in 2015 in order to address the root causes of instability, irregular migration and forced displacement. Resources currently allocated to this Trust Fund are €3.4 billion from EU institutions, European Member States and other donors.

      Today’s assistance adds to the 147 programmes that were already previously approved across the three regions (North of Africa, Sahel and Lake Chad region and Horn of Africa) worth a total of €2,594 million, which was divided as follows: Sahel/Lake Chad €1,293 million (79 programmes), Horn of Africa €820.3 million (50 programmes), North of Africa €335 million (14 programmes). This amount also includes 4 cross-region programmes (€145.1 million).

      https://reliefweb.int/report/world/protecting-and-supporting-migrants-and-refugees-new-actions-worth-467-mil

    • Protection et aide pour les migrants et les réfugiés : nouvelles mesures d’un montant de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique

      L’Union européenne adopte ce jour des nouveaux programmes et projets pour un montant total de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.

      L’UE continue de tenir les engagements qu’elle a pris de venir en aide aux migrants et réfugiés vulnérables et de lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles mesures d’aide en faveur de la région du Sahel/du bassin du Lac Tchad et de la Corne de l’Afrique favoriseront la stabilité, l’emploi et la croissance, en particulier pour les jeunes et les groupes vulnérables.

      Ces mesures viennent compléter les efforts actuellement déployés dans des cadres bilatéraux et multilatéraux, notamment par l’intermédiaire du groupe de travail conjoint de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies. Les ressources financières supplémentaires débloquées ce jour permettront de poursuivre l’aide vitale, y compris d’accélérer en priorité les réinstallations de réfugiés en provenance du Niger.

      Mme Federica Mogherini, haute représentante/vice-présidente, s’est exprimée dans les termes suivants : « Nous continuons à œuvrer pour sauver des vies, assurer le retour des réfugiés et des migrants en toute sécurité et dans la dignité, mettre en place des voies d’entrée légales et lutter contre les causes profondes de la migration en créant des emplois et de la croissance. Avec le HCR, nous avons procédé à l’évacuation de 1 287 réfugiés de la Libye vers le Niger, qu’il convient de réinstaller dans les plus brefs délais. Avec l’OIM, nous avons aidé 22 000 personnes à rentrer dans leur pays et avons fourni une aide à leur réintégration. Avec les nouveaux engagements pris ce jour, nous continuerons à consolider nos travaux pour gérer, conjointement avec nos partenaires, la mobilité des personnes de façon humaine, sûre et digne. »

      M. Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du développement a, quant à lui, fait la déclaration suivante : « La majeure partie du programme d’aide de 467 millions d’euros annoncé ce jour visera à améliorer les possibilités d’emploi, en particulier pour les jeunes. Mais des problèmes subsistent et les ressources du fonds fiduciaire s’épuisent. Il est essentiel que les États membres de l’UE et d’autres bailleurs de fonds fournissent des contributions supplémentaires si nous voulons continuer à apporter une aide vitale. »

      Les mesures adoptées aujourd’hui se concentrent sur les domaines suivants :

      Protection et assistance pour les populations en déplacement

      Grâce à la coopération entre l’Union européenne et le HCR, 1 287 réfugiés ont jusqu’à présent pu être évacués de Libye vers le Niger par l’intermédiaire du mécanisme de transit d’urgence ; 108 personnes ont en outre été réinstallées en Europe. En parallèle, 22 000 migrants bloqués le long des routes migratoires ont bénéficié d’une aide au retour volontaire vers leur pays d’origine, où ils ont reçu une aide à la réintégration, fournie conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations. L’UE mobilise ce jour un montant supplémentaire de 70 millions d’euros ; sur cette somme, 10 millions d’euros seront consacrés à accélérer les réinstallations dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence du HCR et 60 millions d’euros permettront de garantir que la continuité de l’aide au retour volontaire et à la réintégration apportée par l’OIM. Au #Kenya, une approche innovante pour conduire le développement du secteur privé favorisera une meilleure intégration économique des réfugiés et soutiendra la mise en œuvre du cadre d’action global pour les réfugiés. Un soutien régional supplémentaire de 20 millions d’euros aidera les pays de la #Corne_de_l'Afrique à élaborer et à mettre en œuvre des #politiques_de_retour et de #réintégration durables et fondées sur les droits.

      Renforcement de la stabilité et de la résilience des populations locales et amélioration de la gestion de la migration

      Le renforcement de la stabilité et le soutien à la résilience des populations locales sont l’un des piliers de l’approche adoptée par l’UE. Dans le centre du #Mali, des mesures, dotées d’un budget de 10 millions d’euros, seront destinées à remédier à la situation en matière de sécurité, qui se détériore rapidement, afin d’accroître la confiance entre les forces de sécurité maliennes et les populations locales. En outre, des activités nouvelles favoriseront la prévention des conflits, encourageront la #sécurité_alimentaire au #Soudan_du_Sud ou amélioreront les connaissances sur la malnutrition au #Soudan. Au Soudan, l’aide permettra également aux acteurs de l’aide humanitaire et à ceux du développement de se rendre dans des zones difficiles d’accès. Au #Cap-Vert et en #Guinée-Bissau, les nouvelles mesures contribueront à mettre en place un système fiable d’état civil et de délivrance de documents pour permettre à la population de bénéficier d’une mobilité accrue, de la sécurité des documents et d’un meilleur accès aux droits.

      Des perspectives économiques pour les jeunes

      Il est essentiel d’offrir des possibilités d’emploi durable aux jeunes pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles actions soutiendront le développement des compétences et la #formation_professionnelle des jeunes pour contribuer à améliorer les possibilités d’#emploi, par exemple en #Éthiopie, au #Nigeria ou en #Gambie. Au Soudan, un nouveau programme d’aide renforcera les compétences professionnelles des jeunes et les aidera à créer et à développer des entreprises grâce à des actions de #formation. Ce projet ciblera les groupes défavorisés, comme les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays et, à l’instar de tous les programmes d’assistance de l’UE au Soudan, sera mis en œuvre par des partenaires de confiance.

      Les ressources financières du système spécifique de suivi et d’apprentissage ont été doublées et sont passées de 2 millions à 4 millions d’euros afin de garantir le suivi permanent de l’efficacité des programmes financés par le fonds fiduciaire pour l’Afrique.

      Contexte

      Le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes de l’instabilité, de la migration irrégulière et des déplacements forcés. Ce fonds fiduciaire est actuellement doté d’un budget de 3,4 milliards d’euros provenant des institutions de l’UE, des États membres ainsi que d’autres bailleurs de fonds.

      L’aide annoncée ce jour vient s’ajouter aux 147 programmes approuvés précédemment en faveur de trois régions (Afrique du Nord, région du Sahel/bassin du lac Tchad et Corne de l’Afrique) pour un montant total de 2 594 millions d’euros, répartis de la façon suivante : 1 293 millions d’euros pour la région du Sahel/le bassin du Lac Tchad (79 programmes) ; 820,3 millions d’euros pour la Corne de l’Afrique (50 programmes) et 335 millions d’euros pour l’Afrique du Nord (14 programmes). Ce montant inclut également quatre programmes multi-volets (145,1 millions d’euros).

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3968_fr.htm
      #développement

    • Instrumentalisation de l’aide publique au développement

      L’Union européenne utilise les financements de l’#Aide_publique_au_développement (#APD) pour contrôler les flux migratoires, comme avec le #Centre_d’Information_et_de_Gestion_des_Migrations (#CIGEM) inauguré en octobre 2008 à #Bamako au #Mali par exemple4. Ainsi, le 10e #Fonds_européen_de_développement (#FED) finance, en #Mauritanie, la #formation de la #police_aux_frontières. Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont eux mêmes fixés (allouer 0,7 % du revenu national brut à l’APD), certains États membres de l’UE comptabilisent dans l’APD des dépenses qui n’en sont clairement pas. Malgré les réticences des États membres à harmoniser leurs politiques migratoires internes, ils arrivent à se coordonner pour leur gestion extérieure.

      https://www.lautrequotidien.fr/articles/lesprofiteurs

  • EU, Norway to convene emergency meeting of donor groups providing Palestinians financial aid - Europe -

    The conference, to be held on January 31, is being held against the backdrop of a U.S. threat to cut funding to the Palestinians and a stalemate in Israeli-Palestinian peace talks

    Noa Landau Jan 10, 2018
    read more: https://www.haaretz.com/world-news/europe/1.834111

    The European Union and Norway will be convening an emergency meeting of donor groups that provide funding for the Palestinians.
    >>Why a big wave of European countries recognizing Palestine is fast approaching | David Makovsky, Opinion
    The gathering is being held against the backdrop of the crisis in peace talks between Israel and the Palestinians, the American threat to cut financial assistance to the Palestinians and the stalled reconciliation process between Palestinian President Mahmoud Abbas’ Fatah faction and Hamas, which controls the Gaza Strip. The gathering will also examine the humanitarian situation in Gaza.
    Regional Cooperation Minister Tzachi Hanegbi and the Coordinator of Government Activities in the Territories, Maj. Gen. Yoav Mordechai will be representing Israel at the conference, which will take place on January 31 at the initiative of Norwegian Foreign Minister Ine Marie Eriksen Søreide and European Union foreign policy chief Federica Mogherini.
    U.S. President Donald Trump has threatened to cut funding to the Palestinians if they don’t return to the negotiating table. Among the possibilities is cutting U.S. funding to UNRWA, which is more than $300 million a year – about a third of the agency’s budget.
    A senior Israeli official has told Haaretz that Prime Minister Benjamin Netanyahu only supports a gradual cut. This comes in the context of Israeli security officials’ position that a collapse of humanitarian aid in Gaza could worsen the security situation.

    Noa Landau
    Haaretz Correspondent

  • L’UE et la Jordanie « ne renoncent pas » à la création d’un Etat palestinien
    AFP | 08/12/2017
    https://www.lorientlejour.com/article/1088484/lue-et-la-jordanie-ne-renoncent-pas-a-la-creation-dun-etat-palestinie

    La cheffe de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini et son homologue jordanien Aymane Safadi ont assuré vendredi qu’ils « n’abandonnaient pas » le processus de paix israélo-palestinien ni l’objectif d’un Etat palestinien.

    « Nous n’avons certainement pas abandonné la partie », a déclaré Mme Mogherini aux côtés du chef de la diplomatie jordanienne, après l’avoir reçu à Bruxelles pour discuter de la crise ouverte par la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d’Israël.

    « La solution est claire, c’est la solution des deux Etats » israélien et palestinien, vivant en paix côte à côte et partageant Jérusalem comme capitale, a martelé M. Safadi. « Nous ne pouvons y renoncer ! ».

    Le processus de paix est au point mort depuis 2014, et la décision de M. Trump fait craindre que les Etats-Unis entérinent désormais la colonisation et l’annexion par Israël de territoires palestiniens, ce qui de fait rendrait impossible la création d’un Etat palestinien viable.

    « Peut-être (...) devons nous avoir un cadre régional et international différent pour faire avancer » le processus, a estimé Mme Mogherini, redisant son projet de négociations de paix directes, mais dans un cadre plus large que le Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et ONU).

    La Haute représentante de l’Union souhaite élargir ces négociations avec l’implication de la Jordanie, de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et de la Norvège comme parrains. « Il est essentiel, non seulement pour le peuple palestinien, que nous continuions de soutenir la direction palestinienne, mais c’est aussi essentiel pour la sécurité d’Israël », a-t-elle argué.

  • À la veille de la visite de Netanyahou, l’UE s’apprête à célébrer la journée des droits humains avec le groupe anti occupation B’Tselem 5 décembre | Noa Landau pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/a-la-veille-de-la-visite-de.html

    C’est une gifle pour Netanyahou : la nouvele ambassadrice de l’UE choisit d’organiser un événement officiel avec un groupe de défense des droits humains. Le ministère des Affaires étrangères dit que ce geste « est un crachat à la figure des Israéliens », tandis que le ministre tire à boulets rouges sur l’UE, disant qu’elle est de moins en moins utile.

    Des représentants de l’Union Européenne en Israël célébreront la journée internationale des droits humains, ce jeudi, avec l’organisation de défense des droits humains, B’Tselem. Lors de l’événement, conduit par la nouvelle ambassadrice de l’UE, Emmanuelle Giaufret, la présence d’une exposition de photos montrant 50 ans d’occupation par Israël a déclenché une condamnation féroce de la part d’Israël.

    L’exposition, intitulée « 50 ans » est actuellement ouverte au public au port de Jaffa à Tel Aviv. Elle montre des portraits de 50 Palestiniens nés en 1967, l’année de la prise de la Cisjordanie et de Gaza par Israël au terme de la guerre des six jours. La visite de cette exposition par d’autres diplomates étrangers en Israël est également attendue.

    Au début de la semaine prochaine, Netanyahou s’envolera pour Bruxelles pour une réunion exceptionnelle avec les 28 ministres des affaires étrangères des États membres de l’UE.

    En dehors du protocole, Netanyahou a été invité non pas par les canaux officiels mais par les représentants de la Lituanie à l’UE, un État relativement amical du point de vue de Netanyahou. Cet écart au protocole a énervé la ministre des affaires étrangères de l’UE, Federica Mogherini.

    Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a déclaré : « Pour des raisons inconnues, les gens de l’UE croient toucher les Israéliens en leur crachant à la figure. Nous voyons une fois de plus les mêmes méthodes dédaigneuses qui consistent en prêches hypocrites, en moralisme condescendant, qui ne font qu’éloigner plutôt que rapprocher. C’est triste et inutile ».

    traduction en français de cet article https://seenthis.net/messages/649577

  • On eve of Netanyahu visit, EU to mark Human Rights Day with anti-occupation group B’Tselem
    Noa Landau Dec 04, 2017 3:53 PM
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.826676

    In slap to Netanyahu, incoming EU ambassador chooses to hold official event with human rights group ■ Foreign Ministry says move is like ’spitting in the face of Israelis,’ while minister blasts EU as increasingly irrelevant

    Representatives of the European Union in Israel will mark International Human Rights Day on Thursday together with the human rights organization B’Tselem. The event, led by incoming EU Ambassador Emanuele Giaufret, will feature an exhibition of photographs marking 50 years of Israeli occupation and has sparked a fierce condemnation from Israel.

    The exhibition, entitled “50 Years,” is currently on display at the Jaffa Port in Tel Aviv. It features portraits of 50 Palestinians born in 1967, the year that Israel took over the West Bank and Gaza after the Six-Day War. The event is expected to be attended by other foreign diplomats in Israel as well.

    Early next week, Netanyahu will fly to Brussels for a rare meeting with the 28 foreign ministers of the EU member nations.

    In a departure from protocol, Netanyahu was invited not through the usual official channels, but through Lithuania’s representatives to the EU, a relatively friendly nation from Netanyahu’s perspective. The bypass of protocol has peeved the foreign minister of the EU, Federica Mogherini.

    The spokesman for Israel’s Foreign Ministry, Emmanuel Nahshon, stated, “For reasons unknown, the EU people believe that the way to Israelis’ hearts is by spitting in their faces. We are again seeing the same patronizing approach of preaching hypocritical, condescending morality, that just pushes away rather than bringing closer. It is sad and superfluous.”

    Israeli officials and politicians fumed at the news. “The European Union loses no opportunity to needle the State of Israel and persists in its unilateral ways,” stated Naftali Bennett, the leader of Habayit Heyehudi party. “This attitude makes the EU a less relevant player by the day.”

    Deputy Foreign Minister Tzipi Hotovely commented that Israel has “been threatend by Palestinian terror for over 100 years” and that “unfortunately, the EU has not investigated the Palestinian Authority’s education system, which raises children to be ready to kill innocent civilians.” She further added that “whoever wants to look into human rights should begin with the Palestinian education system.”

    B’Tselem responded, saying they have invited Bennet, Hotovely, and Nahshon to the exhibition, “so that they can have a firsthand look at the children of 1967— who have been deprived of their human rights by Israel.”

    In late April, Prime Minister Benjamin Netanyahu canceled a scheduled meeting with German Foreign Minister Sigmar Gabriel for refusing Netanyahu’s demand that he not meet with two human rights nongovernmental organizations, Breaking the Silence and B’Tselem.

    Netanyahu’s bureau stated at the time that the prime minister’s policy is to not meet with diplomats who visit Israel and meet organizations “that slander [Israel Defense Forces] soldiers and seek to prosecute them as war criminals.”

    In February, Netanyahu ordered the Foreign Ministry to reprimand Belgium’s ambassador to Israel after Belgian Prime Minister Charles Michel met with representatives from B’Tselem and Breaking the Silence. Netanyahu’s bureau stated at the time that “Israel sees gravely the meeting of the Belgian prime minister today with the heads of Breaking the Silence and B’Tselem during his visit to Israel.”

    The same month Netanyahu visited London and asked Prime Minister Theresa May to stop funding left-wing Israeli organizations, including Breaking the Silence, B’Tselem, Adalah – The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel and others.

    In the past Netanyahu has also ordered to abolish the posts at B’Tselem reserved for young Israelis who do voluntary national service as an alternative to enlisting in the army.

    This is not the first time the EU has lent public support to the organization, despite the disapproval of the Israeli government. In October 2016, the EU delegation to Israel openly supported an appearance by B’Tselem executive director Hagai El-Ad before a special session of the UN Security Council on the settlements, tweeting “We support B’Tselem to maintain human rights of vulnerable Palestinian communities in Area C.”

  • Des diplomates européens agacés après que Netanyahu « s’est auto-invité » au sommet
    Times of Israel Staff 30 novembre 2017, 13:20
    http://fr.timesofisrael.com/des-diplomates-europeens-agaces-apres-que-netanyahu-sest-auto-invi

    Des dirigeants européens ont été pris par surprise la semaine dernière quand le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé sa participation au sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) prévu le 11 décembre. Certains ont accusé le dirigeant israélien d’avoir concocté un coup diplomatique dans leurs dos, a annoncé la Dixième chaîne mercredi.

    Les diplomates de l’UE, en colère, ont depuis accepté sa visite, mais ils ont prévenu Netanyahu qu’il ferait face à des questions difficiles, et promettent que les dirigeants palestiniens recevront une invitation similaire, expliquait-on dans le reportage.

    Netanyahu a annoncé plus tôt ce mois qu’il prendrait part à la rencontre de Bruxelles organisée le 11 décembre. C’est la première fois en 22 ans qu’un dirigeant israélien participe à une rencontre de l’UE.

    Mais l’invitation était loin d’être officielle : Netanyahu a été invité par le ministre des Affaires étrangères de la Lituanie pour participer à un petit-déjeuner avant la rencontre sans l’accord ni avoir informé d’autres diplomates de haut rang, a révélé la Dixième chaîne.

    La nouvelle a été accueillie avec colère par plus d’un ministre des Affaires étrangères, et plusieurs étaient au début opposés à la manœuvre du dirigeant israélien de s’inviter lui-même à un forum de haut niveau.(...)

    • Netanyahu invité à Bruxelles sur fond de tensions UE-Israël
      Par AFP — 28 novembre 2017
      http://www.liberation.fr/planete/2017/11/28/netanyahu-invite-a-bruxelles-sur-fond-de-tensions-ue-israel_1613162

      Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été convié à une rencontre « informelle » avec les 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne le 11 décembre à Bruxelles, sur fond de vives tensions sur la colonisation, selon une porte-parole mardi.

      La diplomate en chef de l’UE, Federica Mogherini, « a décidé d’inviter le Premier ministre israélien Netanyahu à un échange de vues informel avec les ministres en marge du conseil des Affaires étrangères » prévu le 11 décembre à Bruxelles, a indiqué une porte-parole à l’AFP.

      Cette rencontre intervient alors que plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, refusent depuis des mois de donner leur feu vert à l’organisation d’une réunion formelle avec le gouvernement israélien, faute d’unanimité à 28 sur la façon de condamner la construction de colonies dans les Territoires palestiniens occupés et d’exprimer leurs frustrations concernant le blocage total du processus de paix.

      La dernière réunion du « conseil d’association » — prévu dans un accord de coopération approfondie conclu il y a 17 ans par l’UE et Israël — remonte à 2012.

      « L’échange de vues informel sera l’occasion pour les ministres et le Premier ministre (israélien) de discuter ensemble de l’état des lieux et des perspectives du processus de paix au Proche-Orient, des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun », a précisé la porte-parole de Mme Mogherini.

      « Une invitation similaire a été adressée au président (palestinien Mahmoud) Abbas pour un tel échange de vues le plus tôt possible », a-t-elle précisé.

      La relance en octobre de projets de construction de milliers de logements de colons, en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée, a été condamnée par l’UE, qui a demandé à Israël de « reconsidérer » ces décisions.

    • Juncker : « les États membres contribuent trop peu au fonds pour l’Afrique »

      Après un premier tour de négociations lors du premier jour du Conseil, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a prévenu devant la presse que l’action extérieure de l’UE atteignait ses limites à cause d’un manque de financement.

      https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/juncker-member-states-committed-too-little-for-africa-fund
      #fonds_pour_l'afrique

    • “EU-Africa migration funds were used on Libya’s coast guard patrol vessels »

      Genoa - EU international cooperation funding destined for development projects in Africa was used to refurbish patrol boats for Libya’s coast guard, and handed over to Libyan militia units who practice torture and extrajudicial killings, in violation of Libyan and international standards.

      http://www.themeditelegraph.com/en/markets/finance-and-politics/2017/11/16/africa-migration-funds-were-used-libya-coast-guard-patrol-vessels-ZxeIfzI2rMZYW6ixGchHKP/index.html

      #Libye #gardes-côtes_libyens #externalisation #développement #aide_au_développement

      –-> je ne sais pas si le fonds dans lequel il est question ici c’est aussi celui qui est mentionné dans le premier article de la liste... @isskein : tu en sais plus ?

    • Europe’s Plan to Close Its Sea Borders Relies on Libya’s Coast Guard Doing Its Dirty Work, Abusing Migrants

      When a Libyan coast guard officer raised his hands and pointed, as if holding a rifle, Thomas Schaible wasn’t too worried. It wasn’t his first violent encounter with the Libyan coast guard, but this time, with a helicopter from the Italian navy overhead and Italian and French warships nearby, Schaible knew it was an empty threat.

      https://theintercept.com/2017/11/25/libya-coast-guard-europe-refugees

    • Libya human bondage risks overshadowing Africa-EU summit

      #Mogherini was questioned about the EU’s strategy of outsourcing the migration crisis to foreign countries such as Libya and Turkey, which received billions to prevent Syrian refugees from crossing to Greece.

      She said the situation was different on two counts: first, the migrants stranded in Libya were not legitimate asylum seekers like those fleeing the war in Syria. And second, different international bodies were in charge.

      “When it comes to Turkey, it is mainly refugees from Syria; when it comes to Libya, it is mainly migrants from Sub-Saharan Africa and the relevant international laws apply in different manners and the relevant UN agencies are different – the UNHCR on one side, especially in Turkey, and the IOM especially in Libya.”

      https://www.euractiv.com/section/development-policy/news/libya-human-bondage-risks-overshadowing-africa-eu-summit
      #IOM #OIM #HCR #Libye #Turquie #migrants_économiques #réfugiés #tri #catégorisation

      En lien avec cela, lire:
      http://seen.li/dn2v
      #mixed_migrations

    • Commission européenne - Fond fiduciaire d’urgence pour l’Afrique - Nouveaux programmes

      Trois nouveaux programmes d’un montant de 29,6 millions d’euros ont été adoptés dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique. Ces programmes complètent l’action de l’UE visant à relever les défis de la migration en Méditerranée. Ces nouveaux programmes intensifieront le travail en cours de l’UE pour renforcer la protection des migrants, soutenir leur réintégration durable et permettre une augmentation du nombre de retours volontairement assistés depuis la Libye. Ils contribueront également à la lutte contre les réseaux criminels dans la région.

      Three new programmes worth €29.6 million have been adopted in the framework of the EU Trust Fund for Africa as part of EU work in addressing migration challenges in the Mediterranean. A set of priorities for 2018 have also been agreed.

      These new programmes will step up the EU’s ongoing work to strengthening protection of migrants, support sustainable reintegration and provide assisted voluntary returns. The programmes will also contribute to fight criminal networks across the region.

      High Representative/Vice-President Federica Mogherini said: “Last week we established a joint EU/AU/UN Task Force to accelerate our work to protect migrants and refugees and fight the criminal networks. With these new programmes, we will step up our commitments, save lives, guarantee the respect of human rights and of international standards, provide alternatives to those wishing to return to their homes and support to host communities. We already assisted over 14,000 people stranded in Libya to return and will support an additional 15,000 returns by February 2018. And we will support our partners to counter traffickers and smugglers, assisting them in bringing peace and security to the region.”

      Commissioner for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations Johannes Hahn said: “The current challenges in the Mediterranean Sea remain a top priority for the European Union. The EU Trust Fund for Africa continues to take action to tackle the root causes of irregular migration and to defend the rights of people who risk falling into the hands of traffickers and smugglers. With our new programmes, we will help dismantle criminal networks in North of Africa, support migrants who wish to return to their home countries and facilitate access for migrants to legal advice. We will also promote socio-economic integration in Morocco and will foster socio-economic development of the Libyan Municipalities”.

      Regional programme - Facility for Migrant Protection and Reintegration in North Africa, €10 million

      This programme will be implemented by the International Organisation for Migration (IOM), and will further contribute to the ongoing efforts under the assistance voluntary return scheme. It will strengthen protection of migrants, support sustainable reintegration systems in North Africa and provide assisted voluntary return to migrants wishing to return to their home from Northern Africa. This Facility is conceived as a regional flexible mechanism able to adapt to the specific needs of the countries. This is yet another action towards enhancing support to stranded migrants as well as reinforcing national return and reintegration systems across the North of Africa region.

      Regional programme - Dismantling the criminal networks operating in North Africa and involved in migrant smuggling and human trafficking, €15 million

      This project will focus on regional dimension of fight against smugglers and traffickers. It will target the public sector of the countries in the region (in particular the Ministries of Interior, Justice, Finance, and Health). Under this programme, implemented by the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC), capacity-building as well as light equipment, such as IT and forensic tools, will be provided to actors dealing with law enforcement and criminal justice. The final beneficiaries will be the general public, victims of trafficking, smuggled migrants, and families of the latter two categories.

      Morocco - Legal Empowerment for migrants, €4.58 million

      This programme implemented by the Belgian Technical Cooperation will reinforce the protection and resilience of migrants and refugees, displaced persons and host communities in Morocco. Whilst strengthening awareness on their rights and access to legal counselling, the project will also contribute to promote the socio-economic integration of migrants and facilitate migrants’ integration in the Moroccan society. This is a new very specific action complementing the EU support to the implementation of the Moroccan National Strategy on Migration (SNIA). The programme will support actors who help migrants and refugees access to their rights, such as lawyers, students, civil society associations and justice staff. It will develop and create legal clinics in Rabat, Casablanca, Tanger and Oujda.

      Objectives for 2018

      The Commission also outlined the priorities of the EUTF/North of Africa window for 2018. The situation in Libya will remain a top priority, with on the one hand increased efforts for the protection of migrants and refugees, including through the support for additional assisted voluntary returns and support for evacuation of the most vulnerable ones (in line with the recent decision of the EU-African Union summit); and on the other hand support to host communities. More specifically, funding will be provided to the UNHCR’s evacuation mechanism through the EUTF and discussions with the IOM on additional measures under the assisted voluntary return scheme are being finalised. The Commission is also working together with Italy on a new initiative to be presented to the Operational Committee early in 2018, which is aimed at fostering the socio-economic development of the Libyan Municipalities, on the basis of needs of local authorities and in close coordination with the PC/Government of National Accord (GNA).

      http://www.europeanmigrationlaw.eu/fr/articles/actualites/commission-europeenne-fond-fiduciaire-d-urgence-pour-l-afrique-

    • Come viene usato il Fondo Fiduciario per l’Africa?

      “Vertice UE-Africa: l’Europa non paga”. Così titolava il settimanale tedesco Der Spiegel alla vigilia del Summit di Abidjan di fine novembre, evidenziando un problema crescente nell’approccio europeo al contenimento dei flussi migratori: come reperire le risorse con cui finanziare il Fondo fiduciario per l’Africa. Perché se da un lato aumentano obiettivi e programmi da finanziare, dall’altro non cresce il coinvolgimento economico dei governi europei.

      http://openmigration.org/analisi/come-viene-usato-il-fondo-fiduciario-per-lafrica

    • 2.12.2017 – Commission européenne - Fond fiduciaire d’urgence pour l’Afrique - Nouvelles actions pour renforcer la stabilité dans la corne de l’Afrique

      Le Comité opérationnel du Fond fiduciaire d’urgence pour l’Afrique a adopté une nouvelle série de 13 programmes d’un montant de 174,4 millions d’euros pour la région de la #Corne_de_l'Afrique

      http://www.europeanmigrationlaw.eu/fr/articles/actualites/commission-europeenne-fond-fiduciaire-d-urgence-pour-l-afrique-

    • Fondo Africa, quelle risorse destinate a progetti lontani dall’aiuto allo sviluppo

      Il dossier realizzato sugli atti di delibera e ottenuto grazie alla richiesta dell’Associazione per gli Studi giuridici sull’Immigrazione (ASGI) e sulla risposta del sottosegretario agli Esteri Della Vedova all’interrogazione del PD sull’utilizzo delle risorse stanziate. Risorse spese in Tunisia, Niger e Libia che pongono, secondo ActionAid, problemi di costituzionalità e trasparenza

      http://www.repubblica.it/solidarieta/cooperazione/2017/12/18/news/fondo_africa-184514509

    • A ‘blind spot’ in the migration debate? International responsibility of the EU and its Member States for cooperating with the Libyan coastguard and militias

      The discussion on the restrictive migration management policies of the European Union (EU) and its Member States (MS) has so far focused on the potential violation of the primary rules of international law that determine the conduct of subjects of international law. The question of applicability of the secondary rules of international responsibility that provide for the consequences of the commitment of a wrongful act has attracted less attention. The main question in the current context is whether the cooperation of the EU and its MS with the Libyan coastguard and militias with the view of stemming irregular migration flows to Europe generates international responsibility for the above actors. More specifically, it is asked whether there is an autonomous basis in the law of international responsibility for holding the EU and its the MS responsible for the violations of human rights occurring in Libya, even if they do not exercise directly jurisdiction over migrants. Three aspects of this theme will be developed here: first, the nature and scope of the cooperation of the EU and its MS, in particular Italy, with the Libyan authorities, coastguard and militias in view of restricting the access of migrants to the EU; second, the extent of human rights violations of migrants in Libya; and third, the alleged complicity and responsibility of the EU and MS for the violations of these rights.

      http://eumigrationlawblog.eu/a-blind-spot-in-the-migration-debate-international-responsibility

    • L’Europe affirme que la formation des gardes-côtes libyens avance

      La formation des gardes-côtes libyens, notamment pour le sauvetage de migrants, avance, a déclaré jeudi à Tunis le commandant de l’opération navale européenne Sophia, chargée de lutter contre les passeurs.

      « La formation se passe bien », a affirmé Enrico Credendino, commandant de la force navale européenne en Méditerranée (Sophia).

      « Les gardes-côtes libyens ont été très actifs, en particulier au cours du second semestre 2017. Ils ont secouru beaucoup de migrants, presque 18.000 alors qu’en 2015 par exemple, ils en avaient secouru seulement 800 », a-t-il précisé.

      Lancée en 2015 par l’UE, l’opération navale Sophia est chargée de lutter contre les passeurs et de former les gardes-côtes libyens.

      Sa mission a été reconduite en juillet par le Conseil européen jusqu’en décembre 2018.

      Déchirée par les rivalités entre groupes armés et les autorités qui se disputent le pouvoir, la Libye a sombré dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

      Des centaines de milliers de migrants, certains fuyant des conflits, d’autres la pauvreté tentent de traverser la Méditerranée depuis la Libye pour rejoindre l’Europe. Depuis le début de l’année, au moins 337 d’entre eux sont morts ou disparus au large de la Libye, selon l’Organisation internationale des migrations.

      https://www.voaafrique.com/a/migrations-formations-de-garde-cotes-libyens-avance/4300524.html
      #Opération_sophia

      A mettre en lien avec cet article :
      La guardia costiera libica minaccia l’ong Proactiva Open Arms
      https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2018/03/16/guardia-costiera-libica-open-arms

    • Un film de #Andrea_Segre, à voir absolument. Il montre les manoeuvres italiennes en Libye :
      L’ordine delle cose (L’ordre des choses) :

      Rinaldi, policier italien de grande expérience, est envoyé par son gouvernement en Libye afin de négocier le maintien des migrants sur le sol africain. Sur place, il se heurte à la complexité des rapports tribaux libyens et à la puissance des trafiquants exploitant la détresse des réfugiés.
      Au cours de son enquête, il rencontre dans un centre de rétention, Swada, une jeune somalienne qui le supplie de l’aider. Habituellement froid et méthodique, Rinaldi va devoir faire un choix douloureux entre sa conscience et la raison d’Etat : est-il possible de renverser l’ordre des choses ?


      https://lordinedellecose.it

      https://www.youtube.com/watch?v=_b8mp4N4Blw

      Il est actuellement en salle à Grenoble...

      #film

    • Migranti, gli occhi della Libia sui radar europei nel Mediterraneo

      A dicembre 2016 un ufficiale di collegamento della guardia costiera libica è entrato nel cuore del #Sea_Horse_Mediterranean_Network, il sistema di monitoraggio dell’Unione per il controllo delle frontiere Sud del Mediterraneo e che vede in prima linea l’Italia. Ma il governo libico era ritenuto inaffidabile dalla Commissione Ue nel 2015 ed escluso dal progetto. Ora perché è coinvolto? E a quale titolo?

      Occhi elettronici. Radar potenti e sofisticati. Satelliti militari in grado di scansionare ogni centimetro quadrato del Mediterraneo centrale, quel pezzo di mare tra la Libia e l’Italia divenuto tomba per migliaia di migranti, morti mentre cercavano di fuggire alle guerre dei loro paesi e alle torture dei carcerieri libici. Mezzi straordinariamente potenti, soprattutto se messi in rete, formando un flusso di dati in grado di salvare vite – avvistando ogni piccolo gommone che tenta la traversata – e di bloccare i traffici. Non solo di esseri umani, ma anche di petrolio, droga, armi. Si chiama Sea Horse Mediterranean Network ed è l’asset più prezioso della rete di controllo della frontiera sud dell’Europa.

      Un progetto costato milioni di euro, promosso direttamente dall’Unione europea e che vede un ruolo da protagonista dell’Italia. Una rete che – stando a documenti consultati da Famiglia Cristiana – potrebbe però cadere in pessime mani. Quelle delle milizie libiche, ovvero le forze di Tripoli che compongono quella stessa Guardia costiera pronta ad usare le armi contro le Ong, accusata un anno fa dalle Nazioni Unite di essere stata complice in alcuni casi degli stessi trafficanti. Il progetto in origine riguardava l’area dell’Atlantico. La responsabilità, in quel caso, era stata affidata alla Guardia Civil spagnola e l’area interessata era sostanzialmente il tratto di mare a sud delle Canarie, una delle rotte delle migrazioni via mare attive fino a una decina di anni fa. Il sistema permette di «scambiare informazioni via satellite per combattere l’immigrazione irregolare via mare», si legge in un documento delle autorità spagnole che abbiamo consultato, creando dei punti di contatto in ogni paese coinvolto «per accedere a questa rete sicura».

      Le informazioni raccolte sono estremamente sensibili e costituiscono una base di conoscenza e di intelligence sicuramente strategica. Dopo l’avvio di una prima fase sulla zona atlantica, il progetto Sea Horse punta, dal 2015, al Mediterraneo. Tre i paesi del nord Africa coinvolti: l’Egitto, la Tunisia e la Libia. Nel novembre del 2015 il commissario europeo Dimitris Avramopoulos aveva risposto ad una interrogazione delle deputate europee Sabine Lösing e Cornelia Ernst (GUE/NGL), spiegando che il progetto era in una fase di stallo. Il problema principale riguardava proprio la Libia: «A causa della situazione d’insicurezza e alla mancanza di stabilità del governo nazionale libico – si legge nella risposta all’interrogazione pubblicata sul sito del Parlamento europeo – tutte le attività per installare il #National_Contact_Point in Libia sono sospese. Di conseguenza le autorità libiche interessate non sono collegate al #Mebocc, che sarà ospitato dal centro di coordinamento italiano per la sorveglianza delle frontiere».

      La sigla Mebocc sta per #Mediterranean_Border_Cooperation_Center, ed è il cuore della rete di controllo del mare tra Italia e Libia. La collocazione di questo centro, come ha spiegato il commissario europeo, è prevista nel nostro paese, con un backup a Malta. Tutto, però, sembrava fermo fino al novembre del 2015.

      Un ufficiale di collegamento libico era presente nel cuore della rete europea di sorveglianza delle frontiere marittime

      Alla fine del 2016, dopo il cambio ai vertici del ministero dell’Interno e l’arrivo di Marco Minniti, il progetto ha subito un’accelerazione. Nella “Relazione sulla performance per il 2016” del Viminale c’è un paragrafo dove si annuncia l’operatività del progetto: «L’infrastruttura satellitare», si legge nel documento, «è stata installata nel #Centro_Interforze_di_Gestione_e_Controllo (#CIGC) #SICRAL di Vigna di Valle, teleporto principale del Ministero della Difesa, mentre presso il Centro Nazionale di Coordinamento per l’immigrazione “Roberto Iavarone” – #EUROSUR, sede del MEBOCC, sono stati installati gli altri apparati funzionali alla rete di comunicazione. Al 31 dicembre 2016, quello dell’Italia risultava essere l’unico nodo realmente attivo e pronto per le comunicazioni».

      Tutto pronto, dunque, per operare. Pronto e operativo, a quanto sembra, era anche il governo libico, che solo un anno prima veniva definito instabile dalla Commissione europea. Si legge nel rapporto del Ministero dell’Interno, documento che Famiglia Cristiana ha consultato: «Si segnala inoltre che nel 2016, nell’ambito del progetto Sea Horse Mediterranean Network, quattro ufficiali della Guardia Costiera – Marina Militare Libica sono stati ospitati in Italia, in qualità di osservatori, uno presso l’#ICC - #International_Coordination_Center, altri due imbarcati sull’assetto spagnolo “#Rio_Segura” durante il mese di settembre e uno presso il Centro nazionale di coordinamento – EUROSUR della Direzione Centrale per l’Immigrazione dal 5 al 9 dicembre, con funzioni di collegamento con le autorità libiche e per migliorare/stimolare la cooperazione nella gestione degli eventi di immigrazione irregolare provenienti dalla Libia».

      Dunque un ufficiale di collegamento libico era presente nel cuore della rete europea di sorveglianza delle frontiere marittime del Mediterraneo poco più di un anno fa. Fatto che potrebbe avere come conseguenza la possibilità di accesso al sistema Sea Horse da parte del governo di Tripoli, impegnato, come abbiamo visto, nel respingimento in mare dei migranti che fuggono dal Nord Africa verso l’Europa. La sensibilità delle informazioni che il network raccoglie e gestisce è evidente. Un mese fa è stata presentata una seconda interrogazione al Parlamento europeo per capire se i libici già sono in grado di accedere ai dati dei satelliti che monitorano il Mediterraneo: «Dove, in Libia o in Italia, sono stati realizzati i Centri Operativi (ad esempio il Mebocc) e quali autorità o milizie sono coinvolte?», hanno chiesto i deputati Sabine Lösing e Cornelia Ernst. Al momento non hanno ottenuto nessuna risposta. La Libia è sempre più vicina.

      http://www.famigliacristiana.it/articolo/migranti-gli-occhi-della-libia-sui-radar-europei-nel-mediterraneo.
      #Egypte #Tunisie #Libye #images_satellitaires

    • Migranti, affidarne i soccorsi alla Libia significa respingerli

      Un verbale della riunione dell’ Organizzazione mondiale del mare del 30 ottobre scorso svela la contrarietà di creare un coordinamento libico dei salvataggi nel Mediterraneo. Ma giovedì scorso la nave della Ong spagnola Open Arms è stata affidata proprio alle motovedette di Tripoli come ha spiegato anche la Guardia Costiera italiana. Ora cominciano i respingimenti collettivi per conto terzi?

      http://m.famigliacristiana.it/articolo/migranti-affidarne-i-soccorsi-in-mare-alla-libia-significa-respi

    • EU Trust Fund for Africa: five new programmes adopted for the Sahel and Lake Chad region

      The European Commission has adopted five new programmes worth over €141 million under the EU Emergency Trust Fund for Africa.

      Commissioner for International Cooperation and Development Neven Mimica said: "Our new EU programmes, worth €141 million, are particularly focusing on important opportunities for young people. They will furthermore support our #G5-Sahel partners to strengthen development and stability in border areas, as well as help us to save more lives and fight human traffickers, who take advantage of vulnerable people’s despair. We also continue our actions to support partner countries to better manage migration and to develop civil registries. Those needs do not decrease, and the resources from the EU Trust Fund are quickly depleting”

      At the regional level, two programmes totalling €75 million will seek to shore up stability and youth participation in the G5 #Sahel countries (#Burkina_Faso, Chad, #Mali, Mauritania and #Niger). A new €70 million Emergency programme will increase people’s access to social services in border areas. The programme was designed under the Sahel Alliance and responds directly to the needs voiced by the G5 Sahel countries under the #Priority_Investment_Programme. Another €5 million will ensure the implementation of the second phase of “#The_Voices_of_young_people_in_the_Sahel” programme, which was launched in 2017 and contributes to integrating youth organisations into the processes of designing and implementing development and social policies.

      A new €7.6 million programme in Niger will further boost migrant protection on migratory routes and support host communities. Also in Niger, the ongoing AJUSEN budget support programme in the justice, security and border management sectors will receive an additional €10 million to continue this work.

      In Senegal, a €9 million initiative will help tackle criminal networks that are linked to irregular migration, migrant smuggling and human trafficking, and enhance regional cooperation in this area.

      In #Côte_d'Ivoire, a new programme worth €30 million will support the country’s ongoing efforts to create a coherent and robust civil registry system that will help improve the management of public policies, enable people to exercise their fundamental rights and improve their access to public services, including the facilitation of voluntary return and the sustainable reintegration of migrants.

      Last but not least, the #Technical_Cooperation_Facility covering all Trust Fund regions and the Research and Evidence Facility covering the Sahel and Lake Chad and the North of Africa regions have been reinforced with an additional amount of €12 million. In line with the evidence-based approach under the EU Emergency Trust Fund for Africa to ensure strategic and efficient interventions, this additional funding will facilitate more studies and research, as well as technical support when necessary.

      The five programmes adopted today bring the total number of programmes adopted since December 2015 for the Sahel and Lake Chad region to 91, with a total value of €1.7 billion.

      Background

      The EU Emergency Trust Fund for Africa was established in 2015 to address the root causes of instability, irregular migration and forced displacement. Resources currently allocated to this Trust Fund are €4.1 billion from EU institutions, European Member States and other donors.

      Today’s assistance adds to the 165 programmes already approved across the three regions (North of Africa, Sahel and Lake Chad region and Horn of Africa), worth a total of €3,157 million. These funds were divided up as follows: Sahel/Lake Chad €1,549 million (86 programmes); Horn of Africa €1,141.3 million (58 programmes); North of Africa €467.1 million (17 programmes). This amount includes 4 cross-region programmes (€145.1 million).

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-6447_en.htm?locale=EN
      #Tchad #Mauritanie #jeunesse #Sénégal #réintégration #retours_volontaires #retour_volontaire

  • L’armée irakienne déloge les #Kurdes de #Kirkouk
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/030732176429-larmee-irakienne-deloge-les-kurdes-de-kirkouk-2122844.php

    La riche province de Kirkouk (nord-est), qui ne fait pas partie du Kurdistan irakien, est depuis 2014 au coeur d’un contentieux entre Bagdad et Erbil, que le récent référendum sur l’indépendance kurde du 25 septembre a encore exacerbé.

    Kirkouk : l’UE appelle au dialogue
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/16/97001-20171016FILWWW00366-kirkouk-l-ue-appelle-au-dialogue.php

    La Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, a appelé lundi « au dialogue » toutes les parties dans la crise qui oppose les Kurdes au gouvernement de Bagdad pour le contrôle de la province irakienne de Kirkouk.

    On a connu l’#UE plus intransigeante.

    #deux_poids_deux_mesures