person:françois villon

  • Melissmell : . . . . . Pendez votre dieu, comme vous pendez les femmes,
    Pendez le diable, par la queue, comme vous pendez les femmes par les yeux . . . . .

    https://www.youtube.com/watch?v=PQb0pyJmeG8&feature=youtu.be

    Depuis 2004, Melissmell a progressivement pris une place à part et essentielle dans le paysage rock Français. Rarement déclinée de cette façon au féminin, sa poésie vient transcender le réalisme dont elle témoigne... Accompagnée de Matu ( François-Régis Matuszenski) et de Bayrem Ben Amor, elle chante « Le pendu », extrait de son nouvel album « L’Ankou », réalisé par le talentueux Rennais Bruno Green (Détroit), enregistré en grande partie au studio Real World de Peter Gabriel. ... Merci à tous les trois, à Chloé et VSCOM.

    MeliSsmelL : https://www.facebook.com/melissmell ?

    image et son : Jean-Philippe Boisumeau / Denis Piednoir réalisation et production : Jean-Philippe Boisumeau

    #Femme #Melissmell #dieu #religion #Chanson #musique

    De la bonne, ça craque à l’oreille. Du François Villon.

  • Mon Paris médiéval : Cérémonie d’enfermement d’une recluse
    http://monparismedieval.blogspot.fr/p/ceremonie-denfermement-dune-recluse.html

    Jamais je n’oublierai cette image d’Isabelle qu’on emmure à l’aube au réclusoir des Innocents... Dimenche Le Loup, devenu maître marguillier – en manches relevées, tablier, calot sur ses cheveux frisés - finit d’élever une maçonnerie derrière mon amour qu’il enferme dans un petit réduit où elle ne pourra que se tenir debout ou s’asseoir sur un banc de pierre, jamais se coucher, jusqu’à la fin de ses jours.

  • VERLAINE. Dès ses débuts, la fatalité de son nom l’entraîna vers les Rimbauds : de là, des mésaventures conjugales et judiciaires, auxquelles nous initient sa prose et ses poèmes. Malaxe, selon des formules complexes, la matoiserie, le fumisme et la candeur ; sur cette mixture, nage l’indécision de parfums tendres et nostalgiques, que dominent, par coups, de rudes relents de sang : Mendès feint de ne rien sentir ; de Banville joue la bénévolence ; de Lisle fronce une dédaigneuse narine. Verlaine fut maratiste, athée et communard. La vie contemplative l’a transformé : du dernier bien avec les saintes les mieux en cour, il confit dans le papisme. La politique le sollicite parfois : alors il déclare que ce qu’il faut admirer dans Napoléon Ier, c’est le Veuf. — Sa magnifique hure de Tongouse ivre et goguenard a humé l’air de nombreux patries, geôles, églises, tavernes et paquebots ; récemment, il habitait la forêt des Ardennes, comme une Rosalinde ; il gîte aujourd’hui près de la place de la Roquette, sur laquelle il périra sans doute, et, parla, il enfoncera définitivement François Villon.

    Verlaine, dans le Petit bottin des arts et des lettres .1886

    #Verlaine #Petit_bottin_des_arts_ et_des_lettres

  • http://www.i-voyages.net/galerie/img/1_11_32_couche_de_soleil-2_mini.jpg

    Mélenchon dit : « L’humain d’abord ? »
    Alors, je demande au quidam qui passerait par là qu’il m’explique ce que c’est que l’humain ?
    J’ai hâte de savoir, j’ai soif d’apprendre...
    Je suis à la fois inquiet et fébrile, soucieux et frémissant !
    Quelle est cette aube nouvelle qui nous attend ?
    http://92.243.1.251/wordpress/wp-content/uploads/2011/02/front_de_gauche.jpg
    Mais qui sont ces humains qui veulent prendre le pouvoir ?
    Sont-ils gentils ? Sont-ils méchants ?
    Oui, je les vois venir, au loin.
    Mais que font-ils ?
    Oui, on dirait qu’un homme les conduit, je crois.

    « Frères humains qui après nous vivez,
    N’ayez pas vos cœurs durcis à notre égard,
    Car si vous avez pitié de nous, pauvres,
    Dieu aura plus tôt miséricorde de vous.
    Vous nous voyez attachés ici, cinq, six :
    Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie,
    Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie,
    Et nous, les os, devenons cendre et poussière.
    De notre malheur, que personne ne se moque,
    Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! »

    François Villon

  • Mais qu’est ce qu’on va faire de... Pierre Joxe et Anne Lauvergeon
    http://cqfd-journal.org/Mais-qu-est-ce-qu-on-va-faire-de

    Pierre Joxe

    Bouleversant ! Il aura fait le tour des médias pour s’en prendre au regard que portent la justice, la police et les hommes politiques sur et contre la jeunesse. Il se sera élevé contre les « réactionnaires », y compris ceux de gauche, qui demandent toujours plus de répression, qui gèrent la peur comme un fonds de commerce et les autorités de la magistrature qui ont entériné les condamnations automatiques pour les mineurs récidivistes. Il aura rappelé que partout, toujours, les enfants et les jeunes suscitent et ont suscité contre eux l’incompréhension, voire la colère, et parfois même la haine, des générations précédentes. Il aura invoqué Platon qui en parlait déjà, et François Villon l’élève indocile, et osera même s’interroger sur la jeunesse de ces zélateurs des prisons pour mineurs, de ceux qui veulent les revêtir d’un uniforme militaire ou créer un fichage dès l’âge de trois ans. Il aura insisté sur le fait que la délinquance est avant tout un produit de la misère sociale. Car, pour cet humaniste, la véritable conception de cette justice doit se nourrir à l’aune de ce principe : quand un enfant vole un vélo, ce n’est pas au vélo qu’il faut s’intéresser mais à l’enfant. De qui s’agit-il ? De Pierre Joxe, aujourd’hui devenu avocat pour mineurs après avoir été, entre autres, ministre de la Défense et à deux reprises ministre de l’Intérieur de Mitterrand, fonctions qui par essence ont plutôt porté atteinte à l’intégrité humaine. Flash-back : entre juillet 1984 et mars 1986, date de sa première fonction en tant que chef de la police, pas moins de onze personnes ont perdu la vie après avoir été malencontreusement confrontées à des policiers. Pendant son second ministère à la tête des forces de l’ordre, de mai 1988 à janvier 1991, sept autres ont connu le même sort. Confronté aujourd’hui, en tant qu’avocat, à la réalité de la justice, de la prison et des comportements policiers vis-à-vis des mineurs, il concède un « J’avais découvert la réalité un peu tard, c’est vrai ! ». C’est dire, venant de la bouche d’un ancien ministre, magistrat et haut fonctionnaire d’État ! Et le voilà qui naît au monde, scandalisé par le sort réservé aux prisonniers de la misère. Quant à l’ignorance totale qu’ont, comme lui, les dirigeants et les hommes politiques sur la vie réelle du bétail humain, silence absolu : il y va de la pérennité des oligarchies…

    Anne Lauvergeon

    Scandalisée, elle est aussi, l’ex-patronne d’Areva, qui, après avoir été déboulonnée de son poste, s’indigne que certains de ses proches aient pu être surveillés et écoutés par quelques officines obscures de police parallèle. Que d’émotions pour cette femme qui fut à la tête du principal fleuron du lobby nucléaire et qui était plutôt habituée jusqu’alors à être du côté de ceux qui surveillent, font pression et enfument les autres. Lui faire subir un pareil sort, à elle, alors que, encore aujourd’hui, elle est vice-présidente du conseil de surveillance du groupe Safran dont les activités sont pour une part tournées vers la fabrication de matériels militaires tels que les drones et les systèmes de visée nocturne, et pour l’autre vers la mise au point de dispositifs biométriques comme le traitement des empreintes digitales et palmaires ou encore la reconnaissance faciale ou de l’iris…

    Décidément, à l’instar de Jacques Chirac et de ses opportuns trous de mémoires, l’anosognosie serait-elle contagieuse dans les milieux dirigeants…