On comprend très bien comment la conséquence de cette déclaration :
« En effet, la critique institutionnelle qui opposerait l’artiste avec un grand A à l’institution avec un grand I ne fonctionne plus aujourd’hui : il y a de l’institution partout et qui est distribuée en nous-mêmes. Vouloir retourner à un état de nature pré-institutionnel ne me semble pas très convaincant si l’on veut penser l’art comme une activité publique. Selon moi se retrancher de l’institution rabattrait l’art vers une activité privée.
est fatalement ce type de pied de page pour un des trucs du type :
« Projet réalisé avec le soutien de la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, le fonds de dotation agnès b. et la maison rouge.
En collaboration avec les Archives de la ville d’Aubervilliers, dOCUMENTA(13), l’École nationale supérieure des Beaux-arts, l’École supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy, l’Espace Khiasma, agnès b. et la Tate Modern. »
mais du coup, on comprends beaucoup plus difficilement ce que veut dire, factuellement, ceci :
L’horizon n’est donc pas tellement de produire de l’art pour le monde de l’art mais d’inventer des outils qui viendraient généalogiquement d’autres disciplines et, après un détour par l’art. de les renvoyer.
puisque c’est bien au monde de l’art que les poules retournent dormir.
Fumiste.