person:fernando lugo

    • Ce qui laisse pantois dans la posture assumée par plusieurs capitales européennes – Berne se maintient pour sa part neutre –, c’est l’emballement à qualifier de « non légitime » le pouvoir en place à Caracas. Alors que ces gouvernements ne cessent de signer des accords commerciaux et militaires avec des régimes qui n’ont pas une once de fonctionnement démocratique. Cela sans oublier leur silence assourdissant lors des renversements de Dilma Rousseff au Brésil, de Manuel Zelaya au Honduras ou de Fernando Lugo au Paraguay.

    • On peut ajouter que l’élection (il s’agit de sa réélection l’année dernière avec entrée en fonction le 10 janvier 2019) de Maduro est peut-être contestable, elle n’est pas illégitime. D’autant plus qu’à l’époque l’opposition s’était – encore une fois – déchirée, n’arrivant pas à organiser un boycott unanime…

      Le véritable coup d’état a eu lieu en août 2017 (cf. mon historique de la crise actuelle https://seenthis.net/messages/755401 ) et à l’époque, les gouvernements occidentaux avaient simplement appelé la Constituante, élue de façon contestable, avec cette fois un boycott total de l’opposition, mais surtout totalement illégitime à s’auto-attribuer les pouvoirs de l’Assemblée nationale, à – justement ! – respecter les accords existants…

  • Le Paraguay repris en main par l’oligarchie | Gustavo Zaracho (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-07-19-Paraguay-Oligarchie

    Le 4 juillet dernier, l’hebdomadaire brésilien Veja — le plus influent d’Amérique latine — dénonçait une « tentative de coup d’Etat au Paraguay » : pas celle, réussie, ayant conduit à la destitution du M. Fernando Lugo, le 22 juin dernier (1) ; mais celle, ratée, du président vénézuélien Hugo Chávez qui aurait tenté de faire renverser le « nouveau président », M. Federico Franco. Une opération « honteuse », proclamait la « Une » de la revue (2), qui semble ignorer que le renversement de M. Lugo a été condamné par plusieurs organismes de défense des droits de l’homme (dont la Fédération internationale des ligues de droits de l’homme [FIDG] et la Commission interaméricaine des droits de l’homme [CIDH])… Source : Le Monde diplomatique

  • Le #Paraguay repris en main par l’oligarchie | Gustavo Zaracho
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-07-19-Paraguay-Oligarchie

    Le 4 juillet dernier, l’hebdomadaire brésilien Veja — le plus influent d’Amérique latine — dénonçait une « tentative de coup d’Etat au Paraguay » : pas celle, réussie, ayant conduit à la destitution du M. Fernando Lugo, le 22 juin dernier ; mais celle, ratée, du président vénézuélien Hugo Chávez qui aurait (...) / Amérique latine, #Médias, Mouvement de contestation, #Multinationales, Parti politique, #Politique, Paraguay, #Répression, Coup d’État - La valise diplomatique

    #Amérique_latine #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Coup_d'État #La_valise_diplomatique

  • Le chemin de croix de « l’évêque des pauvres » devenu Président | Pablo Stefanoni (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2539.html

    Le 22 juin, le président du Paraguay, Fernando Lugo, a été destitué lors d’une procédure d’urgence instaurée par le Sénat en moins de quarante-huit heures. La veille, la Chambre des députés avait voté en faveur de sa révocation. Le journaliste Pablo Stefanoni, directeur de l’édition bolivienne du Monde Diplomatique, revient sur l’arrivée au pouvoir en 2008 de cet évêque de gauche, et sur le contexte politique qui a entraîné sa chute. (...) Source : Basta !

  • #Paraguay (juin 2012) - Honduras (juin 2009) : d’un coup d’Etat à l’autre
    http://www.cadtm.org/Paraguay-juin-2012-Honduras-juin

    Le 22 juin 2012, suite à une procédure expéditive, le Sénat paraguayen contrôlé par l’oligarchie mécontente des réalisations de Fernando Lugo a destitué le président démocratiquement élu au suffrage universel en 2008. Le 23 juin 2012, un large front de la résistance s’est mis en place pour obtenir le rétablissement de la démocratie. A la date du 24 juin, sept pays latino-américains ont retiré ou rappelé leurs ambassadeurs du Paraguay (Argentine, Brésil, Colombie, Uruguay, Pérou, Equateur, Mexique). Cinq ont annoncé qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau gouvernement : Venezuela, Bolivie, Equateur, Salvador et Nicaragua. Le Mercosur dont l’économie paraguayenne dépend fortement pour ses échanges commerciaux a décidé de ne pas inviter le nouveau régime à représenter le pays lors de la réunion qui se tient le 29 juin 2012 à Mendoza en Argentine. Au Paraguay, la mobilisation populaire en défense de la démocratie est en train de s’organiser. Il est important qu’elle puisse s’appuyer sur un maximum de soutien international.

    Au #Honduras, trois ans se sont écoulés depuis le #Coup_d’Etat perpétré contre le président Zelaya et contre le peuple hondurien qui l’avait élu. Le pays est depuis plongé dans une crise sans précédent. La violence s’est considérablement accrue à l’égard de celles et ceux qui résistent pour défendre les libertés et droits fondamentaux du peuple et pour dénoncer l’orientation ultralibérale du gouvernement de Porfirio Lobo, à la solde de l’oligarchie et des transnationales complices du Coup. Les syndicalistes, mitant-e-s associatifs et des droits humains, féministes, homosexuel-le-s, membres des communautés indigènes et afro-descendantes, journalistes d’opposition, etc., subissent pressions, intimidations, harcèlements et agressions - quand ils ne tombent pas sous les balles -, de la part du pouvoir d’Etat mais aussi de la part de groupes paramilitaires et de milices privées qui sévissent en toute impunité.

    #journalisme #néolibéralisme

  • Le #Paraguay, cible d’un putsch de l’agrobusiness ? - Démocratie - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2509.html

    Fernando Lugo, ancien évêque et candidat de l’Alliance patriotique pour le changement – une coalition allant de la gauche au centre droit – a été élu en 2008 sur un programme de lutte contre la corruption et de redistributions des terres. Son projet comprenait notamment une « réforme agraire intégrale » en faveur des paysans dominés par les latifundios, les 40 000 propriétaires terriens qui possèdent 85 % des terres arables (voir cet article). Le président avait promis de récupérer les terres acquises illégalement durant la dictature d’Alfredo Stroessner (1954-1989) et de redistribuer des milliers d’hectares.

    Ce projet a cristallisé l’opposition des grands propriétaires fonciers et des multinationales du secteur agro-alimentaire. Les brevets déposés par la firme Monsanto n’ont, par exemple, pas été avalisés par l’administration. Cette politique hostile à l’#agrobusiness a visiblement précipité la chute de « l’évêque des pauvres ».

  • Coup d’Etat au #Paraguay
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-06-23-Coup-d-Etat-au-Paraguay

    Le 22 juin, le Sénat paraguayen a destitué le président Fernando Lugo à la suite d’une procédure prévue par la Constitution, mais dont le déroulement s’est avéré plus que litigieux. M. Lugo a néanmoins accepté de se retirer tout en dénonçant un « coup d’Etat » qui « meurtrit le Paraguay et sa démocratie » . (...) / Amérique latine, #Démocratie, #Droit, Parti politique, #Politique, Paraguay, Coup d’État - La valise diplomatique

    #Amérique_latine #Parti_politique #Coup_d'État #La_valise_diplomatique

  • Le président Lugo a été démis de ses fonctions par le Parlement - PARAGUAY - FRANCE 24
    http://www.france24.com/fr/20120623-paraguay-destitution-fernando-lugo-parlement-gauche-coup-etat-kir

    Le chef de l’Etat paraguayen, Fernando Lugo, un ex-évêque devenu le premier président de gauche depuis 62 ans, a dû quitter le pouvoir vendredi après avoir été démis de ses fonctions à l’issue d’un « procès politique en destitution », expédié en quelques heures devant le Sénat.

    Son vice-président, Federico Franco, 49 ans, a immédiatement été investi, conformément à la constitution, lors d’une brève cérémonie au Congrès d’Asuncion.

    La gauche latino-américaine a immédiatement dénoncé ce que la présidente argentine, Cristina Kirchner, a qualifié de « coup d’Etat illégitime », suivie par le Bolivien Evo Morales, qui y a vu un « coup d’Etat parlementaire », tandis que le Vénézuélien Hugo Chavez qualifiait d’"illégitime" son successeur.