person:françois chesnais

  • Aux racines de la crise économique mondiale | François Chesnais (À l’encontre)
    http://alencontre.org/laune/aux-racines-de-la-crise-economique-mondiale.html

    Dans cet article, il s’agit de rappeler la racine et la nature des crises capitalistes qui sont rendues particulièrement saillantes dans la crise en cours et de situer cette dernière dans « l’histoire longue ». La crise en cours a éclaté au terme d’une très longue phase (plus de cinquante ans) d’accumulation presque ininterrompue, la seule phase de cette durée de toute l’histoire du capitalisme. Elle peut s’étendre sur des années, voire une décennie entière car elle a comme substrat une suraccumulation de capacités de production particulièrement élevée et comme excroissance une accumulation de capital fictif d’un montant lui aussi sans précédent. De son côté, la situation très difficile des travailleurs partout dans le monde, aussi différenciée qu’elle soit d’un continent et même d’un pays à l’autre de par leurs trajectoires historiques antérieures, résulte de la position de force que le capital a acquise grâce à la mondialisation de l’armée industrielle de réserve née de l’extension à la Chine de la libéralisation des échanges et de l’investissement direct.(...) Source : À l’encontre

  • Les dettes illégitimes : quand les banques font main basse sur les politiques publiques | François Chesnais (NPA)
    http://www.npa2009.org/content/les-dettes-ill%C3%A9gitimes-quand-les-banques-font-main-basse-sur-les-polit

    Au printemps de 2010, les grandes banques européennes, au premier chef les banques françaises et allemandes ont convaincu l’Union européenne et la BCE, que le risque de défaut de paiement de la dette publique de la Grèce mettait leur bilan en danger. Elles ont demandé d’être mises à l’abri des conséquences de leur gestion. Les grandes banques européennes ont été fortement aidées à l’automne 2008 au moment où la faillite de la banque Lehman Brothers à New York a porté la crise financière à son paroxysme. Depuis leur sauvetage, elles n’ont pas épuré tous les actifs toxiques de leurs comptes. Elles ont pourtant continué à faire des placements à haut risque. Chez certaines le moindre défaut de paiement signifierait la faillite. (...)