person:françois rebsamen

  • VOYAGE EN CYBERNETIQUE - l’inauguration du projet de Smart city dijonnaise
    https://lundi.am/VOYAGE-EN-CYBERNETIQUE-l-inauguration-du-projet-de-Smart-city-dijonnaise

    Jeudi 11 avril 2019 se tenait l’inauguration du projet de Smart city à Dijon, plus particulièrement de son poste de pilotage connecté - « Le poste de pilotage, qui sera opérationnel fin 2018, remplacera les 6 postes de contrôle actuels (PC Sécurité, PC Police Municipale, Centre de Supervision Urbaine, PC Circulation, Allo Mairie et PC Neige) (…) le poste de pilotage permettra de gérer à distance, de coordonner et d’entretenir la plupart des équipements urbains de la métropole » nous prévient le dossier de presse - élément au cœur du projet ONDijon. L’événement s’est tenu en grande pompe au 64 quai Nicolas Rolin, en compagnie du maire de Dijon, François Rebsamen, de la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, du président-directeur général du groupe Bouygues, Martin Bouygues, du président-directeur général du groupe EDF, Jean-Bernard Lévy, du directeur général du groupe SUEZ, Jean-Louis Chaussade, du président de Capegemini France, Jérôme Siméon. Une certaine idée de l’enfer sur terre. Nous avons pu y assister.

    #smart_city #AI #IA #villes_connectées

    (So smart ...)

  • Lentillères : subversion maraîchère

    A Dijon, 6 hectares promis à l’urbanisation sont occupés depuis 2010. Potager collectif, jardins partagés : le quartier revit. Un reportage publié par Libération en 2014

    Sont-ils frères et sœurs des zadistes de Notre-Dame-des-Landes ? Ou enfants du Candide de Voltaire, qui appelait à « cultiver notre jardin » ? Leur zone à défendre (ZAD) à eux se trouve à Dijon. C’est une ancienne friche à proximité de l’entrée sud de la ville, en contrebas de la voie ferrée. Un triangle de six hectares, promis à l’urbanisation, qu’ils occupent en la cultivant depuis quatre ans. Une subversion maraîchère que la municipalité a tenté en vain de décourager. La ville de Dijon entend en effet construire ici l’un des 14 écoquartiers de son plan local d’urbanisme. Sur 21 hectares qui englobent aussi l’ancien quartier des abattoirs, sont prévus 1 500 logements, 15 000 à 20 000 m2 de bureaux, surfaces commerciales et espaces verts. Une « cité-jardin » brocardée par les squatteurs-jardiniers qui raillent une « dimension environnementale limitée aux normes BBC (bâtiments basse consommation en énergie) ». Contre « le bétonnage écologique », ils défendent ces terres rescapées de l’ancienne ceinture maraîchère de la ville et forgent un modèle d’agriculture bio et vivrière.

    La campagne à la ville

    De l’extérieur, on ne voit pas grand-chose, juste un grand tag « Non à l’écoquartier ». Quand on franchit le portail, on découvre la campagne à la ville. Un paysage hybride et apaisant, une zone plus bucolique qu’horticole parsemée de haies, d’arbres et de chemins sinueux… A l’occasion de l’anniversaire des quatre ans d’occupation, des « squatteurs jardiniers » nous guident dans le « quartier libre des Lentillères ». Il y a d’abord un potager collectif, le Pot’col, un hectare de terre où « on travaille et récolte ensemble », et sans pesticides, explique Thomas, 25 ans, ingénieur en environnement. Fraises, patates, choux, radis, épinards… « Pour notre consommation et pour des soupes ou salades parties grâce auxquelles on collecte un peu d’argent ». A son arrivée à Dijon, en 2011, Thomas avait envie de « faire un jardin ». Il s’est adressé aux jardins familiaux. Mais l’ambiance l’a déçu. Au potager des Lentillères, il a plongé ses mains dans la terre, en a retiré bien plus qu’il n’en attendait : « Ici, on démultiplie nos capacités et nos compétences. »

    Le Pot’col a été « la première surface occupée, la seule jusqu’en 2012 », poursuit Benjamin. Chaussé de bottes de caoutchouc, il se définit comme « un urbain, titulaire d’un bac agricole », qui a trouvé aux Lentillères une opportunité rare d’« accéder à la terre » et de se former au maraîchage. Derrière la haie, des parcelles, des potagers partagés entrecoupés d’arbres, de quelques hamacs, de collecteurs d’eaux pluviales… Comme le « jardin des Marocains », ainsi nommé parce que cultivé par les ouvriers immigrés du foyer voisin. « En 2012, on a commencé à appeler les gens à venir défricher leur parcelle »,dit Thomas, et le mouvement a pris une ampleur inattendue. « On vient autant pour le lien social que pour la production, remarque Yannick Sencébé, sociologue du monde rural à l’Inra de Dijon, qui a fait du potager des Lentillères son terrain d’études (1), à partir, précise-t-elle, « d’une posture de participation observante ». « Chacun choisit sa parcelle et se l’approprie. Beaucoup laissent un barbecue, d’autres une caravane… »

    Vient ensuite « l’espace des maraîchers », grande parcelle horticole, dont la production permet d’alimenter un marché à prix libres, chaque jeudi soir, où se pressent de plus en plus de Dijonnais. Antoine, l’un des maraîchers, vit sur place et partage son temps de travail entre les Lentillères et d’autres terres à 30 kilomètres de là. « Monomaniaque du jardin », il a « découvert ici l’autogestion, le collectif », une expérience qu’il espère valoriser au sein d’une ferme collective.

    Dans la grange aménagée en bar et salle de concerts, un diaporama retrace l’histoire de la friche. Au départ, en 2009, il y a Urgence Bio21, un collectif d’associations dont Attac, la Confédération paysanne, Slow Food et les Amap locales. « Sept cents familles étaient sur liste d’attente pour intégrer une Amap et bénéficier chaque semaine d’un panier de légumes bio, relate Yannick Sencébé. Il n’y avait pas assez d’offre. » Le collectif discute avec la ville pour promouvoir une agriculture bio et locale. Selon Benjamin, les associations « se font balader par la mairie qui propose des terres pourries » alors que celles de la ceinture maraîchère sont d’une « qualité agronomique exceptionnelle ».

    Pourtant, au fil des projets d’urbanisation qui se sont succédé sans se concrétiser depuis quinze ans - une gare TGV, une clinique - et depuis 2008, l’écoquartier, les maraîchers sont partis, les propriétaires ont vendu à bon prix les terres que la mairie a préemptées. Une seule famille de maraîchers vit encore là, le reste n’est que ronces, buissons et ordures. Les jeunes militants du collectif - « la génération des zadistes, précise Yannick Sencébé, celle qui passe plus volontiers à l’action que nous, les altermondialistes »- découvrent la friche, nouent des liens avec la famille et avec les habitants du squat voisin, installé depuis 1998 dans les bâtiments des anciens abattoirs. Le 28 mars 2010, du centre-ville jusqu’aux Lentillères, 200 manifestants marchent avec bêches, brouettes et chariots pleins de semis pour « libérer les dernières terres agricoles intra-muros ». « On a fait l’expérience de la force du collectif », se souvient Yannick Sencébé. Les ronces sont arrachées, la terre nettoyée, les salades plantées. « Au début personne ne savait jardiner, admet Thomas, mais les maraîchers nous ont aidés. »

    La renaissance des terres suscite sympathie et soutien. Une fois par an, un paysan vient livrer 12 tonnes de fumier, même s’il lui faut faire une heure de tracteur. Il y a aussi ce gérant de café qui ouvre ses cuisines pour que les potagistes puissent préparer les plats pour les fêtes, ces voisins contents de voir revivre le quartier, ou ces chômeurs pour lesquels le marché à prix libres est une aubaine. Et des sympathisants de France, de l’étranger ou croisés sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes…

    Au fil des mois, l’éventail des motivations s’est étoffé : à la volonté de préserver des terres en ville, de promouvoir une agriculture bio de proximité, s’est greffée l’aspiration de jeunes « paysans sans terre » qui rêvent de « faire sauter le verrou de l’accès au foncier » ; certains potagistes rejettent le salariat et aspirent à une forme de vie collective ; d’autres entendent remettre entre les mains de « ceux qui désirent un bout de jardin les terres sous l’emprise des promoteurs urbains ». S’y ajoute la critique d’une « urbanisation synonyme d’atomisation des vies avec une logique d’habitat individuel et peu de mixité sociale ». « Le but affiché des écoquartiers est d’atteindre les 300 000 habitants, une taille considérée comme critique pour Dijon qui se veut aussi capitale écologique », souligne Yannick Sencébé. La sociologue discerne (1) chez les jeunes potagistes une sensibilité commune : « C’est une génération marquée par les enjeux écologiques et recherchant à travers le rapport à la terre la mise en pratique d’un mode de vie alternatif. »

    Avec l’ex-maire socialiste de Dijon (2001-2014), François Rebsamen - ministre du Travail depuis avril -, le dialogue n’a jamais pu se nouer. En témoigne sur la friche un tas de décombres, vestiges d’une grande maison bourgeoise, rachetée par la mairie mais devenue le QG du potager des Lentillères. En 2010, raconte Thomas, « la mairie a envoyé des bulldozers qui ont rasé la villa ». En 2011, les potagistes demandent un entretien au maire mais leur lettre ouverte, cosignée par une vingtaine d’associations, reste sans réponse. « La deuxième attaque, relate Benjamin, s’est produite en 2012. Une tractopelle a déboulé et retourné une partie de la friche, creusant de gros trous. » Paradoxalement, le saccage cristallise la lutte et la résistance. En 2013, les potagistes profitent de l’enquête publique sur le projet d’écoquartier pour s’exprimer mais, malgré une majorité d’avis négatifs, le commissaire enquêteur conclut à l’intérêt du projet. « Le jardinage, c’est la base, mais là-dessus se greffent plein de projets, observe Yannick Sencébé. On a cultivé un esprit festif avec un programme d’animations culturelles, retapé la grange où l’on organise des concerts chaque semaine. » Entre aubépines et sureaux, sont apparus des tables, des ruches, ou encore le « snack friche », un ancien appentis aménagé pour se mettre au chaud, faire la cuisine… Le quartier des Lentillères fourmille de vie et d’idées.

    L’écoquartier en question

    Au printemps, les potagistes ont profité de la campagne municipale, ils se sont invités à chacune des réunions publiques du maire candidat Rebsamen pour se faire entendre. Avec des discussions houleuses, des squatteurs refoulés, mais aussi une petite avancée. Dans une interview diffusée à la veille du deuxième tour, Rebsamen a reconnu qu’il y avait aux Lentillères de « bonnes terres ». « On va les protéger », a-t-il garanti. La mairie avait jusque-là toujours dit que ces terres étaient polluées et impropres à la culture. Mais le maire a précisé qu’il refusait « l’occupation sauvage », souhaitant que « des associations agréées » gèrent ces espaces.

    Fin avril, au téléphone, Pierre Pribetich, l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme, manie le chaud et le froid. Il se dit « respectueux de la démarche » des potagistes, mais dénonce une « occupation illégale ». Il est « ouvert au dialogue », « partisan du compromis » à condition que « chacun fasse évoluer sa position ». Il explique les contraintes auxquelles la ville doit faire face : « D’un côté, une demande récurrente de logements à Dijon (il en faudrait 600 à 700 nouveaux par an pour éviter que la ville périclite). De l’autre, l’obligation qui nous est faite de limiter l’étalement urbain. » Il vante la conception de l’écoquartier qui prévoyait « dès le début, des espaces de culture dédiés, 10 000 m2 de jardins potagers et 1500 m2 de vergers pédagogiques ». Selon lui, la seule divergence porte sur la localisation de ces espaces mais il ajoute qu’aux Lentillères, il n’y a pas de « professionnels ».

    Cela fait sourire les potagistes, fiers de leurs légumes. Ils ne revendiquent que 6 hectares sur les 21 alloués à l’écoquartier. Avec humour, ils ont baptisé le journal des Lentillères le Génie du lieu, en référence à Nicolas Michelin : « Le génie du lieu, disait l’urbaniste dans une interview, c’est l’impression, l’air, l’atmosphère… […] Nous devons nous imprégner de ce qui existe, de l’histoire, des hommes avant de construire. […] Je ne comprends pas ceux qui inventent des systèmes complexes sans tenir compte de l’existant. »

    (1) « Empaysannement de luttes urbaines : Quand la défense de la terre nourricière s’invite au cœur des villes », de Y. Sencébé, in « Pour » n°220, 2013.

    Eliane Patriarca

    #autonomie #communs #ZAD #territoires #grands_projets_inutiles #Lentillères

  • Vive la sociale !, par Philippe Descamps
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/DESCAMPS/56772 #st

    Bien qu’ayant essuyé plusieurs décennies d’imprécations et de diffamation, la Sécurité sociale reste très appréciée des Français. Si les arguments rationnels ne manquent pas pour comprendre cet attachement, il est rare de les retrouver dans la presse ou sur grand écran.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42114 via Le Monde diplomatique

    • Le nouveau film de Gilles Perret rappelle avec clarté tous ces éléments . Grâce à des témoignages rares, il permet de mieux comprendre la genèse de l’une des plus belles réalisations collectives de la France moderne. Il donne en premier lieu la parole à l’un de ces nombreux militants syndicalistes de la Confédération générale du travail (CGT) qui n’eurent que quelques mois, en 1946, pour bâtir un édifice dont le budget dépasse aujourd’hui celui de l’État. À 96 ans, Jolfred Fregonara (mort en août dernier) raconte comment l’ambition de l’ordonnance du 4 octobre 1945, « organiser rationnellement une société juste et solidaire », amena les ouvriers à prendre eux-mêmes en main une solidarité collective pour en finir avec la charité et les angoisses du lendemain.

      Guidé par l’historien Michel Étiévent, le réalisateur haut-savoyard restitue avec précision le rôle d’Ambroise Croizat, ministre du travail et de la sécurité sociale de novembre 1945 à mai 1947, « le seul des quatre-vingt-deux ministres du travail de l’histoire à avoir connu la misère » dans sa Tarentaise natale. Et on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer en voyant le ministre « socialiste » François Rebsamen incapable de se souvenir du nom de son illustre prédécesseur. Décédé très jeune, en 1951, Croizat fut accompagné du siège de la CGT au cimetière du Père-Lachaise par un cortège d’un million de travailleurs lors de funérailles rappelant celles de Victor Hugo.

      #Gilles_Perret

    • Après Ma mondialisation, Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers et Les Jours Heureux , Gilles Perret continue avec La sociale son travail de cinéaste impliqué dans notre siècle de luttes et d’espoir.

      « La Sécu, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ».

    • Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à vos commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là...

  • Le Sénat supprime le burn-out de la liste des maladies professionnelles - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/06/25/le-senat-supprime-le-burn-out-de-la-liste-des-maladies-professionnelles-196

    Le Sénat a retiré mercredi le burn-out de la liste des maladies professionnelles, qu’avait introduit l’Assemblée nationale à l’occasion du débat en première lecture sur le projet de loi sur le dialogue social.

    Les députés avaient adopté un amendement socialiste, identique à un autre du gouvernement, disposant que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle » aux mêmes conditions que les autres affections.
    « Lutter contre ce mal »

    La commission des Affaires sociales du Sénat a retiré cet amendement et les sénateurs, à majorité à droite, ont rejeté des amendements de rétablissement déposés par la gauche et le gouvernement.
    La rédaction vous conseille

    Pour Jean Desessard (écologiste), auteur d’un de ces amendements, « le burn-out touche de très nombreux salariés et le législateur se doit de mettre en œuvre les moyens de lutter contre ce mal ».
    L’Assemblée aura le dernier mot

    François Rebsamen, le ministre du travail, a souligné que le gouvernement est « très attaché » à cette disposition qui constitue « un progrès important dans la reconnaissance de situations de burn-out, qui s’accompagnera d’un accent très fort mis sur la prévention ».

    L’examen du texte, prévu jusqu’à vendredi au Sénat, sera suivi d’un vote solennel le 30 juin. II sera suivi d’une commission mixte paritaire chargée de trouver une version commune aux deux chambres. En cas d’échec, c’est l’Assemblée qui aura le dernier mot.

    Fin 2014, une étude révélait que plus de trois millions d’actifs français présentaient un risque élevé de faire un « burn-out », un arrêt de travail soudain à la suite d’un épuisement lié aux conditions de travail.

    #travail #burn_out #santé

  • La percée du #FN : « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »
    http://www.lemonde.fr/elections-regionales-2015/article/2015/12/12/la-percee-du-fn-un-vote-contre-le-chomage-et-non-contre-les-etrangers_483023

    A rebours du discours déployé par la gauche et Les Républicains, une analyse statistique du vote Front national au premier tour des élections régionales atteste de la prévalence de la question sociale, et en particulier du #chômage, comme un des principaux motifs du vote FN.

    Les réalités migratoires et sécuritaires ont en effet beaucoup moins œuvré dans ce sens. Ce fait acte le triomphe de la stratégie d’élargissement du discours frontiste depuis l’ascension de Marine Le Pen à la tête du parti qui tend à mordre davantage sur les considérations économiques.

    L’abandon des #classes_populaires, Louis Maurin
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/08/l-abandon-des-classes-populaires_4827388_3232.html

    « Si j’étais #chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. » L’extrême violence des propos du ministre de l’#économie Emmanuel Macron n’a pas échappé aux cinq millions de demandeurs d’emploi, dimanche 6 décembre, au moment de voter. Que se passe-t-il dans la tête d’une caissière quand elle entend qu’un ministre du travail estime que le contrat de travail n’établit pas de lien de subordination (François Rebsamen) ? Ou quand elle voit que sa suivante, Myriam El Khomri, ne sait dire combien de fois son contrat à durée déterminée peut être renouvelé ? Une boule de haine qui monte face à l’humiliation.
    La #gauche « moderne » ignore les #classes_laborieuses ; elles lui rendent dans les urnes la monnaie de sa pièce. Voilà qui permet de comprendre la poussée du Front national, bien plus que la peur des étrangers dont la part dans la population (6,4 %), est inférieure à ce qu’elle était en 1982. L’incrédulité des dirigeants socialistes devant leur impuissance à endiguer le phénomène a une raison simple : ils ne comprennent rien à la société française.
    Certes, la gauche n’a pas abandonné les inégalités, elle n’a que ce mot à la bouche. Inégalités d’âge, de sexe, de couleur de peau ou entre les territoires nourrissent la communication politique, les colloques et les discours. Tant que celles-ci demeurent compatibles avec une très forte hiérarchie entre les exécutants et ceux qui décident, tout va bien.

    Et Maurin de conclure son papier sous #paywall par un plaidoyer pour la sociale démocratie, disparue (le NPA n’y suffit pas...).

    #CDD #précaires

    Mais il n’y a pas de percée du FN, tout au plus un maintien persistant rendu possible par la désaffection pour les autres partis
    http://seenthis.net/messages/438720

    • Tiens, je viens de laisser ce commentaire sur FB :

      Très juste, tout cela : depuis l’abandon en rase campagne des classes populaires par le PS (ref. le rapport de Terra Nova), il ne reste plus beaucoup de monde qui propose une politique en direction des prolétaires, même dans le sens élargi. Les classes populaires (pourtant démographiquement majoritaires… mais ça se verra mieux quand on en finira avec le concept sociologiquement foireux des classes moyennes) sont devenues des classes dangereuses et mal aimées : dans les villes gentrifiées, elles sont reléguées toujours plus loin des centres-ville et des services publics, les cambrousses ne se mobilisent que pour accueillir des CSP+, les banques proposent la gratuité de leurs services pour les plus aisés tout en enfonçant les gens modestes avec des frais toujours plus importants, en fait, c’est toute la société civile, politique, intellectuelle, médiatique qui ignore et méprise cette immense population, ses espoirs, ses besoins, ses problèmes.
      Et après, quand certains cyniques viennent vendanger les raisins de la colère pour accéder au pouvoir, tout le monde se la joue vierge effarouchée…

    • « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »

      En effet, comme le notait Jean-Pierre Le Goff, l’émergence du #chômage_de_masse produit « de puissants effets de déstructuration anthropologique et sociale ». Alors que la #valeur_travail demeure un référent individuel et collectif cardinal de la société française, l’enlisement dans la #précarité produit des effets délétères dans de nombreux pans de la société. Pour l’auteur de La fin du village (Gallimard, 2012), le chômage, en particulier des jeunes, milite pour saper « l’ethos collectif » en érodant la confiance dans l’avenir des familles.

      Peur, plus que des expériences réellement subies

      De cette défiance dans l’avenir naîtrait le creuset du vote frontiste. Elle serait également nourrie par la stagnation sociale confirmée par l’enquête de Camille Peugny sur « La dynamique générationnelle de la mobilité sociale » (2014), dans laquelle la sociologue notait une relative stagnation des positions sociales intergénérationnelles entre 1986 et 2009. En 1986, 36 % des individus (hommes et femmes) appartenaient à la même catégorie sociale que leur père contre 34 % en 2009.

      (...) Pour simplifier, on peut donc dire que moins il y a eu de crimes et délits rapportés localement, moins il y a d’étrangers établis, et plus on a voté FN dimanche 6 décembre. Ainsi, la défiance vis-à-vis de la figure de l’étranger et la peur de l’insécurité semblent davantage relever d’un sentiment et d’une crainte. C’est donc bien la perception déformée d’un environnement conçu et appréhendé comme anxiogène qui nourrit le vote FN, plutôt que des expériences réellement subies par les individus au niveau local.

      #insécurité_sociale

    • Après les annonces de Valls, pour Fillon, « réduire le chômage » est le seul moyen d’enrayer la montée du Front national
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/16/pour-francois-fillon-reduire-le-chomage-est-le-seul-moyen-d-enrayer-la-monte

      rupture radicale, qui prévoit notamment l’abrogation des 35 heures, une réduction de la dépense publique de 110 milliards d’euros en cinq ans, la retraite à 65 ans, la mise en place d’un contrat de travail unique…(...)« Tous ceux qui pensent qu’il y a d’abord un problème d’immigration et d’identité, c’est pour contourner l’obstacle de la difficulté à faire baisser le chômage. Cela ne veut pas dire que ces problèmes n’existent pas, mais tant que l’on n’aura pas résolu cette question fondamentale du mal de vivre des Français, le FN continuera de progresser.

      #comme_un_paysan_sarthois_avec_sa_charrue a-t-il dit.

      La lutte contre le chômage, ce sera une lutte contre les chômeurs et l’ensemble des salariés/travailleurs, depuis le temps, ça commence à se savoir.

    • Gérard Longuet : les Français « ont des poils dans la main »
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/12/16/25002-20151216ARTFIG00047-pour-gerard-longuet-les-francais-ont-des-poils-da

      « Ce qui compte le plus, c’est la motivation professionnelle. Nous avons des Français qui ont des poils dans la main, il faut le savoir. C’est-à-dire que “c’est trop dur”, “c’est trop loin”, “c’est pas ce que je veux”, “vous comprenez moi j’ai été formé pour faire du théâtre et on me propose de faire du commercial”. Ben non... », martèle-t-il.

      L’apport d’un des fondateurs du GUD ; le pluralisme de la grande coalition, voilà sa force.
      #Offre_raisonnable_d'emploi

      Raffarin : "faisons baisser le chômage, on fera baisser le FN"
      http://www.europe1.fr/politique/j-p-raffarin-faisons-baisser-le-chomage-on-fera-baisser-le-fn-2636971

      La racine du mal, c’est le chômage. (...) Un « pacte républicain » contre le chômage... pas question d’aller au-delà d’une coopération de circonstance. « Nous sommes définitivement rivaux du PS, nous le combattrons à l’élection présidentielle », a rappelé Jean-Pierre Raffarin.

  • La hausse « atypique » des demandeurs d’emploi qui travaillent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/26/la-hausse-atypique-des-demandeurs-d-emploi-qui-travaillent_4818205_823448.ht

    C’est une donnée qui retient rarement l’attention lorsque les chiffres du #chômage sont publiés, à la fin de chaque mois. La ministre du travail, Myriam El Khomri, n’y a pas fait la moindre allusion dans le communiqué qu’elle a diffusé, le 26 octobre, pour commenter la dernière batterie d’indicateurs sur les demandeurs d’emploi. Une discrétion sans doute liée au fait que cette statistique continue de progresser à un rythme soutenu : elle porte sur les personnes qui recherchent un emploi tout en ayant déjà un poste.

    Alors que les chiffres d’#octobre ont été publiés jeudi soir, le nombre de ces demandeurs d’emploi, considérés comme étant en « #activité_réduite » (catégories B et C), s’élevait à près de 1,875 million en septembre, contre un peu plus de 1,683 million un an auparavant, soit une hausse de 11,38 %. En se focalisant sur la catégorie C (les demandeurs d’emploi qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois), l’accroissement est encore plus fort : +14,8 % en douze mois. Des pourcentages qui font tache, comparés à l’évolution du nombre d’inscrits à #Pôle_emploi n’ayant pas du tout travaillé durant le mois écoulé (catégorie A) : – 0,7 % entre août et septembre ; + 3,1 % depuis un an.

    Dans le flot grossissant des demandeurs d’emploi en activité réduite, il y a Emeline, qui témoigne sous un prénom d’emprunt. Licenciée en 2013 de la société de composants électroniques où elle était employée depuis dix-neuf ans comme traductrice, elle n’a pas retrouvé de situation stable, depuis. Elle a décroché des #missions auprès de plusieurs institutions prestigieuses : les Nations unies, Sciences Po Paris, HEC... « Cela reste trop épisodique, regrette-t-elle. Je n’ai aucune visibilité. Le côté irrégulier est inquiétant. » (...)

    Des demandeurs d’emploi dans cette situation, l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) en prend des dizaines sous son aile. « Nos bénévoles accompagnent plutôt des personnes ayant pu retrouver un #CDD de plus d’un mois », explique son président, Gilles de Labarre. Bien souvent, le poste qu’elles occupent est nettement moins bien rémunéré que celui qu’elles ont perdu : « Elles se sont remises dans le circuit de l’emploi mais au prix d’une dévalorisation monétaire d’au moins 30 %, rapporte M. de Labarre. Elles l’ont fait dans le but d’éviter de tomber dans la #pauvreté et, pour certaines d’entre elles, afin de ne pas perdre leur logement. »
    L’accroissement du nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite ne date pas d’hier, comme le rappelle Pierre Cavard, directeur des études à l’Unédic : « Il a débuté dans les années 1990 et s’est amplifié, en particulier après 2008 », précise-t-il. On en dénombrait un peu plus de 600 000 en 1996 (contre 1,875 million aujourd’hui), d’après les études du ministère de l’emploi. Cette tendance met en lumière deux phénomènes, pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée : « La #précarité dans laquelle est plongée une part croissante des inscrits à Pôle emploi et le fait que les personnes concernées considèrent qu’il vaut mieux occuper un poste, même si c’est à temps partiel ou pour de courtes périodes, plutôt que d’être totalement en dehors du monde du travail. »
    Comment expliquer cette montée des effectifs dans les catégories B et C de Pôle emploi ? Membre du Conseil d’analyse économique (CAE), Corinne Prost pense qu’elle « est, en partie, imputable aux règles inscrites dans les conventions de l’#Unédic ». Celles-ci permettent, à certaines conditions, de cumuler revenus d’activités et indemnités versées par l’#assurance-chômage. « Les partenaires sociaux, qui gèrent le dispositif, ont mis en place de telles dispositions pour couvrir au mieux les personnes occupant un poste à temps partiel ou pour de courtes périodes, poursuit Mme Prost. Ainsi, ceux qui travaillent une semaine sur deux gagnent presque autant que s’ils étaient employés à temps plein – grâce au complément de ressources apporté par l’Unédic. »

    « Coûts massifs »
    Ce faisant, le système a favorisé le développement de ce type de contrats, selon elle. « Les #salariés comme les employeurs peuvent y trouver leur compte mais pas le régime d’assurance-chômage pour qui les coûts sont massifs. » Une analyse qu’elle et l’économiste Pierre Cahuc avaient développé dans une note publiée le 7 octobre, sous l’égide du CAE.
    Mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité. « Elles relèvent plus d’une hypothèse que d’une démonstration », estime Pierre Cavard, en soulignant que « les études du ministère du travail lient la hausse du nombre des inscrits dans les catégories B et Ce à la montée des contrats courts et de l’#intérim ».
    Fin juin, alors qu’il était encore ministre du travail, François Rebsamen avait demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’analyser « les causes conjoncturelles et structurelles susceptibles d’expliquer » la hausse « atypique », à ses yeux, des demandeurs d’emplois relevant de la catégorie C. Son rapport, qui était attendu pour septembre, devrait être rendu prochainement, indique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri.

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Les APL devraient impliquer un contrôle drastique des loyers pour que leur rôle de soutien à la rente foncière soit régulé.
      À l’inverse, les allocations chômage et autres minima pourraient garantir un niveau « décent », par exemple une alloc plancher au #SMIC/jour pour chaque journée sans emploi, ce qui permettrait de refuser les emplois dégradés,inutiles ou nuisibles, en opposant un cirière concret, journalier, à l’annualisation du temps de travail dont l’intermittence de l’emploi est une des modalités.
      Dans les deux cas la logique sociale donne la priorité au profit : le #salaire_social, APL, chômage ou minima doit in fine revenir au « privé », les #propriétaires fonciers, les propriétaires de moyens de production. Voilà la tension dont ces dires sont les produits.

    • « Améliorer l’assurance chômage pour limiter l’instabilité de l’emploi » Conseil d’analyse économique, septembre 2015
      http://www.cae-eco.fr/Ameliorer-l-assurance-chomage-pour-limiter-l-instabilite-de-l-emploi-326.htm

      En France, les embauches en contrats de très courte durée, de moins d’un mois, ont fortement augmenté depuis le début des années 2000. Ces contrats courts sont très souvent des réembauches chez le même employeur, les salariés alternant de brèves périodes d’emploi et de chômage. La Note du Conseil d’analyse économique (CAE), montre que l’assurance chômage contribue au développement des emplois instables. Les auteurs de la note, Pierre Cahuc et Corinne Prost, formulent trois recommandations visant à modifier les règles d’indemnisation et de financement de l’assurance chômage pour en améliorer l’équilibre financier et limiter l’instabilité de l’emploi.

      Recommandation 1. Fixer une allocation chômage proportionnelle au revenu moyen mensuel calculé sur une période de référence et non proportionnelle au salaire journalier moyen des jours couverts par un contrat de travail. Rendre le cumul allocation chômage et salaire plus rémunérateur.

      Recommandation 2. Éviter les règles d’indemnisation spécifiques à certaines professions si elles ne sont pas compensées par des contributions couvrant leur surcoût par rapport aux règles de droit commun.

      Recommandation 3. Moduler les cotisations employeur à l’assurance chômage en fonction du coût induit par l’entreprise pour l’assurance chômage.

  • Jean-Vincent Placé explique qu’il ne veut pas devenir ministre à tout prix : « Je gagne plus » au Sénat
    http://endehors.net/news/jean-vincent-place-explique-qu-il-ne-veut-pas-devenir-ministre-a-tout-prix

    Lu sur le Lab Europe1 : "MONEY MONEY MONEY Il y a un moment où il va falloir arrêter de dire que Jean-Vincent Placé veut absolument devenir ministre. Alors oui, peut-être le sénateur a-t-il pensé qu’il pourrait succéder à François Rebsamen, même si son nom n’a jamais vraiment été évoqué. Sans doute (...) — Actualité

  • Enfin ! Ayé ! 10 ans après les émeutes de 2005, les enfants de prolos et des banlieues, et avec eux la priorité à la jeunesse, entrent au #gouvernement !

    Myriam El Khomri, nouvelle #ministre_du_travail, a fait ses premières armes à la #Mairie_de_Paris sur les questions de sécurité, comme d’autres gouvernants, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de la police de la ville.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/02/myriam-el-khomri-nommee-ministre-du-travail_4743473_823448.html

    ... le #droit_du_travail n’a jamais fait partie de ses spécialités, ce qui la rapproche du profil de François Rebsamen, qui n’aura pas marqué de son empreinte le poste. Alors que le dossier du chômage sera l’un des plus importants dans les mois à venir, c’est davantage son aptitude à la #communication qui semble avoir primé dans le choix de l’exécutif, qui a écarté un profil comme Alain Vidalies, expert du code du travail mais moins à l’aise médiatiquement.
    La nouvelle ministre a la lourde tâche d’assumer la promesse présidentielle d’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle est indexée une éventuelle nouvelle candidature en 2017. Alors que les mauvais chiffres s’empilent mois après mois, elle aura pour mission de mettre en application les conclusions du rapport #Combrexelle, sur une évolution du droit du travail, qui devrait être remis au premier ministre à la fin de septembre.

    Sa première aptitude à la communication, c’est « un nom, pas bien de chez nous » et une image, avec peircing dans le nez. De quoi élargir le spectre d’une trop normopathique présidence normale. Deux des flûtes préférées de nos responsables, la priorité à la jeunesse et le refus des discriminations sont supposées sonner moins faux. Si ça se voit, c’est donc que c’est vrai.
    Pendant ce temps Valls prétend que les jeunes socialistes chouinant aux journées d’été (en scandant "Macron démission, Taubira à Matignon !) sont manipulés (parce qu’ils ne sont pas toujours dans les palais de la république et l’opulence et sont amenés à causer avec des congénères qui n’ont pas partie liée au pouvoir ? parce qu’ils ont la trouille que leur plan de carrière se casse la gueule ?).

    Mati-gnon en déplacement à la Rochelle remet dans le droit chemin un jeunes socialaud :
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$jpotkaxndz1zc2gep0snywvz7sjlffr/Exclu-video-Manuel-Valls-la-verite-sur-sa-petite-baffe-a-un-jeune-militant

    Cette nomination est un tout petit pari de rien. Et pourtant il aurait fallu que ce soit beau comme du SOS race et l’invention de la « génération Mitterrand »... À défaut de rdv festif organisé par des transfuges de la LCR ou d’une OPA bien charpentée, faudra juste compter sur les mass média et l’habituel brouillage par lequel les mots ont à remplacer les choses (cf. le marronnier annuel d’une prétendue « hausse du RSA »). Pas sur que ça marche. Et quand même, ça les inquiète :

    Allez, un bout de portait people dans (libé)Ration, suite à la désignation antérieure de cette battante comme secrétaire d’état. Là aussi, l’exemple va motiver large, compris les perdants ?
    Une #ascension éclair.
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/07/myriam-el-khomri-son-nouveau-pari_1116788

    La maire de Paris fait la grimace. Myriam el-Khomri, son « shérif » , son alliée dans les quartiers sensibles, est un pilier de la mairie. Porte-parole de sa campagne, enceinte jusqu’aux yeux, elle a fait un boulot parfait. (...) Hidalgo, son modèle depuis toujours : « Je lui ai tout pris [et non pas le plus poli "j’ai tout appris d’elle"] : son bon sens, sa façon de mettre les mains dans le cambouis et son obstination à #bosser, bosser, bosser »,...
    (...) El-Khomri se souvient surtout des #petits_boulots, banque, vente, malgré un CV universitaire long comme le bras. « J’ai fait l’hôtesse d’accueil à Villepinte, où tout ce qu’on vous demande est d’assortir le rouge à lèvres aux chaussures ! » A 23 ans, elle décroche un #stage chez Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville. Le ministre lui présente des élus. Elle se retrouve bras droit d’Annick Lepetit, maire du XVIIIe arrondissement.

    Bon, il est tout riquiqui quand même leur ascenseur social. Et il sent vraiment mauvais.
    On se souvient que les #autochtones du prolétariat traîtres à leur classe (ici immigrée après une naissance au Maroc, fille de mère séparée, étudiante précaire, habitante des « quartiers ») peuvent faire des supplétifs de second rang aux performances variables mais aussi des dirigeants de premier plan parmi les plus terribles (Staline, Pasqua, Beregovoy, ...).
    À suivre donc.
    Puisqu’il faut bien suivre nos suiveurs...
    Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des allocataires du RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    #Précarité #chômage #maintien_de_l'ordre

  • #portage_salarial : CDD CDI, quelles différences ?
    http://www.leportagesalarial.com/portage-salarial-cdd-cdi

    Le 2 avril 2015, une ordonnance décisive sur #Le_Portage_salarial a été adoptée. François Rebsamen, Ministre du Travail, a présenté le 19 août en Conseil des Ministres un projet de loi visant à ratifier cette ordonnance. Dans cet article, nous résumerons les points marquants de l’ordonnance et du projet de loi. Puis, dans un … Read more →

    #Réglementation_du_Portage_salarial #réglementation

  • JIM.fr - L’enjeu de la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle
    http://www.jim.fr/e-docs/lenjeu_de_la_reconnaissance_du_burn_out_comme_maladie_professionnelle__153399/document_edito.phtml

    Paris, le samedi 25 juillet 2015 – La loi sur le dialogue social a été adoptée ce jeudi à l’Assemblée nationale, donnant l’occasion au gouvernement de clore les discussions parlementaires mouvementées autour de la question de la « reconnaissance » du syndrome d’épuisement professionnel (également fréquemment appelé « burn out »). On le sait de nombreux spécialistes appuyés par plusieurs parlementaires plaidaient pour l’inscription des certaines affections psychiques au tableau des maladies professionnelles. Cette innovation a cependant été rejetée par le Sénat, dont certains membres ont considéré qu’il paraissait difficile, voire impossible, de déterminer face à une affection psychique ce qui relevait de « l’épuisement professionnel » ou d’autres causes. Confronté à ce conflit politique, le gouvernement a été sommé de trancher et s’est finalement refusé à accepter l’idée d’une « reconnaissance » effective du « burn out », par la voie de la modification du tableau des maladies professionnelles. Le ministre du travail, François Rebsamen s’est rangé à l’avis des opposants à une telle mesure en faisant valoir qu’ « On ne peut faire comme si cela était uniquement dû au travail. Des fois c’est dû au travail, des fois il y a des causes personnelles » a-t-il exposé au micro d’Europe 1. Néanmoins, le texte adopté à l’Assemblée introduit pour la première fois la possibilité d’une reconnaissance. « Des commissions régionales pourront quand il y a des cas très précis » répondre favorablement aux demandes de reconnaissance de l’origine professionnelle de l’épuisement. Loin de se montrer abattus, les défenseurs d’une plus grande reconnaissance du « burn out », ont salué cette avancée. Cette dernière ne les empêchera cependant pas de poursuivre avec détermination leur combat dont les enjeux sont nombreux et notamment celui d’améliorer la prévention de ces troubles, comme nous l’expose le directeur général du cabinet Technologia, Jean-Claude Delgènes, en pointe sur ce dossier.

    [...]

    Aujourd’hui, le gouvernement a choisi de ne pas retenir cette solution. Il a néanmoins ouvert la porte en acceptant que soient discutés d’autres mécanismes complémentaires de reconnaissance, notamment le seuil d’incapacité permanente à partir duquel les médecins de la Sécurité sociale doivent examiner les cas de burn-out. Aujourd’hui, ils sont pour la plupart rejetés. C’est un premier pas qui ne doit pas nous faire oublier l’enjeu de toute cette mobilisation : quelle prévention et quel modèle social souhaitons-nous pour le XXIe siècle ?

  • Chômage : la hausse indéchiffrable
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/06/24/chomage-la-hausse-indechiffrable_4661062_1698637.html

    Et un bug de plus. Les statistiques du chômage pour le mois de mai, rendues publiques mercredi 24 juin, ont encore progressé. De combien ? La réponse est tout sauf évidente car la collecte des données a été affectée par un « événement inhabituel » qui amène Pôle emploi et le ministère du travail à divulguer plusieurs chiffres.
    […]
    Cette fois, le pépin est différent : le nombre de personnes qui sont sorties des listings de Pôle emploi pour ne pas avoir mis à jour leur dossier a diminué dans des proportions atypiques. « Si les comportements d’actualisation des demandeurs d’emploi avaient été identiques à ceux habituellement observés », le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se serait accru de 7 000 à 10 000 en métropole au mois de mai, indique le ministre du travail, François Rebsamen, dans un communiqué de presse (contre +26 200 en avril). Si cette opération de correction n’est pas faite, la hausse s’avère plus importante : +16 200, ce qui porte le total à un peu plus de 3, 552 millions de personnes, un nouveau record.

    Pouf, pouf, il m’a bien fallu 10 minutes pour comprendre ce dernier paragraphe.

    En clair, il y a eu un effondrement des radiations et, donc une hausse d’autant du chômage. Au lieu d’aligner les chiffres, il faudrait nous fournir des éléments d’explications de cet événement atypique : modification du comportement (ce serait bizarre !), grève perlée des agents qui cesseraient de radier,… Ce n’est qu’au vu de ce contexte que l’on peut décider s’il faut « neutraliser » ou pas cet événement.

    De ce point de vue, la comparaison (rituelle) avec le « bug SFR » n’a aucun intérêt, puisque dans ce cas, la cause de l’événement avait tout de suite été identifiée, justifiant la correction. Là, rien ! c’est bizarre.

  • Le gouvernement renonce à donner accès à Pôle emploi aux comptes bancaires des chômeurs
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/un-amendement-pour-permettre-a-pole-emploi-de-traquer-les-fraudeurs_922

    Pôle emploi ne pourra donc pas disposer de cette nouvelle arme pour traquer les fraudeurs. L’amendement déposé vendredi dans le projet de loi sur le dialogue social et l’emploi afin d’autoriser ses agents à consulter de nombreux documents des assurés, dont leurs #comptes_bancaires, « va être retiré », selon l’entourage du ministre du Travail, François Rebsamen.

    L’amendement déposé par le gouvernement prévoyait d’étendre « le droit de communication » aux agents de #Pôle_emploi. Ce droit permet à l’administration d’avoir accès à certains documents – "sans que s’y oppose le #secret_professionnel" – afin de recouper les informations dont elle dispose. Jusque-là, ce droit était l’apanage des agents du fisc et de la Sécurité sociale.

    Sous couvert de contrôle des ayants droits CMU-C, la sécu DOIT (en principe) transmettre ses infos aux autres caisses :
    http://seenthis.net/messages/370307

    Rebsamen a déjà envisagé de faire passer sa « loi sur le dialogue social » par l’entremise du 49-3, manque de bol, ça pourrait pas se faire avant juillet, et il « faut accélérer les réformes »....

  • Chômage : François Rebsamen suggère de diminuer l’indemnisation des plus aisés
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/21/rebsamen-suggere-de-diminuer-l-indemnisation-chomage-des-plus-aises_4638146_

    D’après l’Unédic, 880 personnes percevaient l’#allocation maximale fin 2013, soit 6 273 euros net mensuels. Ils représentaient 0,02 % des bénéficiaires et 0,23 % des dépenses d’allocation, pour un montant de 66,2 millions d’euros.

    Dans son rapport Eclairages de novembre 2014, l’#Unédic n’évoque pas le nombre d’indemnisés atteignant le #plafond mais seulement ceux dont l’enveloppe dépasse les 4 000 euros. Selon les calculs du Monde, ils étaient alors – hors intermittents – 17 560, touchant en moyenne 5 200 euros par mois. Si l’on extrapole ce chiffre sur un an, cela représente un coût d’1,1 milliard d’euros. Dans l’hypothèse, par exemple, où le plafond serait ramené de 6 000 à 4 000 euros, cette somme serait réduite à 843 millions d’euros, soit une économie annuelle de 257 millions.

  • Feu vert à la généralisation du contrôle des chômeurs, France
    http://www.lesechos.fr/journal20150521/lec1_france/02180286252-feu-vert-a-la-generalisation-du-controle-des-chomeurs-1121185.p

    « Cela n’a pas pour vocation de modifier les chiffres du chômage. […] Ce n’est pas un flicage de la société », a martelé mercredi François Rebsamen, le ministre du Travail. Le DG de Pôle emploi, Jean Bassères, s’attache lui aussi à déminer : « Il n’y a pas et il n’y aura pas d’objectifs de radiation. » Il promet une démarche de contrôle à visage humain

    Si le contrôle est à visage humain, y’a pas de problème…
    #chomage, #flicage

  • L’égalité hommes-femmes mise à mal par le projet de loi sur le dialogue social
    http://www.francetvinfo.fr/societe/l-egalite-hommes-femmes-mise-a-mal-par-le-projet-de-loi-sur-le-dialogue

    « C’est tellement énorme qu’on dirait presque un canular », s’étrangle Yvette Roudy dans les colonnes du Parisien, lundi 11 mai. Si la première ministre des Droits de la femme, nommée par François Mitterrand en 1981, monte au créneau, c’est à cause des reculs en matière d’égalité professionnelle hommes-femmes que contient le projet de loi sur le dialogue social.

    Le texte du ministre du Travail, François Rebsamen, doit être examiné à l’Assemblée nationale fin mai. Il prévoit notamment la suppression du « rapport de situation comparée » (#RSC), institué par la loi Roudy de 1983 et qui oblige les entreprises à établir un diagnostic de l’égalité (sur la base des salaires, accès à la formation, déroulement de carrière...). Autrement dit, c’est le thermomètre permettant de mesurer les #inégalités #hommes-femmes au travail qui risque de disparaître sur l’autel de la simplification.

    #femmes

  • PUB : le gouvernement annonce des négociations de " lutte contre la précarisation “
    http://www.lefigaro.fr/culture/2015/04/21/03004-20150421ARTFIG00230-intermittents-des-negociations-pour-lutter-contre

    Les partenaires sociaux du spectacle vont « ouvrir des négociations » dans « les prochaines semaines » pour discuter des moyens de « lutter contre la #précarisation de l’#emploi », a indiqué mardi le gouvernement.
    Une « conférence pour l’emploi dans les métiers du spectacle » sera par ailleurs « organisée à l’automne » pour « développer l’emploi et renforcer la pérennisation des contrats de travail », ont ajouté dans un communiqué commun le ministre du Travail François Rebsamen et la ministre de la Culture Fleur Pellerin.
    Le gouvernement a confié la préparation de cette conférence à l’économiste Jean-Paul Guillot, auteur en 2005 d’un rapport sur l’#indemnisation_du_chômage des #intermittents. Cette « feuille de route » gouvernementale fait suite aux recommandations présentées en janvier par trois sages [ sic ] pour tenter de « refondre » le régime des intermittents et sortir de la crise apparue avant l’été dernier sur les règles d’indemnisation chômage.
    Les ministres rappellent, comme annoncé par le premier ministre Manuel Valls en janvier, que « l’existence de règles spécifiques pour les professions » du spectacle va être « inscrite dans la loi », à travers le projet de #loi_réformant_le_dialogue_social en entreprise, présenté mercredi en Conseil des ministres.

    Mémoire : Nous avons lu le rapport Guillot, vendredi 21 octobre 2005
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2311

    Le 30 juin 2003, Jean-Jacques Aillagon affirmait que le protocole du 26 juin 2003 comportait des « avancées considérables » et que les « protestataires l’[avaient] mal lu ». Les faits l’ont depuis démontré : nous l’avions bien lu. (...)
    En mandatant Jean-Paul Guillot, il s’agissait pour le gouvernement d’inviter les partenaires « sociaux » à noyer le poisson du régime d’assurance-chômage dans l’océan de la #politique_de_l’emploi_culturel.

  • Emmanuel #Macron veut aller plus loin dans les réformes
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20150222trib8f8924996/emmanuel-macron-veut-aller-plus-loin-dans-les-reformes.html

    ...le jeune ministre promet donc de « nouvelles réformes sociales. » Dès la semaine prochaine, Manuel #Valls et François #Rebsamen, le ministre des Affaires sociales et du Travail, rencontreront les partenaires sociaux. Cette concertation devra déboucher sur plusieurs nouveaux changements.

     
    Ainsi, la prime pour l’emploi et le Revenu de solidarité active (#RSA) devraient être remplacés par une « nouvelle prime d’activité. » De nouvelles dérogations aux #35_heures hebdomadaires de travail seraient aussi à l’étude, ainsi que la réforme des #retraites_complémentaires sur laquelle les partenaires sociaux n’ont pas été capables de s’entendre la semaine dernière. Et pour faire passer ces réformes, Emmanuel Macron a indiqué que le gouvernement pourrait encore utiliser l’article #49-3 si nécessaire. « La constitution nous donne tous les moyens de réformer. Nous n’allons pas décevoir les Français qui veulent que nous agissons. »

  • Le recul du chômage, c’est vraiment pour bientôt ?
    http://fr.myeurop.info/2015/02/11/le-recul-du-chomage-est-pour-bientot-14310

    Renaud de Chazournes

    Les nouvelles mesures anti-chômage de #François_Rebsamen sont un emplâtre sur une jambe de bois en attendant le retour de la croissance. #Manuel_Valls y croit dur comme fer. Ailleurs en #Europe elle est déjà là avec ses effets bénéfiques sur l’emploi.

    Chronique sur #RFI - Le chômage en #Europe

    La croissance, bien qu’encore timide, est de retour en Europe. En #France on l’attend encore comme le Messie. lire la (...)

    #Social #Espagne #Grèce #Italie #Royaume-Uni #chomage #emploi #nombre_de_chômeurs #pôle_emploi

  • Bye-Bye #Turbin, un dossier de CQFD
    http://cqfd-journal.org/Bye-Bye-Turbin-Introduction

    A ce moment critique pour le gouvernement, il fallait bien tenter de la remettre, cette bonne vieille pression sur l’éternel #assisté, vautré dans les délices des minima sociaux. Et c’est le Rebsamen du Travail qui s’y colle – suivi de près par les coups de langue squalide de Valls qui « aime l’#entreprise » et les coups de baguette de Pierre Gattaz, véritable chef d’orchestre du pays, qui voudrait détricoter jours fériés, SMIC et 35 heures. Le ministre exige que Pôle emploi flique les sans-dents. Comme si toute considération objective sur la situation actuelle – mythe des offres d’emploi non-pourvues, emplois #précaires, jobs absurdes, destruction de l’emploi industriel, stratégies managériales de concurrence et d’épuisement –, s’était évaporée afin de désigner l’unique responsable de ce marasme : cette feignasse de chômeur !

    La ficelle est usée, mais les socialos s’y entendent aussi bien que leurs compères de la droite-dans-ta-face. En exigeant des inactifs des preuves de recherche active d’emploi, en les enjoignant, sous peine de radiation, d’être enthousiastes, flexibles et de surjouer leur motivation – « le premier travail du demandeur d’emploi, c’est le travail sur soi » –, on leur fait endosser leur rôle historique : mettre à leur tour la pression sur celles et ceux qui bossent et, à leur corps défendant, agir à la baisse sur les salaires.

    CQFD, qui s’est toujours placé dans le camp des réfractaires au chagrin, remet le couvert de la joyeuse désertion, et profite de son temps libéré pour réviser ses classiques : « À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. […] Dans ce domaine, la liberté ne peut consister qu’en ceci : les producteurs associés – l’homme socialisé – règlent de manière rationnelle leurs échanges organiques avec la nature et les soumettent à leur contrôle commun au lieu d’être dominés par la puissance aveugle de ces échanges ; et ils les accomplissent en dépensant le moins d’énergie possible, dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. »

    (Karl Marx, Le Capital, livre III)

    Au turbin, camarade ! CQFD
    http://seenthis.net/messages/316316

    Le travail en miettes - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Le-travail-en-miettes

    Le 2 septembre dernier, #François_Rebsamen, ministre du Travail, faisait le buzz en brandissant le nombre de 350 000 offres d’emplois non-pourvues en France. Ce faisant, il stigmatisait des #chômeurs « tire-au-flanc » qui ne joueraient pas le jeu de la solidarité nationale en temps de crise. Conseiller à #Pôle_emploi, Vincent décrypte le message à l’aune de son quotidien.

    CQFD  : Comment la sortie de Rebsamen a-t-elle été perçue au sein des agents de Pôle emploi ?

    Vincent [1]  : Parmi les collègues, il y en a qui se sont dit « Il n’a pas tort, il y en a trop qui profitent du système » ; d’autres « Encore un ministre qui se fait mousser  ! » et puis il y en a quelques-uns, plus rares, comme moi, qui ont pensé « C’est trop énorme, c’est de la manipulation. Une arnaque, quoi  ! » (...)

    [L]a majorité des offres non-pourvues, concerne des jobs dont soit le #salaire est trop faible, soit les #conditions_de_travail sont trop pénibles, soit l’employeur est connu comme étant un esclavagiste. Dans ces jobs-là, on observe un accroissement de la logique de turn-over où, sur un même poste de travail, on voit se succéder de plus en plus de personnes. En France, on a un paradoxe que les gens ont du mal à appréhender : plus il y a de chômage, plus il y a de précarité et plus on a d’offres d’emplois. Dans les années 1980, le turn-over était de 26 % : entre le 1er janvier et le 31 décembre, pour une entreprise de 100 salariés, quand 26 personnes rentraient dans la boîte, autant la quittaient. Aujourd’hui, on atteint une moyenne de 50 %, avec un pic de 60 % en Bretagne. (...)

    La dame-pipi est l’avenir du chômeur
    http://cqfd-journal.org/La-dame-pipi-est-l-avenir-du

  • Dialogue social : pourquoi le Medef ne veut pas entendre parler du modèle allemand
    http://www.bastamag.net/Droits-des-salaries-dans-l

    En France, syndicats et patronat tentent de discuter d’une réforme de la représentation des salariés dans les entreprises. Le Medef vient de soumettre ses revendications : une vision caricaturale du dialogue social, qui relèvera en grande partie du bon vouloir de l’employeur. Le ministre du Travail François Rebsamen avait même proposé avant l’été de suspendre les obligations des employeurs en la matière. Bizarrement, le modèle allemand, brandi à l’envi sur d’autres sujets, est sur cette question (...)

    #Décrypter

  • Fondation ITG : Interview de François Rebsamen, Ministre du Travail
    http://www.leportagesalarial.com/fondation-itg-interview-francois-rebsamen-ministre-du-travail

    François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social a participé au 2ème Colloque de la Fondation ITG « Autonomie, mobilité, transitions : comment repenser le travail ? » le 25 novembre. A cette occasion, il a livré sa vision du “Travailler Autrement” durant une interview. Le Ministre revient sur la … Read more →

    #Travailler_autrement #indépendant #législation #monde_du_travail

  • De nouvelles preuves que le père de François Rebsamen, ministre du travail, était un collabo nazi
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/de-nouvelles-preuves-que-le-pere-de-francois-rebsamen-ministre-du-travail-

    Le 12 avril 2014, Enquête & Débat révélait que François Rebsamen, actuel ministre du Travail, avait menti à propos de son père qui a bien été collabo pendant la guerre.

    Nous expliquions : « Le nouveau ministre du travail du gouvernement Valls, François Rebsamen a préféré mentir à propos des activités de son père pendant la Seconde Guerre Mondiale plutôt que de dire la vérité, à savoir qu’il était collaborateur des nazis.

    Nous en apportons aujourd’hui la preuve définitive par une archive jamais révélée auparavant ». 6 mois plus tard nous révélons de nouvelles preuves qui ne laissent plus aucun doute à ce sujet, et nous constatons que l’omerta des médias est totale, protégeant ainsi un mensonge d’un ministre sur un fait grave.

    Le passage le plus intéressant est à partir de 13:00

    JT Intelligent n°28 : De (...)

  • CIP-IDF > « S’attaquer aux droits des chômeurs me paraît insensé » - Interview de Mathieu Grégoire dans L’Humanité
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7441

    Manuel Valls, Emmanuel Macron ont remis sur la table l’idée d’une réforme de l’assurance chômage. De son côté, François Rebsamen parle de « renforcer les contrôles » des chômeurs…Pourquoi un tel durcissement de ton ?

    Ces déclarations sont un aveu de faiblesse et de promesses non tenues : la courbe du chômage ne s’inverse toujours pas, alors on commence à faire porter la responsabilité du chômage aux chômeurs eux-mêmes. On les enjoint de chercher des emplois qui n’existent pas et on menace de les punir de ne pas trouver… S’attaquer aux droits des chômeurs et les stigmatiser de cette façon me paraît insensé et démagogique : les salariés au chômage ne doivent pas devenir l’exutoire de toutes les frustrations. Qui plus est, même les économistes libéraux admettent que la dégressivité des allocations expérimentée à partir de 1992 et supprimée sous le gouvernement Jospin n’a pas eu les effets incitatifs attendus.

    L’idée est surtout de faire des économies tout en tentant de contraindre les chômeurs à reprendre un emploi dans n’importe quelles conditions. Avant la négociation de mars, Michel Sapin, alors ministre du Travail, avait assuré qu’en période de crise, aucune économie ne serait réalisée sur le dos des chômeurs. Pourtant, Pierre Gattaz a réussi à imposer 1,9 milliard d’euros d’économies en trois ans. Le gouvernement semble désormais décidé à surenchérir dans cette voie.

    Enfin, ces déclarations sont stupéfiantes quand on se rappelle la fin de non recevoir opposée par le gouvernement aux intermittents. Les ministres expliquaient alors que, même si la convention n’était pas bonne, ils n’avaient pas à porter d’appréciation politique sur un domaine qui relevait du dialogue social. Quatre mois après, les mêmes entendent imposer une ligne politique aux partenaires sociaux.

  • On a rarement vu ministre du travail #socialiste tenir de tels propos. Dans ce qui avait été présenté comme un entretien au Miroir, un magazine bourguignon, publié vendredi 3 octobre, François Rebsamen défend sans aucune retenue sa « vision libérale » de l’économie. Un entretien qui a été retiré du site du magazine quelques minutes après sa publication, mais qui reste toujours accessible en ligne.


    http://emploi.blog.lemonde.fr/2014/10/03/une-interview-choc-de-francois-rebsamen-depubliee

  • Ça va mieux en le disant] “Je me bats depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie”, par François Rebsamen
    http://www.brujitafr.fr/article-a-va-mieux-en-le-disant-je-me-bats-depuis-longtemps-pour-une-visio

    Le scandale du jour, détaillé ici : L’interview “libérale” de François Rebsamen retirée juste après sa publication “MARCHE ARRIÈRE TOUTE – C’est l’histoire d’une interview de François Rebsamen, un entretien à un magazine bourguignon, Le Miroir, qui aurait certainement apporté son lot de polémiques : le ministre du Travail y présente sa “vision libérale de l’économie”, tance la retenue du Parti socialiste sur ce sujet et glisse quelques amabilités à Jean-Christophe Cambadélis et Michel Sapin. Mais l’interview a été dépubliée quelques minutes après sa mise en ligne, à la demande du ministre. [...] Sur Twitter, l’attachée de presse du ministre est formelle : “Ce n’était pas une (...)