person:felipe calderon

  • Venezuela infos | En Occident il y a bien longtemps que la gauche n‘ose plus parler de démocratiser la propriété des médias. Les grands groupes privés imposent leur image du monde au service public et… balisent l’imaginaire de la gauche. Comme le Venezuela construit une démocratie participative et bat les records en nombre d’élections, les grands médias personnalisent le processus : « Chavez ceci », « Maduro cela », « populiste », « dictateur », « iranien ». Ceci est le journal d’une révolution, aux antipodes de l’AFP ou de Reuters.
    https://venezuelainfos.wordpress.com

    Je ne comprends pas pourquoi Maduro ne se dépêche pas d’adopter la constitution de l’Arabie Saoudite pour faire plaisir au gouvernement états-unien (Julien Assange)

    • Venezuela. L’opposition sort groggy du scrutin
      https://www.humanite.fr/venezuela-lopposition-sort-groggy-du-scrutin-639786

      Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition et l’homme clé de la stratégie américaine. Son parcours : violence, détournement et tentative de coup d’État.
      Caracas (Venezuela), envoyé spécial.
      À la veille du scrutin vénézuélien, le vice-président américain, Mike Pence, s’est fendu d’un appel téléphonique à Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition, pour le féliciter de « son courage et sa défense de la démocratie vénézuélienne ». Mais qui est Lopez ? Une gueule de Brad Pitt latino ou un Delon aux traits gras, comme on voudra, genre voyou beau gosse. Ce qu’il semble effectivement être, son CV comportant des accusations de corruption, de coups, d’incitation à la violence, et même de tentative de coup d’État. Déclaré coupable par la procureure générale de l’époque, Luisa Ortega, en 2014, il a écopé, en 2015, d’une condamnation à treize ans et neuf mois de détention, et se trouve actuellement en résidence surveillée, extrait de sa prison récemment pour raisons de santé. Il a reçu le soutien de « démocrates » aussi célèbres que le Mexicain Felipe Calderon, dont la guerre de la drogue a fait 100 000 morts, ou le milliardaire chilien proche de Pinochet, Sebastian Pinera.

      De droite, Leopoldo Lopez l’a toujours été. Et il aime l’argent. Né en 1971, diplômé aux États-Unis, il est rentré au #Venezuela pour travailler, de 1996 à 1999, dans la compagnie pétrolière PDVSA, où il va se faire remarquer : une enquête conclut que Lopez a « volé de l’argent et a pratiqué le trafic d’influence », ce qui lui a permis de détourner de l’argent pour financer son mouvement. Il sera suspendu, mais peu lui importe. Il est vrai que sa position et ses idées politiques lui ont permis de rencontrer beaucoup de monde. Évidemment, avec l’élection de Chavez, il va s’affirmer comme l’un des fers de lance de l’opposition. À partir de 2002, il se rend souvent à Washington, où il rencontre la famille Bush et visite l’International Républican Institute (IRI), qui fait partie du National Endowment for Democracy (NED, dotation nationale pour la démocratie), qui va injecter des dizaines de millions de dollars dans les groupes d’opposition au Venezuela, dont celui de Lopez, Justice First (la justice d’abord, sic). En 2002 toujours, Leopoldo Lopez fait partie de la marche de l’opposition venue s’affronter avec les partisans d’Hugo Chavez qui manifestaient devant le palais présidentiel de Miraflores. Une expédition punitive, préméditée, qui se soldera par la mort de douzaines de personnes. Le but était de justifier le coup d’État et le kidnapping de Chavez. On ne s’étonnera donc pas de savoir que, de 2000 à 2008, Lopez a été le maire du riche quartier de Caracas, Chacao. L’un des quartiers les plus violents ces derniers jours pour s’opposer à l’élection de la Constituante.

      https://www.humanite.fr/leopoldo-lopez-un-delinquant-de-premiere-soutenu-par-washington-639611

  • Mexico’s Worsening War without a Name
    https://www.crisisgroup.org/latin-america-caribbean/mexico/mexicos-worsening-war-without-name


    “Murder rates in Mexico have hit a record high amid criminal carnage not seen since the so-called “war on drugs” a decade ago. Over the first four months of 2017, three murders took place every hour to reach a total of 8,705 killings, about half of which can be attributed to organised crime. This marks the highest toll for this period since Mexican prosecutors began recording systematic crime statistics twenty years ago.

    The path to this grisly statistic has advanced through various stages. The first was the militarisation of the “war on drugs” that began in 2006 under former President Felipe Calderón, and which triggered an arms race and clashes between criminal organisations and state security forces, including the Mexican army. Then came strategies aimed at taking down “kingpin” cartel leaders and at splintering criminal organisations, both of which ultimately aggravated the violence and reinforced these groups’ ties with corrupt state institutions.

    The new plague of killings has reversed a fall in Mexican homicide rates after the beginning of Enrique Peña Nieto’s presidency in 2012. Now violence is not only taking its toll on Mexican society, but has also become a part of President Trump’s bombastic rhetoric in his diplomatic offensive toward his southern neighbour, with consequences as yet hard to foretell.”

  • La #relance, oui, mais une relance verte
    http://www.alterecoplus.fr/alain-grandjean/la-relance-oui-mais-une-relance-verte/00011831

    L’OCDE et le #FMI tiennent depuis quelques mois un discours sur l’indispensable relance budgétaire

    On ne peut que se réjouir de cette exhortation à accroître les #dépenses_publiques. La situation de quasi-déflation actuelle n’est bonne pour personne et l’histoire a montré qu’il est très difficile de se sortir de ce type de nasse. Il est certain que le marché laissé à lui-même n’y arrive pas. Les acteurs économiques retardent leurs investissements et leurs achats, en attendant que les prix baissent, ou tout simplement des jours meilleurs.

    On ne peut également que se réjouir que des économistes ayant pignon sur rue promeuvent une forme de relance keynésienne, leurs discours étant traditionnellement plus classiques.

    Il reste maintenant un dernier pas à franchir. Si la relance par le financement d’infrastructures est une bonne idée, toutes les infrastructures ne sont pas bonnes à financer.

    Les grands travaux peuvent conduire à des « grands projets inutiles imposés », des aéroports vides, des immeubles sans habitants… Ils peuvent aussi conduire à la poursuite d’une croissance dont on sait qu’elle n’est pas durable, en encourageant la consommation de ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre.

    Les seules infrastructures souhaitables sont celles qui permettent à chacun une vie décente tout en réduisant l’empreinte de l’homme sur la nature. L’économiste Nicholas Stern et l’ex-président du Mexique Felipe Calderon ont montré dans leur rapport « Meilleure croissance, meilleur climat » que la lutte contre le changement climatique passait par ces investissements, et qu’au total, un développement fondé sur des infrastructures bas carbone n’était guère plus coûteux que de poursuivre selon le modèle actuel… Ces investissements bas carbone sont donc à la fois la clef pour sortir de la trappe économique actuelle et pour éviter de tomber dans la trappe climatique, dont nous savons qu’elle serait un désastre pour l’humanité.

    #économie

  • Climat : Davos fait partie du problème pas de la solution

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/220115/climat-davos-fait-partie-du-probleme-pas-de-la-solution

    Ce vendredi, François Hollande est à Davos, au Forum économique mondial, pour appeler à une réponse « globale » sur le climat. Comme si la lutte contre les dérèglements climatiques pouvait être menée efficacement par celles et ceux qui en portent la responsabilité.

    #climat #davos

    • Et justement, ce titre évocateur 1700 jets privés volent vers Davos pour parler de... réchauffement climatique du journal l’Express.

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/1700-jets-prives-volent-vers-davos-pour-parler-de-rechauffement-climatique_

      le président mexicain Felipe Calderon a tenu à rappeler le but de cette rencontre : « nous devons nous concentrer sur les façons de réduire les risques climatiques en construisant des appareils plus efficaces et moins polluant ».

      D’autres propositions peuvent paraître paradoxales. Le forum doit trouver un moyen de lutter contre les inégalités salariales alors que le prix d’entrée est fixé à 40 000$. Le journaliste rappelle que les convives n’auront pas un rythme de vie très économe. En plus des jets, loués 10 000 à 15 000€ l’heure, les dirigeants pourront se balader sur le forum en hélicoptère . Autre contradiction, un public composé à 83% d’hommes devra trouver des solutions pour réduire les inégalités entre hommes et femmes.

  • NSA leaks: Years of spying on Mexico govt gave US investment benefits « Aletho News
    http://alethonews.wordpress.com/2013/10/20/nsa-leaks-years-of-spying-on-mexico-govt-gave-us-investment-benefits/#comment-50798

    NSA leaks: Years of spying on Mexico govt gave US investment benefits

    RT | October 20, 2013

    US electronic surveillance in Mexico reportedly targeted top officials, including both current and previous presidents. Intelligence produced by the NSA helped Americans get an upper hand in diplomatic talks and find good investment opportunities.

    The US National Security Agency was apparently very happy with its successes in America’s southern neighbor, according to classified documents leaked by Edwards Snowden and analyzed by the German magazine, Der Spiegel. It reports on new details of the spying on the Mexican government, which dates back at least several years.

    The fact that Mexican President Peña Nieto is of interest to the NSA was revealed earlier by Brazilian TV Globo, which also had access to the documents provided by Snowden. Spiegel says his predecessor Felipe Calderon was a target too, and the Americans hacked into his public email back in May 2010.

    The access to Calderon electronic exchanges gave the US spies “diplomatic, economic and leadership communications which continue to provide insight into Mexico’s political system and internal stability,” the magazine cites an NSA top secret internal report as saying. The operation to hack into the presidential email account was dubbed “Flatliquid” by the American e-spooks.

    The bitter irony of the situation is that Calderon during his term in office worked more closely with Washington than any other Mexican president before him. In 2007 he even authorized the creation of a secret facility for electronic surveillance, according to a July publication in the Mexican newspaper, Excelsior.

    The surveillance on President Nieto started when he was campaigning for office in the early summer of 2012, the report goes on. The NSA targeted his phone and the phones of nine of his close associates to build a map of their regular contacts. From then it closely monitored those individuals’ phones as well, intercepting 85,489 text messages, including those sent by Nieto.

    After the Globo TV report, which mentioned spying on Mexico only in passing, Nieto stated that US President Barack Obama had promised him that he would investigate the accusations and punish those responsible of any misconduct. The reaction was far milder than that from Brazilian President Dilma Rouseff, another target of NSA’s intensive interest, who has since canceled a planned trip to the US and delivered a withering speech at the UN General Assembly, which condemned American electronic surveillance.

    Another NSA operation in Mexico dubbed “Whitetamale” allowed the agency to gain access to emails of high-ranking officials in country’s Public Security Secretariat, a law enforcement body that combats drug cartels and human trafficking rings. The hacking, which happened in August 2009, gave the US information about Mexican crime fighting, but also provided access to “diplomatic talking-points,” an internal NSA document says.

    In a single year, this operation produced 260 classified reports that facilitated talks on political issues and helped the Americans plan international investments.

    “These TAO [Tailored Access Operations – an NSA division that handles missions like hacking presidential emails] accesses into several Mexican government agencies are just the beginning – we intend to go much further against this important target,” the document reads. It praises the operation as a “tremendous success” and states that the divisions responsible for this surveillance are “poised for future successes.”

    Economic espionage is a motive for NSA spying, which the agency vocally denied, but which appears in the previous leaks. The agency had spied on the Brazilian oil giant, Petrobras, according to earlier revelations. This combined with reports that the NSA hacked into the email of Brazilian President Dilma Rouseff, triggered a serious deterioration of relations between the two countries.

    While the NSA declined comment to the German magazine, the Mexican Foreign Ministry replied with an email, which condemned any form of espionage on Mexican citizens. The NSA presumably could read that email at the same time as the journalists, Der Spiegel joked.

  • Cannabis Sans Frontières - La guerre ratée contre la drogue mise à mal par trois évolutions majeures

    Par Jorge G. Castañeda, Professeur de science politique à l’Université de New York

    http://cannabissansfrontieres.org/la-guerre-ratee-contre-la-drogue,780.html

    MEXICO CITY – Il y a tout d’abord eu le référendum sur la légalisation du cannabis dans les États américains du Colorado et de Washington le 6 novembre. Pour la première fois, les électeurs du pays qui est le plus gros consommateur de drogues illicites en général, et du cannabis en particulier, ont approuvé, avec une majorité confortable, des projets de loi qui autorisent la possession, la production et la distribution de cannabis.

    Bien qu’une initiative similaire ait échoué en Oregon, et que la Proposition 19 (un projet de loi qui prévoyait une légalisation limitée du cannabis) ait été rejetée en Californie en 2010 (par une majorité de 7 pour cent), l’issue des référendums dans les États du Colorado et de Washington a envoyé un message éloquent au reste des Etats-Unis. Ces résultats n’ont pas seulement donné lieu à un conflit entre la loi fédérale et la législation de ces États, mais également souligné un changement d’attitude analogue à celui concernant le mariage homosexuel.

    Mais la réaction du président Obama à ces référendums, dans deux États qui ont largement voté en faveur de sa réélection, est tout aussi importante. Les défis politiques et juridiques posés par ces nouvelles lois ne sont pas minces : la marijuana est toujours un produit illicite aux termes de la loi fédérale américaine et des conventions internationales ratifiées par les Etats-Unis. Sur d’autres questions – notamment l’immigration – Obama a indiqué que l’autorité fédérale avait la primauté sur la législation des États. Le sujet reste par ailleurs sensible : si des sondages d’opinion réalisés en 2012 montrent pour la première fois qu’une petite majorité des Américains est favorable à la légalisation du cannabis, une grande partie de la population s’y oppose vivement.

    Lors d’une interview le 14 décembre, Obama a émis trois points de vue novateurs : il a tout d’abord indiqué que l’application de la loi fédérale sur le cannabis dans les États du Colorado et de Washington n’était pas une priorité de son administration, qui a « d’autres chats à fouetter ». Il a ensuite réitéré son opposition personnelle à la légalisation, en ajoutant « à ce stade ». Pour la première fois, un président en exercice a sous-entendu qu’un changement de la ligne politique à ce sujet était possible, voire probable. Enfin, Obama a préconisé la tenue d’un « débat national » sur la question de la législation fédérale par rapport à celle des États à ce sujet. L’importance de ces déclarations ne doit pas être sous-estimée.

    Le troisième changement de ces derniers mois est intervenu dans les principaux pays fournisseurs de drogues : au Mexique, par lequel transitent pratiquement toutes les drogues à destination des Etats-Unis – cocaïne, héroïne, marijuana et métamphétamines. Le 1er décembre, Enrique Peña Nieto a succédé à Felipe Calderon comme président. Comme ailleurs, la période de transition a permis d’examiner les politiques du gouvernement sortant, même si la nouvelle administration n’entend pas modifier ces politiques à court terme. Heureusement pour le Mexique, l’histoire semble juger sévèrement la « guerre à la drogue » de Calderon.

    Fin novembre, le Washington Post a publié des documents internes du gouvernement mexicain, communiqués au correspondant local du journal, montrant que plus de 25.000 personnes ont disparu au cours du mandat de six ans de Calderon, en sus des quelques 60.000 morts directement liés aux guerres entre narcotraficants. L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a envoyé une lettre ouverte au nouveau président, lui demandant ce qu’il comptait faire au sujet des milliers de Mexicains disparus. Ensuite, par une série de fuites et de déclarations explicites, la nouvelle administration a souligné le coût élevé, aux plans juridique, bureaucratique et financier, de l’action du gouvernement sortant, et que la criminalité, sous diverses formes, était en nette hausse malgré l’augmentation des dépenses consacrées à la sécurité et à l’application des lois.❞

  • Mexico’s Drug War : 50,000 Dead in 6 Years
    http://www.theatlantic.com/infocus/2012/05/mexicos-drug-war-50-000-dead-in-6-years/100299

    Since Mexico’s President Felipe Calderón began an all-out assault on drug cartels in 2006, more than 50,000 people have lost their lives across the country in a nearly-continuous string of shootouts, bombings, and ever-bloodier murders


    #photographie #mexique #narcos

  • #MEXIQUE • Une carte pour comptabiliser les morts | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/breve/2012/05/18/une-carte-pour-comptabiliser-les-morts

    Le magazine Milenio a trituré, digéré et mis en forme des chiffres fournis par le ministère de la Justice pour tracer la « carte de la mort » au Mexique. Elle est divisée en territoires, les mêmes que les cartels se disputent ouvertement et sans merci depuis plusieurs années. Depuis 2006, date d’arrivée de Felipe Calderón au sommet de l’Etat, le phénomène a pris une ampleur inédite. Le président avait en effet déclaré une guerre au crime organisé en déployant des militaires dans le nord du pays. Ce sont pourtant les narcos qui ont fait la guerre à l’autorité et à la population. Les Zetas et le cartel de Sinaloa sont présents sur tout le littoral des deux côtes mexicaines. A ce jour, environ 50 000 personnes ont payé le prix des conflits liés à la #drogue.

    #cartographie

    http://www.milenio.com/media/ee4/364206f0a33d308ca1570b8dfc4baee4_full920.jpg

  • Mexico Drug War, Five Years Later (Plog)
    http://blogs.denverpost.com/captured/2011/12/21/in-focus-mexico-drug-war-five-years-later/5151

    A graphic picture is emerging in Mexico five years after President Felipe Calderon launched his all-out assault on organized crime: Mass killings as cartels fight each other for territory and civilians caught in the violence; police unable to prevent the mayhem or to investigate the aftermath. The government needed to act decisively, he said, to prevent organized crime from taking over the country. Over the next five years, he deployed 45,000 troops, made major hits on the leadership of at least five cartels and spent nearly $46 billion fighting organized crime, his defining domestic policy. (...) Source: Plog

  • In Focus: Mexico Drug War, Five Years Later
    http://blogs.denverpost.com/captured/2011/12/21/in-focus-mexico-drug-war-five-years-later/5151

    Since then, chaos has exploded on the ground in once-quiet places across the country, including Veracruz. As authorities cracked down in one spot, violence moved to another. When cartel leaders were arrested, the gangs dissolved into more violent splinter groups fighting in areas where corrupt local authorities did not fight back.

    Warning: All images in this entry are shown in full, not screened out for graphic content. There are many dead bodies. The photographs are graphic and stark. This is the reality of the story and an important part of the drug war in Mexico.

    Funeral workers walk toward their car at the end of a burial in San Rafael cemetery, Ciudad Juarez, Mexico, Wednesday, April 8, 2009. Drug violence has spiked since President Felipe Calderon began a national crackdown on organized crime in 2006. Battles among cartels, their rivals and soldiers have led to nearly 9,000 deaths and a cross-border crime spillover. (AP Photo/Rodrigo Abd)