person:françois ansermet

  • 7月25日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150725

    Top story: State Of Georgia Sues Carl Malamud For Copyright Infringement For Pu… www.techdirt.com/articles/20150…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 12:59:37

    My Tweeted Times tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=rgp - top stories by @SheilaSmithCFR, @TimKarr, @mpesce posted at 12:00:01

    ほっといてくれ。 | via @denise_bourassa twitter.com/SpotTheLoon201… posted at 11:53:12

    Top story: There have been 204 mass shootings — and 204 days — in 2015 so far -… www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 10:31:24

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @dawnrays @erierif @chasse_spleen1 posted at 09:17:56

    Top story: Entretien avec François Ansermet à propos de son livre La fabricatio… www.hebdo-blog.fr/entretien-avec…, see more (...)

  • « Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48 »
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/06/il-nexiste-pas-2-sexes-mâle-et-femelle-mais-48.html

    Dès qu’on essaye d’appliquer des tests de féminité suivant des critères présentés comme objectifs, les résultats sont déconcertants. « Entre le sexe morphologique, le sexe chromosomique, le sexe génétique et le sexe endocrinien, on ne sait plus auquel se référer pour penser ce qui détermine l’assomption subjective du sexe », résume François Ansermet, psychiatre spécialiste de l’intersexuation (3). Nous sommes tous et toutes porteurs/porteuses à la fois de caractéristiques mâles et femelles (4).

    (...)

    Le mâle 100% est aussi rare que la femelle 100%. En réalité, nous serions tous à hauteur de 10, 20, 30 ou 40% constitué par des marqueurs biologiques de l’autre sexe. Voilà pourquoi il serait temps d’accepter de compter au-delà de deux.

    #sexe #genre #sciences

    • Nos certitudes actuelles c’est qu’il y a seulement deux sexes, et qu’entre les deux se trouvent des ratés. Ce que les chercheurs découvrent c’est qu’il a deux pôles, entre lesquels se déploie un large spectre d’individus dont le développement —lors du processus de différenciation sexuelle de l’embryogenèse—s’est effectué suivant d’infinies variations…

      je crois que cette prise de conscience est fondamentale dans tous les domaines de la connaissance, et en particulier ce qui touche à l’humain.
      On doit sortir du déterminisme discrétionnaire, exclusif, et prendre conscience que la réalité, c’est de la complexité, c’est un continuum, c’est statistique,
      Et que si ça peut nous aider de considérer des pôles dominants établis selon des statistiques d’observation, l’approximation consistant à établir des catégories humaines et sociales discriminantes sur la base de ces pôles est une grave erreur, moralement coupable, car cela nie et cela broie la multitude d’individus qui se trouvent sur le continuum entre ces pôles... (et d’ailleurs ne pas parler de « ratés » mais de variantes, puisque ce n’est que ça..)

      Voilà pourquoi je suis plutôt en phase avec Nancy Huston quand elle suggère d’accepter les éclairages de la science, que cela n’oppose pas nature et culture. Cela aide à penser « continuum » au lieu de penser binaire...