person:françoise feugas

  • Décoloniser l’identité israélienne
    Françoise Feugas > 11 février 2019
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/decoloniser-l-identite-israelienne,2907
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH398/bd5719a2d41cc8ab9d57bf6c2562e7-c3212.jpg?1549804839

    « Nakba », d’Eléonore Merza Bronstein et Eitan Bronstein Aparicio · Longtemps, la Nakba, la tragédie qui aboutit à l’expulsion de centaines de milliers de réfugiés fut une affaire purement palestinienne. Dans un livre, deux militants expliquent comment ils en ont fait une histoire israélienne.

  • Derrière la vitrine culturelle israélienne, une intolérable occupation | Françoise Feugas
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/160867285920/derrière-la-vitrine-culturelle-israélienne-une

    Avec Un boycott légitime, le cinéaste israélien Eyal Sivan et la productrice Armelle Laborie ont jeté l’automne dernier un pavé dans la vitrine culturelle et intellectuelle d’Israël. Ils démontent méthodiquement les mécanismes de la propagande qui sert à présenter une image démocratique, libérale, dynamique — et fausse — d’un État d’exception permanent, hors-la-loi pour le droit international. Pour eux, le mode de résistance pacifique qu’est le boycott culturel et académique n’est pas une …

  • Derrière la vitrine culturelle israélienne, une intolérable occupation | Françoise Feugas
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/derriere-la-vitrine-culturelle-israelienne-une-intolerable-occupation,18

    Avec Un boycott légitime, le cinéaste israélien Eyal Sivan et la productrice Armelle Laborie ont jeté l’automne dernier un pavé dans la vitrine culturelle et intellectuelle d’Israël. Ils démontent méthodiquement les mécanismes de la propagande qui sert à présenter une image démocratique, libérale, dynamique — et fausse — d’un État d’exception permanent, hors-la-loi pour le droit international. Pour eux, le mode de résistance pacifique qu’est le boycott culturel et académique n’est pas une atteinte à la liberté (...) Source : Orient XXI

    • Bon finalement j’ai flingué ma soirée de travail pour regarder les deux parties... Rien de nouveau après deux fois 52 minutes, on comprend peut-être que les gouvernements israéliens (qui feignent d’avoir perdu le contrôle de la colonisation, c’est la bonne blague de ce docu) se servent de ces dangereux psychopathes pour faire le sale boulot.

      #régression

    • « Les colons », un documentaire d’Arte
      De braves gens qui font de mauvaises choses ?
      http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/les-colons-un-reportage-d-arte,1495

      Mardi 27 septembre 2016, Arte diffuse Les Colons, documentaire en deux parties du réalisateur israélien Shimon Dotan. Il a voulu avec ce film proposer une « exploration en profondeur » de ceux qui incarnent la politique de colonisation et exercent de ce fait une influence déterminante dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien. Décryptage.

      — Êtes-vous un colon ?
      — Colon ? Habitant…
      — Quelle est la différence ?
      — C’est une question de sémantique, uniquement.
      — Quelle est la différence sémantique entre les deux ?
      — Un colon, c’est quelqu’un qui s’installe sur une terre qui ne lui appartient pas. Un habitant, lui, revient s’installer sur la terre de ses ancêtres.
      — Alors, comment vous considérez-vous ?
      — Vous avez raison… Un instant… On peut recommencer ?

    • Si la politique d’apartheid est clairement exposée, avec ses routes réservées aux colons, le(s) mur(s) et la spoliation des terres palestiniennes, il n’en reste pas moins que le spectateur peu au fait risque d’en retirer l’impression que l’État d’Israël, impuissant, n’en finit pas de devoir gérer à son corps défendant une politique agressive du fait accompli. Comme si s’interroger sur les profils, les motivations, l’argumentaire et la vie des colons faisait disparaître la question centrale du fait colonial israélien, qui est à la fois une politique assumée et la première des violences. Celle qui tout à la fois légitime, autorise, finance (très généreusement) et justifie chacun des actes de ces « fous de Dieu », dont Shimon Dotan dit pourtant que « ce sont de braves gens qui font de mauvaises choses », dans un entretien au journal Haaretz. Néanmoins ne grinçons pas des dents, ne crachons pas dans la soupe : le récit historique comme les portraits de ces femmes et de ces hommes aux sourires angéliques valent tout de même bien deux fois 52 minutes de notre attention.
      Françoise Feugas

    • La face cachée du « modèle » qui fascine la France. #Israël ou la religion de la #sécurité, par Gideon Levy (octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/LEVY/56434


      Après les attentats qui ont ensanglanté la France, de nombreux responsables politiques ont érigé en modèle la gestion par Tel-Aviv des questions de sécurité. Au risque d’en taire les effets pervers sur les plans politique, économique et social. Dans la société israélienne comme dans les territoires occupés, la réponse militaro-policière au terrorisme a montré ses limites.
      On considère souvent Israël comme l’un des États les plus religieux du monde ; il l’est encore plus qu’on ne l’imagine. Ici, religion et État ne font qu’un. L’orthodoxie juive accompagne les citoyens de la naissance à la mort, qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées. Mais, comme si cela ne suffisait pas, un second dogme encadre la vie des Israéliens : celui de la sécurité. À chaque étape de leur vie, il leur impose ses règles implacables.

      Cette religion-là repose sur la croyance qu’Israël vivrait sous une menace perpétuelle — conviction qui repose sur une certaine lecture de la réalité, mais qui se nourrit également de mythes méticuleusement entretenus. Nos gouvernants orchestrent ainsi des campagnes de peur. Ils exagèrent les dangers réels, en inventent d’autres et alimentent l’idée que nous serions victimes de persécutions constantes. Et cela dure depuis la création de l’État.

      Pendant la guerre de 1948, au lendemain de la Shoah, une telle attitude se justifiait sans doute : les Israéliens ne se percevaient-ils pas tel David face à Goliath ? Mais, depuis, le pays s’est hissé au rang de puissance régionale solide. Notre armée compte parmi les plus puissantes de la planète et dispose d’un arsenal technologique sophistiqué. La croyance demeure néanmoins : Israël lutterait pour sa « survie », même s’il se mesure à des organisations dont les membres marchent quasiment pieds nus, comme le Hamas ; même si, à part l’Iran, aucun État puissant ne l’a placé dans sa ligne de mire ; et même si ce sont nos troupes qui mènent des opérations d’occupation. La recette n’est pas neuve, ni propre à notre pays : réelle ou fictive, la menace extérieure justifie l’« union nationale » et l’emprise de l’État sur la population.

  • Terrorisme ou légitime résistance à l’occupation israélienne ?
    http://orientxxi.info/magazine/terrorisme-ou-legitime-resistance-a-l-occupation-israelienne,1298,1298

    Toutes les formes de lutte contre l’occupation illégale de la Palestine qui dure depuis des décennies sont systématiquement qualifiées de « terrorisme » par Israël, et la campagne internationale de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), pourtant non violente, fait l’objet d’intimidations, voire d’interdictions dans plusieurs pays occidentaux, dont la France. Tout indique donc qu’il n’y a aucun moyen qui puisse être considéré comme une forme légitime de résistance à l’occupant israélien, explique l’avocat du lanceur d’alertes Edward Snowden. Texte original : « Fighting Israeli Occupying Forces Is “Terrorism.” Boycotting Is “Anti-Semitism.” What’s Allowed ? », The Intercept, 3 avril 2016. Traduit de l’anglais par Françoise Feugas. Source : Orient (...)

  • L’histoire des médias en Tunisie racontée par Larbi Chouikha et résumée par Françoise Feugas sur @OrientXXI

    L’histoire des médias en Tunisie est étroitement liée à celle du monde politique qu’incarnait l’institution étatique. Mais depuis la « Révolution de jasmin » de 2011, les Tunisiens sont massés en un temps très court à une situation de transition où le rôle et la place de l’État doivent être redéfinis face à l’éclosion d’un nouveau paysage médiatique en pleine effervescence. Larbi Chouikha, professeur à l’Institut de presse et des sciences de l’information de l’université de la Manouba, raconte cinquante ans de cette « difficile transformation ».

    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/les-medias-en-tunisie-entre-etat,0862

  • Colonisation en Palestine : comment l’Union européenne viole le droit international - Françoise Feugas
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/colonisation-comment-l-union,0610

    Le rapport de François Dubuisson, professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles vise, par l’obtention de mesures concrètes de contrainte, à la fin de la colonisation et de l’occupation du territoire palestinien. Il constitue l’étude juridique de la campagne européenne Made in illegality lancée par des associations belges. Le texte montre concrètement comment l’Union européenne s’est jusqu’ici largement abstenue de remplir ses obligations relatives au respect du droit international (...)

    #Palestine #Israël #colonies #UE

  • Le tombeau de saint Jean Chrysostome à Damas
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/le-tombeau-de-saint-jean,0569
    Par Françoise Feugas

    « Il est vivant, nous sommes morts ! » Cette légende ornait un poster représentant un martyr de la révolution syrienne. Ce thème de la mort, toujours présent dans l’oeuvre de Youssef Abdelké a pris une dimension nouvelle avec la guerre qui ravage son pays. Retour sur le parcours d’un grand artiste syrien engagé dont quelques unes des dernières œuvres sont exposées à la galerie Claude Lemand à Paris jusqu’au 3 mai.
    Vous poussez la porte d’une petite galerie d’art du 6e arrondissement de Paris, et vous êtes cloué sur place. À votre gauche, un grand oiseau mort dont l’ombre s’étend sur une surface absente ; à droite, le regard fixe d’un homme couché sur ce qui ressemble à une boîte, avec cette inscription énigmatique : « Le tombeau de saint Jean Chrysostome est dans la mosquée d’Al-Hassan ». Les tableaux sont des fusains sur papier de grande taille, très sombres, mais laissant filtrer une lumière diffuse et nuancée dont les rares éclats blancs semblent tomber d’une source hors champ. Le dessin est précis, aigu, finement hachuré ; de grands traits le parcourent par endroits, comme des griffures ou les veines d’une matière ancienne. Vous restez là, saisi par l’au-delà de la douleur exprimée. Vous êtes entré dans l’univers des dernières œuvres de Youssef Abdelké, grand artiste syrien, graveur et dessinateur au talent exceptionnel.

  • Omar - Bande Annonce VOST - YouTube

    http://www.youtube.com/watch?v=g5uAu_EAbP0

    Recommandé par Françoise Feugas

    Un film de Hany Abu-Assad

    Avec Waleed Zuaiter, Adam Bakri, Samer Bisharat

    L’histoire de Omar
    Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêeves et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal.
    Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d’une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu’il aime, à sa cause ?

    #palestine #cisjodanie #film #cinéma #occupation #colonisation