person:frédéric chatillon

  • Frédéric Chatillon n’est-il qu’un conseiller en musicologie de Marine Le Pen ? - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/frederic-chatillon-n-est-il-qu-un-conseiller-en-musicologie-de-marine-le-pe

    Frédéric Chatillon est toujours présent dans la campagne de 2017 de Marine Le Pen.

    Facebook/Frédéric Chatillon
    Mis en examen le 15 février dans l’affaire des comptes de campagne du FN, l’ancien dirigeant du GUD et prestataire de services du Front national semble toujours jouer un rôle important, qu’il n’entend pas détailler, dans la campagne du parti.

    « Animateur d’atelier mixologie et conseiller en musicologie, spécialité Pino d’Angio », un chanteur populaire italien. Quand on lui demande quel rôle il joue dans la campagne présidentielle de Marine Le Pen pour la présidentielle, Frédéric Chatillon esquive. « Je suis également titulaire d’un doctorat sur Eros Ramazzotti », ajoute-t-il, quand on insiste. L’ami des années fac de Marine Le Pen, ancien pilier du très radical GUD et prestataire de services du FN depuis le milieu des années 90 ne semble pas enclin à en dire vraiment davantage.

    LIRE AUSSI >> Frédéric Chatillon, l’ami qui encombre Marine Le Pen

    Il faut dire que les juges ne semblent pas partager son humour. Et en matière de mixologie, c’est plutôt le cocktail détonnant d’amitiés politiques et de business juteux qui semble être sa spécialité. Soupçonné d’avoir surfacturé, à la tête de la société Riwal, des « kits de campagne » obligatoires aux candidats aux législatives, il a été renvoyé en correctionnelle pour faux, escroqueries, abus de biens sociaux.
    Bien visible aux meetings de Marine Le Pen

    Il a aussi été mis en examen le 15 février, pour abus de biens sociaux dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 9 novembre 2016 par le parquet de Paris pour « escroqueries » et « abus de bien sociaux » lors des élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) et de 2015 (départementales). Les juges d’instruction soupçonnent Riwal, longtemps prestataire principal de la communication électorale frontiste, d’avoir accordé un crédit au FN via Jeanne, un micro-parti, soupçonné par la justice d’être une coquille vide abritant une société commerciale. Or, les personnes morales n’ont pas le droit de contribuer au financement des partis politiques. Une autre enquête, encore au stade préliminaire, a été ouverte début novembre concernant les régionales de 2015.

    Bref, à chaque scrutin, le nom sulfureux de Frédéric Chatillon apparaît dans le radar de la justice. Pas de quoi faire de l’intéressé un pestiféré au parti. Lors des « Estivales » de Fréjus en septembre 2016, il s’était laissé voir publiquement jusqu’à aller en salle de presse. Rebelote aux « Assises présidentielles » de Lyon les 4 et 5 février où Frédéric Chatillon était encore présent, ainsi que son acolyte Nicolas Crochet, un expert-comptable lui aussi mis en examen dans le volet 2012 de l’affaire Jeanne.
    Un contrôle judiciaire qui s’impose à lui

    A Lyon au début du mois, Frédéric Chatillon assumait encore auprès de L’Express « vérifier des choses purement techniques » dans la campagne. Sans plus de précisions. A Fréjus, en septembre, se livrant à quelques journalistes, il indiquait qu’il pourrait être « salarié » en son « nom propre » par Marine Le Pen et donner des « conseils sur la forme, sur la technique, sur la cohérence web/print, sur l’adaptation des supports, sur les livraisons dans les temps ».
    Frédéric Chatillon, à l’antenne de BFMTV (Capture d’écran).

    Frédéric Chatillon, à l’antenne de BFMTV (Capture d’écran).

    Dailymotion/BFMTV

    C’est que Frédéric Chatillon n’est pas libre de faire ce qu’il veut. Un contrôle judiciaire lui interdit « de poursuivre, en tant que dirigeant de la société Riwal ou Erer [la société-mère de Riwal, détenue par Frédéric Chatillon], quelque relation commerciale que ce soit, directe ou indirecte, avec le FN dans le cadre des élections ». « Personne n’est dupe. Il détourne les obligations du contrôle judiciaire mais reste formellement dans les clous » en n’agissant pas officiellement au nom de Riwal, estimait en septembre une source proche de l’enquête. « Il joue avec le feu mais sait très bien être borderline. »
    « Ce sont toujours les mêmes qui sont en piste »

    Un jeu avec le feu qui commence à donner quelques sueurs froides en interne. « On ne nous les montre pas mais nous savons que ce sont toujours les mêmes qui sont en piste sur le matériel », glisse à L’Express un membre du comité stratégique de Marine Le Pen au sujet de Frédéric Chatillon et de son proche, Axel Loustau, trésorier de Jeanne. Ulcéré par le rôle présumé que l’ancien « gudard » joue toujours dans la mécanique FN, ce cadre dit avoir « engueulé » Marine Le Pen à ce sujet. « Elle m’a répondu : ’c’est un fournisseur’ », raconte-t-il. Si la candidate du FN n’entend pas se passer de lui, « c’est parce qu’elle ne veut pas donner l’air de reculer ». « Il a prouvé un certain nombre de compétences, ça veut dire qu’on a besoin de lui », justifie un autre cadre frontiste, proche, lui, de Frédéric Chatillon.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Frédéric Chatillon, plusieurs affaires de Front - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/02/26/frederic-chatillon-plusieurs-affaires-de-front_1551223

    Bien que présenté régulièrement comme un simple prestataire, Chatillon est avant tout une vieille connaissance de la présidente frontiste, qu’il a rencontré durant leurs années étudiantes. Après avoir présidé le GUD, un mouvement de jeunesse à l’esthétique néofascisante, l’homme se lance dans les affaires durant les années 90, fondant Riwal. Les liens entre l’entreprise et le FN se renforcent à mesure que Marine Le Pen monte dans le parti, au fil des années 2000. Et Frédéric Chatillon n’est pas seul : autour de lui, un petit groupe de proches, souvent issus eux aussi du GUD, entrent en affaire avec le parti lepéniste. Ce commando mariniste évince parfois d’anciens prestataires du FN, tels que le riche imprimeur Fernand Le Rachinel.

    Devenue présidente du FN en 2011, Marine Le Pen dispose ainsi d’un réseau de prestataires totalement dévoués à sa cause. C’est avec eux qu’elle mettra au point le système Jeanne, visant à la fois à standardiser la communication du FN et à soutenir les finances toujours fragiles du parti, en jouant notamment sur les importants crédits-fournisseurs accordés au FN par Riwal. Un système sophistiqué qui, depuis cinq ans, a accompagné et soutenu la croissance électorale du parti. Jusqu’à quand ?

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen, mis en examen pour abus de biens sociaux
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/02/25/frederic-chatillon-un-proche-de-marine-le-pen-mis-en-examen-pour-abus-de-bie

    M. Chatillon, dirigeant de la société de prépresse Riwal, est mis en cause pour avoir accordé un crédit fournisseur de Riwal au FN, via l’entremise du microparti de Marine Le Pen, Jeanne. Une opération s’apparentant, selon la justice, à un financement politique par une personne morale, ce qui est interdit par le code électoral et ressemble fort à ce qui lui était déjà reproché en 2012.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • FN : Marine Le Pen assume ses amitiés sulfureuses - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/candidats-et-programmes/fn-marine-le-pen-assume-ses-amities-sulfureuses-23-02-2017-6703755.php

    Pas question donc pour cette campagne de se passer des services de Frédéric Chatillon, l’ancien patron du GUD (syndicat étudiant d’extrême droite), qu’elle a rencontré sur les bancs de l’université, à Assas, dans les années 1990. Il est mis en examen depuis janvier 2015 dans le cadre de l’affaire sur le financement du FN, et son entreprise Riwal, le prestataire du Front, n’a plus le droit de travailler pour le parti. Mais cela ne l’a pas empêché de reprendre du service pour la présidentielle 2017.

    Et au FN, on assume totalement sa présence. « Chatillon est l’un des hommes clé de la campagne. Riwal n’a plus le droit de travailler pour nous, mais lui, si », affirme ainsi, catégorique, un cadre. « Je le croise régulièrement au QG », renchérit un autre, tout en restant très elliptique sur son rôle précis dans la campagne...

    #Phonestories #Linfiltré #FN #GUD

  • Marine2017.fr : le dernier né de la galaxie Chatillon
    http://www.marianne.net/marine2017fr-dernier-ne-galaxie-chatillon-100244724.html

    Le 14 juillet dernier, un nouveau site a vu le jour sur la toile : Marine2017.fr. « Un nouvel outil essentiel pour la cause nationale », dixit Marine Le Pen. Une plateforme censée lui permettre de rester « au top de la modernité, au top des nouvelles technologies de communication », en vue de l’élection présidentielle du printemps prochain. Pour développer cet espace, la candidate n’est pas allée chercher bien loin. Comme à son habitude, la présidente du Front national a mis les copains sur le coup, confiant la prestation à une jeune boîte de communication : e-Politic.

    Créée il y a deux ans, cette SARL de quatre salariés est dirigée par Paul-Alexandre Martin. Inconnu du grand public, ce jeune entrepreneur de 26 ans fait partie des jeunes pousses qui gravitent dans le giron de Marine Le Pen et de ses plus vieux amis – et prestataires : Frédéric Chatillon et Axel Loustau. Les deux anciens leaders du GUD (un syndicat d’extrême droite actif dans les années 80-90) sont englués dans l’affaire du financement illégal des campagnes électorales du FN. Un dossier qui leur vaut des mises en examens multiples. L’un, Frédéric Chatillon, 48 ans, pour son rôle à la tête de Riwal, la société soupçonnée d’avoir surfacturé des kits de campagne pour des candidats aux législatives de 2012, ainsi que des prestations fournies au parti au moment de la présidentielle, la même année. Et l’autre, Axel Loustau, 45 ans, pour sa casquette de trésorier de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, accusé d’avoir prêté de l’argent avec des taux d’intérêts élevés à ces mêmes candidats pour qu’ils achètent les fameux kits.

    A l’époque, Paul-Alexandre Martin, n’est pas encore passé côté business. Mais déjà, l’étudiant à la fac de droit d’Assas milite activement au FN, où il fréquente Loustau, Chatillon et leur groupe de jeunes et anciens « rats noirs ». Numéro 2 du Front national de la jeunesse (FNJ) alors présidé par son grand copain, Julien Rochedy, le jeune homme originaire de Chartres obtient sans difficulté l’investiture aux élections législatives dans la 8ème circonscription du Rhône (photo ci-contre). Il perd. Mais qu’importe : A 22 ans, Paul-Alexandre Martin sait qu’il peut compter sur de solides appuis dans le premier cercle de la patronne.

    En juin 2014, avec la bénédiction de ses deux mentors, l’ambitieux lance e-Politic et s’installe au rez-de-chaussée du 27 rue des vignes, dans le XVIème arrondissement de Paris. A l’endroit même où Marine Le Pen et sa bande préparent la campagne de 2017 (lire notre enquête ici). Dans ses nouveaux bureaux, l’apprenti businessman côtoie la Patrouille de l’événement, une boîte qui gère les festivités de la ville de Fréjus, bastion du sénateur-maire David Rachline (lire nos articles ici ou là). Mais aussi Click and apps, une boîte qui développe des sites Web, ou Stream on fire, qui fait dans la diffusion d’événements en direct. Il y retrouve également Frédéric Chatillon et les salariés de Riwal, ainsi que le gérant de la SCI qui a acheté les murs du « 27 », Axel Loustau (photo ci-dessous - au centre - en compagnie de Julien Rochedy et Paul-Alexandre Martin), qui en a d’ailleurs profité pour y domicilier Jeanne. Que du beau monde, donc.

    Un mois après la création de la boîte, en juillet, un nouvel associé fait son apparition : Frédéric Chatillon. Via l’une de ses sociétés, le groupe Erer, l’homme d’affaires rachète 370 parts sur les 1.000 que détenait initialement son poulain. Très vite, les contrats tombent. Avant de s’occuper du site perso de Marine Le Pen, Paul-Alexandre Martin a mis sur pieds les sites des élus FN au Parlement européen. Ceux de nombreux candidats aux dernières élections régionales. Ou encore celui de David Rachline, dont le nom est cité dans l’enquête judicaire sur le financement illégal du Front national. Rachline est soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif de deux mois chez Riwal pendant la dernière campagne présidentielle.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Comment Frédéric Chatillon pilote encore la campagne de Marine Le Pen
    http://www.europe1.fr/politique/comment-frederic-chatillon-pilote-encore-la-campagne-de-marine-le-pen-285127

    D’autres entreprises gravitent autour du FN. Le week-end dernier, il y avait notamment une agence de communication, E-Politic, créée par une jeune pousse du FN, d’à peine 26 ans. C’est cette agence qui a lancé le nouveau site Marine2017 et qui se chargeait à Fréjus de relayer la communication de la candidate sur les réseaux sociaux.

    Des sociétés domiciliées à la même adresse… Cette société est domiciliée à la même adresse, dans le 16e arrondissement de Paris. A la même adresse où est installée l’association de Marine Le Pen, Jeanne, elle aussi mise en cause dans l’affaire de 2012. A la même adresse également qu’une autre agence d’événementiel, « La Patrouille de l’événement », dirigée par deux proches de Frédéric Chatillon.
    Erer

    … et qui appartiennent au même groupe. Ces deux entreprises ont un point commun : elles sont toutes détenues, en partie, par le groupe Erer. Erer, une holding qui est aussi la maison mère... de Riwal. Et quand on y regarde de plus près, ce groupe Erer détient 70% de Riwal, 23% de La Patrouille de l’Evénement et 37% de E-Politic. Et à qui appartient Erer ? A Frédéric Chatillon à 99%. Voilà comment, indirectement, Frédéric Chatillon continue de travailler pour la campagne de Marine Le Pen.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Présidentielle : la campagne « sans filtre » de Marine Le Pen sur les réseaux sociaux - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-la-campagne-sans-filtre-de-marine-le-pen-sur-les-reseaux-s

    « La campagne numérique 2017 est beaucoup plus interactive que celle de 2012, constate Gauthier Bouchet, qui sait de quoi il parle, puisque cet élu FN de 29 ans s’occupait entre 2010 et 2012 de la communication numérique de Marine Le Pen. Les militants sont impliqués, l’organisation moins verticale. Cela permet de crédibiliser et de normaliser notre message politique, tout en ayant plus de chance de toucher d’autres catégories que les seuls sympathisants. Cela aura sans doute plus d’incidence électorale. » Qu’on se le dise, la campagne 2017 de Marine Le Pen sera donc numérique. Pour elle, les réseaux sociaux constituent « un canal essentiel pour s’adresser directement au peuple ».

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

    A son QG, une équipe de quinze personnes compose sa cellule numérique. Elles sont épaulées par les services d’un prestataire de services, la société E-Politic. Une entreprise qui, comme l’a révélé Mediapart, appartient à... Frédéric Chatillon. Cet ancien du GUD (syndicat étudiant d’extrême droite), est un intime de Marine Le Pen. Et la plus emblématique de ses sociétés, Riwal, n’a plus le droit d’être prestataire du FN pour cause de mise en examen dans le cadre de l’enquête sur le financement des campagnes de 2012.

  • Quand Louis Aliot et Gilbert Collard se désolidarisent de Frédéric Chatillon | Droite(s) extrême(s)
    http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2017/02/08/quand-louis-aliot-et-gilbert-collard-se-desolidarisent

    M. Chatillon, un ami proche de Marine Le Pen, est un ancien dirigeant du GUD, un groupuscule étudiant d’extrême droite radicale. Ce proche du polémiste antisémite Alain Soral et de l’humoriste Dieudonné est un soutien inconditionnel du régime syrien de Bachar Al-Assad. Dirigeant de la société Riwal, qui a longtemps été le prestataire des campagnes du FN, il se rend aujourd’hui régulièrement au siège de campagne de Mme Le Pen, et aurait, selon un dirigeant du parti, « une vision large sur la communication » de la candidate à la présidentielle (aucun organigramme de l’équipe de campagne n’a été rendu public).

    Collard : « Frédéric Chatillon, je ne le connais pas »

    #FN #Linfiltré #PhoneStories

  • le #FN, mains propres, tête haute… Simple exemple.
    https://gauchedecombat.net/2016/07/24/le-fn-mains-propres-tete-haute-simple-exemple

    Petit inventaire à la Prévert des malfaisances ordinaires du parti d’extrême droite qui prétend laver plus blanc que blanc… Enregistrer EnregistrerClassé dans:actualités, démocratie, France, gauche, gauchosphère, Justice, politique française Tagged : Axel Lousteau, extrême droite, FN, Frédéric Chatillon, Gud connection, Jean-François Jalkh, Jeanne, Nicolas Crochet, Olivier Duguet, Riwal, Sighild Blanc, Wallerand de Saint Just

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • « Alain #Soral est un aiguillon pour le #FN » - Page 2 | #Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/240915/alain-soral-est-un-aiguillon-pour-le-fn?page_article=2
    #streetpress

    Pour nous, il n’y a pas eu de basculement. Soral a toujours été comme ça. On a récolté des témoignages expliquant qu’il était déjà obsédé par les juifs très tôt, dans les années 1990. Mais c’est aussi la conséquence de l’influence d’un courant nationaliste encore présent au PCF à l’époque. Il était le troisième couteau d’un groupe de gens intégrés au PCF – autour de Marc Cohen, président des JCR dans les années 1980 [aujourd’hui rédacteur en chef de Causeur – ndlr] –, qui ont viré “rouge brun”. Ils ont façonné Soral à ce moment, cela a créé un terreau. Tout s’est joué là.

    Deux membres de cette “GUD connection” figurent dans les statuts fondateurs d’E&R, en 2007 : Jildaz Mahé [le bras droit de Frédéric Chatillon, vieil ami de Marine Le Pen et prestataire du FN – ndlr] et Philippe Péninque [ancien avocat proche de Marine Le Pen – ndlr]. Dès la création, ils sont partie prenante. Dans les premiers statuts, E&R est domiciliée à la même adresse que des sociétés de Péninque. Et il est précisé que l’objectif est de rapporter aux nationalistes, et indirectement au Front national, les voix des jeunes, des gens issus de l’immigration. Donc ils travaillent pour le Front, clairement.

    Ensuite, cette amitié ne se dément jamais : en 2006, Soral et Dieudonné se rendent en Syrie et au Liban avec Frédéric Chatillon. En 2009, le shooting photo pour les affiches des européennes est assuré par Chatillon. Et il y a l’histoire du Local, projet conjoint de Serge Ayoub et d’E&R, où l’on retrouve Chatillon. Avec Péninque, ils faisaient parfois le tampon entre les hommes d’Ayoub et ceux de Soral.

  • Ariège : une candidate FN raciste et homophobe
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/24/ariege-une-candidate-fn-raciste-et-homophobe

    Fidèle à sa stratégie de normalisation, Marine Le Pen vient d’exclure pour ses propos antisémites sur internet le jeune Alex Larionov, candidat en Aveyron et novice en politique (il ne sait pas encore que l’antisémitisme au FN n’est toléré que chez les amis de Marine Le Pen comme Frédéric Chatillon). Pourtant, elle peut être moins regardante quand ses candidats tiennent [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Front_National #Homophobie #islamophobie

  • Le FN et la LDJ

    "Les premiers contacts de Jean-Claude Nataf – Carlisle avec le « clan mariniste » datent du début des années 2000. A l’époque c’est avec Louis Aliot, le pourfendeur d’antisémites au sein de Front National que des contacts ont lieu. En 2010 Marc Georges [2] raconte cette anecdote dans une interview donnée au journal Rivarol : « En 2006 Alain Soral, inquiet pour sa sécurité, avait sollicité Marine Le Pen dont il connaissait les accointances judéomanes [sic], pour qu’elle intervînt en sa faveur car il craignait d’être menacé par des bandes sionistes du type du Bétar ou de la LDJ. Et Marine Le Pen a appelé devant lui dans son bureau Michaël Carlisle, le chef de la Ligue de défense juive, pour lui demander si Soral était effectivement menacé. Ce à quoi Carlisle a répondu que non. Et pour cause, quand on sait qu’en contrepartie de ce service, Alain Soral, ce qui en étonnera plus d’un — c’est lui qui me l’a raconté — qui avait sympathisé avec Gilles-William Goldnadel, agent israélien notoire, ultra-sioniste, a présenté ce dernier à Marine Le Pen dans le cadre d’une rencontre tripartite. Edifiant  ! » [3]

    Cette interview fait l’objet d’un article dès le lendemain sur le blog Droites Extrêmes du Monde mais sans faire mention de cette anecdote. L’article du Monde est repris sur le site officiel du FN « Nations Presse Infos ». Peu étonnant, puisque débarrassé de ce passage, l’article au final servait les intérêts marinistes dans sa course à la présidence du FN, sa conclusion étant : « Bref, à l’insu des protagonistes, les prises de position de Marc George et Jérôme Bourbon en faveur de Bruno Gollnisch, pourraient avoir des allures de baiser qui tue ». Etrange tout de même que ce coup de fil n’ait pas déclenché plus d’interrogations de la part des média à l’époque. Renseignement pris, il semblerait qu’il n’y ait pas eu appel, mais plus simplement un entretien direct.

    Un des autres alliés de JCN-Carlisle au sein du FN est Jean-François Touzé, dont il est un proche. Ce dernier, véritable girouette de l’extrême droite [4] en faisait un interlocuteur parfait, mais sa ligne jugée trop « occidentaliste » débouchera sur son exclusion du Front. On le retrouvera quelques années plus tard, toujours aux côtés de JCN-Carlisle, prenant la parole lors de rassemblements de soutien à Israël, notamment ceux organisés par l’association Europe-Israël de Jean-Marc Moskowicz. Et à ceux qui s’inquiètent ou s’étonnent de sa présence (notamment lors de la manifestation devant l’ambassade d’Israël), il répondra sur le site ultra sioniste JSS-News : « il se trouve simplement que ce jour là mon ami « Mickaël C » de la LDJ m’a demandé de prendre le micro et d’improviser un discours ce que j’ai fait bien volontiers. » On ne peut faire plus clair.

    Toutefois ces rencontres entre JCN-Carlisle et l’équipe mariniste rencontrent un obstacle de taille, l’attitude et les choix stratégiques d’un Jean-Marie Le Pen, qui au même moment, joue la carte du duo Dieudonné – Soral livré sur un plateau par Frédéric Chatillon [5]. La consécration de cette nouvelle alliance est la venue de Dieudonné à la fête « Bleu blanc rouge » (BBR) du #FN en 2006. Cela met un coup d’arrêt aux rencontres entre JCN-Carlisle et l’équipe mariniste. Pour ce dernier, présent aux BBR et menant la fronde contre Dieudo, F. Chatillon représente la quintessence de l’antisémitisme, et on peut dire qu’il connait fort bien ce sujet, tout comme il connait fort bien le monsieur. Mais pour comprendre cela il nous faut remonter un peu dans le temps, dans les années 1980 plus précisément. A cette époque la LDJ n’existe pas encore, et c’est au sein du Betar qu’évolue JCN-Carlisle. Il participe, entre autres, à la mise en place de ce qui deviendra quelques années plus tard le Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ), officiellement rattaché au CRIF depuis. Une de ses principales activités du moment est la « surveillance » des groupes d’extrême droite (ED), avec une préférence pour ceux définis comme antisémites. C’est à ce titre qu’il fréquente différentes librairies, au premier plan desquelles figurait Ogmios, librairie où officiait Frédéric Chatillon. Dans sa très complète biographie de François Duprat, Nicolas Lebourg nous apprend que Jean-Claude Nataf était présent au cimetière Montmartre pour la commémoration de la mort de François Duprat en 1998, année où Pierre Sidos était présent avec pas mal de militants de l’œuvre française, Nataf est présenté comme « cadre du Betar … qui se charge de longue date de garder un œil sur l’extrême droite antisémite » [6]. Surveillance qu’il ne cessera jamais vraiment, faisant du monsieur un assez bon connaisseur de ce petit milieu. Mais si « connaissance » il y a, les réticences se limitent, elles, aux seuls groupes affichant leur antisémitisme viscéral, il est évident que les groupes d’ED ciblant l’immigration, l’Islam et/ou les populations d’origines arabes ne seront pas mis sur le même plan, et jugés de la même façon.

    En 2008, signe que le torchon brule entre JCN-Carlisle et le FN, le Front met en ligne un article sur « Nations Presses Info » intitulé « Pour Michael Carlisle de la #LDJ, les chrétiens en mission ne sont « pas les bienvenus » en Israël ! », qui se finit tout de même sous forme de menaces à peine voilées. Le plus important de l’article restant cette précision : « l’intéressé n’est pas n’importe qui. Michael Carlisle est un habitué de la mouvance nationale française depuis les années 60. Il a un temps fréquenté le Mouvement Occident jusqu’en 1968, pour se rapprocher par la suite du Betar et de l’ultra droite sioniste en France. »... "

    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article501

  • Comment Frédéric Chatillon règle les factures du Front National
    http://lahorde.samizdat.net/2014/04/24/comment-frederic-chatillon-regle-les-factures-du-front-national

    Rue89 le 23 avril 2014 a décidé de consacré un article à un pauvre petit patron, Eric Caucheteur, qui a eu la bonne idée de vouloir faire un peu de business avec le Front National, via la société de communication Riwal, propriété de Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD. Tout allait bien jusqu’au jour où [&hellip

  • Activisme et business : l’engagement pro-Assad des proches de Marine Le Pen - Page 2 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/050913/activisme-et-business-lengagement-pro-assad-des-proches-de-marine-le-pen?p

    Dans l’entourage de Marine #LePen, certains travaillent même avec le régime syrien. Comme son conseiller officieux Frédéric Chatillon. « Vieux pote de faculté » de la présidente du FN, cet ancien chef du Groupe union défense (#GUD) a été prestataire de sa campagne présidentielle 2012, avec sa société de communication Riwal. Ces dernières années, cette même société #Riwal a perçu entre 100 000 et 150 000 euros par an du régime syrien, pour gérer sa communication. 

    Officiellement, des opérations de communication et de marketing qui concernaient le ministère syrien du tourisme et la promotion du pays. Frédéric Chatillon a notamment organisé la visite du ministre du tourisme, Saadallah Agha al-Qalaa, à Paris, en 2008. Riwal a aussi ouvert un bureau à Damas pour démarcher les sociétés et les institutions syriennes cherchant à s’implanter en France. 

    Ces affaires ont fait l’objet d’une enquête de la brigade financière (close en avril 2012) pendant plus d’un an, comme l’avait révélé Mediapart. Les prestations ont été payées par virements de l’ambassade de Syrie en France. Ces flux financiers, provenant du compte Crédit lyonnais de l’ambassade, auraient été à l’origine de l’investigation. 

    « La #Syrie, c’est un client », expliquait Frédéric Chatillon à Mediapart, en juillet 2012, réfutant tout « cadeau du régime » mais aussi toute « dimension politique ». Pourtant, cette dimension ressort clairement de ses visites en Syrie. À l’été 2006, Chatillon accompagne l’ex-FN Alain Soral et Dieudonné – « un pote » – à Damas.

  • Syrie : quand on vous invite, ce n’est jamais à vos frais !

    Contacté par Le Point.fr à propos du « petit » scandale de ses vacances tunisiennes en juin dernier, à Hammamet, payées par Khalifa Harb, bras droit financier du fantôme Kadhafi, Jean-Marie Le Pen qui n’est pas naïf comme son humour noir le prétend, aurait pu n’évoquer qu’un seul pays, et rester dans le contexte de la question, mais il a plutôt choisi cette formule grandiose en « mouchardage » de la fraternité de vacances payées par le contribuable arabe : « Oui, Madame, vous savez, dans ces pays-là, quand on vous invite, ce n’est jamais à vos frais ! » .

    Mais quels pays ?

    Probablement la Libye, la Syrie et l’Iran. Là où se rendent les autres amis de Le Pen, Frédéric Chatillon, Alain Soral, Dieudonné et bien sûr Thierry Meyssan.

    Le même Thierry Meyssan qui parle de « 40 à 60 000 Contras, principalement libyens » qui sont « entrés en quelques jours dans le pays, le plus souvent par la frontière jordanienne. La majorité d’entre eux sont rattachés à l’Armée « syrienne » libre, structure paravent des opérations secrètes de l’OTAN, placée sous commandement turc. Certains sont affiliés à des groupes de fanatiques, dont Al-Qaida, placés sous commandement du Qatar ou d’une faction de la famille royale saoudienne, les Sudeiris. », devrait nous révéler sous quel « commandement » il est placé lui-même ?

    Sur cette photo on voit bien sous quel « commandement » il était placé. Le général Manaf Tlass et son père Mustapha Tlass qui accueillent Thierry Meyssan, Frédéric Chatillon et Dieudonné dans leur restaurant, ne le font certainement pas pour parler du « Bazar » de Damas.

    Lire la suite …

    http://chahidslimani.over-blog.com

  • De Damas à Paris... De l’amitié, de l’argent et des emmerdes (REFLEXes)
    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article485

    loin d’être un simple prestataire de service, Frédéric Chatillon et ses amis constituent une pièce importante du dispositif mariniste, que ce soit pour leurs compétences professionnelles ou leurs réseaux relationnels, voire – car c’est le nerf de la guerre – dans le financement des activités de MLP. C’est évidemment pour toutes ces raisons que les polémiques et enquêtes diverses et variées n’ont pas altéré d’un iota l’intensité des relations entre les uns et les autres car tout ce petit monde se soutient comme la corde soutient le pendu. (...) Source : REFLEXes

  • Les réseaux de financement de Marine le Pen

    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article485

    Lors d’un précédent article, nous posions la question de savoir si les amitiés syriennes de Frédéric Chatillon allaient rester anecdotiques ou bien devenir un problème pour Marine Le Pen (MLP). La réponse est arrivée le 25 janvier dernier sur France Inter, station sur laquelle MLP était l’invitée de la Matinale pour répondre aux questions de Patrick Cohen et Bernard Guetta.

    #Marine_Le_Pen, #FrontNational, #Syrie, #Riwal, #Frédéric_Chatillon, #France, #GUD