person:françois képès

  • François Képès, rationalisateur des machines vivantes
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=541

    Nos lecteurs se souviennent des Chimpanzés du futur et de leur sabotage du premier (et dernier) pseudo-forum de la Biologie de synthèse en avril 2013 (voir : La révolte des Chimpanzés du futur). Ils ont peut-être oublié les coupables de cette opération d’acceptabilité ratée, mandatés par la ministre de la Recherche Geneviève Fioraso pour « désamorcer les craintes » de l’opinion. Parmi ces promoteurs de la vie synthétique figurait le biologiste François Képès, membre de l’Institut de biologie synthétique et systémique au Génopole d’Evry. François Képès défend ses intérêts de chercheur dans un article du magazine Pour la Science de juin 2014. Un article qu’Andréas Sniadecki dissèque ici : « François Képès, rationalisateur des machines vivantes » (à télécharger ci-dessous). Comme tous les ennemis du vivant - (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Sniadecki_Ke_pe_s-2.pdf

  • Passionnante et très détaillée critique de la biologie de synthèse et de sa présentation dans la revue « Pour la science ». Avec un parallèle sur cette conception de la biologie et l’industrialisation des machines. Chez @tranbert.

    François Képès, rationalisateur des machines vivantes | Et vous n’avez encore rien vu...
    https://sniadecki.wordpress.com/2014/10/09/sniadecki-kepes

    Ne rien comprendre, mais asservir

    La modélisation informatique est la seule approche théorique dont veulent aujourd’hui entendre parler les scientifiques, quelque soit leur domaine : celle qui permet de calculer et de prévoir. Elle évite d’avoir à penser son objet dans sa spécificité et par là de comprendre véritablement ce qu’il est et par suite ce que l’on fait de lui.

    Pourtant, nos biotechnologues ne manquent jamais de souligner que l’approche que promeut la biologie de synthèse « aiderait à comprendre le vivant en le fabriquant »
    […]
    Mais comment espérer comprendre quoi que ce soit en niant l’existence, en supprimant, en détruisant ce qu’il s’agit justement de comprendre ? Car réduire le vivant à la machine, c’est en faire quelque chose que nous connaissons : quelque chose qui fonctionne « comme prévu », qui produit l’effet que l’on en attend ; et rien d’autre. Alors que ce qu’il s’agit de comprendre dans le vivant, c’est précisément son caractère dynamique, imprévisible et capricieux ; bref, ce dont ne sera jamais pourvu une machine, à savoir son activité autonome.

    Si les biotechnologues comme François Képès parviennent un jour à fabriquer un « système vivant » selon « les principes fondamentaux de l’ingénierie rationnelle », ce n’est pas à une meilleure connaissance et compréhension du « monde vivant » qu’ils vont parvenir, puisqu’ils font tout pour le simplifier, l’appauvrir et le réduire à la machine, mais seulement à une meilleure manière de l’asservir aux impératifs du rendement industriel et de la rentabilité économique.

    #biologie #biologie_de_synthèse #biotech #machinisme #industrialisation #vivant #François_Képès

    • y’a 2, 3 trucs intéressant, mais je trouve que l’article est extrêmement long pour les débusquer.
      En gros y’a un passage intéressant sur les distinctions de différentes machines (mais je pense qu’on doit le trouver dans le 1er manuel d’ingénierie venue), puis ensuite en gros il y a une critique d’un discours de fantasme de maîtrise du vivant, sans se salir les mains, alors qu’il s’agit surtout d’un tatonnement, ou l’on ne sait pas trop ce que l’on fait.