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  • Comment se passer du code du patrimoine ? Emmanuel Macron en stage à Amboise ! Didier Rykner - 30 avril 2019 - La Tribune de l’Art
    Ou bien, comment massacrer, détruire le patrimoine historique français
    https://www.latribunedelart.com/comment-se-passer-du-code-du-patrimoine-emmanuel-macron-en-stage-a-

    Emmanuel Macron a prévu de visiter jeudi, et d’y déjeuner, le manoir du Clos-Lucé, un monument historique qui vient d’être gravement vandalisé par ses propriétaires, avec des travaux réalisés sans autorisation. Les dégâts sont si importants que la Direction régionale des affaires culturelles du Centre Val-de-Loire a même porté plainte en 2017 auprès du procureur de la République de Tours [Erratum : il ne s’agit pas d’une plainte, mais d’un signalement comme l’a signalé le procureur à l’AFP http://www.lefigaro.fr/culture/leonard-de-vinci-les-travaux-du-clos-luce-a-amboise-dans-le-viseur-des-enqu . Ce qui ne change absolument rien sur le fond.]. Nous avons interrogé celui-ci, qui nous a fait la réponse suivante : « Une enquête de police judiciaire, confiée à la Compagnie de gendarmerie d’Amboise, est en cours s’agissant des faits que vous évoquez. De ce fait, aucune information, qu’elle soit relative aux faits concernés ou aux éventuelles suites judiciaires à venir, ne saurait être actuellement communiquée. » Parfois, des refus de répondre équivalent à une réponse.


    1. Salon XVIII au Clos-Lucé dans son état antérieur, aujourd’hui détruit Photo : Ceridwen CC BY SA 3.0


    2. Ancien Salon XVIIIe (ill. 1) transformé en « atelier de Léonard ». La cheminée du XVIIIe a également été remplacée Photo : Didier Rykner

    Cette affaire est donc entre les mains de la justice. Il faut espérer que le procureur de la République ne classera pas l’affaire sans suite, ce qui serait particulièrement choquant tant les faits sont avérés. Les travaux ont eu lieu avant 2017, et ont porté sur trois pièces du rez-de-chaussée et deux pièces de l’étage. Les atteintes les plus graves au monument classé ont eu lieu sur le niveau bas, puisque trois salons possédant des boiseries du XVIIIe siècle ont été entièrement détruits : les boiseries ont été arrachées, ainsi qu’au moins une cheminée d’époque, le niveau des sols a été changé, et ils ont été refaits, et les plafonds ont été modifiés, tandis que des fenêtres ont été bouchées et que de nouvelles baies ont été percées. À l’étage, où il n’y avait pas de boiseries du XVIIIe, les travaux ont néanmoins été également importants touchant les plafonds et les sols.

    Cette bâtisse du XVe siècle a eu la chance - ou plutôt la malchance - d’abriter Léonard de Vinci les trois dernières années de sa vie, de 1516 à 1519, alors qu’il était l’hôte en France de François Ier. La famille Saint-Bris, qui en est propriétaire, n’a eu de cesse ces dernières années de la transformer en un décor à la gloire de l’artiste et inventeur italien. L’objectif de ces travaux était bien entendu de rendre leur pureté « léonardienne » à ce manoir. On est ici dans une problématique de parc d’attraction : un atelier de Léonard totalement fantaisiste a même été « reconstitué » dans un des anciens salons du XVIIIe siècle. Inutile de dire qu’on n’a pas la moindre idée où était exactement l’atelier de Léonard, ni à quoi il ressemblait. Ce qui est certain en revanche, c’est que ce n’était pas à ça.


    3. Anciens salons du XVIIIe siècle. Au fond, celui que l’on voit ill. 1 Photo : Hervé Grandsart


    4. Ancien salon du XVIIIe siècle (celui que l’on voit au premier plan ill. 3) transformé en « cabinet de curiosité de Léonard » Photo : Didier Rykner

    Il suffit de comparer les photographies avant-après pour comprendre l’étendue du désastre. Celui-ci est tel qu’il n’y a aucune possibilité de remettre les lieux dans leur état d’origine. Ces trois pièces comptaient parmi les rares éléments authentiques, mais elles avaient le mauvais goût de dater du XVIIIe siècle. Elles étaient classées monument historique, avec l’ensemble du bâtiment, depuis 1862. Elles sont désormais remplacées par l’ « atelier » donc (ill. 1 et 2), mais aussi par le « cabinet scientifique » (ill. 3 et 4) [1] et enfin la « bibliothèque » de Léonard de Vinci dont nous n’avons pas de photos mais qui a été traitée exactement comme les deux pièces précédentes ! On peut lire sur le site du Clos-Lucé que « 2 ans de recherche et de travaux et 15 corps de métier ont été nécessaires pour [les] restituer » . En réalité tout est faux, tout est en toc.

    Il faut saluer l’action de la Direction régionale des affaires culturelles, et donc du ministère de la Culture dont elle est un service déconcentré, qui a porté l’affaire devant la justice. Mais comment ceux-ci ont-ils pu laisser l’Élysée organiser un déjeuner d’Emmanuel Macron au Clos-Lucé, alors qu’une plainte [un signalement donc, pas une plainte]  pour travaux sur monument historique sans autorisation et destruction de monument historique a été déposée ? On imagine difficilement que la présidence de la République n’était pas au courant (en tout cas elle l’est depuis aujourd’hui puisque nous l’avons interrogée sans recevoir d’ailleurs aucune réponse [2]).

    Sans doute le chef de l’État, qui souhaite faire passer une loi d’exception pour « reconstruire Notre-Dame, plus belle qu’avant » (voir notre article https://www.latribunedelart.com/notre-dame-un-projet-de-loi-scelerat ), veut-il prendre des cours auprès de celui qui vient de piétiner allègrement du code du patrimoine pour rendre le Clos-Lucé « plus beau qu’avant »  ? On aurait aimé qu’un meilleur signal soit envoyé par lui aux 1170 scientifiques et professionnels qui lui demandent, justement, de respecter les lois de protection des monuments historiques.

    #Léonard_de_Vinci #Clos-Lucé #vandalisme #Amboise #emmanuel_macron & la La famille #Saint-Bris porte bien son nom, comme le disait valérie giscard d’estaing #attraction #DRAC #monument_historique #Toc #bidonnage #Élysée #destruction #enMarche vers #notre_dame_de_paris

  • Au Centre de création contemporaine, l’art d’abuser des services civiques
    https://larotative.info/au-centre-de-creation-2685.html
    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH474/arton2685-28b69-7d343.jpg?1521037588

    Nouvel outil culturel au service de la politique d’attractivité de la métropole de Tours, le centre d’art ne pourrait fonctionner sans recourir à de nombreux jeunes en service civique. Une pratique qui s’apparente à du travail dissimulé.

    Depuis son installation dans le nouveau bâtiment du jardin François Ier, le CCCOD recourt largement aux services civiques, qui représentent près d’un quart de l’effectif. Réservé aux jeunes de moins de 26 ans, ce dispositif s’est généralisé dans de très nombreuses structures publiques ou associatives. Au centre de création contemporaine, de quatre à six jeunes travaillent sous ce statut, aux côtés des quatorze salariés, jusqu’à 35 heures par semaine, samedi et dimanche compris, pour une indemnité mensuelle de 580 euros.

    La responsabilité des élus locaux est forte : trop contents d’avoir un bel objet culturel entre les mains, ils n’ont apparemment pas réfléchi aux coûts salariaux que cela impliquait. Le bâtiment, dont la construction a coûté près de 16 millions d’euros, est devenu une vitrine pour la métropole, qui en a fait un argument au service de sa politique d’attractivité. L’image du CCCOD a notamment été utilisée dans le cadre d’une campagne publicitaire déclinée jusque dans les couloirs du métro parisien. Tant pis pour la réalité sociale à l’intérieur des murs. Mais sans ces jeunes volontaires sous payés, le bel édifice s’effondrerait.

    #culture #précarité #service_civique #attractivité cc @rezo

  • « Pourquoi le PC a perdu les pauvres ? » (par Franck Marsal) | histoireetsociete
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/08/12/pourquoi-le-pc-a-perdu-les-pauvres

    « On peut se demander pourquoi les pauvres votent et donnent le pouvoir aux riches. Alors qu’ils sont les plus nombreux et qu’ils peuvent aisément remporter toutes les élections et étant au pouvoir organiser la répartition des richesses. Pourquoi le PC a perdu les pauvres ? »


    • Docker, Le Havre, JR, 13 juin 2016

      L’image. L’artiste JR s’engage, avec les dockers du Havre, sur le port – actu.fr
      https://actu.fr/normandie/havre_76351/limage-lartiste-jr-sengage-avec-les-dockers-du-havre-sur-le-port_720064.html

      Un poing levé, en noir et blanc, s’affiche sur une petite dizaine de conteneurs empilés sur le port du Havre (Seine-Maritime). Une image forte (d’environ 15 mètres de haut) qui apparaît comme un symbole de lutte en cette période de contestation contre la loi Travail.

      Aucune communication n’a (pour le moment) été faite. Pourtant, l’image circule déjà sur les réseaux sociaux et interroge. Il s’agit bien de la nouvelle oeuvre éphémère de l’artiste JR. Elle aurait été réalisée durant le week-end du vendredi au dimanche 13 juin 2016 avec l’équipe de JR, mais aussi (et surtout) des dockers. 

      Déjà venus en 2014, les « colleurs » de JR et les dockers avaient collaboré pour une oeuvre éphémère gigantesque : sur 161 conteneurs vides, les yeux d’une jeune Kényane avaient été apposés. Le street-artiste achevait alors sa plus grande œuvre jamais produite en habillant 6 000 mètres de conteneurs du navire le Magellan de l’un de ses collages photographiques. Il avait alors confié à Normandie-actu que les docks étaient « un labyrinthe géant, dont seuls les dockers ont la clé ».

      Lundi 13 juin 2016 au soir, l’oeuvre a été remontée, sur le quai de l’Europe, à la limite de l’écluse François Ier, afin d’être visible par le public.

  • Les premières poubelles : Angers.fr
    http://www.angers.fr/decouvrir-angers/reperes/histoire-d-angers/chroniques-historiques/les-premieres-poubelles/index.html

    Le ramassage des ordures ménagères à l’aide de poubelles est apparu à Angers il y a à peine plus de cent ans et n’a été généralisé qu’en 1931. Jusque-là, les ordures étaient disposées en tas dans les rues.

    De tout temps, le nettoiement des villes a été une préoccupation. Déjà en 1531, le roi François Ier prenait pour Paris une ordonnance afin que les déchets ménagers soient mis en paniers et ramassés tous les jours : décision restée sans suite. C’est le préfet Eugène Poubelle qui instaure à partir de 1884 pour chaque foyer parisien un système de trois boîtes à ordures ménagères, avec déjà un souci de tri sélectif : une pour les papiers et chiffons, une autre pour les matières putrescibles et la dernière pour le verre, les faïences et les coquilles d’huîtres.

    #histoire #éboueur #éboueure #éboueuse #déchet

  • Le Collège de France, de François Ier aux cours en ligne
    http://www.laviedesidees.fr/Le-College-de-France-de-Francois-Ier-aux-cours-en-ligne.html

    Un ouvrage collectif richement illustré et documenté récapitule l’histoire du Collège de France, et retrace son étonnante continuité depuis son fondateur François Ier aux modernes cours en ligne.

    Livres & études

    / #enseignement, #recherche, #pouvoir, #communication

    #Livres_&_études

  • Le Collège de France, de François Ier aux cours en ligne
    http://www.laviedesidees.fr/Le-College-de-France-de-Francois-1er-aux-cours-en-ligne.html

    Un ouvrage collectif richement illustré et documenté récapitule l’histoire du Collège de France, et retrace son étonnante continuité depuis son fondateur François Ier aux modernes cours en ligne.

    Livres & études

    / #enseignement, #recherche, #pouvoir, #communication

    #Livres_&_études

  • Marignan : Histoire d’une défaite salutaire (1515-2015), Gérard Miège, Cabedita" - Cabedita
    http://cabedita.ch/product.php?id_product=738

    Enhardis par les victoires qu’ils avaient remportées au cours des XIVe et XVe siècles, les Suisses se mirent à convoiter les terres qui se trouvaient au sud des Alpes. Cependant, cette ambition leur suscita rapidement des ennemis, car pour les princes européens il n’était pas question de les laisser empiéter sur leur pré carré.

    Alliés tantôt aux Français, tantôt avec la papauté, l’empereur du Saint-Empire, Milan, Venise et même l’Angleterre, les Confédérés furent de toutes les batailles du premier quart du XVIe siècle, jusqu’au jour où, à Marignan, leurs régiments d’infanterie furent défaits par François Ier.

    Cette « bataille de Géants » marqua un coup d’arrêt à leur politique d’expansion et fit prendre conscience à ses élites de la faiblesse des institutions qui unissaient les cantons et de la nécessité de définir, au sein des Diètes, une politique qui leur fut commune pour faire face aux grandes puissances qui les entouraient.

    Exposition à Zurich, présentée par de larges extraits de l’introduction du livre

    Marignan, glorieuse défaite suisse
    http://www.bonnenouvelle.ch/bn2/index.php/k2/categories-5/item/706-marignan-glorieuse-defaite-suisse

    « La défaite des Confédérés à Marignan en 1515 a été salvatrice. » Pour l’historien Alain-Jacques Tornare, « cette sacrée raclée a permis aux grandes puissances de neutraliser le territoire suisse ». Pour rappel, la bataille de Marignan oppose quelques cantons suisses alliés dans le pillage du nord de l’Italie, au service du duc de Milan, au roi de France François Ier. En deux jours de bataille, dix mille mercenaires suisses périssent, soit la moitié des effectifs. Si les guerriers passaient pour invincibles, la désolidarisation de Berne, Soleure et Fribourg et l’attaque des Vénitiens sont plus fortes. Les Confédérés vaincus signent une paix perpétuelle avec la France. Ils en sortiront avec de l’or, l’engagement de soldats pour le roi et l’annexion du Tessin. Juste à temps avant la grande cassure des guerres de religion.

    « Les Suisses deviennent les gardiens des cols alpins. Le territoire stratégique est neutralisé dans l’intérêt des grandes puissances européennes. » La France devient aussi le médiateur des troubles internes. A l’époque, « l’ennemi le plus grand du Suisse est le Suisse lui-même ». S’il faut attendre le traité de Vienne de 1815 pour que la neutralité soit signée, elle est initiée au lendemain de Marignan et permet de créer l’idée de nation dans un pays où le pouvoir est essentiellement cantonal. L’existence de la Suisse est garantie, mais le pays devient dépendant de l’extérieur et particulièrement de la France, pour qui elle constitue une réserve d’hommes et un pays en moins à combattre. « Le peuple ne se rend pas compte qu’il devient monnaie d’échange, car tout se joue au niveau d’une poignée d’élite. » Une paix qui se maintient jusqu’à la Révolution française.


    « _La retraite de Marignan » des Suisses battus mais insoumis, par Ferdinand Hodler au Musée national suisse à Zurich.

    Avec de longs développements sur l’un des plus célèbres Valaisans Matthieu Schiner (bon, tout est relatif…)

  • BFM : au paradis perdu du fait-divers - Par Daniel Schneidermann - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=18248

    Breaking news : braquage, course-poursuite et prise d’otages, « en plein Paris », à l’heure des avant-soirées télé. Et pas dans n’importe quels quartiers parisiens : la bijouterie braquée est située rue François Ier, la mythique rue des locaux d’Europe 1, à un jet de sarbacane de RTL, et la prise d’otages du coiffeur en direct se situe dans une rue sans nom du 15e arrondissement, tout près des anciens locaux de iTélé, non loin de BFM, bref au coeur de l’audiovisuel palpitant.

    ...

    Et c’est fascinant. Car au coeur de la boursouflure ordinaire du dispositif mis en place, c’est le journalisme originel qui se donne à voir dans toute sa pureté, un journalisme imaginaire d’avant les perversions, avant la connivence avec les puissants, avant la compromission avec les sources, avant la soumission aux idéologies, avant les loges de maquillage, avant les coupures pub, bref avant qu’il soit chassé du paradis terrestre, le journalisme à la Tintin, houpette aux vents, qui n’a encore besoin ni de sources policières manipulatrices, ni de sociologues bidon, ni d’économistes de plateau, ni de spécialistes de la sécurité, ni d’éditocrates politiques disputant de savoir si ça va être meilleur pour Sarkozy ou pour Le Pen, un journalisme qui ne s’assigne pour but que de répondre aux questions essentielles, les fameux « w » mythiques (what ? who ? when ? where ? why ?), en dénichant les meilleurs témoins, rien d’autre que les plus pertinents.

    #journalisme #presse

  • BnF - Participez à l’acquisition d’un Trésor national Le manuscrit royal de François Ier
    http://www.bnf.fr/fr/acces_dedies/mecenat_partenariat/s.mecenat_douze_cesars.html?first_Art=non

    La BnF lance un appel au don pour l’acquisition d’un Trésor national – la Description des Douze Césars avec leurs figures, manuscrit royal enluminé (Tours vers 1520). Une fois acquis, le manuscrit sera numérisé et accessible sur Gallica.

    http://blog.bnf.fr/gallica/index.php/2014/08/28/appel-au-don-pour-lacquisition-du-manuscrit-des-douze-cesars

  • L’Affaire des Placard. La France, de 1534 à 2012 en mode LULZ | Fabrice Epelboin
    http://reflets.info/laffaire-des-placard-la-france-de-1534-a-2012-en-mode-lulz

    Le texte suivant est issu, sans modification, de Wikipedia. L’affaire des placards est un événement de la Renaissance française qui s’est déroulé en 1534. Les placards dont il est question étaient des écrits jugés injurieux et séditieux affichés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume (Tours, Orléans). Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale deFrançois Ier au château d’Amboise, ce qui constituait un affront envers la personne même du roi et sa foi. Cet épisode marque la radicalisation de François Ier contre les partisans de la Réforme, contre lesquels les épisodes répressifs n’avaient jusque-là été que sporadiques. Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus-Christ. Ce ti