person:françois horn

  • Journée d’hommage à François Horn - 27 novembre 2015
    http://clerse.univ-lille1.fr/spip.php?article1425&lang=fr

    De la socio-économie des logiciels à l’analyse de la de la gratuité dans un système capitaliste : itinéraires de recherches.

    Journée d’hommage à François HORN

    27 novembre 2015
    CLERSÉ - Bât. SH2, salle du conseil

    Maitre de conférences au CLERSÉ, François Horn a été l’un des pionniers de la socio-économie. Membre fondateur de la Revue Française de Socio-économie, ses recherches sur les mondes de production des logiciels et sur le fonctionnement des communautés construites autour des logiciels libres ont été particulièrement fructueuses. Elles ont permis d’ouvrir des pistes de réflexion très riches sur la nature de la relation salariale capitaliste et sur les formes qui s’en écartent. Chercheur engagé, François Horn a également posé les bases d’une réflexion plus large sur des notions comme celles de « #communs » ou de « #gratuité ».

    – 9h30 – 10h00 : introduction Sébastien Fleuriel – Philippe Vervaeke
    – 10h00 - 12h00 : Socioéconomie et interdisciplinarité : quelles enseignements et quelles perspectives ?
    – 13h30 – 15h30 : Des communautés de production des #logiciels_libres aux "communs"
    – 15h45 – 17h45 : Comment être chercheur et militant aujourd’hui ?

    pour les copains de #SPIP qui sont sur Lille… c’est vendredi

    • http://www.monde-diplomatique.fr/2011/09/DEVETTER/20959

      Un cancer foudroyant vient d’emporter notre ami François Horn. En tant qu’économiste au Clersé (Lille), il s’était spécialisé dans l’analyse de la production des logiciels, un secteur où cohabitent entreprises classiques et réseaux informels, concurrence et collaboration, profits et gratuité. Sa curiosité pour les logiciels libres — son principal terrain d’enquête —, lui permettait d’interroger la coopération de divers acteurs individuels et institutionnels au bénéfice du bien commun. Pionnier de la socio-économie, il avait aussi porté son regard subtil sur les conséquences sociales des grands choix de l’Etat.

    • Hum, je n’ai pas le temps de lire ça parce que je dois préparer ma conf pour Pas Sage en Seine demain, mais ce papier m’a l’air particulièrement intéressant (et je suis désolé d’apprendre le décès d’un des auteurs, même si je ne le connaissais pas).

      C’est assez amusant, je me suis rendu compte très tard du côté militant de SPIP, et pourtant je baigne (enfin j’ai baigné) beaucoup dans certains milieux, et je pense que c’est parce que ce sont des technologies que je n’utilise pas (je m’y serais beaucoup plus intéressé si j’avais connu l’idéologie avant). J’ai hâte de rencontrer @arno le mois prochain.

      Par contre il y a une chose qui me marque dès le début du papier (que j’ai juste parcouru, pas le temps de lire en profondeur maintenant) : l’opposition militantisme/pragmatisme ou la vielle opposition logiciel libre/logiciel open source. Je pense qu’elle est beaucoup trop simpliste : de mon expérience il y a de très nombreux courants idéologiques dans les communautés libristes, autant chez les développeurs que les utilisateurs, et on peut très bien voir du Kropotkine cité comme il y a quelques jours sur DLFP, comme des libertariens (beaucoup plus courant !). D’ailleurs beaucoup se disent apolitiques, un parallèle qu’on peut faire avec le mouvement des indignados - qui était pourtant très clairement marqué à gauche -.

      Pour moi 2 choses sont sumboliques du monde libriste d’aujourd’hui : le succès de bitcoin, et le parti pirate. Le premier même si intéressant sur le plan technique, est la porte ouverte au libertarianisme, à l’argent qui circule hors de tout contrôle, à la spéculation ; pas vraiment ce qu’on pourrait associer à un militantisme « de gauche », et pourtant on le retrouve dans presque tous les projets libres.

      Le deuxième est un mélange improbable de tout, sans véritable ligne idéologique, et surtout le fondateur du tout premier, Falkvinge, régulièrement cité sur certains réseaux, a fait ce genre de déclaration qui personnellement me donne envie de vomir : « Les conservateurs ne sont pas pour le capitalisme pur. Ils sont une espèce de poules mouillées sociales-libérales. (...) Je me définis comme ultracapitaliste, et c’est à partir de ce positionnement que je me suis impliqué politiquement. (...) La bataille maintenant se joue sur les droits des citoyens, qui est le sujet majeur. Plus important que le système de santé, l’éducation, le nucléaire, la défense et toute cette merde dont on débat depuis quarante ans. » (je n’ai pas été la chercher bien loin, elle est sur wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_pirate_(Su%C3%A8de) ). Je pense qu’il y a des gens sincéres et probablement bien dans le parti pirate, mais il y a un manque idéologique cruel.

      Dans la même ligné, des Assange ou des Snowden se sont également déclarés libertariens, et même si je n’aimerais pas être à leur place et je reconnais le mérite de ce qu’à fait le second, ça me gène de les mettre sur un piédestal.

      Maintenant, pour revenir au fond du papier oui l’idéologie est liée au succès : nous sommes en plein dedans en essayant de nous financer via une association 1901, en autogestion. Et je pense que le nerf de la guerre, c’est les médias en place : il y a des médias qui devraient soutenir les projets alternatifs, et en France on a de quoi faire, et un lectorat conséquent. Mais ça ne suit pas, ou peu, et j’ai même vu des gens dire « facebook et adblock ça me suffit, on peut rassembler du monde avec ». Il y a un vrai problème de ce côté là. Le papier parle de Lip : il y avait la queue les premiers jours de la réouverture de Lip, parce que les médias en ont parlé.

  • Les paradoxes de l’économie des logiciels || Nordsocial.info || ARIA NORD
    http://www.nord-social.info/_front/Pages/article.php?art=853

    L’expression est en train de rentrer dans le langage courant. La formule fait particulièrement florès s’agissant de la gauche qui doit changer de logiciel si elle doit retrouver le chemin de la victoire. C’est là une conséquence indirecte, de ce que François Horn appelle la « logicialisation de l’économie ». Celle-ci est liée d’une part au fait que l’informatique a envahi la plupart des activités de la société (de production comme de services), d’autre part à l’importance grandissante des logiciels dans les activités informatiques.

  • La malédiction du balai | François-Xavier Devetter et François Horn
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/09/DEVETTER/20959

    Après avoir diminué constamment au cours du siècle dernier, l’emploi domestique connait un renouveau en #Europe, à l’issue de politiques publiques très favorables. Des politiques à la fois coûteuses et inégalitaires. / Europe, #France, #Entreprise, #Femmes, Fiscalité, #Immigrés, #Inégalités, #Migrations, (...) / Europe, France, Entreprise, Femmes, Fiscalité, Immigrés, Inégalités, Migrations, Protection sociale, #Travail, #Chômage, Droits des femmes - 2011/09

    #Fiscalité #Protection_sociale #Droits_des_femmes #2011/09