person:françois hollande

  • Alain Gresh & Hélène Aldeguer : Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française, La Découverte, 2017

    Antiopées | notes de lectures
    https://antiopees.noblogs.org

    « La sécurité d’Israël est pour nous un principe intangible, de même que la légitimité de l’État palestinien. Nous devrons rechercher les conditions d’une paix juste et durable, qui permette aux deux États de coexister en sécurité. » Ceci est extrait du programme du candidat à la présidence de la république Emmanuel Macron, rubrique « International[1] ». On voit que dans ce domaine comme ailleurs, il n’innovait pas vraiment. Maintenant qu’il est élu, on peut donc prédire sans trop se hasarder qu’il va poursuivre la politique de son prédécesseur François Hollande, auquel nous devons le titre de cet essai en bande dessinée : Un chant d’amour, expression qui détonne dans la bouche d’un dirigeant que nous avons connu moins lyrique – plutôt prosaïque, voire « normal ». C’est pourtant bien lui qui déclara, le 17 novembre 2013 à Jérusalem, portant un toast au terme d’un dîner chez Benyamin Netanyaou, Premier ministre d’Israël : « Pour l’amitié entre Benyamin et moi-même, pour Israël et pour la France, même en chantant aussi mal que je chante [il venait de refuser de pousser la chansonnette après qu’une artiste locale avait interprété la chanson de Mike Brant « Laisse moi t‘aimer »] – car je chante mal –, j’aurais toujours trouvé un chant d’amour – d’amour pour Israël et ses dirigeants. »

    Ce livre s’intéresse donc à l’« histoire française » qui a conduit à cette scène touchante, c’est-à-dire à un demi-siècle de relations franco-israéliennes, soit depuis la guerre israélo-arabe de juin 1967. Les textes sont d’Alain Gresh, qui a suivi le sujet pour Le Monde diplomatique pendant une trentaine d’années, et dont on peut aujourd’hui retrouver les analyses toujours acérées sur les sites Orient XXI[2] et Contre-attaque(s)[3]. Ils sont accompagnés par les dessins plutôt percutants et sans fioritures inutiles d’Hélène Aldeguer. Disons-le tout de suite : la principale qualité du livre, à nos yeux, est d’exposer clairement et précisément une histoire réputée complexe et difficile à comprendre. Pour autant, il ne prend pas ses lecteurs pour des béotiens et n’ennuiera pas les personnes déjà bien au fait du sujet. Précisons aussi que tous les dialogues et personnages représentés sont authentiques – il ne s’agit pas d’une réinterprétation sous forme de fiction. Par ailleurs, le titre ne ment pas quant au contenu de l’ouvrage : si vous cherchez un brûlot propalestinien ou, à l’inverse, une histoire édifiante d’Israël, il vous faudra trouver d’autres sources. Le propos, ici, est de retracer le plus sobrement possible les actes et paroles des dirigeants français vis-à-vis de l’État d’Israël. Rien de très spectaculaire, en somme. La palette des couleurs – noirs, rouges, bleus, sauf sur la première de couverture où apparaît aussi la bande verte du drapeau palestinien – concourt elle aussi à cette sobriété du récit. Sobriété ne signifie pas neutralité. La simple recension des dires et des faits est accablante pour l’État israélien, dont on voit bien se dessiner au fil des années la stratégie d’anéantissement de toute capacité politique palestinienne, mais elle ne flatte guère non plus les dirigeants français qui n’ont jamais vraiment pu, su ou voulu, selon les cas, imposer quoi que ce soit à leurs homologues israéliens. Il y eut bien sûr des désaccords, et même un certain froid lorsque De Gaulle haussa le ton contre ce « peuple sûr de lui et dominateur » mais, dans l’ensemble, jamais la France n’a représenté un obstacle sérieux au rouleau compresseur de la colonisation israélienne.

  • Guillaume Balas : « sans alliance avec Mélenchon, il y a un risque de disparition de la gauche »

    Le député européen reproche à Emmanuel Macron, qu’il trouve d’une « complaisance inquiétante » avec l’Allemagne, de manquer d’ambition sur l’Europe. Il souhaite que Jean-Luc Mélenchon propose une alliance globale à la gauche.

    Guillaume Balas est député européen et membre du Parti socialiste. Pendant la campagne présidentielle, il a été coordinateur du projet du candidat Benoît Hamon.

    Qu’avez-vous pensé du débat de l’entre-deux tour qui a opposé Marine Le Pen et Emmanuel Macron ?

    Marine Le Pen s’est effondrée. Elle n’a su montrer qu’une capacité à dénoncer, mais à aucun moment elle n’a montré de cohérence. Elle a perdu beaucoup dans ce débat. Emmanuel Macron a gardé son calme et a affiché une maitrise des dossiers.

    Cependant, je suis en désaccord avec la philosophie générale de son programme, qui est inspiré du vieux libéralisme avec des idées comme davantage de flexibilité, plus d’autonomie au niveau local, etc. Et ne répondant jamais aux enjeux centraux comme la mutation du travail ou l’écologie, dont on n’a pas réussi à faire une question centrale durant la campagne.

    En 2002, Jacques Chirac avait refusé ce débat de l’entre-deux tour face à Jean-Marie Le Pen. Pensez-vous qu’aujourd’hui face à l’extrême droite le débat était nécessaire ?

    Oui. Je ne comprends pas du tout ce débat-là. J’avais d’ailleurs regretté que Jacques Chirac ne le fasse pas en son temps. Le Front national, c’est comme un vampire, il meurt sous l’effet de la lumière dessus. Je pense que ce débat aura montré, et de manière surprenante, la désinvolture complète de Marine Le Pen sur les questions fondamentales qui se posent au pays. Elle a démontré que la dédiabolisation du FN était une escroquerie. Donc c’était un débat utile.

    Le sujet de l’Europe a occupé une partie non négligeable du débat, notamment concernant la sortie de l’euro défendue par Marine Le Pen. Pensez-vous que Macron puisse être celui qui relance le projet européen ?

    Pendant la campagne présidentielle, à chaque fois que la sortie de l’euro a été abordée par des candidats, ils se sont retrouvés empêtrés dans leurs contradictions. Cela a été assez vrai avec Jean-Luc Mélenchon, mais encore plus manifeste hier avec Marine Le Pen qui est incapable d’expliquer quelle serait sa politique par rapport à l’euro.

    La contradiction, c’est que les Français ne veulent pas sortir de l’euro. Même ceux qui sont critiques envers l’Union européenne ne voient pas forcément la sortie de l’euro comme une solution.

    De son côté, Macron c’est le « mainstream » européen. Il n’a pas dit grand-chose sur des dossiers comme la gouvernance de la zone euro. Quel est le chemin qui est tracé par Macron pour l’Europe ? Aujourd’hui on ne sait pas. On voit qu’il est attaché à l’Europe et à l’euro, mais c’est tout.

    Il y a deux manières de sortir de l’Europe : celle que propose Madame Le Pen, le Frexit. La deuxième est de ne rien faire. Et les divergences profondes entre les pays européens continueront de s’accroitre jusqu’à l’implosion. Et Emmanuel Macron ne me rassure pas aujourd’hui dans la manière dont il aborde les questions européennes. Il n’a aucune ambition. Je ne crois pas qu’on puisse encore passer un mandat sans qu’il se passe rien, l’UE ne s’en remettra pas.

    Emmanuel Macron n’est donc pas véritablement pro-européen ?
    Emmanuel Macron dit qu’il veut faire avancer l’Europe, mais on ne sait pas sur quoi. Il a le plan de la dissertation, mais pas le contenu. Il reprend les grands principes de sociaux-démocrates sur lesquels nous sommes tous d’accord : un cercle concentré autour de la zone euro, un gouvernement économique de la zone euro, un renforcement du contrôle démocratique, une politique d’investissement, etc.

    Mais regardez ce qu’il dit sur le CETA : mettre en place une commission pour réévaluer le traité commercial avec le Canada, ça n’a aucun sens. Jamais il n’aura l’assentiment pour amender ce texte. Il fallait s’y opposer avant sa ratification par le Parlement européen, qui valide 90% du traité. Ce qu’il faut, c’est renégocier la politique commerciale de l’UE.

    Il a en tout cas réussi à faire l’unanimité en Allemagne, à droite comme à gauche…

    Je trouve Emmanuel Macron d’une complaisance inquiétante avec l’Allemagne. S’il entame le débat de cette manière, je ne vois pas pourquoi l’Allemagne aurait un quelconque effort à faire par rapport à la France dans la foulée de cette élection, notamment concernant l’orientation macro-économique au niveau européen.

    C’est inquiétant, cette unanimité en Allemagne autour de Macron. À force de ne vouloir heurter personne, Emmanuel Macron s’est mis dans la situation d’avoir le soutien de Wolfgang Schauble comme de Sigmar Gabriel. De ce point de vue, il n’a pas été courageux. Cette campagne était le moment de donner sa vision de l’Europe, quitte à déplaire à certains de ses soutiens outre-Rhin.

    Que pensez-vous du bilan européen de François Hollande ?

    Je pense que le quinquennat de François Hollande a été celui de l’espérance fantôme. Il y avait un vrai espoir qu’un homme pro-européen comme lui, insoupçonnable sur le sujet, rouvre le débat. Il incarnait pour des pays comme l’Italie, la Belgique, le chef d’État français qui allait poser le débat d’une réorientation de l’UE sur la table de Merkel. Or, de ce point de vue-là, à part quelques sujets comme l’Union bancaire, La France a été complètement absente pendant 5 ans des propositions politiques.

    En Europe, il y a avait une vraie attente que Hollande devienne le maitre d’œuvre d’une réorientation douce de l’Europe. Il a créé une déception très forte. C’est pour ça que je suis un peu inquiet quand je vois Emmanuel Macron être si prudent et si peu ambitieux.

    Le résultat de Benoît Hamon a été extrêmement décevant au premier tour. Cela va-t-il remettre en cause l’alliance entre les socialistes et les écologistes pour les prochaines élections législatives ?

    C’est très difficile à dire, car la psychologie des électeurs pour ces élections est insaisissable. Je crois qu’il est très important qu’il y ait un nombre important de députés de gauche. D’ailleurs si Jean-Luc Mélenchon tirait les leçons de son propre score, il proposerait une alliance globale avec l’ensemble des forces de gauche pour garantir une position forte à l’Assemblée nationale.

    Si ça n’est pas le cas, un tiers de la population ne serait pas représenté et on se retrouverait dans un déséquilibre démocratique majeur.

    Comment la gauche française peut-elle se recomposer après ces résultats ?

    Le score de Benoit a été très faible, c’est aussi de notre responsabilité et pas seulement l’effet du double vote utile. Mais l’espace politique de ce qu’il a porté va bien au-delà des 6% de voix qui l’ont choisi.

    Aujourd’hui, il y a d’un côté la France Insoumise, qui se vit comme une contre-société qui n’a pas de vocation majoritaire, et de l’autre côté ceux qui ont décidé d’abdiquer toute forme de lecture critique du capitalisme pour rejoindre Macron. C’est ça qui nous a tué pendant le premier tour.

    Si l’on disjoint la radicalité nécessaire et l’utopie de transformation sociale de la capacité de gestion gouvernementale, il y a un risque de disparition de la gauche. Il faut donc s’atteler à créer une nouvelle synthèse pour recréer une nouvelle gauche du réel. Après est-ce que ça se fait avec le Parti socialiste ou pas ?

    https://www.euractiv.fr/section/elections/interview/guillaume-balas-sans-alliance-avec-melenchon-il-y-a-un-risque-de-disparitio

  • Le président le plus jeune mais le plus mal élu de la 5ème République
    https://www.bastamag.net/Le-president-le-plus-jeune-mais-le-plus-mal-elu-de-la-5eme-Republique

    Emmanuel Macron est donc élu Président de la République avec 66% des suffrages exprimés. S’il devient le président le plus jeune de la 5ème République, il est aussi le plus mal élu. Face à l’extrême droite, il mobilise moins de la moitié des électeurs inscrits, dont une grande partie n’adhère pas à son projet. Ce second tour enregistre également un record d’abstention et de votes blancs et nuls. Une fois l’addictif spectacle électoral terminé, le retour à la réalité risque d’être brutal. C’était une soirée (...)

    #Chroniques

    / A la une, Élections , #Politique

    #Élections_

    • le prince n’apparaît pas comme si charmant pour nombre de citoyens. Emmanuel Macron a rallié les suffrages de 43,6% des inscrits (20,7 millions de voix) face à l’extrême-droite. Il fait, en théorie, mieux que François Hollande en 2012 (39% des inscrits) et engrange deux millions de voix supplémentaires que son prédécesseur, mais ce dernier n’affrontait pas le FN au second tour. Dans la même situation quinze ans plus tôt, Jacques Chirac mobilisait 62% des inscrits ! Surtout, une grande proportion de l’électorat a voté Macron par opposition à Marine Le Pen et non par adhésion à son programme ou pour le renouvellement qu’il incarne : ils sont 43% dans ce cas, selon l’étude réalisée par Ipsos, soit 9 millions d’électeurs. Ajoutez-y les 4 millions de votes blancs et nuls – un record depuis un demi-siècle – et les 12,1 millions d’abstentionnistes (encore un record !), principalement motivés par le refus de choisir entre les deux programmes proposés, et le conte de fées prend des airs de scénario noir pour les cinq années à venir. D’autant que, jusqu’à preuve du contraire, le plus jeune président de l’histoire de la 5ème République ne s’apprête pas à mener une politique bien différente de celle de ses prédécesseurs. Avec les résultats que l’on sait.

  • Comment les idées du FN se sont installées dans l’air du temps - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/05/comment-les-manieres-du-fn-se-sont-installees-dans-l-air-du-temps_5122536_48

    Palais Brongniart, Paris, 20 janvier 2015. Marine Le Pen est invitée aux 70 ans de l’Agence France-Presse (AFP), comme le chef de l’Etat, François Hollande, et des dizaines d’élus républicains. La présidente du Front national (FN) a beau critiquer les médias à longueur de temps, elle pose sur le « photocall » de l’AFP, sourit devant l’objectif du photographe, et goûte son plaisir.

    Stade Bollaert, Lens, 2 novembre 2015. Le coup d’envoi du match de Ligue 2 entre le RC Lens et l’AS Nancy Lorraine vient d’être donné lorsque Marine Le Pen débarque, un peu en retard, dans la tribune présidentielle entourée, de ses gardes du corps et de ses fidèles lieutenants.

    Un sourire narquois, un petit geste de la main, la tête de liste FN aux élections régionales de décembre fait comprendre au président socialiste de la région Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron, assis derrière le maire PS d’Orchies (Nord), qu’il doit lui laisser sa place. Erreur de gradin, dira-t-on plus tard, mais Marine Le Pen saisit la portée de ce jeu de chaises musicales et l’image de ce cacique socialiste lui laissant son fauteuil à la tribune d’honneur.

    Deux saynètes, deux images qui symbolisent la transformation du paysage culturel, médiatique et intellectuel français ces dernières années. Les signes avant-coureurs de la banalisation des manières ou des idées du FN n’ont pas manqué.

    Avant le succès électoral de Marine Le Pen et la mort du « front républicain » contre l’extrême droite, le 23 avril, de nouvelles figures, de nouveaux réflexes et de nouveaux usages annonçaient le changement d’air du temps. Pêle-mêle, souvenirs de quelques glissements récents qui signent l’époque.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Six enquêtes judiciaires visent le FN et Marine Le Pen | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050517/six-enquetes-judiciaires-visent-le-fn-et-marine-le-pen

    Dans ces dossiers qui visent son parti, la candidate du FN répond rarement sur le fond, préférant commenter le calendrier judiciaire ou remettre en cause l’indépendance des institutions judiciaires. Marine Le Pen y voit la main du « système », une « persécution bruxelloise », un « parquet aux ordres », ou cible la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), « présidée par l’ami de François Hollande ». Tour d’horizon des affaires qui pèsent sur le Front national.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • @gata cite ce texte :

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Avec ce commentaire (https://seenthis.net/messages/594094) :

    Je ne sais pas trop quoi en penser mais Tevanian (dans son long texte, très bon et honnête, texte évoqué dans ce fil mais jamais cité pour l’instant, je crois) parle aussi de la peur (de sa peur) à la fin et il écrit aussi ça :

    J’ai évoqué le paternalisme, c’est-à-dire ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations, que Macron partage par exemple avec François Hollande. Mais dans beaucoup des prises de positions que j’ai lues, la question du racisme n’est même pas évoquée, et on se contente d’affirmer un lien mécanique entre l’ultralibéralisme de Macron et le triomphe du lepénisme dans cinq ans. Je reconnais dans ces équations simplistes une pauvreté intellectuelle typiquement franchouillarde, qui consiste d’une part à réduire le vote FN à un vote de protestation sociale, un vote ouvrier, un vote de pauvre, de perdant de la mondialisation libérale, bref un cri de souffrance, en minorant gravement la centralité du racisme dans ce vote (pourtant maintes fois revendiquée par les électeurs eux-mêmes, dans les enquêtes « sortie des urnes »), y compris dans sa frange ouvrière (qui par ailleurs ne représente qu’un septième du vote FN), et d’autre part à ne parler du racisme de cet électorat que comme un réflexe mécanique de peur de l’autre lié à la conjoncture économique – ce qui revient à nier les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche.

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    Je respecte et j’apprécie le travail de Tevanian, mais cette fois ci je ne suis pas d’accord, je ne sais pas ce que les autres en pensent.

    Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres, avancent cet argument : Macron ce sera le capitalisme, alors que Le Pen ce sera le capitalisme + le racisme. Ils ajoutent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.

    Je suis effectivement un blanc, un bourgeois relativement épargné par l’avenir sombre que nous proposent Trump et Le Pen, et aussi un marxiste qui pense que tout est d’abord question de domination sociale. Je suis conscient que l’un des effets les plus sévère, violent, injuste, cruel, insupportable est celui du racisme, de la discrimination de populations entières à cause de leurs origines, de leur aspect ou de leurs pratiques, et je suis aussi de ceux qui pensent que c’est l’une des questions les plus urgentes à régler, à combattre, et à laquelle il faut s’adresser. Néanmoins, je ne confonds pas l’effet et la cause. Je continue de croire (j’ai peut-être tort, mais je ne suis pas naïf) que le racisme n’est qu’une conséquence des inégalités sociales, du malaise social, de la crise sociale.

    Je ne dis pas que le vote FN n’est qu’un vote d’ouvrier et de pauvres, mais oui, en total désaccord avec Pierre Tevanian, je dis que le vote FN est un vote de colère, de protestation, de perdants de la mondialisation libérale, de réflexe lié à la conjoncture économique, de laissés pour compte qui voient une classe dirigeante et financière s’enrichir de façon indécente tout en nous disant que c’est la crise et qu’il faut se serrer la ceinture, qu’on ne pourra plus avoir une retraite, une éducation et des soins gratuits, alors que notre pays et notre planète n’ont jamais été aussi riches, etc. C’est un vote de perte de confiance envers les hommes et les femmes politiques et leurs partis qui nous gouvernent et nous ruinent depuis des décennies, et qui assombrissent notre avenir. Cette perte de confiance, elle me touche aussi. Je ne vote pas Le Pen parce que je ne pense pas que ce soit la solution, mais je comprends la colère, et je comprends aussi le majeur dressé sous forme de Brexit, de Trump ou de Le Pen.

    Alors oui, je pense que dans un tel contexte, le racisme n’est qu’une conséquence, la recherche d’une solution facile, d’un bouc émissaire à faire payer en temps de crise. Oui, je remarque que là où la crise est moins sévère, le fascisme et le racisme avancent moins fortement. Et nos dirigeants actuels en sont, à mon avis, triplement responsables : 1) car ce sont également eux qui, dans leurs discours, ont pointé du doigt ces boucs émissaires ; 2) parce que dans leurs pratiques, ils n’ont pas attendu le FN pour commencer déjà à les opprimer socialement, géographiquement, judiciairement etc. 3) parce que, ils le savent, le capitalisme pourra fleurir tout aussi bien sous un gouvernement FN.

    Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #Pierre_Tevanian #Vote_FN #FN #Racisme

    • Je n’ai pas lu le même passage, surtout la fin. Je n’avance pas un avis en ce qui me concerne car ce n’est pas clair pour moi non plus, mais au niveau de son argumentation, il ne dit pas « ils sont racistes et c’est comme ça ».

      À la fin de l’extrait, à l’exact inverse, il dit clairement que l’argumentation dont vous parlez qui consiste à dire que ça vient surtout de la cause économique empêche de prendre en compte tous « les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques [autres qu’économiques] qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche ».

      Donc il parle bien, non pas d’un fait qui arrive de nul part, mais de causes, et d’autres causes que celle économique. Ça me parait beaucoup moins simpliste qu’une raison juste morale, ce qui d’ailleurs serait bizarre puisque Tevanian fait partie du courant de pensée qui récuse complètement l’anti-racisme moral, et qui dit que le racisme est systémique. Mais systémique ne veut pas dire forcément que des raisons économiques.

      C’est comme ça que j’ai compris le passage, moi, pour l’instant.

    • Pas plus que les raisons économiques du racisme, Tévanian ne récuse l’antiracisme moral, sinon l’usage dépolitisant qui peut en être fait (SOS racisme par exemple).

      « dépasser l’antiracisme moral » (dont je ne comprends pas bien pourquoi il devrait être dépassé [2]).

      [2] Il faudra un jour revenir sur ce fait singulier, et à vrai dire problématique : le discrédit absolu de l’adjectif « moral » dans le monde militant, et la plus-value symbolique, la présomption de clairvoyance, de lucidité, d’intelligence stratégique et de courage que suffit à donner la mise en congé ostensible et théâtralisée de tout soucis moral.

    • ❝[Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres] avancent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.❝
      En termes de paternalisme, et précisément tel que décrit par Tevanian ( i.e. , « ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations ») c’est déjà pas mal ! Ou alors, c’est une rime qui s’est arrimée de travers.
      Je ne pense être fondamentalement contre la démocratie (on me brulerait vif pour moins) mais dans le contexte français, des français, ma foi vacille entre les bêtes de l’apocalypse et les agités de la révolution.

      Être jeune biaise certainement mon sens des responsabilités - mais je ne crois pas que le vote utile (dont le résultat est un des axiome de notre raisonnement aujourd’hui) prenne en compte des considérations politiques à long terme.

      ❝Les gens sont fous, les temps sont flous.❝ scandait Jacques Dutronc , et ça ne fait qu’empirer.
      [Edit : merci, ça me paraissait aussi un peu élever pour du Antoine.. :s]

    • J’ai dit ça, moi ? Heureuse de l’apprendre.

      Il y a des non-Blancs qui clament qu’ils n’iront jamais voter Macron et des Blancs qui n’hésitent pas une seconde, donc on va éviter les résumés simplistes. Mais le nombrilisme blanc qui se fout du racisme et ne comprend pas la peur de certains face à la perspective d’un FN au pouvoir, ça existe, et on en a des témoignages éclatants ci-dessus.

      En ce qui me concerne j’ai la faiblesse de vouloir éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes si je peux y faire quelque chose (ou de préférer que ça arrive dans 5 ans, si c’est inévitable, plutôt que tout de suite), mais c’est très personnel.

      Envie de hurler dès que je lis que parler de racisme serait avoir une posture « morale », je suppose que c’est le signe que cette campagne se termine.

      Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? Pour autant personne ne parle de « racisme intrinsèque ». On en fait quoi de la stratégie du bouc émissaire et de ce racisme déversé à jet continu par tous les médias, dans tous les secteurs de la société, depuis bien 15 ans ? (Un autre choix des élites qui suscite nettement moins d’indignation que la fabrication de la candidature Macron, tiens.) Le racisme existe indépendamment de la situation économique (il y a des riches racistes, des pays riches et racistes, il y a l’héritage colonial, etc.) mais il flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique. On n’est pas condamnés à la pensée binaire, hein.

      « Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme. » Arf... Lire ça avec un FN à 21%. Les bras m’en tombent.

    • Ce que je voulais dire c’est que tu étais l’une de celles et ceux qui, à raison, ramenait la question du racisme au centre du choix du second tour :

      Mais est-ce que c’est la seule explication ? Pour beaucoup de militants de gauche, le racisme et l’islamophobie sont des questions secondaires, abstraites, voire inexistantes, qui ne les concernent pas et qui les mettent profondément mal à l’aise ; souvent, même, ils les partagent plus ou moins consciemment. Et même si on flaire l’imposture de sa vitrine « sociale », le programme économique du FN ne suscite pas la même vindicte que les mesures (objectivement terrifiantes) annoncées sans complexes par les macroniens.

      https://seenthis.net/messages/593585

      De même, je ne lis ici ni nombrilisme blanc, ni personne qui se fout du racisme, ni personne qui n’a pas peur de la perspective d’un FN au pouvoir, ni même personne qui voudrait aussi, si possible, éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes, aujourd’hui ou dans 5 ans. On peut au moins être d’accord là dessus, plutôt que de s’invectiver sur de mauvaises raisons.

      La question est de savoir si voter Macron est une solution, ou s’il continue à alimenter la source qui fait monter mécaniquement le score du FN.

      De cette question résulte celle du rôle de l’ultralibéralisme mis en place depuis 30 ans, et qui va être continué par Macron, dans la montée du FN, et dans la montée du racisme.

      Cette question semble plus difficile que je ne le croyais, puisque le lien me semblait évident, alors qu’à @mona il ne l’est pas, même si elle reconnaît que le racisme « flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique ».

      C’est dans cette hypothèse que je posais la question, mais je me trompe peut-être, qu’il est donc peut-être plus efficace de se battre contre ce « système économique inique » que contre sa conséquence, le racisme, sans que ça veuille dire que je me fous de la conséquence, juste que je cherche ce qui est plus efficace !

      @mona pose une autre question intéressante : « Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? » que je reformule ainsi : « quand l’ultralibéralisme engendre la colère, pourquoi cette colère va plus vers l’extrême droite que vers l’extrême gauche ? » Je pense que les réponses sont complexes et contextuelles, mais j’en vois quelques unes :
      –les réponses de l’extrême droite sont plus simples à comprendre (c’est la faute aux immigrés)
      –les réponses de l’extrême droite qui flattent l’égoïsme sont plus populaires en temps de crise, quand on a moins envie de partager
      –les réponses de l’extrême droite donnent l’illusion qu’on peut s’en sortir sans complètement renverser le système capitaliste
      –les réponses de l’extrême droite, le racisme en particulier, sont bien relayées dans les médias et par les grands partis en France
      –beaucoup de membres de l’extrême gauche viennent de la gauche, et cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve
      –peut-être aussi qu’en effet la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication et que, depuis 30 ans, on n’entend plus beaucoup les idéaux de gauche, et ils ne sont plus si clairs que ça
      –si le but de certains électeurs est de faire un gros « FUCK », de se venger en faisant chier le monde, alors voter FN est plus efficace que voter à l’extrême gauche
      Il y en a sûrement d’autres, qu’en pensez-vous ?

    • Qui vote FN et pour quelles raisons, demande @reka ici :
      https://seenthis.net/messages/595617

      Et quelques pistes :

      –Pourquoi les pauvres votent à droite, de Thomas Frank (livre, 2013)

      –Retour à Forbach, de Régis Sauder (film, 2017)

      –Les Français d’abord, de Valérie Igounet (livre, 2017)

      –Le Vote FN au village, Violaine Girard (livre 2017)
      https://seenthis.net/messages/595570

      –Mon voisin vote Front national, par Willy Pelletier (article, 2017)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/PELLETIER/56999
      (mais #paywall)
      Et une causerie sur le même sujet ici :
      https://seenthis.net/messages/594804

    • je trouve épouvantable de pouvoir encore exonérer la gauche ainsi :

      ...cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve

      Complice ? du début de destruction des droits des chômeurs dès 1982 à la création des centres de rétention, du blocage des salaires au déblocage des loyers, de la modernisation de la police à coups de milliards (depuis 1981) à l’état d’urgence, de la glorification de l’entreprise comme coeur de la société aux privatisations, de l’explosion - sous l’égide du « mérite »- des inégalités de revenu à la multiplication des pauvres, de la multiplication des stages et d’innombrables de précarisation... bon j’arrête là une liste interminable des ACTES de cette gauche (de droite) depuis 36 ans.

      le fondé de pouvoir du capital Macron vient après l’élève d’Hec Hollande. Ni "trahison, ni « complicité », un rôle premier, décisif, majeur dans la restauration capitaliste.

      Si « la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication » (une foi dans la pédagogie dont le rapport avec l’émancipation n’ a rien d’évident), c’est peut-être aussi de ne toujours pas réussir à déciller sur le rôle de cette gauche. Qui éduquera les éducateurs ?

    • J’ai tenté de comprendre le vote FN et le rôle de Macron et ses copains banquiers dans tout ça.

      J’aimerais préciser une chose : quand je dis qu’il me semble que la crise pousse les gens vers le FN, je ne veux pas forcement dire que je pense qu’elle ne pousse que les plus pauvres vers le FN. En partie, cela pourrait être vrai, mais en partie les plus pauvres finissent surtout par cesser de voter.

      Le phénomène qui est probablement le plus efficace pour le FN est celui des classes moyennes qui s’appauvrissent un peu, mais surtout qui voient des gens en dessous d’eux s’appauvrir beaucoup et qui sont terrorisés de devenir comme eux (c’est d’ailleurs une stratégie connue du capitalisme : avoir un fort taux de chômage permet de faire pression sur ceux qui ONT un emploi pour qu’ils soient tellement « contents » qu’ils ne réclament ni augmentation de salaire, ni amélioration des conditions de travail, de chômage, de retraite ou même de transport, d’éducation et de soins de santé).

      Le reste du raisonnement reste valable : la terreur entraîne la recherche d’un bouc émissaire, ce bouc émissaire (l’immigration qui, effectivement, peuple les couches inférieures du confort moderne) est soufflé par ceux qui ne veulent pas être rendus responsables et, finalement, le racisme du FN est surtout une conséquence indirecte (bien que grave) du capitalisme. Macron et ses copains en étant la principale cause. C’est mon opinion en tout cas, mais je peux me tromper...

      Néanmoins, revenons aux plus pauvres...

      Depuis quelques semaines j’ai parfois eu du mal à expliquer pourquoi je m’abstenais, quel était le calcul, la motivation etc. Et puis hier soir, je suis allé voir (en retard par rapport à tout le monde), I, Daniel Blake, le dernier film de Ken Loach. En sortant de ce film, j’ai compris rétrospectivement pourquoi je n’ai pas voté et pourquoi je ne pourrai jamais voter pour Macron. La politique de Macron et ses amis banquiers est celle qui désespère le monde, qui donne envie, au choix, de pleurer, de tuer, de se suicider et/ou de voter FN. On a gagné 5 ans, mais on a pris le plus court chemin pour s’y rendre...

      #Ken_Loach #Cinéma #Daniel_Blake

      https://seenthis.net/messages/534010
      https://seenthis.net/messages/539415
      https://seenthis.net/messages/542080
      https://seenthis.net/messages/596365

      Et la réalité dépasse clairement la fiction :

      Prison ferme pour vol d’une valeur de 20 euros
      Le Figaro, le 25 avril 2017
      https://seenthis.net/messages/593354

      #Justice #Injustice #Vol #Prison

    • Je dis tout ça, et je m’aperçois qu’au même moment, l’équipe de #Osons_Causer (quoi qu’on en pense) dit à peu près la même chose ici :

      10.6 millions d’électeurs FN : Diaboliser ou entendre ?
      Osons Causer, Youtube, le 10 mai 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=-qiNlCkiqII

      Critiqué là :
      https://seenthis.net/messages/597540

      Avec des références, ce qui donne (je n’ai pas tout lu) :
      https://seenthis.net/messages/597642

    • Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

      Tout à fait @sinehebdo et je suis persuadée que combattre le racisme c’eut été de voter au premier tour pour le programme le plus égalitaire, celui de L’avenir en commun de la France Insoumise même si on éprouvait de l’aversion pour JLM, le meilleur programme selon Jean Gadrey.

      « Pour que les choses soient (encore plus) claires, je n’ai pas voté pour B. Hamon mais pour J.L. Mélenchon. Pour son programme, le meilleur selon mes critères, plus que pour sa personnalité... »
      http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2017/05/10/l%e2%80%99echec-de-benoit-hamon-s%e2%80%99explique-aussi-pa

    • Bon, je ne veux pas trop en rajouter sur Tevanian que j’aime bien par ailleurs, et dont j’aime bien aussi la « La mécanique raciste », mais il me semble ici qu’il passe à côté de la question posée.

      Qu’il y ait des racistes pauvres et des racistes riches, et des mécanismes spécifiques, ne fait aucun doute.
      Que le racisme soit au minimum l’un des ressorts du vote FN, ne fait aucun doute non plus.

      La question posée à laquelle il ne répond pas est : y a-t-il d’autres raisons que le racisme qui peut pousser quelqu’un, riche ou pauvre, à voter FN ?

    • Virginie Despentes est d’accord avec Tevanian et les autres... :

      #Virginie_Despentes : “Ma colère est une colère de vaincu”
      Nelly Kaprièlian, Les Inrocks, le 26 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601851

      D’après toi, les gens votent FN par détresse ou par ignorance de ce qu’est vraiment ce parti ?

      Je ne crois pas trop à l’ignorance dans ce pays. Je ne crois pas que le vote FN soit un vote contestataire, c’est un vote raciste, un vote pro-répression policière, un vote pro-torture, un vote de gens qui croient qu’il suffit de taper fort pour que tout rentre dans l’ordre. Un vote d’enfant qui croit qu’il faut que papa soit autoritaire et qu’alors tout va bien se passer. Il me semble que les électeurs FN imaginent que ça ne va s’appliquer qu’aux délinquants ou aux Arabes, et comme on leur explique que le problème en France, c’est pas la pauvreté et la confiscation des richesses, mais les Arabes, ils se disent que ça ira mieux.

      #paywall

    • Je copie à la main une autre citation de la fin de l’entretien, qui contredit (il me semble) la précédente :

      C’est clair que je suis plus en colère.
      La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie. Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein écrit sur les théories de Chicago : si un groupe est choqué par une tempête, ou un attentat, et si tu provoques un deuxième choc, les gens feront ce que tu veux, un gouvernement pourra faire passer toutes les lois qu’il veut, ils ne réagiront pas. Je pense que c’est concerté ; les plus riches ont décidé de nous faire une guerre, ce que dit aussi la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Je suis furieuse de ne pas l’avoir compris à ce point-là, et furieuse car ça provoque la montée des populismes en Hongrie, en Pologne, en France.

      Alors, le Vote FN, contestataire ou raciste ?

    • Pourquoi c’est forcement l’un à l’exclusion de l’autre ? Les personnes subissant la stratégie du choc décrit par Naomi Klein ET qui sont racistes votent FN. Les gens qui subissent la même chose mais ne sont pas racistes ne votent pas FN. Et il y a des gens qui ne subissent pas la stratégie du choc mais en bénéficient largement et qui sont racistes et qui votent FN. Le gros de l’electorat FN ce sont les commerçants, les militaires, les flics, les agriculteurs et après tout ca il y a des ouvriers.

      S’en ficher du racisme au point de voter FN pour être prétendument contestataire c’est être raciste. Voter FN c’est choisir un vote réactionnaire qui est aussi une regression pour les femmes et la persecuution des homos assurés. Les gens qui choisissent de contester de cette manière ne peuvent pas être dispensé du caractère raciste (sexiste et homophobe) de leur choix.

    • La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie.

      Vraiment ?
      Je trouve cela particulièrement lent à la détente, parce qu’il suffit d’être du côté de la cognée pour comprendre très très vite de quoi il en retourne vraiment : https://blog.monolecte.fr/2008/10/09/ceci-nest-pas-une-crise

      Pour le racisme et le FN, ça marche tant que tu penses que le FN est raciste. Si tu as un tout petit peu d’historicité, tu sais que le FN est raciste, mais…

      Le markéting politique, ça marche. Pas tout le temps (hein, Fillon, mais la marche était tout de même vachement haute !) et pas sur tout le monde, mais ça marche.
      Donc oui, le #pinkwashing de Marine Le Pen a marché et il faut avouer que les médias industriels l’ont bien aidée en banalisant totalement son parti. Bien sûr, pas sur tout le monde, mais quand même. Il y a aujourd’hui des gens racisés qui pensent réellement que le Pen fille n’est pas sous-tendue par une pensée raciste et qui croient en toute bonne foi qu’elle s’est vraiment fritée avec son père pour des questions idéologiques (et non stratégiques). Y a des gens qui pensent que le FN sera totalement normalisé quand le père Le Pen passera l’arme à gauche. Il y a des jeunes qui ne connaissent pas la vie et l’œuvre du père Le Pen, qui ont une éducation historique limitée et qui trouvent dans le FN un parti accueillant pour les jeunes. Y a même des gens qui croient que le FN est vraiment un parti populaire, c’est à dire, préoccupé par le petit peuple et qu’il a un programme social.

      Ne pas oublier non plus le #confusionnisme cultivé avec beaucoup de soin et de cynisme par l’extrême droit en général et le FN en particulier : quand on voit les empoignades que ça a pu créer chez des gens politisés, éduqués et prévenus, je ne vois pas comment ça n’aurait pas fait des ravages dans la population que l’on va qualifier de moins attentive, ceux qui s’informent devant TF1 ( France 2 ou M6) et se distraient devant Hanouna, par exemple. D’ailleurs, leur rhétorique #anti-système a tellement bien marché que tout le monde s’en est emparé pour grappiller des voix, avec le succès que l’on connait. Donc, ce serait bien de ne pas négliger l’efficience de la #propagande de #banalisation et de confusion que nous nous tapons depuis des années.

      Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un Premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme : « Bah, c’est pas raciste de dire que les gitans, c’est tous des voleurs, hein, tout le monde sait ça ».
      De la même manière que nos #institutions sont à présent et de manière évidente, devenues profondément racistes : pour qu’on s’émeuve des crimes policiers contre les racisés, il a fallu qu’un gars se prenne 10 cm de matraque dans l’anus… Rien que d’énoncer les faits me file le vertige. Et encore, j’ai comme l’impression que l’émotion est bien passée et que tout le monde trouve plus ou moins normal aujourd’hui que les racisés risquent tout le temps d’être brutalisés ou tués par la #police. De la même manière que la plupart des gens ne s’émeuvent pas plus que cela du fait que les racisés prennent systématiquement des peines de prison fermes pour des délits mineurs quand les blancs prennent du sursit pour des faits plus lourds et que les riches ne sont jamais inquiétés, même pour des crimes.

      Tout cela est devenu banal, normal, tout comme tout le monde s’est habitué à l’idée qu’à une #manifestation, tu prends le risque réel et tangible d’être grièvement blessé…

      Donc oui, le FN est un parti raciste, oui les racistes continuent à voter massivement et fidèlement pour ce parti qui leur correspond, mais non, ce n’est pas la seule composante de l’électorat FN. Eh oui, des gens croient sincèrement que le FN n’est pas raciste, mais que cet honorable parti fait l’objet d’une campagne de dénigrement organisé par les #merdias (ce mot est un indicateur encore plus précis que celui d’anti-système) qui veulent saboter le seul parti anti-système !

      Oui, ne pas oublier que le #complotisme et la #victimisation font aussi partie de la #stratégie de #contamination des esprits du FN…

    • Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme.

      Ah oui, on peut affirmer que lorsque le bateau société fait eau de toute part, le Landernau politique (et l’opinion par conséquent) se réfugie à tribord. Les « bons-vieux » fantasmes de retour à « l’ordre et à la morale » ne mourront jamais complètement.
      La plus grande confusion s’est emparée de l’équipage et des passagers mais ce qui définit le racisme n’a pas changé : c’est principalement ceux ou celles qui le définissent qui sont à la ramasse.

    • Perso je ne comprends pas comment le FN est banalisé. Tout ce que j’ai vu c’était des journalistes qui cognaient de manière agressive sur des représentants du FN qui étaient invités, contrairement à toutes les autres formations politiques. L’auditeur de radio (ou de télé j’imagine) qui en a marre et qui veut tout changer, je le trouve pas idiot de se dire que le parti anti-système c’est le FN vu le traitement médiatique qui en est fait.

    • Je suis d’accord avec la confusion qu’il y a avec le mot racisme aujourd’hui et l’impacte de la TV. J’ai pas la TV et les seuls personnes susceptibles de voter FN que je croise dans la vie sont dans la bourgeoisie, du coup j’ai une vision probablement déformée des choses.

      Admettons que les programme à la Hanouna influent sur la normalisation des idées du FN, faut quand même être à la base homophobe et sexiste pour regarder ce programme et s’en divertir. Qu’il y ai beaucoup de personnes des classes populaires qui regardent ca c’est possible mais faut déjà être des classes populaires ET homophobe pour trouver ca amusant. Et je pense pas que être de classe populaire implique automatiquement d’être homophobe ou que l’homophobie soit plus rependue chez les classes populaires que dans les autres classes. Par contre il faut être homophobe pour trouver « l’humour » de cette émission divertissante.

      Je pense qu’il est important de parler du racisme, de la xénophobie, (et aussi sexisme, homophobie) le définir et rappeler l’historique du racisme au sein du FN, et de surtout pas faire comme si la spécificité du FN ne reposait pas là dedans. C’est la clé du problème. Si il y a quelques ouvriers qui sont ignorants du racisme du FN il faut les en informé et pas faire comme si le FN n’était pas/plus raciste. J’ai l’impression que le fait de parler en terme de « contestation OU racisme » ou dire que le vote ouvrier FN pourrait ne pas être raciste (+sexiste+homophobe+) c’est encore banalisé le FN. Même pensé sérieusement que le FN soit un vote contestataire ca me dérange. C’est pas vraiment ce que j’appellerai « contestataire » ou alors c’est de la contestation « réactionnaire » car le FN est un parti qui prône un retour vers un système et des valeurs traditionnelles.
      J’ai pas de contacte avec ces ouvriers qui votent FN et ne savaient pas que c’était un parti raciste, sexiste, homophobe dont le programme est réactionnaire. Peut être qu’ils sont nombreux, mais je peu pas croire que ce soit vraiment le cas. Je pense que les gens (ouvriers ou pas) comprennent très bien le fond de ce qu’est la « préférence nationale » et que ceux qui votent FN entendent profité de leur privilèges au détriment d’autres personnes. Qu’ils fassent les hypocrites ou qu’ils soient dans le déni de dominants est typique, c’est comme ca que ca fonctionne, mais c’est pas parce que c’est des ouvriers qui se comportent ainsi qu’on devrait jouer le déni qu’ils demandent.

    • J’ai écrit mon message du dessu après celui de @monolecte du coup je suis en retard.

      Sur le fait que les médias ne banalisent pas le FN, j’ai quant même souvent l’impression que le vocabulaire et les thématiques du FN sont banalisées par les partis et les médias. Mais je ne sais pas comment sont traité les candidat·e·s puisque c’est pas le genre de choses que je regarde dans la press.
      Par rapport à la banalisation du FN il y a cet article de libé trouvé ce matin qui me semble exemplaire :
      https://seenthis.net/messages/603160

      edit sur le sois disant éléctorat ouvrier du FN voire ceci https://seenthis.net/messages/603055

    • #racisme (banalisation du) : certains l’assument ouvertement

      Lu ce matin dans la presse locale :

      Un garçon originaire du Rwanda a été insulté, son ami frappé, dans et devant un bar de la rue Bressigny à Angers, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mai.
      Cette nuit-là, les deux amis se rendent dans cet établissement pour boire un verre.
      A peine sont-ils entrés dans le bar qu’ils sont alpagués par un individu, qui s’adresse au garçon blanc (le pote du Rwandais) : « Ton pote, c’est une sous-race. Sa race est inférieure à celle de mon chien ».
      Un autre individu y va de ses remarques : « Vive la race blanche ».
      Propos agrémentés de saluts nazis. Ambiance.

      Après enquête, trois jeunes garçons ont été identifiés et sont convoqués en justice le 28 juin prochain.

      Parmi eux François-Aubert Gannat , fils de Pascal Gannat , chef de file régional du Front national.

      Un détail de poids, au-delà de l’étiquette politique (tiens ? on dirait que l’étiquette politique a quand même de l’importance) , quand on sait que ce même garçon a été condamné pour des faits similaires… deux jours seulement avant ces nouveaux actes !

      En savoir plus sur le lascar :
      https://www.google.fr/search?q=francois+aubert+gannat&sa=X&sqi=2&ved=0ahUKEwi5rtaLjZ3UAhXGtBoKHa2JD

  • Emmanuel Macron has taken French voters for granted. Now he risks defeat | Olivier Tonneau | Opinion | The Guardian

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/may/01/emmanuel-macron-french-voters-marine-le-pen

    Voilà l’ #arrogance incarnée. Ce mec est complètement à l’est.

    Monday 1 May 2017 17.47 BST

    I had lunch in a Parisian cafe recently with a journalist who had spent the whole French presidential campaign vilifying the leftwing candidate Jean-Luc Mélenchon and trumpeting the merits of the centrist Emmanuel Macron in the columns of a respected (if declining) centre-left weekly.

    I asked him if had there been a deliberate effort among intellectuals and mainstream politicians to engineer a run-off between Macron and the far-right Marine Le Pen in the second round of the presidential election. “Why, of course,” he laughed. “We’ve been at it for a year.” Considering how obvious the strategy had been, I cannot claim to have revealed much of a secret. Still, it’s nice to know I was not being paranoid.

    • We finished our lunch, the journalist commenting on every passing woman with the old-fashioned sexism characteristic of the French ruling class, while I reflected on the astonishing irresponsibility of the strategy. It may have seemed like a good idea: pitting Macron against the Front National leader was the surest way to ensure the former’s victory. Yet the tactic could be about to backfire, with terrifying consequences.

      The rise of Macron is characteristic of the age of spin doctors: it illustrates both their power and their limits. It is truly astonishing that the man who inspired (as personal secretary) and implemented (as finance minister) the policies of President François Hollande could be branded as something radically new.

      To achieve this feat, spin doctors resorted to celebrity-building in ways previously unknown in French political life. Macron was new because he was young and handsome, and because he had never been elected before. He appeared repeatedly on the front pages of Paris Match with his wife , whose name is chanted by his supporters at his rallies. In the final weeks of the campaign Macron was so careful not to expose the true nature of his programme (which amounts to little more than the unpopular liberalism-cum-austerity implemented by Hollande) that his speeches degenerated into vacuous exercises in cliche and tautology.

    • how many would have voted for him, and how many against her? Because it is impossible to answer this question, it would be impossible for Macron to take a hard line against social protests on the grounds that the election validated his programme.

      mouais, ça n’a pas empêché Chirac

    • A few weeks before the election, something important happened that was largely unnoticed: an opinion poll showed that the main concern of the people was neither unemployment nor immigration, but the reform of state institutions and the implementation of a radical sixth republic. There is a deep resentment towards a state they perceive as oppressive, corrupt and violent.

      Mélenchon achieved his impressive first-round result because he campaigned on the promise of a radical reform of the state. He was thus able to bring back to politics people who had abstained for years, and also to claw back Le Pen voters. (He cut her lead over him from seven percentage points in 2012 to less than two this year). These voters are not interested in the comparative merits of a Le Pen or a Macron government; their anger is directed at the “deep state” (police, justice, administration). They are even less inclined to vote Macron, because they know – everyone knows – that the second round was deliberately staged. They feel they were set up, and abstention seems to them a dignified act.

      Macron has just days to take stock of their anger and adopt the only strategy that can secure his victory against Le Pen: showing humility, and reducing the severity of his programme. The only problem is that he might not be aware how serious the situation is. There is a certain Dangerous Liaisons charm about the microcosm of journalists, intellectuals and politicians who shape (or think they shape) the political destiny of France. According to my lunch companion, Macron has infinite confidence in his charisma and is blissfully unaware of the threat.

      Why, then, take the risk of allowing an individual such as Le Pen a path to power, I asked. I received no answer – another woman had caught his attention. France, no doubt, is in good hands.

    • @fil Exactement ! Ce dont je me souviens de l’entre deux tours de 2002, c’étaient des raisonnements du genre, il faut massivement voter pour Chirac comme cela ça va le contraindre à appliquer une politique de centre droit, et au contraire s’il passe avec de faibles pourcentages, il saura qu’il est élu par ses seules électeurs pour appliquer son seul programme. Et donc du coup il a plus ou moins appliqué le programme de Le Pen.

      Cette fois-ci faites bien ce que vous voulez.

    • @intempestive

      Si l’on pouvait s’en laver les mains, ce serait formidable. Mais c’est nous qui mesurons et qui vivons le vrai danger, c’est nous qui savons que ce n’est pas un jeu électoral, que c’est bien plus grave que ça.

      Je ne sais pas ce qu’est le nous que tu emploies car je me sens très seule sur tous les points.
      Il me semble que le vrai danger n’est pas pour « nous », les petits blancs ex-colonialistes assis devant leur télé qui croient former nation/république/pays/frontière/territoire dans cette tautologie serinée sans cesse du nous égoïste, ou le mot #politique ne veut plus rien dire. Non, il me semble que le danger est réel pour tous les invisibles, les #SANS, les migrants, tous les méprisés de ce système déjà fascisant … et tous ceux qui payeront ce blanc-seing déjà donné à une police avide de violence et fière d’un « nous » nauséabond.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 30 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13563-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, dimanche comme je vous l’avais dit la journée d’hier, a été chargé, je vais connecter le PC à Chalouette sur notre réseau, elle va pouvoir corriger les billets à son rythme, aussi je vous remercie d’avoir été compréhensif durant son absence.

    Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée.

    f.

    Actualités françaises :

    30.04.2017

    Présidentielle : Marine Le Pen nommera Nicolas Dupont-Aignan comme Premier ministre si elle est élue (Atlantico.fr)

    29.04.2014

    Présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan annonce son soutien à Marine Le Pen (Atlantico.fr)

    Nicolas Dupont-Aignan, futur Premier ministre de Marine Le Pen ? (Agoravox.fr)

    Jean-Luc Mélenchon ne donne ni consigne, ni sa voix à Marine Le Pen (France 24.com)

    François Hollande : l’affiche de campagne que vous ne (...)

    #En_vedette

  • I didn’t hire François Hollande, and the rest is history – by Pierre Briançon
    http://www.politico.eu/article/france-election-francois-hollande-a-little-joke-job-interview-political-obi

    For decades, men like Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand or Jacques Chirac left the younger members of their party only small crumbs to feed their ambitions. As they were busy governing, the underlings were consumed by the small-town maneuvers and cynicism that, for them, came to encapsulate what politics is all about.

    #François_Hollande #journaliste #fromage #socialistes

  • François Hollande : l’affiche de campagne que vous ne verrez jamais
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13561-francois-hollande-l-affiche-de-campagne-que-vous-ne-verrez-jamais

    MACRON 2017 :...Hollande était prêt pour sa réelection avec son affiche "la France c’est nous" = la main invisible a-t-elle imposé Macron ?

    Avant de faire cette révélation : un de ses proches « conserve comme un trésor » l’affiche que nous n’avons jamais vue, celle de la campagne pour sa réélection.

    On y voit, rapporte L’Opinion, François Hollande entouré de Français de tous âges, toutes origines, toutes conditions. Le slogan : « La France, c’est nous. »

    Une réponse au « On est chez nous » du Front national. Comme si François Hollande avait rêvé de cet affrontement qu’il vit en ce moment par procuration.

    1...Hollande était prêt pour se préparer à sa réelection, fier de son bilan, peu importe les sondages et pourtant il renonce à la dernière minute...la main invisible au (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • A propos des difficiles choix du second tour (mis à jour régulièrement) :

    Pas de capitalisme sans racisme
    Mostafa Henaway, Le Devoir (Montréal), le 3 janvier 2017
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488276/pas-de-capitalisme-sans-racisme

    Non, l’abstention ne favorise pas le Front national
    Antoine Peillon, Reporterre, le 3 mars 2017
    https://reporterre.net/Non-l-abstention-ne-favorise-pas-le-Front-national

    PENSER PRINTEMPS
    Olivier Foreau, Normalosphère, le 22 avril 2017
    https://normalosphere.wordpress.com/2017/04/22/penser-printemps

    Plus de 65% des électeurs français ont voté pour des connards en toute connaissance de cause !
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 23 avril 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2398

    Je ne voterai pas Macron
    Paris Luttes Info, le 25 avril 2017
    https://paris-luttes.info/je-ne-voterai-pas-macron-7976?lang=fr

    Déclaration d’Attac France après le premier tour de l’élection présidentielle
    Attac France, le 25 avril 2017
    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/declaration-d-attac-france-apres-le-premier-tour-de-l-election-preside

    Dédiabolisation
    Mona Chollet, La méridienne, le 26 avril 2017
    http://www.la-meridienne.info/Dediabolisation

    BATTRE MARINE LE PEN et nous épargner les arguments absurdes ou indignes
    Dominique Vidal, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/260417/battre-marine-le-pen-et-nous-epargner-les-arguments-absurdes-ou-indi

    Le barrage ? Sans moi et sans émois.
    Paige Palmer, le 26 avril 2017
    http://paigepalmer.neowp.fr/2017/04/26/barrage

    Cessez de hurler que l’important est de faire barrage aujourd’hui et on verra demain
    Samia Hathroubi, Bondy blog, le 26 avril 2017 :
    http://www.bondyblog.fr/201704261716/cessez-de-hurler-que-limportant-est-de-faire-barrage-aujourdhui-et-on-verr

    Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche
    Mathilde Larrère, Karl Ghazi, Caroline de Haas et Olivier Tonneau, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=nzmK77m3auk

    Désintéressons-nous, une fois pour toutes, des élections !
    Alain Badiou, Médiapart, le 27 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270417/desinteressons-nous-une-fois-pour-toutes-des-elections

    A genoux !
    Floréal, le 29 avril 2017
    https://florealanar.wordpress.com/2017/04/29/a-genoux-2

    Contre Le Pen et contre le « front républicain »
    Henri Goldman, Politique, le 29 avril 2017
    http://blogs.politique.eu.org/Contre-Le-Pen-et-contre-le-front

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Leur dire non. Une réponse au « votez Macron ! »
    Ludivine Bantigny, Médiapart, le 30 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron

    Dire non au désastre
    Edwy Plenel, Médiapart, le 1 mai 2017
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010517/dire-non-au-desastre

    Je prends le risque, je vais m’abstenir, dans la joie
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 01 mai 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2413

    Un choix « physique »
    Benjamin Stora, Médiapart, le 1er mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique

    Ni patrie ni patron ! Ni Le Pen ni Macron !
    Paris Sous Tension, le 1er mai 2017
    https://parissoustension.noblogs.org/ni-patrie-ni-patron-ni-le-pen-ni-macron

    Valls, Raffarin, Royal et Estrosi se rassemblent "contre l’abstention"
    BFM TV, le 2 mai 2017
    http://www.bfmtv.com/politique/valls-raffarin-royal-et-estrosi-se-rassemblent-contre-l-abstention-1155118.ht

    Face au FN, Jean-Luc Mélenchon (aussi) a raison
    Thomas Vampouille, Marianne, le 2 mai 2017
    https://www.marianne.net/debattons/editos/face-au-fn-jean-luc-melenchon-aussi-raison

    Il ne suffit pas de « faire barrage » au FN, il faut lutter contre l’origine du mal
    Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire, Le Crises, le 3 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du

    Sortir de la nasse électorale
    Serge Quadruppani, Lundi Matin, le 3 mai 2017
    https://lundi.am/Sortir-de-la-nasse-electorale

    De la prise d’otages
    Frédéric Lordon, Les Blogs du Diplo, le 3 mai 2017
    http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages

    MACRON-LE PEN : LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE
    Alexandre Penasse, Kairos, le 3 mai 2017
    http://www.kairospresse.be/article/macron-le-pen-les-deux-faces-dune-meme-piece

    La peur viscérale et l’instinct de survie
    Faïza Zerouala, Médiapart, le 3 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/faiza-zerouala/blog/030517/la-peur-viscerale-et-linstinct-de-survie

    Pas avant le deuxième tour
    Nicolas Gregoire, Medium, le 3 mai 2017
    https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a

    Je sais pourquoi je voterai contre Marine Le Pen
    Bahia El Hamma, Les Mots Sont Importants, le 4 mai 2017
    http://lmsi.net/Je-sais-pourquoi-je-voterai-contre

    À ceux qui veulent nous faire voter Macron
    Paris Luttes Info, le 4 mai 2017
    https://paris-luttes.info/a-ceux-qui-veulent-nous-faire-8058?lang=fr

    Lettre ouverte à un futur président déjà haï
    François Ruffin, Le Monde, le 4 mai 2017
    https://www.anti-k.org/2017/05/05/francois-ruffin-lettre-ouverte-a-futur-president-deja-hai

    La gauche déchirée
    Philippe Bach et Christophe Koessler, Le Courrier (Genève), le 5 mai 2017
    https://www.lecourrier.ch/149181/la_gauche_dechiree

    LETTRE OUVERTE D’UNE POLONAISE AUX FRANÇAIS
    Julia, La Terrasse, le 5 mai 2017
    http://www.journal-laterrasse.fr/lettre-ouverte-dune-polonaise-aux-francais

    Comment voter contre Le Pen sans soutenir Macron dimanche ?
    Kim Hullot-Guiot, Libération, le 5 mai 2017
    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/05/comment-voter-contre-le-pen-sans-soutenir-macron-dimanche_1567448

    La liste des soutiens d’Emmanuel Macron
    Librairie Tropiques, le 6 Mai 2017
    http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/pour-les-indecis.html

    Le 7 Mai, je fais ce qu’il me plait !
    Auto Média Nantes, le 6 mai 2017
    https://nantes.indymedia.org/articles/37670

    2017 a finalement eu lieu
    Paris-Luttes Info, le 6 mai 2017
    https://paris-luttes.info/2017-a-finalement-eu-lieu-8085?lang=fr

    Pour ceux tentés par le ni-ni : abstention ou vote blanc ?
    Olivier Berruyer, Les Crises, le 6 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/pour-ceux-tentes-par-le-ni-ni-abstention-ou-vote-blanc

    Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux
    François Ruffin, France Info, le 6 mai 2017
    http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-

    Trois interdictions de séjour en 24 heures, tristement ridicule !
    Paris-Luttes Info, le 7 mai 2017
    https://paris-luttes.info/trois-interdictions-de-sejour-en-8094?lang=fr
    –----------------------------------------

    Fernand Raynaud - Le Douanier (1972)
    https://www.youtube.com/watch?v=ppzQ-dsdquI

    A celles et ceux qui ont peur que Marine Le Pen passe dimanche prochain :
    Buzy, Adrénaline, 1983
    https://youtube.com/watch?v=N56BD0e6qUI

    Pour nous détendre et contribuer au débat sur le second tour, Serge Quadruppani propose aussi cette vidéo :
    Vidéos de chats à mourir de rire, 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=cggl4WN77Mw

    Le FN n’est pas d’extrême droite
    Chorale de Siné Mensuel avec Sanseverino, Youtube, le 23 novembre 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=wK80oQrT_No

    C’est la faute aux abstentionnistes !
    La Parisienne Libérée, Youtube, le 27 mars 2014
    https://www.youtube.com/watch?v=Ig4MZPt4gzI

    Peste, Choléra ou Brochet ?
    Dror, Le Psikopat, Janvier 2017

    Une petite BD d’Allan Barte, le 25 avril 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/856875590347042819

    La pêche aux carnassiers ouvre le 1er mai
    La Dépêche, le 26 avril 2017
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/26/2563054-la-peche-aux-carnassiers-ouvre-le-1er-mai.html

    Ouverture de la pêche au homard en Gaspésie
    Radio Canada, le 29 avril 2017
    http://ici.radio-canada.ca/breve/88260/ouverture-de-la-peche-au-homard-en-gaspesie

    Une autre petite BD d’Allan Barte, le 2 mai 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/859386761507721216

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #recension

  • Macron, la grande imposture (J.-L. Izambert)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13550-macron-la-grande-imposture-j-l-izambert

    Dans ses derniers discours comme celui qu’il prononça au soir du 23 avril, Emmanuel Macron répète à loisir les mots « République » et « patrie ». Mais son parcours professionnel comme son engagement politique témoignent qu’il n’a cessé d’agir contre l’intérêt général des Françaises et des Français. Et de leur dissimuler ses objectifs réels. Faits et arguments.

    Emmanuel Macron que ses soutiens omniprésents dans les médias présentent comme « un homme libre et indépendant » est en réalité un pur produit standardisé du système : le clone de François Hollande. Rappelons à ces montreurs de marionnette que leur « homme libre et indépendant » refuse toujours de publier la liste des contributeurs financiers à sa campagne électorale. Est-ce à dire qu’il aurait bénéficié de millions d’euros de plusieurs représentants du système (...)

  • About “Right Before Our Eyes” | Thierry Meyssan
    http://www.voltairenet.org/article195690.html

    On the occasion of the publication of his book, "Right Before Our Eyes. From September 11 to Donald Trump”, Thierry Meyssan granted this interview via the Internet.

    Thierry Meyssan: Again, you take things upside down. The Director General of Homeland Security, Patrick Calvar, told a parliamentary committee that he knew who had sponsored these attacks, but that he would not say. It is in fact not his job to say, but is is the job of the President of the Republic, François Hollande.

    As I explain in “Under Our Eyes”, Alain Juppé and François Hollande made secret international commitments that they could not keep. Duped, Recep Tayyip Erdoğan sponsored this attack and that of Brussels for which he congratulated himself in advance. These two operations were conducted by separate commandos, with the exception of Mohamed Abrini of the British MI6 who participated in both.

    Our successive governments have made such abject decisions that they do not dare admit them. I have addressed this situation in my articles, but only in covert terms. This situation can no longer hold. I can no longer bear to see our compatriots die at the Bataclan and on the terrace of the cafes. I wrote this book to unpack the dirty laundry, all the dirty laundry, and that we may change.

  • Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.

    François Hollande, 22 janvier 2012

    https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120122trib000679586/hollande-mon-veritable-adversaire-c-est-le-monde-de-la-finance.html

  • Au moins il y a des gens contents qui vivent leur rêve : Présidentielle 2017 : un « scénario parfait » pour les marchés
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/24/un-scenario-parfait-pour-les-marches_5116193_4854003.html

    « C’est le scénario parfait dont le marché rêvait désespérément », a commenté, pour l’agence Bloomberg News, Sébastien Galy, analyste chez Deutsche Bank AG à New York.

  • Après une campagne difficile, Le Pen enregistre un score plutôt décevant - Les Échos
    https://www.lesechos.fr/elections/marine-le-pen/0212005614867-apres-une-campagne-difficile-le-pen-enregistre-un-score-pluto

    La présidente du FN espérait affronter Emmanuel Macron au second tour. Le clivage qu’elle tente d’installer dans la politique française à la place du classique gauche-droite est celui des « patriotes » ­contre les « mondialistes ». Or, les positions d’Emmanuel Macron sont clairement à l’opposé de celles de Marine Le Pen. L’ancien ministre de François Hollande est pro-européen et ne veut pas fermer les frontières à l’immigration. Comme elle a déjà commencé ces dernières semaines, Marine Le Pen présentera Emmanuel Macron comme le candidat des élites et l’héritier du chef de l’Etat.

    Dans sa volonté de simplifier les oppositions, qui, dans l’idée des dirigeants du parti d’extrême droite doivent être franches et totales, Marine Le Pen disait lundi dernier à Paris que ses « adversaires pensent que la France a fait son temps ». Elle n’avait pas hésité à déclarer que « cette élection est un référendum pour ou contre la France ». Dimanche, lors de son allocution depuis Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a indiqué que « le grand enjeu de cette élection, c’est la mondialisation sauvage qui met en danger notre civilisation ». Pour elle, « c’est l’essentiel qui est en jeu, la survie de la France ». Le ton des quinze prochains jours est donné.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • A Hénin-Beaumont, autour de Marine Le Pen, l’espoir qu’un « nouveau match s’ouvre » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/a-henin-beaumont-autour-de-marine-le-pen-l-espoir-qu-un-nouveau-match-s-ouv

    Faut-il donc « droitiser » l’entre-deux-tours ? C’est ce que semble dire, sans surprise, Marion Maréchal-Le Pen qui, sur les plateaux, appelle l’électorat « qui partage nos idées », notamment « sur l’identité » à mettre un bulletin Le Pen dans l’urne le 7 mai. Mais sur l’écran géant de la salle François Mitterrand apparaît François Fillon. Sans ambiguïté, il appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour. « C’est incroyable, incroyable », se décompose Jordan Bardella. « Le système se dévoile, la victoire idéologique de Marine est totale, c’est l’UEMPS [UE comme Union européenne, et EM comme Emmanuel Macron] », lui répond Mikaël Sala. 

    Feu sur « l’héritier de François Hollande »
    "On a un super clivage mondialistes/patriotes", abonde Gaëtan Dussaussaye, le leader du Front national de la Jeunesse (FNJ). « J’attends de voir un électeur de Mélenchon voter pour le banquier de Rothschild et un électeur de François Fillon voter pour l’héritier de François Hollande ». « L’héritier de François Hollande » : l’expression est reprise par Marine Le Pen dans son discours alors que la candidate du FN lance un « un appel » aux « patriotes sincères ». Pour elle, l’heure a sonné du choix de la « grande alternance » entre elle et « la dérégulation ». Comprendre : les alternances droite-gauche précédentes n’en étaient pas de réelles.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Lire absolument : Emmanuel Macron, un putsch du CAC 40 – Aude Lancelin
    https://audelancelin.com/2017/04/20/emmanuel-macron-un-putsch-du-cac-40

    La presse n’ayant quoiqu’il en soit pas été très empressée à fournir la Carte du Tendre permettant de s’orienter dans les relations entre Macron et les tycoons français, les lecteurs vraiment obstinés auront dû se contenter durant toute cette campagne de rabouter des petits cailloux épars. Une enquête particulièrement bien informée de « Vanity Fair » sur la reine de la presse people, Michèle Marchand dite « Mimi », levait début avril un coin du voile sur les dîners privés organisés entre Xavier Niel et le couple Macron un an avant la présidentielle. « Quand lors d’un dîner avec les Macron, j’ai entendu Brigitte se plaindre des paparazzis, explique ainsi tranquillement Niel à « Vanity Fair », je lui ai naturellement conseillé Mimi. » Et la journaliste Sophie des Déserts de préciser que c’est le patron du groupe « Le Monde » qui organisa la rencontre à son domicile. Un hôtel particulier du Ranelagh, où il réside avec la fille de Bernard Arnault, patron de LVMH et autre grand fan du petit prince Macron, dont le CAC 40 voulait faire son loyal gérant élyséen.

    Pourquoi aucun grand titre de la presse n’a-t-il trouvé utile d’enquêter sur ce genre de connivences menaçantes ? Pourquoi a-t-on eu au contraire l’impression étrange d’assister pendant toute cette campagne à un putsch démocratique au ralenti, avec un terrible sentiment d’impuissance ? Davantage qu’une intuition, c’est une certitude : si Emmanuel Macron devait être élu à la Présidence de la République, on se réveillerait en mai avec une nouvelle nuit du Fouquet’s, des révélations feuilletonnées sur toutes sortes de grands donateurs, des histoires de premier cercle rappelant les pires heures du sarkozysme, de collusions d’une ampleur inédite entre très gros intérêts industriels, médiatiques et financiers. Partout l’argent rode autour de cette candidature, tout le monde le sait. Lorsque les conditions concrètes qui ont présidé à cette mise sur orbite sortiront enfin dans la presse, post festum, car elles finiront par sortir, ces choses là finissent toujours par sortir, les Français n’auront alors plus que leurs yeux pour pleurer. Entre temps, l’ISF sur les grands patrimoines financiers aura été supprimé, le code du travail ravagé à coups d’ordonnances, les services publics sévèrement amputés, les dividendes toujours mieux reversés. Un véritable continent oligarchique est là encore à demi-englouti, prêt à surgir sous nos yeux le 8 mai prochain, et personne n’a jugé bon jusqu’ici de le dévoiler aux citoyens. Surtout pas ceux dont c’est en théorie le métier, à savoir les journalistes. Au moment où ces lignes s’écrivent j’aperçois la pétition d’absurdité que celles-ci recèlent : comment la presse entre les mains de ces messieurs pourrait-elle enquêter sur sa propre nocivité et a fortiori sur la leur ?

    • Comment se fait-il que dans de grandes rédactions comme « l’Obs » ou « Le Monde », on ne puisse identifier aucun titulaire de carte de presse se réclamant à visage découvert des idées de la « France Insoumise », quand tant de leurs confrères brament sans vergogne leur macronisme sur les réseaux sociaux ? N’est-il pas prodigieux que, dans des journaux se réclamant encore de la gauche, on ne puisse trouver nulle expression, sorti de l’espace dédié aux tribunes extérieures, en faveur d’un ex-sénateur mitterrandiste ne faisant somme toute rien d’autre que de se réclamer des fondamentaux historiques du socialisme ? Hélas j’en connais les raisons. Ce sont déjà celles que je donnais dans le « Monde libre ». Toutes les idées sont tolérées dans ces rédactions-là où, non sans stupéfaction, j’ai par exemple pu entendre un chef de service défendre le programme économique de François Fillon comme étant le meilleur d’entre tous début 2016. Toutes les idées, oui, sauf celles de la gauche debout contre le néolibéralisme.

    • Un des commentaires :

      Gilles
      En avril 2013, il y a seulement 4 ans exactement, le jeune Emmanuel Macron n’avait même pas encore été ministre, seulement secrétaire général adjoint de la Présidence de la République. Autrement dit, pour la population de citoyens-électeurs, un total inconnu…. Et pourtant, dans son classement des « 100 leaders économiques de demain », l’Institut Choiseul installe alors en avril 2013 le jeune Macron non pas en numéro 99 , non pas en numéro 50, même pas en numéro 25, en numéro 10, ou en numéro 3…. mais en numéro 1 du classement ! Wow, lui qui n’a alors jamais vendu une boite de trombones ! Soit ils ont eu un putain de sacré flair, avec 1 chance sur 100 en misant sur un inconnu qui signe des parapheurs, vraiment trop fort… Ou bien c’est le moment où les pouvoirs en place qui se fichent complètement des histoires de droite et de gauche ont décidé de fabriquer le produit Macron et de le lancer sur le marché… Si quelqu’un peut expliquer cette apparition miraculeuse, ou cette immense clairvoyance de l’Institut Choiseul ?

      http://www.lefigaro.fr/societes/2013/04/25/20005-20130425ARTFIG00679-les-100-leaders-economiques-de-demain.php

      Effectivement :

      Emmanuel Macron, numéro 1
      Lors de sa prise de fonction, Emmanuel Macron (35 ans), secrétaire général adjoint de la présidence de la République, s’est présenté comme « employé de banque ». Cela a fait sourire, venant de la part de l’un des plus brillants - et des plus jeunes - associés de la banque Rothschild. Sciences-Po, l’ENA (Inspection des finances), un goût prononcé pour la philosophie (il a été secrétaire particulier de Paul Ricoeur), une parfaite connaissance des rouages de l’économie, d’évidentes qualités intellectuelles... « Nous avons le meilleur avec nous », dit-on de lui dans l’entourage de François Hollande.

      Le meilleur employé de banque de la place me fait penser à cette chanson :

      Putain ça penche
      On voit le vide à travers les planches


      Alain Souchon - Putain ça penche
      https://www.youtube.com/watch?v=EGuf84uN2MI

      Les managers ne font pas peur qu’à moi (ou était-ce pour le dérider ?)

  • Un policier est tué, deux sont blessés sur les #Champs-Elysées
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200417/un-policier-est-tue-deux-sont-blesses-sur-les-champs-elysees

    Un policier a été tué, deux autres grièvement blessés par un assaillant sur les Champs-Élysées, à Paris, jeudi soir. François Hollande annonce « une vigilance absolue, notamment par rapport au processus électoral ». L’État islamique a revendiqué l’attentat dans la soirée.

    #France #Attentat #DGSI #terrorisme

  • Un policier tué, deux blessés à Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200417/un-policier-tue-deux-blesses-paris

    Un policier a été tué, deux autres grièvement blessés par un assaillant sur les #Champs-Elysées, à Paris, jeudi soir. L’hypothèse d’un acte terroriste est privilégiée. François Hollande annonce « une vigilance absolue, notamment par rapport au processus électoral ».

    #France #Attentat #DGSI #terrorisme

  • « Dictateur » ? Hollande attaque mais oublie ses actes

    Aujourd’hui, Le Canard Enchaîné rapporte des accusations inouïes, d’une grave violence, de la part du chef de l’État en exercice contre un candidat pour le remplacer et ce à quelques jours même de l’élection. François Hollande est aux abois, face à la chute sondagière de son héritier désigné, Emmanuel Macron. Il tente de cacher son bilan catastrophique et d’enrayer l’accès de Jean-Luc Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle en le traitant de « dictateur ». Quelle blague !

    En monarchie présidentielle, le roi est nu

    Qui est ce président sortant pour qualifier de « dictateur » le porte-parole d’une 6e République démocratique ? Cette fin de mandat crépusculaire n’en finit plus.

    Est-il effrayé à l’idée que l’on puisse révoquer les élus, résolu qu’il est à violer systématiquement toutes ses promesses ? Craint-il un pays sans 49.3, sans possibilité d’obliger le parlement à voter ce qu’il refuse ? A-t-il peur d’un pays où les élus corrompus seraient inéligibles ?

    Effectivement, en 6e République, le mandat de François Hollande n’aurait pas duré cinq ans avant que les citoyens n’y mettent un terme !

    Hollande et ses fréquentations dictatoriales

    Mais d’ailleurs, d’où parle-t-il ce président qui a pactisé avec les tyrans du monde entier ?

    Qui a reçu en catimini, le roi Al-Khalifa du Bahreïn, dès août 2012, c’est-à-dire tout juste sorti de la répression violente du printemps arabe place de la Perle ?

    Qui est parti trinquer avec Joseph Kabila au Congo, l’homme qui reporte les élections éternellement et brutalise ses opposants ?

    Qui a visité Paul Biya au Cameroun, dirigeant d’une main de fer le pays depuis 35 ans ?

    Qui a rencontré sans aucune critique José Eduardo dos Santos en Angola, record de longévité avec 37 années de présidence sans partage ?

    Qui a accueilli en secret le président d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, successeur de son père, et qui a investi son épouse vice-présidente ?

    Qui a félicité Idriss Déby au Tchad pour une énième réélection sans autre candidat ?

    Qui a déroulé le tapis rouge à l’émir Al Thani du Qatar en 2014, fermant les yeux sur l’esclavage moderne des chantiers de la coupe du monde de football 2022 ?

    Juste avant de poser à côté du maréchal égyptien Abdel Fattah al-Sissi la même année, dont les opposants ont tendance à disparaître par centaines ?

    Qui a validé les trucages électoraux du président Sassou-Nguesso au Congo Brazzaville ?

    Qui a salué Mahamadou Issoufou au Niger, tortionnaire de ses opposants ?

    Qui a protégé le bourreau du Burkina-Faso Blaise Compaoré, exfiltré en Côte d’Ivoire pour le sauver des manifestants ?

    Qui a osé décorer en 2016 le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed ben Nayef, ministre de l’intérieur qui fait fouetter les blogueurs dissidents ?

    Qui a signé un accord de renvoi des migrants avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ?

    Qui a vendu, le mois dernier, pour 500 millions d’euros de matériel militaire à l’Arabie Saoudite afin de l’aider à écraser le Yémen ?

    Oui, c’est bien cet homme, François Hollande, ce monarque en fin de règne qui va chercher auprès des bourreaux de toute espèce une reconnaissance que le peuple français a vite cessé de lui accorder !

    Un règne hollandais liberticide

    Et c’est bien lui qui calomnie Jean-Luc Mélenchon quand la campagne de la France insoumise est sans précédent.

    Non seulement il s’est couvert de honte, mais il a abaissé la France en participant comme premier chef d’État occidental en mai 2015 à un sommet du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, alors que les pétromonarchies qui le dirigent écrasaient le Yémen sous les bombes.
    Manifestement, le monarque François Hollande a appris de tous ces dirigeants autoritaires.

    Lui aussi a mis en place un état d’urgence permanent et la répression violente des mouvements sociaux et écologiques.

    Lui aussi a vu un manifestant mourir sous son régime, au barrage de Sivens, et des jeunes être torturés par les forces de l’ordre, notamment à Aulnay-sous-Bois.

    Lui aussi a organisé la liquidation de journalistes hostiles, comme Aude Lancelin débarquée de l’Obs à son instigation.

    Durant son mandat, la France est passée de la 38e à la 45ème place dans le classement annuel de la liberté de la presse, basculant derrière l’Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, le Botswana ou le Suriname. Autant de pays où les médias sont plus libres qu’en France.

    François Hollande n’est donc pas en situation de délivrer des certificats de libertés publiques.
    Alors quand ce complice de toutes les dictatures les plus atroces, ce président sous lequel nos libertés ont diminué, accuse Jean-Luc Mélenchon d’être un dictateur, nous nous demandons s’il a perdu la tête. D’autant plus que L’Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon a obtenu les félicitations d’Amnesty international, référence en matière de libertés publiques.

    Devant tant de confusion dans les mots, et tant d’atteintes au respect républicain entre candidats, il est urgent que le monarque sortant cesse ses ingérences douteuses dans la campagne électorale. Qu’il balaie devant sa porte et fasse le compte des bourreaux qu’il a blanchi à l’Élysée. Il en est de même pour les éditorialistes en panique, parlant de « coup d’État » ou affabulant sur l’Alba.

    https://jlm2017.fr/2017/04/19/dictateur-hollande-attaque-mais-oublie-ses-actes-jlmdesintox

  • Légion d’honneur : dernières promotions sur le ruban
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160417/legion-d-honneur-dernieres-promotions-sur-le-ruban

    Dévoilée ce dimanche, la promotion de Pâques de la Légion d’honneur est la dernière du quinquennat de François Hollande. L’ancien premier ministre #Laurent_Fabius, l’actuel directeur de la DGSE #Bernard_Bajolet et plusieurs représentants de l’industrie de défense sont décorés ou promus, ainsi que quelques revenants. C’est le cas de #Michel_Roussin, l’ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, pourtant condamné en 2008 dans l’affaire des marchés truqués d’Île-de #France.

    #légion_d'honneur

  • Ephéméride : Sainte dernière ligne droite Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre - 12 Avril 2017

    Aujourd’hui, mercredi 12 avril 2017, c’est la Sainte Dernière ligne droite. Sainte Dernière ligne droite est la sainte patronne des ultimes mètres à parcourir avant de savoir qui sera le nouveau jockey du cheval France. Et entre nous, ça changera du capitaine de pédalo actuel...

    Ils sont donc 11 à s’être donnés rendez-vous sur l’hippodrome de Vincennes où se jouera l’événement quinquennal historique du grand prix de l’Elysée. Sur la ligne de départ et grands favoris de cette course, on retrouve Emmanuel Macron, casaque bleue et étoiles dorées sur sa chaise à porteurs et dont le propriétaire, Rotschild, a la particularité de posséder l’écurie la mieux fournie lors de ce genre d’événement. Autres favoris de ce grand prix, on retrouve, Marine le Pen, casaque brune et bras en l’air ainsi que François Fillon acconpagné de son assistante, de ses enfants et de quelques juges.

    Tout près de la corde, on retrouve Jean-Luc Mélenchon et ses amis du PCF-Front de Gauche qui d’ailleurs lui ont passé la corde autour du cou pour mieux le soutenir. Couloir 6, casaque ennemi de la finance, se trouve l’outsider Benoît Hamon, 49-3 au garrot, qui, malgré sa victoire en 2016 au grand prix des frondeurs où il avait remporté le trophée de la loi travail, courra ce grand prix de l’Elysée à pieds, puisque son cheval, tout comme son entraineur, François Hollande, ont rejoint l’écurie Macron. Ce qui devrait lui valoir d’être non-partant.

    Les 6 autres coureurs se partagent enfin les derniers couloirs appelé dans le jargon des turfistes, les couloirs à rats, où s’entassent Nathalie Arthaud et Philippe Poutou qui ont décidé d’un commun accord . . . . . .


    Le fil et la suite de l’émission
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/ligne-droite
    – Le générique du quinquennat, il changera dans une quinzaine.
    2mn55s : Sainte dernière ligne droite
    5mn45s : Pierre Rodriguez - L’actionnaire d’abord
    9mn30s : La dernière ligne droite des élections présidentielles. La classe moyenne.
    39mn40s Que reste-t-il des luttes de libération ? Saïd Bouamama et Thomas Deltombe
    83mn30 : Rubrique cassette - Novembre 1999 Manif des sans papiers, notre premier coup de matraque

    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Ephéméride #Présidentielles #Elections #Sans_Papiers #Analyse

  • #seenthis_fonctionnalités : Les thèmes privilégiés d’un.e auteur/autrice

    Grâce aux hashtags et aux thèmes automatiques, Seenthis fabrique une liste (pondérée) des thèmes privilégiés d’une personne. Cela apparaît en colonne de droite de la page d’un.e contributeur.trice. Par exemple :

    Country:France / Continent:Europe / City:Paris / #femmes / Country:Grèce / #sexisme / #Grèce / #racisme / Currency:EUR / #Palestine / #travail / Country:Israël / Country :États-Unis / #Israël / Country:Allemagne / #féminisme / Person:Encore / City:Gaza / Country:Suisse / Country:Royaume-Uni / City:Londres / City:Bruxelles / Person:Charlie Hebdo / Country:United States / #santé / Currency:USD / #prostitution / City:This / Person:Alexis Tsipras / #politique / Country:Israel / Country:Russie / #histoire / #viol / City:New York / #migrants / #cartographie / #photographie / Country:Espagne / #écologie / Company:Facebook / #inégalités / #réfugiés / Country:Palestinian Territories / Country:Italie / Person:François Hollande / #journalisme / Country:Japon / Continent:Afrique / #art / #culture_du_viol / Country:Syrie / Country:Iraq / City:Athènes / City:Lille / #France / #austérité / #littérature / Person:Manuel Valls / #Suisse / Person:Tony Blair / #misogynie / #éducation / #audio / #islamophobie / Country:Algérie / #plo / #Internet / ProvinceOrState:Cisjordanie / #asile / City:Bonne / #Union_européenne / #cinéma / PublishedMedium:The New York Times / NaturalFeature:Philippe Val / #sorcières / #livre / #revenu_garanti / City:Die / Country:Afghanistan / Person:Hillary Clinton / #photo / #chômage / Country:Danemark / Person:Mona Chollet / Region:Moyen-Orient / #gauche / City:Lyon / Country:Chine / #capitalisme / Person:Jeremy Corbyn / Country:Belgique / #colonisation / #qui_ca / City:Amsterdam / Organization:Académie française / City:London / #violence / Facility:Palestine Square / Country:Liban / #discrimination / #shameless_autopromo / #médecine / Company:Google / #radio / Country:Pays-Bas / Organization:Hamas / ProvinceOrState:Bretagne / ProvinceOrState :Île-du-Prince-Édouard / #société / City:Munich / #domination / City:Nice / City:Cologne / #Europe / Organization:Sénat / #nourriture / Region:Proche-Orient / Person:Christiane Taubira / Country:Suède / Organization:White House / Person:Donald Trump / Person:Laurence Rossignol / Company:Le Monde / #voile / #historicisation / Continent:America / #childfree / Person:Arnaud Leparmentier / #revenu_de_base / #théâtre / ProvinceOrState:Québec / Person:Philippe Rivière / #imaginaire / City:Strasbourg / Country:Finlande / City:Venise / #migrations / #Etats-Unis / Country:Arabie saoudite / City:Jerusalem / #Gaza / Country:Greece / City:Beyrouth / City:Toulouse / #islam / City:Marseille / Person:Mark Regev / Country:Grande-Bretagne / Person:encore / #Genève / City:Ramallah / #temps / #géographie / #sexe / Person:Osez / Country:South Africa / #patriarcat / Country:Pakistan / City:Bordeaux / #urbanisme / Person:Richard Malka / Person:Frédéric Lordon / Continent:Amérique / Company:The Guardian / #occupation / Person:Alain Juppé / Person:Denis Robert / Region:Méditerranée / PublishedMedium:The Guardian / #science / #BDS / City:Damas / Person:Peter Brook / City:Oslo / City:Dublin / #violences_sexuelles / City:Pomerol / City:Juif / Person:Paul Guers / City:Mayenne / #laïcité / Person:Jean-Luc Mélenchon / #censure / Organization:Tsahal / Person:Daniel Schneidermann / Organization:United Nations / Country:Bolivie / Position:Prime Minister / #domination_masculine / City:Nesle / Person:Virginia Woolf / ProvinceOrState:Maine / City:Montsoreau / Person:Jean-Louis Barrault / Person:Paul Dutron / Person:Lino Ventura / Person:Max Weber / City:La Tour / Company:Charles Oulmont /

    À une époque, on avait un gadget trop mignon : on pouvait balancer ça d’un clic sur Wordle pour obtenir une représentation graphique (ici @odilon) :
    https://www.flickr.com/photos/odilodilon/6684464421

    Flickr

    • Commentaire : en pratique, ce n’est pas d’un usage central. Pourtant ça me semble très intéressant pour tenter d’améliorer certaines fonctionnalités :

      – découverte de nouveaux contacts (plutôt que de se baser sur « les gens que suivent les gens que vous suivez », on pourrait utiliser « les gens qui écrivent sur les thèmes des gens que vous suivez ») ;

      – faire ressortir cette notion de « centres d’intérêt/de compétence » évoquée précédemment :
      https://seenthis.net/messages/589554