person:francois roux

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • L’intérim, en forte croissance, manque de bras
    http://lemonde.fr/economie/article/2017/10/27/en-france-l-interim-a-bondi-de-12-en-un-an-et-manque-de-bras_5206569_3234.ht

    La pénurie de candidats oblige les agences de travail temporaire à rivaliser d’ingéniosité

    Recherche agent d’exploitation logistique H/F. « L’annonce se déploie en caractères géants sur plusieurs panneaux de quatre mètres par trois dans le centre-ville de Montélimar (Drôme). Il y a urgence : l’intérim manque de bras. » Ces campagnes d’affichage, on les multiplie pour aider nos agences à recruter. Sans cela, on ne pourrait pas satisfaire les demandes des clients « , justifie Grégory Delbaere, responsable marketing et communication chez Proman, une entreprise du secteur.

    Porté par la reprise, le travail temporaire connaît une croissance à deux chiffres cette année. D’après le dernier baromètre de Prism’emploi, rendu public jeudi 26 octobre, les effectifs ont bondi de 12 % au niveau national entre septembre 2016 et septembre 2017. Dans l’industrie, où sont employés près de la moitié des intéressés, la hausse est de 12,6 %. Elle grimpe jusqu’à 20 % dans les transports.

    Et si les ouvriers qualifiés et non qualifiés constituent toujours l’écrasante majorité des troupes, de plus en plus de cadres sont concernés. La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail dénombrait un peu plus de 670 000 travailleurs temporaires en août.
     » Même si le phénomène est général, il existe de grandes disparités régionales « , souligne François Roux, président de Prism’emploi. La demande des entreprises est forte en Bretagne (+ 17,7 %), grâce à la filière agroalimentaire, ainsi que dans les bassins d’emploi industriels du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté.

    A Montbéliard (Doubs), par exemple, le site de PSA tire l’activité, alors qu’en Ile-de-France, ce sont les sociétés de commerce en ligne, gourmandes en transporteurs, préparateurs de commandes ou caristes.

    Dans ces métiers, le » savoir-être « prime sur les qualifications. Mais les pénuries sont telles que tout est bon pour appâter le candidat : annonces sponsorisées sur les réseaux sociaux, multi—pli-cation des offres sur des plates-formes comme Indeed ou -CVaden, opération ponctuelle dans certaines villes, soutien à des équipes de football…
     » Mauvaise réputation « A Crépy-en-Valois (Oise), Proman a opté pour un bus de l’emploi, annoncé à grand renfort de spots radio et de placards municipaux. Nouvelle venue sur le marché, l’entreprise mise sur la proximité, multipliant les ouvertures d’agences. Elle enregistre cette année une croissance de plus de 20 % de son chiffre d’affaires en Ile-de-France. Pour le responsable régional, François Quesada, » il y a indubitablement un effet de rattrapage par rapport à - leurs - concurrents, mais - il - sent que les carnets de commandes sont pleins. Le décalage d’activité entre les six premiers mois et les six derniers mois de l’année tend à se réduire « .

    Un constat que partage Laurent Duverger, manageur des centres experts industrie et BTP chez Randstad : » Pour des agents de fabrication, par exemple, on a du mal à servir tous les postes demandés, alors que ce ne sont pas des métiers difficiles à pourvoir sur le papier. « 
    Et le besoin de recrutement est d’autant plus nourri que des -métiers traditionnellement en pénurie le restent. C’est le cas des tourneurs, des fraiseurs, des -chaudronniers, des soudeurs, des tuyauteurs, des mécaniciens poids lourds… » Des postes structurellement en tension, parce qu’ils sont peu connus, qu’ils souffrent d’une mauvaise réputation ou que l’éducation nationale a délaissé ces filières « , souligne M. Duverger.

    Pour trouver des rectifieurs – des ouvriers qui utilisent des meules en pierre intégrées dans des machines-outils pour finir d’usiner des pièces au micron près –, Airbus Helicopters, -Randstad et le lycée Le Marais à Saint-Etienne ont créé une formation ex nihilo il y a trois ans. » Tous les stagiaires ont trouvé du travail, affirme Laurent Duverger. Mais le tissu industriel est tellement riche en France que c’est compliqué d’avoir les bonnes ressources au bon moment. « 
    Salaires modestes
    Conséquences de ces évolutions : de nouvelles pénuries apparaissent dans le sillage des avancées technologiques. Dans l’industrie ou le bâtiment, les entreprises -travaillent de plus en plus avec des matériaux composites ou de l’électronique intégré. » On cherche aussi des techniciens de maintenance dans l’éolien, dans le solaire ou la géothermie « , observe le responsable de Randstad.

    Des recrutements d’autant plus difficiles que les salaires sont modestes (entre 1,3 % et 1,4 % du smic en moyenne) et que les formations ne suivent pas toujours, malgré les 380 millions d’euros investis chaque année par les enseignes du travail temporaire, selon des chiffres de Prism’emploi. Le chantier de l’adaptation des compétences aux besoins des entreprises s’annonce titanesque.

    Indicateur avancé du marché du travail, l’intérim en reflète aussi la précarisation grandissante. Faute de trouver des emplois pérennes, de plus en plus de candidats n’ont d’autre choix que de se tourner vers le travail temporaire.
     » Il n’y a jamais eu autant d’intérimaires en France. Ils représentent 4 % de l’emploi marchand, mais un tiers des 500 000 créations nettes enregistrées ces deux dernières années. Et c’est une tendance durable « , observe Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un think tank d’inspiration keynésienne.

    Est-ce parce que les entreprises, marquées par la crise de 2008, -hésitent encore à embaucher en contrat à durée indéterminée (CDI) ? Parce qu’elles attendent l’adoption des réformes du code du travail et de la fiscalité ? Ou parce que le travail temporaire est devenu l’outil privilégié de la flexibilité de l’emploi ? Il est encore trop tôt pour répondre.

    Du côté des grandes enseignes de l’intérim, on se défend de -contribuer à l’accroissement de la précarité. » Mieux vaut un contrat d’intérim qu’un contrat à durée déterminée - CDD - « , répète-t-on à l’envi. Le temps des » négriers « , des » marchands de viande « a vécu.

    Reste que seuls 11 % des intérimaires voient leur contrat se muer en CDI au bout d’un an, selon l’Observatoire de l’intérim et du recrutement. Et, d’après la même étude, le mot » précarité " est le premier qui vient à l’esprit des personnes interrogées pour décrire leur situation. Un travail subi pour 80 % d’entre elles.

    Élise Barthet

  • Pourquoi l’indemnisation #chômage des #intérimaires est au coeur des débats - L’Express avec L’Expansion
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-l-indemnisation-chomage-des-interimaires-est-au-coeur-d

    François Roux, le délégué général de Prism’emploi. Nous ne voulons plus être stigmatisés comme des profiteurs de l’assurance-chômage et assimilés aux #intermittents du spectacle, alors que notre rôle est d’intégrer les salariés dans le monde du travail ".

    Négociation tendue et infructueuse sur le chômage
    http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140215.REU1140/negociation-tendue-et-infructueuse-sur-le-chomage.html

    BA-BA du répertoire patronal, les propositions provocatrices du Medef détaillées plus haut relèvent du scénario classique de la série « moins d’allocs et plus de contrôles/radiations ». Sauf à intervenir, on connait déjà le dénouement : le « déficit » de la caisse « impose » une nouvelle « réforme » destinée à « sauver » le régime d’assurance chômage avec l’aval d’un gouvernement HEC/cour des comptes/CAC40…

    Intermittents : Filippetti répond au Medef
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/02/15/97002-20140215FILWWW00191-intermittents-filippetti-repond-au-medef.php

    Nous ne voulons pas être sauvés
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6828

  • STL Registry: Nashabe Poses “Threat” to Tribunalhttp://english.al-akhbar.com/content/stl-registry-nashabe-poses-%E2%80%9Cthreat%E2%80%9D-tribunal

    The appointment of Omar Nashabe, Director of Al-Akhbar’s research unit, to the defense office of the Special Tribunal for Lebanon has led to a crisis between the office and the court Registry. A security assessment by the STL found Nashabe “to be a ‘high’ threat to the Tribunal,” while head of the defense office François Roux defended his recruitment.

  • R.A. Forum > Samedi 13 octobre 2012 à 15 h : Auriez-vous crié « Heil Hitler » ? Résistances et soumission au nazisme
    http://raforum.info/spip.php?article6746&lang=en

    Rencontre-débat avec #François_Roux

    Le 31 janvier 1933, 32 millions d’allemands qui n’ont pas voté Hitler voient arriver au pouvoir le parti nazi suite à une manœuvre de l’élite réactionnaire (militaires, monarchistes, industriels, politiciens, intellectuels, bureaucrates) qui tient la république de Weimar.

    32 millions d’allemands (et les autres) se retrouvent rapidement pris au piège d’un régime de terreur, fruit des conséquences de la crise économique, des séquelles de la révolution avorté de 1918-1919, du discrédit de la classe politique, de l’aveuglement des partis réformistes (des socialistes au Zentrum catholique) comme « révolutionnaires » (KPD, stalinien).

    En s’appuyant sur des centaines de témoignages et les travaux des historiens, F. Roux propose une une synthèse de l’histoire chaotique et méconnue des Allemands et de l’Allemagne de 1918 à 1946.

    Comment les individus, les groupes sociaux se comportent-ils et réagissent-ils à la suppression des libertés, à l’embrigadement, aux persécutions politiques et raciales, à la guerre, au génocide ?

    Quels compromis sont nécessaires pour survivre ?

    Est-il possible de ne pas collaborer avec la machine de l’état nazi ?

    Est-il possible de résister et comment ?

    Loin des analyses basées sur une spécificité culturelle allemande comme d’un quelconque déterminisme social, l’auteur étudie les mécanismes psychologiques et sociaux ayant conduit les Allemands accepter de se soumettre aux ordres et à l’autorité mais aussi à résister et à agir contre le système nazi.

    Plus largement, est posée la question de notre capacité (individuelle et collective) à résister à l’autorité, à refuser d’accepter et d’obéir dans une période de crise environnementale et capitaliste d’une extrême gravité.

    François Roux a publié Auriez-vous crié « Heil Hitler » ? soumission et résistances au nazisme : l’Allemagne vue d’en bas (1918-1946) (éd. Max Milo) en 2011. Dans « La grande guerre inconnue » (éd de Paris) paru en 2006, il a étudié les mutineries, désertions, révoltes et stratégies d’évitement des poilus confrontés à la première grande boucherie du XXème siècle.

    Librairie libertaire LA GRYFFE, 5 rue Sébastien Gryphe à #Lyon

  • Preparations for absentia trials under way: STL source
    http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2011/Oct-15/151416-preparations-for-absentia-trials-in-full-swing-stl-source.ashx

    Preparations for absentia trials of the four men indicted in the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri are under way, and court proceedings could commence in the first half of 2012, a source at the Special Tribunal for Lebanon has told The Daily Star.

    “Preparations to try the four suspects in the assassination of Hariri in absentia are in full swing and this in cooperation with Pre-Trial Judge Daniel Fransen and the head of the defense office at the tribunal, Francois Roux,” the source, who spoke on condition of anonymity, said late Friday.

    In the absence of new developments, absentia trials would likely begin at the end of February or beginning of March, the source added.

    #tsl

  • Roux : Defense team eager to refute STL indictment
    http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2011/Sep-09/148342-roux-defense-team-eager-to-refute-stl-indictment.ashx

    Head of Defense Office at the Special Tribunal for Lebanon François Roux said he looked forward to assisting in the defense of the four Hezbollah suspects implicated in the assassination of statesman Rafik Hariri, a local newspaper reported Friday.

    C’est drôlement pratique : le TSL livre aussi la « défense » aux accusés. Gros effort de communication, en ce moment, pour faire accroire à la neutralité du Tribunal.