person:frank barat

  • Europe’s quiet offensive against people helping refugees – EURACTIV.com
    https://www.euractiv.com/section/global-europe/opinion/europes-quiet-offensive-against-people-helping-refugees

    Three years ago today (31 October), EU pressure on Italy forced the end of one of the EU’s most successful humanitarian missions, ‘Mare Nostrum’, a search-and-rescue operation that in just one year brought 130,000 refugees safely to Europe’s shores. Ben Hayes and Frank Barat look back on three years since the end of Operation Mare Nostrum.

    Frank Barat is coordinator of the War and Pacification program at the Transnational Institute. He has edited several books, the latest being Freedom is a Constant Struggle with Angela Davis. Ben Hayes is a fellow of the Transnational Institute and an independent researcher.

    As the death toll mounted in the wake of this decision, including 1,200 victims at sea five months later, non-governmental organisations (NGOs) stepped into the breach, launching their own rescue missions in a desperate attempt to save lives. Their efforts were part of a wave of compassion across Europe that year, as people organised convoys to refugee reception centers, warmly greeted arrivals at German train stations and lined highways to provide food and water to those making the arduous trek from war-torn regions of Syria and elsewhere.

    As European politicians retreated from their humanitarian obligations, its citizens demonstrated Europe’s tradition of compassion, solidarity and commitment to the Geneva Conventions.

    In his first State of the Union address, EU Commission President Juncker had even praised the volunteers as representative of the kind of “Europe I want to live in”. Yet just a few short years later, the Union looks very different, and Juncker is silent as those very same activists are now being treated as criminals rather than heroes.

  • « Nous ne pouvons nous permettre le luxe d’attendre » qu’Israël change de lui-même, déclare Ilan Pappe
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1714:l-nous-ne-pouvons-
    _Un entretien avec l’historien israélien Ilan Pappe par Frank Barat _

    Frank Barat. Vous avez écrit sur la façon dont la première Intifada palestinienne a eu lieu dans les années 1930. Pouvez-vous expliquer son sens et son importance ?

    Ilan Pappe. Je pense qu’il est important de remonter même avant 1936 pour la comprendre. Il vous faut retourner au 19e siècle, quand le sionisme est apparu en tant que mouvement. Il avait deux objectifs nobles. L’un était de trouver un lieu sûr pour les Juifs qui se sentaient en danger dans une atmosphère croissante d’antisémitisme, et l’autre consistait en l’intention pour certains Juifs de se redéfinir comme un groupe national, et pas seulement une religion.

    Le problème a commencé quand ils ont choisi la Palestine comme territoire dans lequel concrétiser ces deux intentions. Il était clair – du fait que le territoire était habité – qu’ils allaient devoir le faire en recourant à la force et qu’ils allaient devoir envisager la dépopulation du peuple indigène. IL a fallut du temps à la communauté palestinienne pour comprendre que c’était bel et bien en cela que consistait le plan.

    En 1936, on pouvait déjà voir le début de la résultante réelle de cette stratégie : les Palestiniens étaient expulsés des terres achetées par le mouvement sioniste ; des Palestiniens perdaient leurs emplois suite à la stratégie sioniste de reprise du marché du travail. Il était très clair que la question juive européenne allait se résoudre en Palestine même.

    Ces trois facteurs combinés ont poussé les Palestiniens à dire pour la première fois : « Nous allons faire quelque chose, à ce propos », et ils ont essayé de se révolter. Il a fallu la toute-puissance de l’Empire britannique, pour écraser cette révolte comme elle l’a été. Cela leur a pris trois ans ; les Britanniques ont utilisé contre les Palestiniens tout un répertoire d’actions aussi néfaste que celui utilisé plus tard par les Israéliens pour réprimer les Intifadas palestiniennes de 1987 et 2000.

    FB. Cette révolte de 1936 a été une révolte très populaire ; c’étaient les paysans qui ont pris les armes.

    IP. Absolument. L’élite politique palestinienne vivait dans les villes de Palestine, mais, dans les années 1930, les principales victimes du sionisme vivaient à la campagne. C’est pourquoi la révolte a débuté là – mais des sections de l’élite urbaine l’ont ralliée également.

    J’ai fait remarquer dans un de mes livres que les Britanniques ont tué ou emprisonné la plupart des gens qui appartenaient à l’élite politique palestinienne ou à l’élite militaire ou potentiellement militaire de la Palestine. (...)

    Article publié sur The Electronic Intifadah le 8 décembre 2013. Traduction : JM Flémal.

  • Saleh Bakri, star en Israël : « J’ai décidé de ne plus tourner dans aucun film israélien » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/30/saleh-bakri-star-israel-jai-decide-plus-tourner-aucun-film-israelien-246884

    « Depuis la mort de Mahmoud Darwich et Edward Saïd, les Palestiniens n’ont plus eu de personnalités non-politiques auxquelles s’identifier, qui pourraient les représenter en dehors de la Palestine, un symbole, un porte-parole en quelque sorte », observe Frank Barat. Ce militant pro-palestinien – auteur, avec Noam Chomsky, Ilan Pappé et Stéphane Hessel, de « Palestine l’Etat de siège » (éd. Galaade, février 2013) – estime que l’acteur Saleh Bakri pourrait combler ce manque.

  • The «crime» of solidarity | SocialistWorker.org

    http://socialistworker.org/2013/04/29/the-crime-of-solidarity

    The “crime” of solidarity April 29, 2013

    On April 24, Frank Barat, a Palestine solidarity activist and co-coordinator of last year’s Russell Tribunal on Palestine, was stopped at Ben Gurion International Airport by the Shabak, Israel’s internal security service, and subjected to four hours of interrogation and nearly a full day’s detention before being deported back Belgium. His “crime”? To have visited Israel while e a supporter of Palestinian rights. Here, he describes what took place.

    #palestine #ocuupation #israël

  • Franck Barat , coordinateur du tribunal Russell pour la Palestine, arrêté à Ben Gourion et expulsé ne pourra être présent pour soutenir les prisonniers palestiniens.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-puchot/250413/tunisie-syrie-israel-c-est-le-retour-de-la-chronique-maghreb-machrek
    25 avril 2013 Par Pierre Puchot

    * Israël toujours aussi capricieux avec ses visiteurs. C’est cette fois le coordinateur du tribunal Russell pour la Palestine, Frank Barat. De retour à Bruxelles mercredi, il nous raconte son interrogatoire et son expulsion de Ben Gourion, l’aéroport de Tel-Aviv :

    « “Donnez-moi votre numéro de portable, votre numéro chez vous, les noms de votre père et votre grand-père et toutes vos adresses email” sont les premiers mots que l’officier des services de renseignements intérieur israélien (Shabak) a prononcé quand je suis rentré dans son bureau.

    Environ une heure avant, la demoiselle au guichet avait simplement prit mon passeport et m’avait dit : “mettez-vous sur le côté, nous voulons vous poser plus de questions”. Mon but lors de ce court voyage était de rendre visite à des connaissances sur place et aussi de participer à une réunion sur les prisonniers politiques palestiniens, à l’occasion des 11 ans d’emprisonnement de Marwan Barghouti. L’interrogatoire dura environ 4h. Je fus conduis dans différents bureaux, interrogé par différentes personnes, parfois plusieurs en même temps. Les ¾ de mon interrogatoire furent à propos de mon voyage d’une semaine en Israël. L’officier principal me disant : “Je sais tout ce qu’il y a à savoir sur vous, depuis la première minute, donc arrêtez de mentir”. Refusant de lui divulguer ma réelle adresse email (les services secrets intérieurs peuvent maintenant demander un accès a vos emails, voir ici), il m’annonça que vu mon refus de coopérer et mes mensonges, il allait me déporter. Je fus ensuite fouillé au corps (de près, plusieurs fois) et mon bagage fut passe au crible fin (plusieurs fois, par plusieurs personne).

    Après 23h en cellule de déportation, je fus escorté dans un avion à 1h du matin.

  • Iceland president: Let banks go bankrupt - YouTube

    http://www.youtube.com/watch?v=CTljJA_0Y6Y

    Signalé par Frank Barat sur facebook. L’interview est assez géniale.

    « Mais laissons donc les banques faire faillite, toutes seules, sans nous, et nous, occupons nous de ce qui est important »

    « We introduced currency controls, we let the banks fail, we provided support for the poor and did not introduce austerity measures. Why do we consider banks to be like holy churches of the modern economy? »

    Publiée le 25 janv. 2013

    Iceland President Olafur Ragnar Grimsson tells Al Jazeera’s Stephen Cole that Europe should let banks that are ran “irresponsibly” go bankrupt.

  • Palestine : nous devons être sans crainte
    Jeudi, 11 Octobre 2012 par Frank Barat
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1440:palestine-nous-dev

    Samedi matin, la session a débuté par un éclat. Le grand et unique Harry Belafonte est entré en compagnie de sa femme dans une salle déjà bondée. Pour le mouvement en faveur de la justice en Palestine, c’est quelque chose d’énorme. Belafonte est connu depuis des décennies comme un activiste humanitaire et des droits civiques ; il s’est également opposé à la guerre en Irak et a pris ouvertement position contre le gouvernement de George W. Bush. Harry Belafonte était tout autant apprécié pour ses succès musicaux que pour ses prises de position contre l’injustice. Mais une chose manquait : la Palestine
    (...)
    Les trois journées du tribunal se sont écoulées, pour tous ceux qui y étaient impliqués. Roger Waters, Angela Davis, Miguel Angel Estrella et Dennis Banks , les nouveaux venus de ce jury, ont fait état tout au long de la session de la quantité de choses qu’ils avaient apprises et à quel point ils se sentaient nantis de possibilités nouvelles. À un moment, Roger Waters déclara à l’adresse d’un des organisateurs : « Je m’éclate, là ! »

    Voilà quelque chose d’important. Qu’entendait-il par-là ?

    Manifestement, il ne voulait pas dire qu’il tirait du plaisir à entendre les comptes rendus horribles de ce qui se passe en Palestine. Il n’était pas heureux d’apprendre que le pays où il vit depuis quinze ans, les États-Unis, alloue chaque année 3,1 milliards de dollars d’aide militaire à Israël. Il ne tirait pas du plaisir du fait que Raji Sourani, l’un des plus éminents avocats palestiniens des droits de l’homme, et Leila Shahid, l’ambassadrice en Belgique et au Luxembourg de l’Organisation de libération de la Palestine, n’avaient pas obtenu leur visa pour nous rejoindre à New York.

    Roger Waters « s’éclatait » parce qu’il se sentait nanti d’une sorte de pouvoir. Comme nous tous, d’ailleurs. Il s’éclatait parce qu’il savait qu’il était au bon endroit, à l’endroit qu’il fallait et au moment le plus opportun.

  • #palestine #art #suisse #censure #multinationales

    Press Release par Frank Barat, Coordinator Russell Tribunal on Palestine.

    20th December 2011

    LACOSTE: NO ROOM FOR PALESTINIAN ARTIST

    French fashion brand demands the removal of Bethlehem artist Larissa Sansour from major photographic prize.

    http://www.larissasansour.com

    The prestigious €25,000 Lacoste Elysée Prize is awarded by the Swiss Musée de l’Elysée with sponsorship from Lacoste, the clothing brand.

    Larissa Sansour was among the eight artists shortlisted for the 2011 prize. In December 2011, Lacoste demanded that her nomination be revoked. Lacoste stated their refusal to support Sansour’s work, labelling it ‘too pro-Palestinian’. A special jury will convene in January 2012 to select the winner.

    As a nominee, Sansour was awarded a bursary of €4,000 and given carte blanche to produce a portfolio of images for the final judging. In November 2011, three photos for Sansour’s Nation Estate project were accepted, and she was congratulated by the prize administrators on her work and professionalism. Sansour’s name was included on all the literature relating to the prize and on the website as an official nominee. Her name has since been removed, just as her project has been withdrawn from an upcoming issue of contemporary art magazine ArtReview introducing the nominated artists.

    In an attempt to mask the reasons for her dismissal, Sansour was asked to approve a statement saying that she withdrew from her nomination ‘in order to pursue other opportunities’. Sansour has refused.

    Sansour says: “I am very sad and shocked by this development. This year Palestine was officially admitted to UNESCO, yet we are still being silenced. As a politically involved artist I am no stranger to opposition, but never before have I been censored by the very same people who nominated me in the first place. Lacoste’s prejudice and censorship puts a major dent in the idea of corporate involvement in the arts. It is deeply worrying.”

    Sansour’s shortlisted work, Nation Estate, is conceived in the wake of the Palestinian bid for UN membership. Nation Estate depicts a science fiction-style Palestinian state in the form of a single skyscraper housing the entire Palestinian population. Inside this new Nation Estate, the residents have recreated their lost cities on separate floors: Jerusalem on 3, Ramallah on 4, Sansour’s own hometown of Bethlehem on 5, etc.

    Regretting Lacoste’s decision to censor Sansour’s work, Musée de l’Elysée has offered to exhibit the Nation Estate project outside of the confines of the Lacoste sponsorship. Musée de l’Elysée is based in Lausanne, Switzerland. The Lacoste Elysée Prize 2011 is the award’s second edition.

    For further information and interviews: Larissa Sansour or assistant Soren Lind on +44 784 9011 977 and info@larissasansour.com
    BACKGROUND INFORMATION

    Sansour Biography

    Born in Jerusalem, Larissa Sansour studied Fine Art in Copenhagen, London and New York. Her work is interdisciplinary, immersed in the current political dialogue and utilises video art, photography, experimental documentary, the book form and the internet.

    Sansour’s work features in galleries, museums, film festivals and art publications worldwide. Recent solo shows include exhibitions at Kulturhuset in Stockholm, Depo in Istanbul, Galerie La BANK in Paris and Jack the Pelican in New York.

    She has participated in the biennials in Istanbul, Busan and Liverpool. Her work has appeared at venues such as Tate Modern, London; the Brooklyn Museum, New York; the Third Guangzhou Triennial, China; Alternative Space LOOP, Seoul; Institut du Monde Arabe, Paris; Iniva, London; Haus der Kulturen der Welt, Berlin; Al Hoash, Jerusalem; Centre Pompidou, Paris; Museo Reina Sofia, Madrid; MOCA, Hiroshima; PhotoCairo4, Egypt.

    Sansour’s short film A Space Exodus
    http://larissasansour.com/exodus.html

    was nominated in the Best Short category at the Dubai International Film Festival.

    She lives and works in London.

    www.larissasansour.com