person:françois durovray

  • #Corruption en #Essonne : des patrons avouent une #entente
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230317/corruption-en-essonne-des-patrons-avouent-une-entente

    Assemblée de l’agglomération. De droite à gauche, #Serge_Poinsot, #Nicolas_Dupont-Aignan, Bruno Gallier, maire de Montgeron, François Durovray, président du conseil départemental, et Georges Tron, le maire de Draveil. © DR Mediapart a eu accès aux dépositions de plusieurs chefs d’entreprise de l’Essonne devant la police judiciaire de Versailles. « Aujourd’hui, dans l’Essonne, tout est entente », a révélé l’un d’eux. Poursuivi pour corruption passive, Serge Poinsot, le maire (LR) de Vigneux, vice-président de l’agglomération présidée par Nicolas Dupont-Aignant, comparaîtra en octobre devant le tribunal correctionnel (...)

    #France #marchés_publics #Olivier_Léonhardt #Vigneux-sur-Seine

  • Le département du premier ministre Valls menace de suspendre les financements sociaux
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/esso-j19.shtml

    Le département de l’Essonne, dans la région parisienne, menace de cesser unilatéralement le financement de #services essentiels obligatoires aux personnes dépendantes. Outre les associations de protection de l’enfance et les services médico-sociaux accueillant les personnes âgées ou handicapées, ces coupes concerneraient aussi les services à domicile, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH).

    L’Essonne est représentée à l’Assemblée nationale par l’actuel premier ministre français Manuel Valls.

    Fin décembre, le président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray, du parti conservateur Les Républicains (LR), dirigé par l’ancien président Nicolas Sarkozy, a envoyé une circulaire à 600 établissements les informant que le département « n’était pas en mesure de procéder au paiement des factures actuellement en attente concernant [leur] établissement... [et s’élevant à 108 millions d’euros leur étant dus]... au 20 novembre 2015 ».

    Qu’une collectivité territoriale revienne sur ces obligations légales est sans précédent et remet en question des #droits_sociaux fondamentaux garantis par la constitution française et le système juridique.

    La circulaire blâme « une augmentation constante des dépenses obligatoires (solidarités, collèges, routes)... et une réduction forte de nos ressources, notamment les dotations de l’Etat ».

    Durovray a cherché à dissuader les établissements touchés d’entamer une action en justice pour obliger le conseil à les payer en affirmant que le représentant du gouvernement central, le préfet, avait donné à celui-ci le feu vert pour son projet de rééchelonnement sur 6 ans de sa dette envers eux de 108 millions d’euros.

    Guillaume Quercy, directeur en Ile-de-France de l’Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uriopss), qui regroupe les principales #associations du secteur a déclaré : « C’est une dépense obligatoire, il doit la payer » ajoutant, « c’est totalement ubuesque et inédit en France, on touche aux publics les plus fragiles ». Il a fait remarquer que « plusieurs établissements et associations ne disposant d’aucune trésorerie pourraient se retrouver en situation très précaire en cas de report des paiements ».

    Des services essentiels signalent qu’ils subissent déjà une dégradation de leur capacité à aider les personnes dans le besoin.

    #austérité

  • Coup de tonnerre sur l’aide sociale en Essonne
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/13/le-conseil-departemental-de-l-essonne-menace-de-ne-plus-payer-les-aides-soci

    Est-ce le signe d’une détresse financière ou le résultat d’un #coup_politique ? Le département de l’Essonne assure être dans l’impossibilité de procéder au paiement de l’#aide_sociale_légale pour une partie de l’année 2015. Dans un courrier, adressé fin décembre aux associations de protection de l’enfance et aux établissements médico-sociaux pour les personnes âgées ou les adultes handicapés, François Durovray (LR), le président du conseil départemental, annonce que sa collectivité ne sera pas en mesure de régler ses factures et propose d’étaler les versements sur les six prochaines années, avec les intérêts. D’après les informations du Monde, ces coupes concerneraient également le secteur des services à domicile, l’allocation personnalisée d’autonomie et la prestation de compensation du handicap.

    #dette #emprunt_toxique

  • Essonne : 6 500 bénéficiaires du RSA dans le viseur
    http://www.leparisien.fr/abbeville-la-riviere-91150/essonne-6-500-beneficiaires-du-rsa-dans-le-viseur-21-06-2015-4880665.php

    Le courrier sera prochainement acheminé dans les boîtes aux lettres de près de 6 500 bénéficiaires du revenu de solidarité active. Il s’agit du nombre de personnes « non référencées », c’est-à-dire qui perçoivent une allocation au titre du #RSA mais qui n’ont pas pris, depuis, contact avec les services d’#insertion professionnelle du département.

    « On verse le RSA à des personnes qui n’ont jamais rencontré un #travailleur_social, indique le président (LR) François Durovray. Cela concerne presque un tiers de nos bénéficiaires (NDLR : 25 632 personnes touchaient le RSA au 31 décembre 2014). »

    Le patron du conseil départemental a déjà estimé que le trop versé du RSA s’élèverait à « au moins » 3,5 M€ : « Il y a très certainement une part de #fraude au RSA que l’on veut éclaircir. »

    Le courrier demandera ainsi à ces 6 500 personnes de prendre attache avec une maison des solidarités (MDS) de l’Essonne sous un mois. Si elles ne le font pas, elles recevront une lettre de rappel. La non-réponse entraînera une #suspension progressive, voire une #radiation du RSA, cette aide sociale que verse le département aux plus de 25 ans éloignés de l’emploi. Quatre agents seront même détachés plusieurs semaines pour honorer les rendez-vous.

    « Il y a très certainement une part de fraude que l’on veut éclaircir »
    La loi n’oblige pourtant pas les bénéficiaires à se rendre d’eux-mêmes dans une structure départementale. En revanche, les textes indiquent que « le RSA peut être soumis à l’obligation d’entreprendre des actions favorisant une meilleure insertion professionnelle et sociale ». Le cas échéant, le RSA peut être suspendu.

    • Donc, 6500 personnes ont 1 mois pour rencontrer 4 agents dédiés sous peine de... mort par inanition lente ?
      Cela fait donc que chaque agent dédié devra recevoir pendant ce mois 1625 personnes. Donc, pendant ce mois, chaque agent disposera de 151.67 heures pour rencontrer 1625 personnes, ce qui représente 0,09 heures par maléficiaire, soit 5 minutes par personne, sans pause, ni transition, ni rien.

      J’ai comme une grosse suspicion de fraude, là !