person:françois fillon

  • « Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/emmanuel-macron-incarne-la-reunification-de-la-bourgeoisie-636080

    Soulignons d’abord que le premier tour a révélé un vote de classe d’une puissance inédite, du moins depuis les années 1970. C’est aujourd’hui une réalité aveuglante. On n’avait pas vu cela depuis le référendum de 2005.

    On a, d’un côté, les catégories populaires, qui représentent la majorité du salariat, dont le vote s’est divisé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. De l’autre, François Fillon et Emmanuel Macron ont rassemblé le bloc élitaire – les chefs d’entreprise, les cadres en général, les détenteurs de patrimoine, donc beaucoup de retraités, et aussi, parmi les jeunes, certaines catégories d’étudiants. Ces deux blocs rassemblent chacun entre 40 et 45 % des suffrages exprimés. Le voile d’illusion idéologique que représentait le clivage gauche-droite est en train de se déchirer.

    À cette occasion, la réunification de la bourgeoisie est éclatante. Globalement, le bloc élitaire, c’est la France qui a voté oui en 2005. Cela lui donne un avantage pour gouverner puisqu’il domine sans partage l’appareil de l’État et la direction des grandes entreprises. Plus durablement, toutes les structures institutionnelles convergent, y compris les instances de contrôle. La division partisane de la bourgeoisie, notamment dans la haute fonction publique et dans la direction des médias, constituait un garde-fou que ce processus d’unification idéologique pourrait supprimer.

    Ce qui est plus embêtant pour elle, d’un point de vue politique, c’est que cela devient visible. Une domination s’affaiblit quand elle avance sans masque. Par exemple, l’alternance sans véritable alternative est la solution optimale pour maintenir l’ordre social. La clarification actuelle, pour reprendre le mot de Manuel Valls, pourrait s’avérer une mauvaise idée. La disparition de médiation entre le monde des affaires et le milieu politique, avec un président de la République directement issu du premier, constitue une transparence redoutable pour un système en crise.

    • « Si nous allons vers des solutions à la Blair ou à la Schröder, même si la situation générale du pays devait s’améliorer, dans ce modèle l’accroissement du bien-être de certains pourrait s’accompagner d’une plus forte précarisation ou paupérisation pour d’autres. Dans un pays de culture égalitariste comme la France, cela générerait des tensions très fortes, qui trouveraient dans le nouvel ordre démocratique une traduction politique directe. C’est tout le paradoxe de la « grande réconciliation » qu’incarne Emmanuel Macron. »

    • Maintenant comme l’avait voulu Zbigniew Brzezinski ancien conseiller de Carter, Reagan et Obama, plus aucun homme politique, ne sera adoubé, sans qu’il soit passé par les transnationnales genre Bilderberg ou La NED, French american Young Leaders fort nombreux depuis des années ...
      Macron l’homme de Bilderberg : Sylvie Goulard and cies http://www.panamza.com/150517-macron-philippe-bilderberg http://www.bilderbergmeetings.org/participants.html
      Mr Brzezinski avait précisé « ce fait » après le « meurtre » de John Kennedy, homme politique jugé un peu trop « indépendant » par l’establishment. Ne nous étonnons pas

    • La question impudique qui se pose est, personne n’en parle, celle de la fusion des votes non bourgeois dits « populistes »...
      Quitte à me faire virer et bloquer, puisque c’est la grande mode, cela est largement en cours dans mon coin, au Nord-Est de la France.
      Mélenchon au premier tour, Marine au Second.
      Le système fait tout pour éviter la massification de ce comportement électoral, c’est pourtant la réponse évidente au système et, dans les milieux dissidents, tout le monde le sait et le fait.

    • Bien oui mais il semble bien que la situation est archi-bloquée, avec « on prends les mêmes et on recommence » ..tout le monde sait bien que le FN est là pour jouer les « trublions » au second tour et la « grande peur » du fascisme avec le prétendu « front républicain » qui ne mène a rien sauf a perpétuer le système. La reproduction des élites se fait sur cette base désormais. Oui la dissidence ou la révolution ? Car c’est bien ça que craignent ces élus et élites. Le système des partis à trouvé, je crois ces limites, dans le nord surtout ou la casse sociale est réelle devrait pouvoir donner des bons révolutionnaires mais la place est prise par les faux révolutionnaires que sont les NPA et autres partis estampillés « a l’ultra-gauche » que l’UE nourrie en la finançant ..Les preuves peuvent être trouvées, mais là on me rétorquera que c’est du complotisme et hop blocage de la part de « bons citoyens » propres sur eux qui se la jouent le « poing levé » "no pasaran" ou « pas de facho dans nos quartiers » et se révèlent de bons fils de....bonne famille bourgeoise ...Les frères Bernanos en sont la preuve..Bien à vous Rodolphe c’est pas moi qui vous bloquerais j’ai horreur de ça et je préfère la réalité des faits.

  • #LREM : le marketing 2.0 au service de la startup EM à l’Elysée
    https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

    Toute la communication d’En Marche ! au cours de cette présidentielle — qui fut très proche d’une télé-réalité de type « Loft Story », avec à la fin le choix
    # 1 ou # 2 — continue aujourd’hui avec le phénomène de « recomposition politique ». Le message est le suivant : les deux grands partis clivants de droite et de gauche rejoignent la majorité du président élu qui veut « le meilleur des deux camps ».

    C’est surtout une stratégie éprouvée par un certain Nicolas Sarkozy avec son mouvement d’ouverture consistant à piquer au PS des « figures » de gauche comme Bernard Kourchner ou Eric Besson. Cette stratégie permet de laisser penser que si chacun faisait un effort, les hommes politiques pourraient dépasser leurs différents pour le bien du pays et travailler ensemble. Accessoirement ça mine les relations dans le parti dont on débauche les membres.

    Et quand le moral est bas dans un parti, on peut espérer qu’il se plante aux élections suivantes.

    Dans le cas Emmanuel Macron et sa recomposition il s’agit essentiellement d’une opération politique visant à achever les deux partis politiques qui pourraient lui faire de l’ombre, le PS et LR.

    Mais croire que les partis vont disparaître est un peu enfantin. D’une part, le « mouvement » d’Emmanuel Macron est de fait devenu un parti politique. Hop, un nouveau parti. Et quand il sera vieux on le dynamitera selon la nouvelle doxa ? D’autre part, pour fédérer, organiser, mener aux élections des candidats, un « parti » (appelons-le comme on veut) est nécessaire. Enfin, le clivage gauche-droite n’est pas un vain mot en France. Caricaturalement, on pourrait dire que la Droite est passéiste sur les sujets de société, qu’elle est très libérale sur le plan économique et privilégie les entreprises. La gauche quant à elle, serait plutôt progressiste sur les sujets de société et protectrice des salariés. Bien entendu, les deux courants ont muté depuis longtemps et les choses ne sont plus aussi simples. Mais dans l’esprit des Français, cela reste à peu près ça. Les grandes avancées sociales comme l’abolition de la peine de mort ou le mariage pour tous, c’est la gauche. Le CICE, c’est la droite. Répéter que tout cela, c’est fini, qu’il faut recomposer le monde politique, n’être ni de droite ni de gauche mais de drauche, ne mettra pas fin définitivement au clivage de la société, entre ceux qui se sentent « de gauche » et ceux qui se sentent « de droite ». Le pari d’Emmanuel Macron risque bien de se heurter à une certaine forme de réalité dans un avenir pas trop éloigné.


    #Le_pouvoir_Macron_se_met_en_place @reflets

    • Premiers couacs

      Mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. A peine installé à l’Elysée, Emmanuel Macron, ni-de-gauche-ni-de-droite nomme son premier ministre. Et là, surprise, c’est un boxeur, un romancier, un chroniqueur de Libération. Enfin, ça c’est ce que la presse raconte, toujours en plein storytelling. Edouard Philippe, c’est surtout, un homme politique girouette. Tout d’abord fan de Michel Rocard avant de passer à droite pour se faire élire au Havre. Soutien d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, il dégomme volontiers Emmanuel Macron dans Libération avant de soutenir François Fillon puis de quitter la campagne du candidat de droite sur fond de PenelopeGate, avant enfin, on l’a vu, de rejoindre Emmanuel Macron. Certains pourraient voir dans son parcours une forme d’opportunisme, mais étant entendu qu’Emmanuel Macron veut rénover la politique, opérer une « recomposition » cela semble impossible.

      Plus intéressant, Edouard Philippe n’a visiblement pas été très présent à l’Assemblée Nationale est s’est montré peu intéressé par les lois sur le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes, l’écologie (il était auparavant lobbyiste directeur des affaires publiques pour Areva) en votant contre la loi sur la transition énergétique et celle sur la biodiversité. Il avait même fait une proposition à l’Assemblée nationale en faveur des gaz de schiste… Si le président n’est ni de droite ni de gauche, le premier ministre est de droite et il le dit lui-même. On nous glisse dans l’oreillette que le premier ministre dirige l’action du gouvernement et en fixe ses orientations politiques essentielles…

      Enfin, Edouard Philippe, comme l’a relevé Mediapart est un très mauvais élève de la transparence. Ce qu’il gagne ? Son patrimoine immobilier ? C’est personnel et sa qualité d’élu n’y change rien. Ses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique son restées très succinctes, pour ne pas dire ténébreuses. A tel point que ladite haute autorité lui a décerné un blâme. Ses réponses à Mediapart son du même acabit : circulez, il n’y a rien à voir.

      Laissons à Edouard Philippe le bénéfice du doute, lui qui sera chargé par Emmanuel Macron de mener une vaste opération de moralisation de la vie publique, même s’il part avec un blâme handicap évident.

  • Macron, le président du vieux monde par Hervé Kempf
    https://www.les-crises.fr/macron-le-president-du-vieux-monde-par-herve-kempf

    Sous les habits neufs de M. Macron, le néo-libéralisme continue sans changer. Marginalisant l’écologie, et oubliant l’inégalité sociale.

    Emmanuel Macron est un personnage remarquable : on ne gravit pas aussi rapidement les échelons de la pyramide du pouvoir si l’on n’est pas doté de qualités exceptionnelles. Et même si la chance a largement joué son rôle – la faillite de François Fillon, la déliquescence plus rapide que prévue du Parti socialiste -, la capacité à s’engouffrer dans les opportunités est un talent que tous n’ont pas. Il ne fait pas de doute que cette énergie ascensionnelle va continuer à se déployer dans les premiers mois de la nouvelle présidence.

    Il reste que M. Macron n’a pas gravi la montagne à la force de son seul poignet. Massivement soutenu par tous les médias des dominants (faut-il encore rappeler que la “presse” est aujourd’hui l’instrument des Arnault, Bolloré, Bouygues, Dassault, Drahi, Lagardère, Niel, Pigasse, Pinault… ?), il n’a pas gagné à la loyale. Plutôt qu’un duel Macron-Le Pen, on aurait pu assister à un duel Macron-Mélenchon bien plus stimulant si la presse oligarchique n’avait pas pilonné dans la dernière ligne droite le candidat de la France insoumise. Mais l’oligarchie avait bien sûr choisi son camp. Ce serait Fillon ou Macron. Fillon tombant à l’eau, ce fut Macron.

    Homme remarquable, appliquant les méthodes entrepreneuriales en vogue – En marche a appliqué tous les outils marketing et a fonctionné en mode “start-up”, comme l’a raconté Mediapart -, M. Macron n’en est pas moins porteur des idées du vieux monde. Le vieux monde ? Celui où l’on croit que la croissance reste le moteur de l’équilibre social, que la question écologique est secondaire, et qu’une société peut vivre sans désordre avec de fortes inégalités.

    • Il va falloir s’y habituer. Emmanuel Macron est depuis hier le huitième président de la Ve République française et son discours lénifiant, entre best-seller de développement personnel et langue de bois 2.0, est devenu la doctrine officielle de la patrie des Lumières. Triste époque.

      Pour son intronisation, dimanche, le patron de la République en marche (REM) n’a pas déçu, assénant que les Français, à travers lui, avaient choisi « l’esprit de conquête », sans préciser quels nouveaux territoires il ambitionnait d’assujettir.

      En revanche, depuis quelques jours, on connaît mieux ces « helpers », ces « CEO » et autres « startuppers » qui ont permis à l’ancien « managing director » de Rothschild et ministre de François Hollande de devenir supposément l’homme du « renouveau » (en tout cas de la langue française). Epluchant les documents dérobés par des pirates informatiques, Libération décrit dans son édition de vendredi la communauté agissante et fortunée qui a fabriqué de toutes pièces le phénomène Emmanuel Macron : cadres et patrons d’entreprises, financières et technologiques, sortis de l’ENA ou de HEC.

      Une France d’en haut mais aussi d’ailleurs, puisque les dons ont afflué de l’étranger, où les exilés fiscaux et les « expats » n’ont pas lésiné pour donner une forte impulsion à leur champion, comme l’a décrit Mediapart. Ces réseaux – habilement actionnés jusqu’à concurrence de 20 000 euros par tête de pipe pour ne pas outrepasser les limites légales – dessinent clairement la pyramide sociale incarnée par le nouveau chef de l’Etat : moins de 2% des donateurs ont contribué à près de la moitié du budget de campagne de M. Macron. Une aubaine financière à laquelle il faut encore ajouter l’emprunt personnel de 8 millions d’euros généreusement consenti malgré l’absence de patrimoine à mettre en gage.

      Bref : une fusée politique propulsée du haut vers le bas et dont la conception hiérarchique du monde s’exprime assez naturellement dans son offensive actuelle sur l’Assemblée nationale. Ainsi, dans l’entreprise En Marche, les candidats à la députation sont « embauchés » directement par la cellule de recrutement d’Emmanuel Macron, sur CV, lettre de motivation puis entretien... Etrange démocratie, où l’exécutif compose librement sa future armée législative ! Seules exceptions à ces députés-employés : les transfuges des partis en place, notamment socialistes, cooptés en fonction de leur capacité à arracher des bouts d’appareil, à l’instar des affidés du parrain lyonnais Gérard Collomb.

      Le fait du Prince et la tambouille locale, voilà qui va très nettement révolutionner la façon de faire de la politique en France !

      Non contents d’instiller le poison de la gestion managériale et de la rentabilité aux services publics, les socio-libéraux à la sauce Macron ont donc trouvé moyen de privatiser la vie démocratique. Face à cette tentation autoritaire, rendue possible par la faillite du Parti socialiste, ce qu’il reste de la gauche française devra réagir rapidement, pour ne pas se laisser marginaliser. Surtout, elle devra suivre un chemin diamétralement opposé, tant dans ses objectifs politiques que dans sa future organisation, démocratique et participative. Une fusée propulsée d’en bas, pour « prendre le ciel d’assaut ». Benito Perez

      https://www.lecourrier.ch/149419/prendre_le_ciel_d_assaut

    • Béton, croissance et finances, voilà donc le terreau idéologique sur lequel M. Macron s’est épanoui. Le nouveau président a déjà quatre ans d’expérience gouvernementale à son actif, à l’Elysée où il a conseillé François Hollande dans son orientation néo-libérale, puis au ministère de l’Economie.

      Et la liste des actes ou intentions de M. Macron parle d’elle-même : travail le dimanche, facilitation de l’affichage publicitaire, permis de recherche de gaz de schiste, soutien au projet nucléaire d’Hinkley Point, autorisation de l’extraction de sable à Lannion, accord très favorable aux sociétés autoroutières, encouragement à l’exploitation minière en Guyane, amendement législatif sur les déchets nucléaires à Bure – l’écologie est le cadet des soucis du nouveau président.

      Et les signaux qu’il a lancé ne sont pas très positifs : en matière d’agriculture, il veut « continuer le combat » de son « ami » Xavier Beulin, chantre de l’industrialisation agricole et de la compétitivité. Son programme d’investissement sur la transition écologique s’élève à un modeste 15 milliards d’euros sur cinq ans, moins, rappelait Thomas Porcher lors de notre Alter soirée électorale que le coût du projet nucléaire d’Hinkley Point en Angleterre. Quant à son entourage proche, il vient pour partie du monde du béton de son parrain Henry Hermand : avant de rejoindre En marche comme porte-parole, Benjamin Griveaux était chez Unibail Rodamco, grand promoteur de l’immobilier commercial (qui veut par exemple lancer Val Tolosa). « Le programme Macron fait saliver les promoteurs », signale La Lettre A, en laissant notamment prévoir l’abaissement des possibilités de recours contre les permis de construire.

      Sur les autres domaines que l’environnement, n’attendez pas de progrès. Le mot « inégalité »n’apparait pas dans le programme de M. Macron, pas plus que celui d’évasion fiscale. Une nouvelle loi Travail sera imposée par ordonnances (une variante du 49.3, consistant à forcer la main au Parlement pour légiférer), et pour la « sécurité », on embauchera 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires et l’on construira 15.000 places de prison.

      Tout cela n’est guère encourageant. Le néo-libéralisme continue sous de nouveaux habits, l’écologie est marginalisée, le vieux monde perdure.

      Mais il craque. Le niveau étonnamment élevé des votes blancs ou nuls au deuxième tour de l’élection présidentielle montre que de plus en plus de gens ne supportent plus le chantage qui nous est imposé entre le fascisme et le néo-libéralisme. L’assise de M. Macron n’est pas solide. Et autre tournant porteur d’espoir de cette campagne présidentielle, le camp de la gauche a solidement intégré l’écologie dans sa vision du monde et dans sa politique. Il reste à ce que ce camp s’unisse. Sinon les vieilles idées de M. Macron continueront à détruire le monde.

  • Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et (...) - Observatoire du nucléaire
    http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article330

    L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.

    .

    En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*).

    #gouvernement_macron

    • On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.

      Voir aussi :

      Les étranges affaires d’Areva en Afrique : aux sources du scandale UraMin – Par Juan Branco
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/BRANCO/56798

      Championne mondiale du nucléaire, Areva peine à sortir de la tourmente. Aux inquiétudes sur l’avenir de la filière depuis l’accident de Fukushima s’ajoutent les retards des réacteurs de troisième génération en Finlande et à Flamanville. Mais, surtout, l’entreprise publique française est mise en cause pour des investissements suspects dans trois gisements d’uranium africains.


    • Il l’a dit :

      À propos de l’EPR à Hinkley Point : L’intérêt de ce contrat, c’est d’éviter la rupture de charge. Pendant dix ans, nous n’avons plus produit de réacteurs. On redémarre, on accumule à nouveau de l’expertise, c’est essentiel en vue des travaux de prolongations du parc français. Sur le site d’Areva du Creusot, 35% de l’activité de la forge est liée à Hinkley Point. C’est grâce à ce contrat que l’on préparera ensuite le prochain #EPR et que la filière continuera à se développer .

      Interview pour Les Échos, 24 mai 2016

      Arrêter le #nucléaire n’est pas un choix d’avenir. Ce n’est pas conforme à nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      On aura besoin de construire de nouvelles centrales nucléaires en France.

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Nous croyons au nucléaire, non pas parce que c’est un héritage du passé mais parce qu’il est au cœur de notre politique industrielle, climatique et énergétique. Pas le nucléaire actuel, mais le nucléaire à venir. Le nucléaire, c’est le rêve prométhéen !

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Le #nucléaire_en_France, c’est une histoire que l’on a toujours gagnée. Car notre pays a besoin de sa souveraineté énergétique.

      Prise de parole à l’usine Areva Forge du Creusot, 3 mai 2016

      Le nucléaire est une industrie de souveraineté qui a fait ses preuves. Le renouvelable est une énergie d’avenir qui reste intermittente. Il faut développer la complémentarité entre ces deux ressources.

      Le JDD, 30 juillet 2016

      Le nucléaire est une énergie sécurisée, bon marché et décarbonée.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      Hinkley Point nous permettra de renforcer nos compétences au moment où nous sommes aussi en train de préparer une nouvelle génération d’EPR qui vont servir à renouveler notre propre parc.

      Le JDD, 30 juillet 2016

      Le nucléaire, ça n’est pas simplement un choix du passé, c’est un choix résolument moderne qui correspond pleinement aux enjeux du XXIème siècle. Notre filière rassemble 220 000 emplois particulièrement qualifiés, près de 2 600 entreprises et environ 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est évidemment considérable et c’est aujourd’hui une vraie filière industrielle. Ensuite, c’est au cœur aussi des enjeux climatiques et environnementaux parce que le nucléaire c’est ce qui permet en France la production d’électricité décarbonée.

      Discours à la World Nuclear Exhibition, 28 juin 2016

      La fermeture de Fessenheim est en train d’être préparée et elle doit être menée à son terme.

      France Inter, 1er février 2017

      Je veux poursuivre et crédibiliser la trajectoire de réduction de la part du nucléaire. Je ne suis pas un anti-nucléariste absolu parce que le nucléaire reste la capacité à produire de l’électricité décarbonée la plus sûre. En même temps, personne ne sait dire quel est le coût complet de cette énergie. (...) On ne connaît pas le coût complet de l’adaptation de la technologie nucléaire aux nouveaux risques, on n’a jamais ouvert un EPR de nouvelle génération #post-Tchernobyl, #post-Fukushima, et personne ne sait dire quel est le coût complet du démantèlement-retraitement. (...) On doit être pilote sur le démantèlement-retraitement, personne ne l’a jamais fait. Le site de Fessenheim doit être un site pilote du démantèlement-retraitement du nucléaire.

      http://www.sortirdunucleaire.org/Macron-un-president-pronucleaire

    • Le vol de l’uranium Nigérien au profit d’Areva (ancien employeur d’Edouard Philippe, avec qui il garde des relations malgré son poste de maire du Havre) est l’exemple que je prends toujours pour démontrer que nous sommes toutes et tous complices chaque jour de l’exploitation de la pauvreté dans le monde : c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que nous avons de l’électricité, on vole un Nigérien à chaque fois qu’on allume la lumière, c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que nous sommes riches, c’est grâce à la pauvreté des Nigériens que Edouard Philippe est premier ministre...

      Macron a toujours dit qu’il était pro-nucléaire. Là on rajoute une couche avec le conflit d’intérêt, mais Macron est un Conflit-d’Intérêt à lui tout seul, étant le représentant des patrons et des banquiers, donc on peut continuer à s’offusquer, mais sans s’étonner outre mesure...

      Par ailleurs, Edouard Philippe est en faveur de la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, il a voté contre les lois sur la transparence de la vie politique, contre le compte pénibilité, contre le tiers payant, contre la loi sur la transition énergétique et contre les textes sur l’égalité homme/femme...

      https://seenthis.net/messages/597949
      https://seenthis.net/messages/597856
      https://seenthis.net/messages/598588

      #Nucléaire #Niger #Areva
      #Conflit_d'Intérêt
      #EnMarcheVersLeFN

    • L’uranium est la pierre angulaire du système nucléaire. Des mines étrangères d’extraction du #minerai à l’enfouissement ou #stockage_des_déchets_radioactifs, il va connaître « plusieurs vies ». Il sera manipulé et transformé à de nombreuses reprises pour devenir le #combustible_nucléaire utilisé dans les centrales puis un déchet, que les générations futures devront tenter de gérer.
      Présentée comme un "cycle vertueux" par le #lobby_de_l’atome, l’industrie de l’uranium cache en réalité une chaîne du combustible sale, polluante et non-maîtrisée de la mine jusqu’aux déchets. Extraction, transformation, enrichissement, combustion, retraitement, utilisation militaire... chaque étape engendre des #pollutions_radioactives, génère tous les jours des transports dangereux, expose les populations à des risques majeurs et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

      http://www.sortirdunucleaire.org/La-chaine-de-l-Uranium
      #Uranium #Yellow_cake
      https://seenthis.net/messages/582971

    • Le Premier ministre Edouard Philippe a choisi Charles Hufnagel comme directeur de la communication de son cabinet.

      M. Hufnagel est âgé de 43 ans. Après son diplôme de Sciences Po en 1997, il est entré au service de presse d’EDF, où il est resté jusqu’en 2001. ll est ensuite parti chez Areva, où il a dirigé entre 2002 et 2008 le service de presse, avant de partir à Abu Dhabi, comme vice-président d’Areva Abu Dhabi entre 2008 et 2010, chargé de négocier la vente de réacteurs nucléaires aux Emirats arabes unis. Un échec cuisant pour la filière nucléaire française, des industriels coréens ayant finalement été choisis. Il est alors parti quelques mois en Corée, comme vice-président d’Areva Korea, avant de rejoindre en novembre 2010 Alain Juppé, qui était alors ministre de la Défense, comme chargé de communication. Il l’a suivi quand M. Juppé est devenu ministre de la Défense, jusque mai 2012.

      Il est ensuite retourné chez Areva, en octobre 2012, comme directeur de la communication, jusque décembre 2015. Il a quitté l’entreprise nucléaire pour rejoindre Saint Gobain en janvier 2016 comme directeur de la communication. Poste qu’il a donc quitté pour rejoindre Edouard Philippe.

      https://reporterre.net/Le-directeur-de-la-communication-du-Premier-ministre-a-fait-sa-carriere-

    • Le Premier ministre recrute les piliers de son équipe dans le privé - Acteurs publics
      https://www.acteurspublics.com/2017/05/15/le-premier-ministre-recrute-son-directeur-de-cabinet-dans-le-prive

      Il avait quitté le service public depuis treize ans et avait démissionné du Conseil d’État en novembre dernier. Selon nos informations, Benoît Ribadeau-Dumas, 44 ans, revient par la grande porte et se voit désigné directeur de cabinet du nouveau Premier ministre, Édouard Philippe, dont il est un ami et un condisciple de la promotion Marc Bloch de l’ENA (1997). Benoît Ribadeau-Dumas était le directeur général de la branche Aerosystems de Zodiac Aerospace, leader mondial des équipements et systèmes aéronautiques. Rarement, et sans doute même jamais, un Premier ministre n’avait recruté son directeur de cabinet directement dans le privé. Un choix qui augure sans doute de nouvelles pratiques sous l’ère Macron.Un cadre de Saint-Gobain et une directrice du groupe Accor

    • A propos de Juan Branco :

      Juan Branco est l’ avocat de wikileak et julian Assange. Il a propose sa candidature et « La France Insoumise » a décidé de l’ appuyer. Sur le terrain, l’ homme du terrible combat pour la liberte a rencontré l’ appareil du PCF. Un recit qui en dit long sur ce que vivent en ce moment des dizaines de tandem insoumis dans tout le pays.

      Sa dernière publication :

      Histoire anecdotique, triste et décevante, mais intéressante : le PCF a prétendu négocier avec nous les conditions de son retrait sur notre circonscription depuis dix jours. La comédie a duré longtemps. On donnait notre accord sur toutes leurs conditions, énoncées successivement : suppléance, logos, coordination politique, financement... j’en arrivais même à proposer de me porter suppléant, si c’était leur condition, afin de favoriser l’union de la gauche.

      Après des heures de réunion, il s’est trouvé qu’ils ont fini par maintenir leur candidature, sans faire aucune proposition.

      Il se trouve qu’en fait, l’objectif, alors que la base militante réclamait un accord, était, dès le départ, de rejeter la faute d’une négociation échouée sur France Insoumise pour renforcer la cohésion de leur groupe militant et, ainsi, faire un score minime mais suffisant pour permettre au PCF d’obtenir les financements de l’Etat.

      Je ne juge pas. Je comprends l’angoisse de disparition d’un appareil vieux de plusieurs décennies. La perte d’un combat. Comme pour la candidate socialiste, qui a préféré se maintenir elle aussi. A nous de montrer maintenant notre capacité à gagner, seuls, avec vous.

      Libres de toute attache, de tout jeu partisan, de toute compromission.

      Juan Branco

    • Bonjour @unagi Comme vous avez remis en ligne l’article que j’avais déjà cité de Juan Branco je me suis permise d’apporter des précisions sur sa personnalité. Il est le soutien de la France Insoumise, oui et cela ne l’a pas empêché de dénoncer le scandale UraMin dans Le Monde diplomatique en novembre 2016 ne vous en déplaise.

    • Emmanuel Macron l’a dit, il n’est ni de droite ni de gauche. Il va changer la façon dont on fait de la politique. Finis les cumulards, fini les politiques corrompus, terminés les petits arrangements, les accords entre partis pour se répartir les postes et les émoluments qui vont avec. Fini, on vous dit. Pas question d’avoir dans ses équipes des gens dont la moralité, l’éthique, même, ne seraient pas exemplaires.

      Mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. A peine installé à l’Elysée, Emmanuel Macron, ni-de-gauche-ni-de-droite nomme son premier ministre. Et là, surprise, c’est un boxeur, un romancier, un chroniqueur de Libération. Enfin, ça c’est ce que la presse raconte, toujours en plein storytelling. Edouard Philippe, c’est surtout, un homme politique girouette. Tout d’abord fan de Michel Rocard avant de passer à droite pour se faire élire au Havre. Soutien d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, il dégomme volontiers Emmanuel Macron dans Libération avant de soutenir François Fillon puis de quitter la campagne du candidat de droite sur fond de PenelopeGate, avant enfin, on l’a vu, de rejoindre Emmanuel Macron. Certains pourraient voir dans son parcours une forme d’opportunisme, mais étant entendu qu’Emmanuel Macron veut rénover la politique, opérer une « recomposition » cela semble impossible.

      Plus intéressant, Edouard Philippe n’a visiblement pas été très présent à l’Assemblée Nationale est s’est montré peu intéressé par les lois sur le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes, l’écologie (il était auparavant lobbyiste [non pardon] directeur des affaires publiques pour Areva) en votant contre la loi sur la transition énergétique et celle sur la biodiversité. Il avait même fait une proposition à l’Assemblée nationale en faveur des gaz de schiste… Si le président n’est ni de droite ni de gauche, le premier ministre est de droite et il le dit lui-même. On nous glisse dans l’oreillette que le premier ministre dirige l’action du gouvernement et en fixe ses orientations politiques essentielles…

      Enfin, Edouard Philippe, comme l’a relevé Mediapart est un très mauvais élève de la transparence. Ce qu’il gagne ? Son patrimoine immobilier ? C’est personnel et sa qualité d’élu n’y change rien. Ses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique son restées très succinctes, pour ne pas dire ténébreuses. A tel point que ladite haute autorité lui a décerné un blâme. Ses réponses à Mediapart son du même acabit : circulez, il n’y a rien à voir.

      Laissons à Edouard Philippe le bénéfice du doute, lui qui sera chargé par Emmanuel Macron de mener une vaste opération de moralisation de la vie publique, même s’il part avec un blâme [pardon je voulais dire] un handicap évident.

      https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

    • C’est au sein du programme « #Young_Leaders » de la French-American Foundation que le nouveau premier ministre, Édouard Philippe, a rencontré #Emmanuel_Macron en 2012, comme le raconte l’un de ses adjoints à la mairie du Havre à Ouest France (15 mai). Après avoir été directeur des affaires publiques d’Areva au moment où l’entreprise concluait d’étranges affaires en Afrique, le nouveau locataire de Matignon participait, comme le président, au séminaire de deux ans organisé depuis 1981 par la fondation privée, où une douzaine de jeunes Français côtoient les élites américaines de la même classe d’âge.

      Des missionnaires aux mercenaires
      Jean-Michel Quatrepoint, Le Monde Diplomatique, novembre 2016
      https://seenthis.net/messages/599276

    • A propos d’Emmanuel Macron et d’Areva, cette dépêche de 2015 :

      Areva en pleine restructuration va supprimer 2.700 postes d’ici à 2017 en France
      Emmanuelle TRECOLLE, AFP, le 20 octobre 2015
      https://fr.news.yahoo.com/areva-annonce-quil-va-supprimer-2-700-postes-174645099.html

      « On veut qu’EDF et Areva aient 66% » - 51% pour l’électricien et 15% pour le spécialiste de l’atome - de Areva NP, et « on cherche un partenaire pour un tiers », chinois ou japonais, a indiqué début octobre une source gouvernementale en marge d’un voyage du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Economie Emmanuel Macron au Japon.

  • « Là où les inégalités sont fortes, le Front national est fort » | Courrier des maires
    http://www.courrierdesmaires.fr/69092/la-ou-les-inegalites-sont-fortes-le-front-national-est-fort

    Le grand récit résumant la présidentielle française au duel entre le candidat des métropoles et l’égérie de la France périphérique n’est pas faux, en soi. Même s’il laisse de côté François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, il y a un fond de vérité, qui touche d’ailleurs tous les pays développés. Rien ne sert de le nier. Mais pour améliorer notre compréhension du vote, et cela me paraît plus que jamais nécessaire, il faut bien le mettre en balance avec toute une série de facteurs socio-démographiques ainsi que géographiques, notamment la répartition spatiale des différents groupes sociaux .

    Le risque, sinon, c’est de voir les Parisiens associer la notion d’urbanité à un vote vertueux et modéré, de penser la capitale et l’Ile-de-France uniquement comme un îlot progressiste. Et vice-versa, que certains commentateurs confondent la périurbanité ou la ruralité avec des comportements électoraux forcément extrémistes, populistes et contestataires.

    […]

    Il est urgent de complexifier nos grilles d’analyse. Arrêtons de faire fi de l’interdépendance économique et sociale entre les territoires : Paris irrigue le reste de la France, mais bénéficie aussi de l’importante mobilité de la population francilienne. Penchons-nous sur l’évolution de l’activité économique, pensons à la fois les hétérogénéités et les interdépendances entre les différents territoires.

    #géographie #front-national #élections #fn

  • LES PRÉDATEURS MÈNENT UNE GUERRE CONTRE LES PEUPLES

    Le Comptoir : Dans votre dernier livre, Les prédateurs au pouvoir, vous attaquez la « pensée unique », expression peu claire car elle est utilisée par tout le monde d’Acrimed au FN. Comment définiriez-vous cette « pensée unique » ?

    Monique Pinçon-Charlot : Aujourd’hui, selon la perception de l’oligarchie, les partis sont morts et il n’y a plus de gauche ni de droite. Quand on emploie l’expression « pensée unique », on vise bien le fait que la pensée néo-libérale est devenue une seconde nature. Elle est devenue le réel, quelque chose qu’on ne peut pas remettre en question. Le néolibéralisme peut être amélioré, amendé pour être encore plus violent, mais il ne peut pas être critiqué. On est bien dans un totalitarisme oligarchique et qui me fait toujours penser au roman 1984 d’Orwell, avec Big Brother à la tête d’un parti unique.

    Lors de l’entre-deux-tours des présidentielles 2017, n’a t-on pas assisté à la démonstration de l’existence de cette pensée unique, avec l’injonction à voter Macron pour faire barrage au FN ? Sommes-nous dans ce que Emmanuel Todd appelait un « flash totalitaire » après les attentats de Charlie Hebdo ?

    Je suis assez d’accord avec la formule. J’y adhère d’autant plus que le Front national est un parti qui, après sa création, a été renforcé et mis en scène par les socialistes : c’est le cas depuis 1983, au moment où la pensée unique a commencé à se constituer dans le sillage du renoncement du Parti socialiste, avec le tournant de la rigueur. À partir de ce moment-là, Mitterrand a fait des démarches personnelles auprès des grands médias pour que Jean-Marie Le Pen ait son rond de serviette sur les plateaux télévisés. Il y a ensuite eu l’introduction de la proportionnelle intégrale aux législatives de 1986, qui a permis l’entrée de 36 députés FN à l’Assemblée nationale. Ces manœuvres politiques n’ont cessé de se poursuivre, avec pour objectif une instrumentalisation du Front national pour permettre au néo-libéralisme de rebondir. En 2002 s’est constitué un front républicain pour le second tour des élections présidentielles, front qui s’est aujourd’hui transfiguré en la personne d’Emmanuel Macron. Macron est l’emblème de l’oligarchie : il n’y a plus ni droite ni gauche, ni privé ni public, ni rive droite, ni rive gauche. Dès sa qualification pour le second tour, il est parti fêter sa victoire à la Rotonde et a été très peu adroit. Gauche libérale et droite se sont unies, et l’extrême-droite leur est bien utile.

    L’oligarchie dont vous parlez n’est-elle pas menacée par le retour en force dans les urnes d’une gauche plus radicale réunie autour de Jean-Luc Mélenchon ?

    Ce qui s’est passé lors de ce premier tour est très important. J’ai été très contente de ce résultat auquel j’ai personnellement contribué, avec toutefois des bémols. Michel et moi nous avons fait de multiples rencontres qui nous poussent à penser que le rapport de force de la gauche radicale est actuellement énorme. Si Mélenchon avait joué le jeu de la dynamique du Front de gauche et accepté qu’on l’ouvre à d’autres forces, des associations ou des individus, au lieu de créer La France insoumise, faisant cavalier seul, nous aurions été présents au second tour. Je regrette beaucoup ce qui s’est passé et j’appréhende les législatives. Je dis ça en tant que citoyenne en colère et en tant que sociologue malheureuse. J’ai peur que la classe dominante ait un coup d’avance sur nous. Malgré ses contradictions, et alors qu’elle représente très peu de monde, elle la jouera collectif aux législatives, avec le traditionnel jeu pervers des fausses contradictions et des oppositions mises en scène. Le Front national sera son allié, car il risque maintenant de capter la critique sociale et de se l’approprier. En haut, on a donc le collectivisme et la solidarité de classe, très clairement. Quand Marine Le Pen, qui est présidente de groupe au Parlement européen, s’oppose à la création d’une commission d’enquête sur la fraude fiscale, elle démontre une solidarité de classe avec ses proches mouillés dans l’affaire des Panama Papers. Quand il s’agit de voter le secret des affaires, c’est l’ensemble des eurodéputés du FN qui mettent comme un seul homme un bulletin “pour” dans l’urne. Ce sont des indicateurs de cette solidarité oligarchique. Ce ne sont que deux exemples, mais il y en a beaucoup d’autres. Et en face ? On assiste à la guerre des petits chefs, et c’est catastrophique. Tous ensemble, nous aurions été au second tour.

    Vous dites que le rapport de force est favorable à la gauche radicale en France. Cela veut-il dire que les Français n’aiment pas les riches ?

    Ce n’est pas une question d’aimer ou pas. La psychologisation du social n’entre pas en ligne de compte ici. C’est plutôt qu’on est dans une guerre, avec des prédateurs, très peu nombreux, mais très puissants. C’est la raison pour laquelle Michel et moi avons écrit notre dernier petit livre. On nous donne chaque jour en pâture des phénomènes de corruption, mais c’est encore bien trop gentil de parler de corruption. On masque derrière ce mot quelque chose qui relève de la prédation, du vol, d’une guerre contre les peuples, quelque chose qui fait système. Et face à cela, le peuple doit se défendre.

    Vous dépeignez donc la grande bourgeoisie et les réseaux qui sont à son service comme des « prédateurs ». Cela veut-il dire que plus on est riche, plus on est misanthrope ? Les grands bourgeois se rêvent-ils encore comme la “race des meilleurs”, comme une aristocratie ?

    Il existe dans notre pays une tradition qui remonte à la construction sociale de la noblesse. Ce qui est intéressant, c’est ce mythe du sang bleu. Les nobles l’étaient par le roi et leur peau devait être suffisamment blanche pour que leurs veines bleues soient visibles. Quelque part, on retrouve ici cette idée que l’excellence sociale doit passer par la race, par quelque chose qui a à voir avec une excellence corporelle, selon des critères précis. Après la Révolution, cette noblesse s’est transformée en bourgeoisie et en noblesse d’État. À son tour, cette bourgeoisie a constitué des dynasties familiales afin que les richesses et les privilèges demeurent toujours au sein des mêmes groupes de génération en génération. L’ordre de classes est ainsi reproduit.

    Vous faites donc remonter la pensée d’extrême droite à l’Ancien Régime ?

    Tout à fait. Dans notre petit livre Sociologie de la bourgeoisie, nous avions d’ailleurs consacré une page au Front national, dans laquelle nous relevions que de nombreux descendants de la noblesse d’Ancien Régime occupaient des postes de responsabilité du Front National.

    Dans Les prédateurs au pouvoir, vous citez le pape François. Pensez-vous que le souverain pontife mérite le surnom de “pape décroissant” ?

    Je ne sais pas si c’est une bonne façon de le nommer mais, à son arrivée, j’ai été saisie par sa façon de parler qui m’a semblé très en phase avec notre travail. J’ai été très surprise car je suis totalement athée. J’ai lu ses encycliques, et je trouve que c’est une personnalité tout à fait intéressante. En outre, son poste lui donne une place tellement importante au regard de l’humanité que je salue son travail et son courage.

    Vous mettez en garde contre les théories du complot. Que répondriez-vous à une personne qui vous reprocherait de vouloir construire une théorie du complot basée sur l’idée que les riches veulent détruire leurs semblables ?

    Aujourd’hui, les oligarques que sont Macron, Fillon, Valls et les autres ont mis au point des mots-écrans qui empêchent de penser, comme “populisme”, “système” ou “théorie du complot”. On n’analyse plus la société en termes de rapports de classe, avec des actionnaires qui s’en mettent plein les poches et qui traitent les salariés et les chômeurs comme une variable d’ajustement. On va toujours vers le moins-disant social, on tape systématiquement sur les petits, qu’on considère comme des moins que rien qui ne méritent aucun égard. Si ça continue, bientôt, ça sera même zéro salaire ! Le peuple est clairement esclavagisé, déshumanisé à son insu. Bien entendu, on fait tout pour le lui cacher. Le Front national détient le discours ad hoc pour capter les voix des mécontents. Nous n’avons pas besoin de théorie du complot, puisque nos travaux sociologiques démontrent que nous sommes face à une classe puissante, mobilisée en tous lieux et à tout instant pour défendre ses intérêts. Cette classe sociale – au sens marxiste du terme – n’a même pas besoin de chef d’orchestre puisque chacun de ses membres défend les intérêts de sa classe.

    Vous voulez dire que cela tient à l’éducation de la grande bourgeoisie ?

    Exactement. Ce sont les rallyes pour les jeunes, les cercles pour les adultes, des instances informelles comme Bilderberg, des instances de coordination institutionnelle comme Davos… Nous sommes face à une classe sociale mobilisée qui ne complote pas mais qui défend ses intérêts. Il n’existe pas de trou noir ou de zone opaque. Tout ça est disponible sur Internet, dans les beaux quartiers. Il revient au peuple, aux intellectuels, aux journalistes et aux enseignants de faire le boulot ! En creusant, on se rend bien compte que tout cela est public, visible, mais tout le monde ne se lance pas dans cette “vigilance oligarchique”, comme on aime l’appeler. Au sein des classes populaires, on constate même une forme de timidité sociale extrême à s’en prendre aux puissants, une peur.

    En 2016, vous avez donné une interview à L’Humanité dans laquelle vous racontiez qu’au moment de la sortie de votre livre Le président des riches, qui correspondait avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, vous avez été éjectés des réseaux grands-bourgeois qui vous avaient ouvert leurs portes. Que s’est-il passé à ce moment là ?

    Quand nous sommes partis à la retraite en 2007, nous n’avions plus de devoir de réserve puisque nous n’étions plus au CNRS. Nous avons alors ouvert notre travail d’investigation sociologique aux champs politiques et économiques. Avant, nous travaillions plutôt sur les mœurs et le patrimoine, avec des travaux sur les modes de vie, la chasse à courre, la transmission. Ce furent des sujets très importants à traiter, car c’est en passant par ce type de questionnement moins critique et clivant que nous avons pu comprendre petit à petit le fonctionnement de cette classe. Nous avons donc publié Le président des riches à la retraite, et ça a eu un effet impressionnant. Sous Sarkozy, nous étions dans la transversalité totale de l’oligarchie. On a vu comment s’écrivaient les lois, comment les choix économiques s’inscrivaient unilatéralement en direction des intérêts des plus riches. À partir de ce moment là, les portes des beaux quartiers se sont fermées et on a même eu un contrôle fiscal. Aujourd’hui, on travaille autrement, avec l’aide de salariés sous anonymat ou de lanceurs d’alerte.

    Vous parlez des mœurs de la grande bourgeoisie. Ces derniers ne sont-ils pas en train d’être réhabilités par Emmanuel Macron, avec son projet de relancer les chasses présidentielles et de donner un rôle politique plus important à la première dame de France ?

    Après Sarkozy, c’est un cran de plus qui va être franchi, assurément. Macron s’est présenté à une élection présidentielle sans jamais avoir été élu, quasiment en vertu du droit divin. Il gouvernera grâce aux ordonnances, au cynisme et aidé par la technocratie et la bureaucratie européennes. L’Union européenne s’est en effet construite à coup de normes, de directives, en ostracisant autant que faire se peut les référendums. Un président qui se dit ni de droite, ni de gauche et qui brouille les cartes entre privé et public, dans ce cadre là, ne peut qu’effectuer la synthèse des intérêts de l’oligarchie. Le fait qu’il soit arrivé en tête du premier tour et se montre maladroit et indécent sans s’excuser témoigne de son absence totale de culpabilité. Dans la tête de Macron, tout est parfaitement normal : arrivé au-dessus de tout, il a même le culot de déclarer que la suppression de l’ISF est une mesure de gauche !

    « Le déficit est construit comme une arme pour asservir les peuples : il n’a pas pour vocation à être remboursé. »

    C’est un fait incontestable : les riches n’aiment pas l’impôt. Par contre, ils adorent jouer les philanthropes, s’illustrer par des dons, se bâtir une légende dorée, comme Bernard Arnault le fait avec ses musées. Selon vous, ont-ils pour projet de remplacer les services publics dans leur mission culturelle ?

    Ce n’est pas que les riches n’aiment pas l’impôt, ça va plus loin : ils le refusent. Ils refusent de contribuer aux solidarités nationales. En ne payant pas leurs impôts, ils provoquent un déficit de 80 milliards d’euros dans les caisses de Bercy. Si les riches payaient à la hauteur de leur fortune, il n’y aurait plus de déficit public. Il faut réaffirmer que le déficit n’est pas quelque chose de naturel qui aurait vocation à être remboursé par les peuples. Le déficit est construit comme une arme pour asservir les peuples : il n’a pas pour vocation à être remboursé.
    Les riches ne sont pas solidaires, mais ils ont besoin, de temps en temps, de légitimer leur violence de classe avec des œuvres dites caritatives ou philanthropiques, du mécénat. Ce que de nombreux représentants du peuple ignorent, c’est qu’il s’agit encore une fois d’une arme supplémentaire qui permet de piocher dans les caisses de l’État, puisque le mécénat est défiscalisé à 66 %. La fondation Louis Vuitton, par exemple, a été payée en partie par l’argent du peuple français. Son propriétaire Bernard Arnault a de surcroît bénéficié de complicités de la mairie de Paris qui lui a permis d’installer sa fondation dans le bois de Boulogne, qui est un domaine public.

    Les riches possèdent tout, on pourrait ainsi imaginer qu’ils sont heureux. Pour autant, ne peut-on pas les imaginer malheureux, à l’instar des personnages du roman Les visages pâles de Solange Bied-Charreton ? Les malheurs de la grande bourgeoisie, est-ce une piste d’étude que vous avez déjà arpentée ?

    Les riches n’échappent pas aux drames et aux catastrophes humaines. Ils sont sujets aux accidents, aux maladies, ou encore au suicide. Cependant, notre approche de sociologues nous oblige à dire que la plupart des membres de ce groupe social sont parfaitement heureux. C’est très vite expliqué par le fait qu’ils naissent dans les beaux quartiers, jouissent d’une éducation spécifique, demeurent entre eux, avec le miroir de leurs semblables, sans jamais être confrontés à l’autre dissemblable, sauf éventuellement dans la situation du personnel domestique, qui renforce le sentiment de supériorité. Chaque individu de cette classe sociale vit dans un sentiment d’immunité psychologique : la culpabilité, la mauvaise conscience n’existent pas. En tant que classe, ils se sentent impunis : on l’a encore très bien vu avec François Fillon qui a maintenu sa candidature aux présidentielles malgré ses casseroles.

    Leur vie est faite d’entre-soi, les riches rencontrent les conditions de la pratique pour épanouir leur habitus, leur condition de dominants. Ils ne connaissent pas la frustration, ni le travail de deuil. Disons que le système de dispositions qui leur est donné à la naissance les amène plutôt à s’épanouir, à pouvoir faire ce pour quoi ils ont été constitués. Sociologiquement parlant, ce sont des gens sans problèmes. D’ailleurs, jusqu’à notre livre Le président des riches, les retours sur notre travail de la part de la grande bourgeoisie étaient positifs. Ces personnes se rendaient compte que Pierre Bourdieu, qu’ils prenaient pour un affreux gauchiste, avait développé une théorie qui fonctionnait parfaitement sur leur classe. Ils ont apprécié nos premiers travaux en nous disant qu’ils correspondaient à la réalité. Ils ont reconnu que le système théorique de Pierre Bourdieu avait permis de théoriser leur sens pratique. Dans notre premier livre sorti en 1989, nous avions garanti l’anonymat à un certain nombre de personnes que nous avions côtoyé dans les beaux quartiers : nous avions remplacé leurs noms par des titres de noblesse de branches éteintes. Nous avons été appelé par un membre du Jockey Club qui nous a dit que notre livre était formidable mais nous a reproché de les avoir affublé, lui et ses amis, d’affreux patronymes. Ils validaient tout, jusqu’à la question de la ségrégation spatiale, mais ils voulaient voir apparaître dans le livre leurs patronymes familiaux, capital symbolique auquel ils tiennent !

    --
    https://comptoir.org/2017/05/12/monique-pincon-charlot-nous-sommes-face-a-une-classe-sociale-puissante-et-

    • Les Candidats Du Système. Sociologie Du Conflit D’intérêts En Politique par Nicolas Framont
      http://www.editionsbdl.com/images/files/books/535.7e84ad4f.png?ts=1494753662

      La défiance envers la classe politique monte et ses liens multiples avec les puissances de l’argent posent problème à nombre de citoyens. Pourtant, le débat public n’en parle guère : Les commentateurs s’attardent plus souvent sur le caractère et les ambitions de tel ou tel politicien, sur les petites rivalités qui l’opposent à d’autres plutôt que sur son appartenance de classe. La description des liens d’intérêts et de connivence entre élite politique et élite économique est quant à elle largement oubliée.
      Or, l’absence d’analyse des causes de la défiance permet sa récupération opportuniste par nombre de politiques : tous accusent leurs adversaires d’incarner cette élite tant détestée, tandis que certains mettent à profit ce discrédit pour justifier un projet identitaire ou ultralibéral. En l’absence de description rigoureuse du phénomène, n’importe qui finit par pouvoir se dire «  anti-système  ».
      Pour redonner un sens à ces mots trop souvent dévoyés, ce livre fait état des liens d’intérêts et d’affinités entre la classe politique – y compris les plus «  anti-système  » de ses membres– et les puissances de l’argent. Il se base sur les travaux sociologiques et journalistiques qui ont mis au jour une réalité glaçante : la plupart des représentants du peuple sont dans un conflit d’intérêts permanent vis-à-vis de l’élite économique. Liens familiaux et d’amitié, «  pantouflage  » et mode de vie similaire contribuent à faire de nos dirigeants politiques les représentants de la classe supérieure avant d’être ceux de l’ensemble de la société.
      L’auteur réalise une synthèse des nombreux faits qui attestent de l’existence de ce conflit d’intérêts pour forger des outils d’analyse du monde politique accessibles et critiques. Il insiste sur la nécessité démocratique de mettre fin à cette monopolisation de la chose publique – La République – par une oligarchie.

      Nicolas Framont enseigne la sociologie à l’Université Paris-Sorbonne et co-dirige le trimestriel de réflexion politique Frustration. Ses recherches portent sur la sociologie des élites et la crise de la démocratie représentative. Il est le co-auteur de Les Français ont de bonnes raisons de ne pas voter (Le Bord de L’eau , 2015 ).

  • Mais où est donc passé Manuel Valls ? Inconnu au siège du PS FNLP - 9 Mai 2017
    http://www.fnlp.fr/news/385/17/Mais-ou-est-donc-passe-Manuel-Valls/d,lp_detail.html

    La Fédération nationale de la Libre Pensée a décerné récemment le 2ème Prix Cléricalis 2017 , catégorie « Purée muslim », à monsieur Manuel Valls pour l’ensemble de son œuvre et particulièrement pour son strabisme politique en matière de laïcité. En effet, celui-ci voit des atteintes à la laïcité systématiquement quand il s’agit de citoyens, suspects d’être « musulmans » et jamais quand il s’agit de l’Eglise catholique.

    C’est ainsi que le « laïc très radical » (selon une certaine presse aux ordres) que serait monsieur Manuel Valls n’hésite jamais à participer es-qualité à des cérémonies religieuses. Rappelons son agenouillement au Vatican pour la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II.

    La Libre Pensée a donc envoyé en recommandé les diplômes à tous les récipiendaires du _ Prix Cléricalis 2017  _ : Emmanuel Macron, François Fillon, Marine Le Pen, Gérard Collomb, Laurent Wauquiez et Manuel Valls.
    Pour ce dernier, il a été envoyé en recommandé au siège du parti socialiste au 10 rue Solferino à Paris . _ Ce pli vient de nous être retourné avec la mention « Destinataire inconnu à l’adresse ». _ Manuel Valls est donc un inconnu au siège du Parti socialiste. Prenons-en acte.

    Tel Roger Rabbit, la question se pose : mais où est donc passé Manuel Valls ?

    Si le Mouvement En Marche ! ( la République en marche , maintenant) ne l’investit pas aux élections législatives pour juin 2017, l’ex-Premier ministre risque de devenir un SDF de la politique.

    _ « Faire du neuf avec du vieux » ou « On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres », même les Evangiles n’avaient pu le faire ( Matthieu - 9,17). *

    On comprend alors pourquoi 16 millions de nos concitoyens ont refusé de voter pour un quelconque candidat au deuxième tour des élections présidentielles du 7 mai 2017.

    Paris, le 9 mai 2017

    #manuel_valls #PS #SDF #Laïcité #FNLP #en_marche #eglise_catholique #vatican #Inconnu #Roger_Rabbit
    #emmanuel_macron #françois_fillon #marine_le_pen #gérard_collomb #laurent_wauquiez

  • En 2017, que revive le bien commun ! - La Croix
    http://www.la-croix.com/France/Politique/En-2017-revive-bien-commun-2017-05-05-1200844982

    Au singulier ou au pluriel, avec ou sans majuscules, l’expression a envahi les discours. En témoigne la campagne présidentielle qui s’achève, où perdants et finalistes en ont usé, de manière évidemment nuancée.

    Tandis que Benoît Hamon promettait de constitutionnaliser les « biens communs » – l’eau, l’air, la terre et la biodiversité –, Jean-Luc Mélenchon entendait les soustraire au monde marchand, y ajoutant l’énergie, la monnaie ou encore la santé. François Fillon défendait sa réforme de la Sécurité sociale par la nécessité de préserver « ce bien commun ».

    Et les deux candidats encore en lice continuent à s’affronter sur ce terrain, Emmanuel Macron rappelant que « notre bien à tous, c’est la démocratie », face à Marine Le Pen en guerre contre « les puissances d’argent qui tentent de lancer une OPA hostile sur l’État, notre bien commun ». À l’ombre de cette notion, font ainsi florès tous les emplois et toutes les visées politiques.

    Quarante ans plus tard, Quadragesimo anno utilise pour la première fois l’expression « bien commun » que le concile Vatican II définit comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » (constitution pastorale Gaudium et spes, n° 26).

    « Le bien commun concerne donc les groupes qui composent la société, et chacun de leurs membres, commente le Père Dominique Greiner, assomptionniste, rédacteur en chef religieux à La Croix et spécialiste de la doctrine sociale. En affirmant cela, le Concile s’oppose aussi bien à l’individualisme libéral (la société n’existe que pour permettre à chacun de poursuivre ses intérêts personnels) qu’au socialisme collectiviste (les individualités sont absorbées par le projet collectif qu’elles doivent servir). »

    On doit à l’américaine Elinor Ostrom d’avoir forgé cette catégorie dès le début des années 1980 afin de dépasser la distinction classique entre bien public et bien privé. Les « communs » ne s’identifient plus à des biens définis au préalable mais à l’espace de délibération institué pour les préserver. Ils ne désignent pas un fleuve en soi, par exemple, mais le collectif qui décide de prendre en charge sa gestion en élaborant des règles communes d’usage.

    #communs #commun #église_catholique

  • Suite à l’interview de macron par mediapart.
    Tolérance 0 dans les quartiers.

    La mondialisation de la "tolérance zéro". Loïc Wacquant. octobre 99. Agone 22 « État, démocratie et marché »
    http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/montoler.html
    http://agone.org/libre/ebook_326.pdf
    Depuis le début des années 80, un réseau de think tanks néoconservateurs basés principalement sur la côte est des États-Unis mène une offensive concertée visant à saper la légitimité de l’État-providence et à lui substituer, dans les régions inférieures de l’espace social, un État-pénitence capable de « dresser » les fractions de la classe ouvrière rétives à la nouvelle discipline du salariat précaire et sous-payé, et de neutraliser ceux d’entre leurs membres qui s’avèrent par trop disruptifs. C’est ainsi qu’après avoir mené campagne en faveur du démantèlement des programmes d’aide aux familles démunies (welfare) entamé par Ronald Reagan et parachevé par Bill Clinton, le Manhattan Institute, centre névralgique de la guerre intellectuelle à l’État social avec l’American Enterprise Institute et le Cato Institute, s’est employé à populariser une séries de mesures policières et judiciaires qui, en instaurant une véritable « chasse aux pauvres » dans la rue, reviennent à pénaliser la précarité résultant justement de la démission organisée de l’État sur le front économique et social.

    pointg.gif (57 octets) Parmi les notions et les dispositifs que ces intellectuels-mercenaires ont activement propagé parmi les journalistes, chercheurs et dirigeants du pays : la soit disant « théorie de la vitre cassée », opportunément exhumée du cimetière criminologique où elle gisait depuis quinze ans, selon laquelle la lutte contre la grande violence criminelle nécessite une répression sévère et tatillonne de la petite délinquance et des comportements incivils qui en seraient les signes avant-coureurs ; l’impératif de « qualité de la vie », prétexte à une politique de nettoyage de classe des espaces publics dans les villes ; et le slogan « la prison marche », bien fait pour justifier l’expansion exponentielle et indéfinie du système pénitentiaire dans lequel sont désormais entreposés les indésirables — la population carcérale des États-Unis a quadruplé en vingt ans pour frôler les deux millions alors même que la criminalité stagnait puis reculait durant cette période. Ces mesures ayant été adoptées par son nouveau maire, Rudoph Giuliani, grand partisan du remplacement de l’aide sociale par le travail forcé (workfare), la ville de New York est devenu le laboratoire où s’invente un nouveau gouvernement de la misère qui marie la « main invisible » du marché du travail déqualifié et dérégulé au « poing de fer » d’un appareil policier et pénitentiaire omniprésent, intrusif et hypertrophique.(1) De New York, ces notions et ces dispositifs se sont diffusés à travers les États-Unis avant d’être importés par un nombre sans cesse croissant de pays d’Europe et d’Amérique latine dont les gouvernements se révèlent avides d’engranger les profits électoraux promis par l’éventuel succès de la « lutte contre l’insécurité ».❞

    La tolérance zéro en France | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2009-4-page-655.htm

    S’il est un domaine où, au cours des dernières années, les élites politiques françaises ont cherché à l’étranger de nouvelles recettes d’action publique, c’est bien celui de la lutte contre l’insécurité. Nombreux sont les emprunts, les références mobilisées par les acteurs politiques français pour définir, dans leurs discours, « la » politique qu’il conviendrait de mener pour lutter contre la délinquance. L’emprunt à des programmes et des idées venant de l’étranger s’est posé à de nombreuses reprises : le plaider coupable instauré en 2002 n’est-il pas une importation du plea bargaining américain ? L’adoption du bracelet électronique et la définition de ses modalités de mise en œuvre n’ont-elles pas été précédées de fréquents voyages au cours desquels parlementaires et membres du ministère de la Justice ont observé les pratiques existantes ailleurs
     ? Les peines planchers pour les multirécidivistes adoptées par la nouvelle majorité en 2007 ne sont-elles pas la directe application des politiques américaines imposant des sanctions sévères et rigides aux délinquants les plus dangereux ?

    On le voit, la référence aux pays anglo-saxons, et notamment aux États-Unis, apparaît ici essentielle. Si bien qu’en matière de politiques de sécurité et en matière criminelle, s’est posée de façon récurrente la question de l’importation du modèle américain. Assistet-on en France, comme dans d’autres pays occidentaux, à une américanisation des politiques publiques ?

  • Marine Le Pen a traité François Fillon de « merde », selon le « Corriere della Sera » - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/05/quand-marine-le-pen-traite-francois-fillon-de-merde_5122910_4854003.html

    Marine Le Pen se lâche dans la presse italienne, au dernier jour de la campagne présidentielle. Dans une interview publiée vendredi 5 mai, au quotidien Corriere della Sera, la candidate du Front national a insulté son ancien adversaire du parti Les Républicains, François Fillon, en le traitant de « merde ».

    L’entretien a été recueilli dans la mairie du village d’Ennemain, dans la Somme, jeudi 4. La candidate tient alors un verre de champagne à la main, raconte le journaliste. Il l’interroge : « François Fillon a appelé à voter pour votre adversaire [Emmanuel Macron], il a parlé de la “violence et de l’intolérance du Front national”. Pourquoi ? » Après une hésitation, la chef de file de l’extrême droite française semble chercher ses mots, et « explose », rapporte le journaliste. « Parce que ce sont des merdes, je suis désolée, mais aucun autre terme ne me vient à l’esprit. »

    La députée européenne revient aussi longuement sur son concurrent d’En marche !. « Il est froid, rigide, cynique, estime-t-elle. Il ne connaît pas la France, ne la sent pas, ne la comprend pas. » Et la candidate d’ajouter : « Quel homme arrogant. Mal élevé. Il m’a dit dix fois que je disais des “bêtises” et “des grosses bêtises”. Comment peut-il se permettre cela ? »

    La présidente « en congé » du FN reste néanmoins confiante pour le scrutin de dimanche. « Nous sommes David contre Goliath, une divine surprise est possible, mais ç’a été une campagne très dure », assure-t-elle.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • France’s Presidency Is Too Powerful to Work | Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2017/05/02/francs-presidency-is-too-powerful-to-work-emmanuel-macron-elections

    It is difficult to say what has changed between the Mitterrand presidency and today: It may be simply that the rot was there all along and that it is France’s underlying problems that have grown worse, putting more demands on its politics. Regardless, most agree that France today seems stuck in a state of stagnation, even decline. Most people are clearly discontented. A functioning political system — and none, of course, is perfect — needs ideally to create a consensus in the country or at least present it with coherent and realistic choices. France’s system is patently failing to do that: The four leading presidential candidates, all self-proclaimed rebels, proposed a range of nonconsensual, divisive, and even extreme programs, all of which could only potentially be carried out because of their personal powers as president. The first-round result, in turn, was decided by a small margin within a confused and disillusioned electorate. Under such circumstances, future protests in the street are almost guaranteed.
    […]
    In the more realistic scenario of a President Macron, he will be a moderate committed to playing by the rules, but he, too, is likely to struggle. Though there will be a pro-Macron surge, it would be miraculous if he won a parliamentary majority in June. So he may be forced from the beginning of his term to accept either “cohabitation” with a conservative prime minister, which would hamper his chances of uniting the country, or a coalition with the Socialists and other left-wing parties, which reject his core program of economic liberalization. Moreover, Macron is strongly pro-European Union in a country where criticism of the EU is rapidly growing: Of the 11 first-round candidates, only two (Macron and François Fillon) were unambiguously pro-EU. Whatever happens, much depends on the untested Macron showing remarkable capacities for leadership and guile. Macron promised as the first-round results came in that he would turn a “new page in our political life.” That he has such intentions is clear. But the record of recent “republican monarchs” shows that their power to shape events is often an illusion.

  • Au FN, Aucun Mot N’est Innocent | Derrière Le Front | Francetv Info
    http://blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front/2017/05/02/au-fn-aucun-mot-nest-innocent.html

    Ce lundi 1er mai, Marine Le Pen prononce son discours à Villepinte. Quelques heures plus tard, on apprend - par RIDICULE TV - que la présidente du FN reprend mot pour mot des passages d’un autre discours de campagne… celui de François Fillon (au Puy-en-Velay, le 15 avril). Au sein du parti, il n’est pas question de contamination politique. L’explication des responsables frontistes est claire. C’est un « clin d’oeil assumé à un bref passage touchant d’un discours sur la France » de la part « d’une candidate de rassemblement qui montre qu’elle n’est pas sectaire » assurent en choeur les proches de Marine Le Pen.

    C’est bien plus que cela. Ce coupé-collé revient sur une vieille histoire, celle d’un balancement quasi-perpétuel au sein des droites françaises. Mais depuis un bon moment, il s’effectuait plutôt dans un sens : droite – Front national. L’hold-up idéologique de la droite sur le FN ne date pas d’aujourd’hui… ni de la campagne présidentielle de 2007. En revanche, c’est à cette époque qu’il commence à changer de nature. Les rapports s’inversent sur un aspect essentiel : la dépendance politique. Pour l’élection de 2007, Nicolas Sarkozy s’empare des votes FN. Quelques années plus tard, la situation s’est retournée. Avec près de 30% des voix aux élections régionales de décembre 2015, le FN prend la place de leader. C’est à son tour d’empiéter, notamment, sur l’électorat de la droite républicaine. Aujourd’hui, et en cette veille de second tour de la présidentielle, il s’agit de s’adresser pleinement à l’électorat de François Fillon - et à ses représentants - jusqu’à « plagier » certains passages d’un discours.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Au Liban, Fillon a fait 61%, suivi par Macron à 16%. Mélanchon et Hamon, au total, atteignent tout juste 9%.

    Premier tour de la présidentielle française : les résultats au Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1048185/premier-tour-de-la-presidentielle-francaise-les-resultats-au-liban.ht

    Au Liban, où le taux de participation était de 50,62% (soit 9.028 votants, dont 8.941 bulletins valides, sur 17.664 inscrits), c’est François Fillon qui est arrivé premier avec 60,97% des voix, soit 5.451 voix, devant Emmanuel Macron qui a recueilli 16,02% des suffrages, soit 1.432 voix, a annoncé l’ambassade de France à Beyrouth.

    Marine Le Pen a, elle, obtenu 12,29% des suffrages,soit 1.099 voix, Jean-Luc Mélenchon 6,60% des suffrages, soit 590 voix, et Benoît Hamon 2,46% des suffrages, soit 220 voix.

    • Je serais curieux de savoir s’il y a une étude pour tenter de savoir pour qui votent les franco-libanais aux élections françaises selon leur affiliation politique au Liban. (Bon, en même temps, avec 90% de votes à droite, c’est pas super-mystérieux non plus…)

    • Élection présidentielle : le vote en France et dans le monde arabe
      http://www.middleeasteye.net/fr/news/live-blog-l-lection-pr-sidentielle-fran-aise-873875422
      Algérie/Tunisie/Maroc : Macron fait de meilleurs scores qu’en France !
      Middle East Eye s’est procuré les résultats des votes de la communauté française en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Dans les trois pays, Emmanuel Macron arrive en tête des sondages avec un score supérieur à celui réalisé en France et c’est en Algérie – où il s’est rendu en février dernier – qu’il réalise son meilleur résultat avec 51,9 % de voix.
      En Algérie toujours et en Tunisie, il est suivi par Jean-Luc Mélenchon alors qu’au Maroc, c’est François Fillon qui se hisse à la deuxième place avec 28,8 % des votes, un bon résultat dû, selon des sources locales, à la forte présence de chefs d’entreprise et de retraités français, qui votent traditionnellement à droite. François Fillon réalise également un bon score en Algérie et en Tunisie où il arrive en troisième position.
      Loin derrière suivent Benoît Hamon – avec moins de 6 % des voix – et surtout Marine Le Pen (moins de 5 %).
      Enfin, c’est au Maroc que la participation a été la plus élevée (53,2 %). (...)

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      RESULTATS OFFICIELS TRANSMIS PAR LE CONSULAT GENERAL DE FRANCE –
      http://jssnews.com/2017/04/24/resultat-des-elections-presidentielles-francaise-les-resultats-en-israel
      RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM :
      Nombre d’électeurs inscrits à la clôture du scrutin : 57738
      Nombre de votants : 8434
      Nombre de suffrages exprimés : 8370
      NOM ET PRENOMS DES CANDIDATS (dans l’ordre figurant sur la liste arrêtée par le conseil constitutionnel)
      M. Nicolas DUPONT-AIGNAN 1,08 %
      Mme Marine LE PEN 3,72 %
      M. Emmanuel MACRON 30,93 %
      M. Benoît HAMON 0,98 %
      Mme Nathalie ARTHAUD 0,10 %
      M. Philippe POUTOU 0,25 %
      M. Jacques CHEMINADE 0,10 %
      M. Jean LASSALLE 0,51 %
      M. Jean-Luc MÉLENCHON 1,60 %
      M. François ASSELINEAU 0,33 %
      M. François FILLON 60,41 %

      RESULTATS A JERUSALEM (en suffrages)
      Inscrits : 16483
      Votants : 3156
      Suffrages exprimés : 3118
      Nicolas DUPONT-AIGNAN : 30
      Marine LE PEN : 117
      Emmanuel MACRON : 989
      Benoît HAMON : 56
      Nathalie ARTHAUD : 4
      Philippe POUTOU : 17
      Jacques CHEMINADE : 4
      Jean LASALLE : 22
      Jean-Luc MELENCHON : 77
      François ASSELINEAU : 21
      François FILLON : 1781

    • Un rapide examen (le plus long, c’est d’importer proprement le pdf dans mon tableur…)
      (total 148 pays)

      E. Macron en tête dans 110 pays (plus de 50% des suffrages exprimés dans 8 pays, Allemagne 55,92%, puis Zimbabwe, Pays-Bas, Algérie, Suède, États-Unis, Royaume-Uni et Danemark)

      F.Fillon en tête dans 32 pays (max. 74,72% en Syrie, suivi loin derrière par le Liban, 60,97%, Israël, 60,41% et Jérusalem, 57,12% puis moins de 50%)

      les pays où la première place n’est pas occupée par F. Fillon ou E. Macron

      Djibouti : M. Le Pen, 27,21% des 1415 suffrages exprimés

      Laos, Mongolie et Mozambique : J.-L. Mélenchon avec 31,61%, 32,50% et 33,66% des 560, 40 et 202 suffrages exprimés

      Libye : où B. Hamon et F. Fillon sont ex æquo avec 3 votes chacunsur les 7 exprimés

      Tadjikistan et Yemen : pas de suffrages exprimés

    • Berlin avec macron à 40%...
      Je suis parti depuis 4 ans, suis je encore français dans la mesure ou je totalement déconnecté d’un quotidien et d’une réalité de vie.
      Il y a fort longtemps un article sur la communauté turc de Paris, c’était peut dans le Diplo ou le Monde ou il étai dit en substance que la diaspora avait 10 ans de retard sur leur compatriotes restés au pays et la pour eux la Turquie était un pays fantasmé.
      Voire peut être le résultat du référendum ou Erdogan a explosé tous les pronostics.
      L’éloignement est deep conservateur.

    • @loutre « RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM » : comment ça la capitale ?! OK, c’est jssnews qui parle...

      Je me demande en fait si Jérusalem n’est pas séparée du reste parce que, au contraire, les Palestiniens binationaux peuvent y voter (mais se mobilisent encore moins que les israéliens binationaux)

  • Comment Le Pen s’est retrouvée à prononcer le même discours que Fillon - RTL
    http://www.rtl.fr/actu/politique/comment-marine-le-pen-s-est-retrouvee-a-prononcer-le-meme-discours-que-francois-

    En fait, il y a une explication assez simple. Parmi les personnes qui ont « fourni des notes » à Marine Le Pen pour ce discours, il y a un certain Paul-Marie Couteaux, qui, jusqu’au soir du premier tour, était un soutien de François Fillon. Selon nos informations, c’est lui aussi qui avait largement écrit le discours de l’ancien premier ministre au Puy-en-Velay. Paul-Marie Couteaux est un essayiste, ancien député européen souverainiste (favorable au rapprochement des droites) et fondateur du SIEL - un parti proche du Front national, mais dont il a quitté la présidence.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Le Pen s’est surpassée, aujourd’hui : « Quand Marine Le Pen plagie mot pour mot un discours de Fillon ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=MUhI5p9T81k

    C’est tellement énorme que je suis allé vérifier. C’est bien du Fillon au Puy-en-Velay le 16 avril 2017 :
    https://www.fillon2017.fr/discours-puy-en-velay

    et c’est bien Le Pen le 1er mai à Villepinte (début vers 1h02) :
    https://www.youtube.com/watch?v=jHlrg4sX0xo

  • #CopyrightMadness : Apple, Marvin Gaye, Oscar Pistorius, Australie... - Pop culture - Numerama
    http://www.numerama.com/pop-culture/253436-copyrightmadness-apple-marvin-gaye-oscar-pistorius-australie.html

    Rends l’argent ! Nous n’allons pas parler de François Fillon dans cette brève, mais on va bien rester dans le registre de la magouille. En Australie, la Copyright Agency est une sorte de super-Sacem qui gère tout ce qui a trait au droit d’auteur. Elle se retrouve au cœur d’un gros scandale, car elle aurait détourné 15 millions de dollars versés par des écoles pour pouvoir réaliser des copies de livres. Prétextant qu’elle n’était pas en mesure d’identifier les auteurs à qui devait revenir cet argent, la Copyright Agency l’a utilisé pour faire du lobbying contre la réforme du droit d’auteur, et notamment pour éviter l’introduction de mesures en faveur des usages pédagogiques ! Avouez que c’est machiavélique…

  • A ce compte là François Fillon mériterait le rétablissement de la peine de mort :

    Un Laonnois condamné à de la prison ferme pour avoir volé… 20 centimes
    Lucie Lefebvre, Le Courrier Picard, le 28 avril 2017
    http://www.courrier-picard.fr/26842/article/2017-04-28/un-laonnois-condamne-de-la-prison-ferme-pour-avoir-vole-20-centimes

    #France #Justice #Injustice #Vol #Prison

    Quelques autres affaires récentes :
    https://seenthis.net/messages/593354
    https://seenthis.net/messages/520950
    https://seenthis.net/messages/441811

    @bce_106_6

  • A propos des difficiles choix du second tour (mis à jour régulièrement) :

    Pas de capitalisme sans racisme
    Mostafa Henaway, Le Devoir (Montréal), le 3 janvier 2017
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488276/pas-de-capitalisme-sans-racisme

    Non, l’abstention ne favorise pas le Front national
    Antoine Peillon, Reporterre, le 3 mars 2017
    https://reporterre.net/Non-l-abstention-ne-favorise-pas-le-Front-national

    PENSER PRINTEMPS
    Olivier Foreau, Normalosphère, le 22 avril 2017
    https://normalosphere.wordpress.com/2017/04/22/penser-printemps

    Plus de 65% des électeurs français ont voté pour des connards en toute connaissance de cause !
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 23 avril 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2398

    Je ne voterai pas Macron
    Paris Luttes Info, le 25 avril 2017
    https://paris-luttes.info/je-ne-voterai-pas-macron-7976?lang=fr

    Déclaration d’Attac France après le premier tour de l’élection présidentielle
    Attac France, le 25 avril 2017
    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/declaration-d-attac-france-apres-le-premier-tour-de-l-election-preside

    Dédiabolisation
    Mona Chollet, La méridienne, le 26 avril 2017
    http://www.la-meridienne.info/Dediabolisation

    BATTRE MARINE LE PEN et nous épargner les arguments absurdes ou indignes
    Dominique Vidal, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/260417/battre-marine-le-pen-et-nous-epargner-les-arguments-absurdes-ou-indi

    Le barrage ? Sans moi et sans émois.
    Paige Palmer, le 26 avril 2017
    http://paigepalmer.neowp.fr/2017/04/26/barrage

    Cessez de hurler que l’important est de faire barrage aujourd’hui et on verra demain
    Samia Hathroubi, Bondy blog, le 26 avril 2017 :
    http://www.bondyblog.fr/201704261716/cessez-de-hurler-que-limportant-est-de-faire-barrage-aujourdhui-et-on-verr

    Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche
    Mathilde Larrère, Karl Ghazi, Caroline de Haas et Olivier Tonneau, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=nzmK77m3auk

    Désintéressons-nous, une fois pour toutes, des élections !
    Alain Badiou, Médiapart, le 27 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270417/desinteressons-nous-une-fois-pour-toutes-des-elections

    A genoux !
    Floréal, le 29 avril 2017
    https://florealanar.wordpress.com/2017/04/29/a-genoux-2

    Contre Le Pen et contre le « front républicain »
    Henri Goldman, Politique, le 29 avril 2017
    http://blogs.politique.eu.org/Contre-Le-Pen-et-contre-le-front

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Leur dire non. Une réponse au « votez Macron ! »
    Ludivine Bantigny, Médiapart, le 30 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron

    Dire non au désastre
    Edwy Plenel, Médiapart, le 1 mai 2017
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010517/dire-non-au-desastre

    Je prends le risque, je vais m’abstenir, dans la joie
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 01 mai 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2413

    Un choix « physique »
    Benjamin Stora, Médiapart, le 1er mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique

    Ni patrie ni patron ! Ni Le Pen ni Macron !
    Paris Sous Tension, le 1er mai 2017
    https://parissoustension.noblogs.org/ni-patrie-ni-patron-ni-le-pen-ni-macron

    Valls, Raffarin, Royal et Estrosi se rassemblent "contre l’abstention"
    BFM TV, le 2 mai 2017
    http://www.bfmtv.com/politique/valls-raffarin-royal-et-estrosi-se-rassemblent-contre-l-abstention-1155118.ht

    Face au FN, Jean-Luc Mélenchon (aussi) a raison
    Thomas Vampouille, Marianne, le 2 mai 2017
    https://www.marianne.net/debattons/editos/face-au-fn-jean-luc-melenchon-aussi-raison

    Il ne suffit pas de « faire barrage » au FN, il faut lutter contre l’origine du mal
    Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire, Le Crises, le 3 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du

    Sortir de la nasse électorale
    Serge Quadruppani, Lundi Matin, le 3 mai 2017
    https://lundi.am/Sortir-de-la-nasse-electorale

    De la prise d’otages
    Frédéric Lordon, Les Blogs du Diplo, le 3 mai 2017
    http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages

    MACRON-LE PEN : LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE
    Alexandre Penasse, Kairos, le 3 mai 2017
    http://www.kairospresse.be/article/macron-le-pen-les-deux-faces-dune-meme-piece

    La peur viscérale et l’instinct de survie
    Faïza Zerouala, Médiapart, le 3 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/faiza-zerouala/blog/030517/la-peur-viscerale-et-linstinct-de-survie

    Pas avant le deuxième tour
    Nicolas Gregoire, Medium, le 3 mai 2017
    https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a

    Je sais pourquoi je voterai contre Marine Le Pen
    Bahia El Hamma, Les Mots Sont Importants, le 4 mai 2017
    http://lmsi.net/Je-sais-pourquoi-je-voterai-contre

    À ceux qui veulent nous faire voter Macron
    Paris Luttes Info, le 4 mai 2017
    https://paris-luttes.info/a-ceux-qui-veulent-nous-faire-8058?lang=fr

    Lettre ouverte à un futur président déjà haï
    François Ruffin, Le Monde, le 4 mai 2017
    https://www.anti-k.org/2017/05/05/francois-ruffin-lettre-ouverte-a-futur-president-deja-hai

    La gauche déchirée
    Philippe Bach et Christophe Koessler, Le Courrier (Genève), le 5 mai 2017
    https://www.lecourrier.ch/149181/la_gauche_dechiree

    LETTRE OUVERTE D’UNE POLONAISE AUX FRANÇAIS
    Julia, La Terrasse, le 5 mai 2017
    http://www.journal-laterrasse.fr/lettre-ouverte-dune-polonaise-aux-francais

    Comment voter contre Le Pen sans soutenir Macron dimanche ?
    Kim Hullot-Guiot, Libération, le 5 mai 2017
    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/05/comment-voter-contre-le-pen-sans-soutenir-macron-dimanche_1567448

    La liste des soutiens d’Emmanuel Macron
    Librairie Tropiques, le 6 Mai 2017
    http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/pour-les-indecis.html

    Le 7 Mai, je fais ce qu’il me plait !
    Auto Média Nantes, le 6 mai 2017
    https://nantes.indymedia.org/articles/37670

    2017 a finalement eu lieu
    Paris-Luttes Info, le 6 mai 2017
    https://paris-luttes.info/2017-a-finalement-eu-lieu-8085?lang=fr

    Pour ceux tentés par le ni-ni : abstention ou vote blanc ?
    Olivier Berruyer, Les Crises, le 6 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/pour-ceux-tentes-par-le-ni-ni-abstention-ou-vote-blanc

    Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux
    François Ruffin, France Info, le 6 mai 2017
    http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-

    Trois interdictions de séjour en 24 heures, tristement ridicule !
    Paris-Luttes Info, le 7 mai 2017
    https://paris-luttes.info/trois-interdictions-de-sejour-en-8094?lang=fr
    –----------------------------------------

    Fernand Raynaud - Le Douanier (1972)
    https://www.youtube.com/watch?v=ppzQ-dsdquI

    A celles et ceux qui ont peur que Marine Le Pen passe dimanche prochain :
    Buzy, Adrénaline, 1983
    https://youtube.com/watch?v=N56BD0e6qUI

    Pour nous détendre et contribuer au débat sur le second tour, Serge Quadruppani propose aussi cette vidéo :
    Vidéos de chats à mourir de rire, 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=cggl4WN77Mw

    Le FN n’est pas d’extrême droite
    Chorale de Siné Mensuel avec Sanseverino, Youtube, le 23 novembre 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=wK80oQrT_No

    C’est la faute aux abstentionnistes !
    La Parisienne Libérée, Youtube, le 27 mars 2014
    https://www.youtube.com/watch?v=Ig4MZPt4gzI

    Peste, Choléra ou Brochet ?
    Dror, Le Psikopat, Janvier 2017

    Une petite BD d’Allan Barte, le 25 avril 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/856875590347042819

    La pêche aux carnassiers ouvre le 1er mai
    La Dépêche, le 26 avril 2017
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/26/2563054-la-peche-aux-carnassiers-ouvre-le-1er-mai.html

    Ouverture de la pêche au homard en Gaspésie
    Radio Canada, le 29 avril 2017
    http://ici.radio-canada.ca/breve/88260/ouverture-de-la-peche-au-homard-en-gaspesie

    Une autre petite BD d’Allan Barte, le 2 mai 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/859386761507721216

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #recension

  • Les catholiques ont voté à droite, les musulmans largement à gauche
    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/04/25/les-catholiques-ont-vote-a-droite-les-musulmans-largement-a-gauche_156527

    Critiques à l’égard du quinquennat (notamment à cause de la personnalité de Manuel Valls), les musulmans demeurent quand même très fidèles à la gauche, sauvant même l’honneur de Benoît Hamon qui récolte 17 % de leurs suffrages. Mais leur chouchou a été sans conteste Jean-Luc Mélenchon qui réalise un score de 37 %. Macron, lui, totalise 24 % des voix. François Fillon est à la traîne avec seulement 10 % des suffrages. Marine Le Pen obtient 5%.

  • Après Fillon, la #droite prépare sa recomposition
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260417/apres-fillon-la-droite-prepare-sa-recomposition

    François Fillon battu au premier tour de la présidentielle, la droite doit à présent s’atteler à se reconstruire. Ligne politique, leadership, législatives, position à tenir vis-à-vis d’Emmanuel Macron et du Front national… Beaucoup de questions se posent. Pour y voir plus clair, Mediapart invite trois élus locaux #LR.

    #France #Emmanuel_Macron #François_Fillon #Les_Républicains

  • Asselineau sur la présidentielle : « La France est en train de foncer vers le désastre »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13545-asselineau-sur-la-presidentielle-la-france-est-en-train-de-foncer-v

    La crise fondamentale que traverse actuellement la France ne fait que s’aggraver, selon François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle, qui se penche sur les résultats du premier tour.

    François Asselineau

    RT France : Quelle est votre lecture des résultats du premier tour de la présidentielle ? Que signifie le fait que les candidats des deux partis de gouvernement n’aient pas été qualifiés pour le deuxième tour ?

    François Asselineau (F. A.) : Il y a une crise fondamentale en France qui ne fait que s’aggraver, une crise politique, économique, sociale et morale. A mon avis, la France est en train de foncer vers le désastre. Si les Républicains et le Parti socialiste ont perdu, il y a eu des raisons : François Fillon aurait été élu, s’il n’y avait pas eu ces affaires. S’ils n’ont pas été (...)

  • Parmi mes amis qui ont voté #Mélenchon, j’en entends se replier dans l’abstention arguant de leur frustration qu’un capitaliste autoritaire vaut bien un autre capitaliste autoritaire. Nul doute que pendant les cinq prochaines années les luttes sociales continueront - les citoyens n’ont pas fini de manifester dans les rues de Paris. Alors, préférez vous avoir face à vous les #CRS aux ordres de #Macron ou aux ordres de Le Pen ? Le gouvernement #Hollande a montré qu’à l’aune d’une démocratie le maintien de l’ordre Français continue à être violent - mais c’est du velours en comparaison de ce que se permet un régime totalitaire. Sans nécessité de maintenir, même hypocritement, une façade bienveillante, les discours analogues à ceux enjoignant à « balayer la racaille au Kärcher » qui seront désormais parole officielle libéreront la violence à peine contenue aujourd’hui, sans compter le bénévole concours de « #milices citoyennes » opportunément invisibles aux forces de l’ordre. Ceux qui en cas de victoire de Marine #Le_Pen comptent sur la rue pour le vote du troisième tour sont très braves ou très ignorants de ce qu’est la répression d’une manifestation dans un état à la violence décomplexée. J’ai voté Hamon, je voterai Macron sans une seconde d’hésitation entre un adversaire politique et un ennemi de la France.
    #élections_présidentielles #manifestations #violence

    • La réponse d’un copain que je me permets de copier ici sans le nommer et sans lui demander son avis... Je la fais tout à fait mienne :

      Sans dec, les donneurs de leçons, dans 2 semaines ça serait À MOI d’aller “sauver” une France qui a voté à 24% Goldman-Sachs, à 21% fasciste, à 20% voleur mythomane rance sans scrupules et à 6% pour que la gauche ne soit PAS au 2ème tour ? (Total de ça, 71%) Et c’est sur nous que des trous du cul voudraient faire porter la responsabilité du bordel si on prend la canne à pêche le 7 mai ?
      Que ceux qui ont planté ce bordel se démerdent avec, nous, nous avons fait ce que nous avions à faire

      La violence décomplexée, c’est maintenant. Les morts et les estropiés dans les manifs, c’est maintenant, mais c’est avec des armes gentilles et démocratiques, parce que non-léthales. Les migrants qu’on laisse crever ou qu’on tue, c’est maintenant.

      Assurément, avec le FN, ces horreurs seront médiatisées, bien plus qu’elles ne le sont actuellement, et ça sera finalement un mal pour un bien...

      N’empêche, que le génocide à basse intensité des surnuméraires, c’est depuis des années, à commencer en Europe par les grecs... et en continuant ensuite par tous les exclus de tous les pays... (youhouuuuu, au Yémen, y-a des civils qui crèvent de faim...)

    • @biggrizzly je fais mienne aussi la réponse de votre ami

      J’ai voté Mélenchon et je vais m’abstenir.
      Les CRS sous LePen seront les mêmes que sous Macron. N’oublions pas qu’ils votent déjà Front National.
      J’en ai assez de ce chantage ! Le vrai barrage c’est la France insoumise et il n’y a pas de doute on va morfler !

      https://seenthis.net/messages/593188

      Vous, si fiers d’aller dans quinze jours faire barrage au Front National, ne vous rendez pas compte que vous êtes son fidèle allié. Vous n’avez aucun reproche à nous faire, aucune consigne à nous donner. Nous ne sommes pas votre voiture-balai, nous n’avons pas à ramasser les débris de la société à mesure que vous la détruisez.

      https://seenthis.net/messages/593145

      Voir aussi :

      https://seenthis.net/messages/592971

      Le résultat de ce premier tour de la présidentielle française confirme nos pires cauchemars : au second tour seront opposés une ringarde raciste et un abruti propulsé sur le devant de la scène politique par les lobbies financiers et une oligarchie décadente.
      Pire encore le score du voyou de la droite, François Fillon avoisine les 20% ! 20 % d’électeurs français qui ont voté pour un truand en toute connaissance de cause !
      Au total : ringarde + abruti + voyou = environ 65% du vote des électeurs inscrits !!!
      Et je ne parle pas des quelques 6% d’idiots utiles qui ont donné leurs voix inutiles à Hamon.
      Que la majorité des électeurs français aille se faire foutre !
      Autant dire que je conchie — et je pèse mes mots — l’immense majorité des électeurs de mon pays !
      Autant dire que je me considère aujourd’hui en état de sécession TOTALE.
      Autant dire, bien sûr, que je ne voterai pas au second tour de cette présidentielle française.
      Que la majorité des électeurs français aillent se faire foutre !

      Chroniques du yéti

    • Après avoir vu les images de célébration à la Rotonde avant même le résultat du 2ème tour, j’ai tout de suite pensé à Sarkozy. Nous allons désormais vivre pendant 5 ans sous le règne de Macron 1er avec un renouveau de la politique spectacle à outrance en compagnie de sa chère et tendre.

      Le candidat d’En Marche ! n’a pas encore gagné l’élection mais, bien accompagné, a déjà fêté son succès dans une brasserie parisienne. Face à la polémique qui enfle, il rejette les comparaisons avec la soirée du Fouquet’s de Nicolas Sarkozy.

      Emmanuel Macron serait-il bling-bling ? Le candidat d’En Marche ! a en tout cas choisi de célébrer sa première place au premier tour de l’élection présidentielle à La Rotonde – une brasserie parisienne huppée du quartier Montparnasse – en bonne compagnie.

      Devant une nuée de journalistes, de nombreuses personnalités sont en effet venues passer la soirée avec lui, parmi lesquelles des hommes politiques comme Daniel Cohn-Bendit, Jack Lang et Frédéric Mitterrand, mais aussi l’économiste Jacques Attali, l’actrice Line Renaud, les acteurs Pierre Arditi et François Berléand, l’animateur Stéphane Bern, ou encore l’écrivain Erik Orsenna.

      Visiblement, la perspective du deuxième tour contre Marine Le Pen ne figurait pas parmi ses préoccupations et rien ne pouvait gâcher la joie d’un premier succès électoral pour l’ancien employé de la banque Rothschild. Pas même les journalistes de l’émission Quotidien lorsqu’ils ont dressé un parallèle entre sa soirée et le controversé dîner de Nicolas Sarkozy au Fouquet’s en 2007.

      https://francais.rt.com/france/37492-people-politiques-attali-macron-fait-fete-dans-brasserie-declench

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Emmanuel Macron est un danger civilisationnel » - Famillechretienne.fr
    http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/presidentielle-2017/marion-marechal-le-pen-emmanuel-macron-est-un-danger-civilisationn

    Quels sont les arguments qui devraient pousser à voter en faveur de Marine Le Pen ?

    L’un des mérites de ce « ticket » du second tour, c’est qu’enfin le clivage est parfaitement clair. M. Macron fait du progrès un culte : tout le monde aspire au progrès, mais lui s’en sert pour faire table rase et mépriser le passé ! C’est une idéologie dangereuse, c’est celle de Mai 68, qui a tué le père, tué toute autorité, pour créer une société déliée de toute héritage. Emmanuel Macron est le candidat du libéralisme intégral ! Il met les envies individuelles au-dessus du bien commun. Pour lui, la réponse à la destruction du lien social n’est qu’économique, alors que c’est un problème moral. Nous, nous considérons qu’un peuple, c’est un lien moral, avec un socle commun de principes, de valeurs, de codes. A partir de là, le choix qui s’offre aux Français, c’est soit la vision postnationale de l’individu-roi, nomade, interchangeable, dans une société multiculturelle où prospérera l’islam radical, soit la défense du principe national, avec les limites que cela implique, pour la défense du peuple et de son unité. Le choix aujourd’hui est limpide. Je suis convaincue que beaucoup d’électeurs de François Fillon seront beaucoup plus lucides que leurs responsables politiques. Je crois qu’Emmanuel Macron est un danger civilisationnel !

    #Linfiltré #PhoneStories #FN