person:free

  • Regardez en replay le “Cash investigation” sur les méthodes de management impitoyables de Free et Lidl
    http://www.telerama.fr/television/regardez-en-replay-le-cash-investigation-sur-les-methodes-de-management-imp

    Pour sa rentrée, le magazine d’investigation d’Elise Lucet revenait avec “Travail, ton univers impitoyable”, une enquête saisissante dans l’arrière-boutique de Lidl et Free. « J’ai l’impression d’être un robot, une semi-machine », lâche un salarié, la gorge nouée. Pour son numéro de rentrée, Cash investigation n’aurait pas pu viser plus juste. En pleine mobilisation contre la réforme du code du travail, l’émission consacre une enquête à la souffrance et à la précarité des salariés, en permanence sous tension, (...)

    #Free #Lidl #travail #travailleurs

  • Centre d’appel de Free : un rapport déplore des « licenciements disciplinaires massifs »
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2018/02/06/centre-d-appel-de-free-un-rapport-pointe-des-licenciements-disciplinaires-ma

    Les effectifs de Mobipel ont été réduits de 60 % en un peu plus de trois ans. Plus d’un quart des départs étaient des licenciements pour faute grave. Par SANDRINE CASSINI

    Nouvelle épine dans le pied de Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre individuel du Monde), qui a maille à partir depuis des années avec son centre d’appels Mobipel de Colombes (Hauts-de-Seine). Un rapport provisoire, commandé en septembre 2017 par le comité d’entreprise au cabinet d’expertises Alter, et remis à la direction en janvier, dénonce « un plan de compression des effectifs non officialisé », selon le document d’abord dévoilé par Le Parisien et dont Le Monde a eu connaissance.

    En quatre ans, le nombre de salariés de la structure a été divisé par plus de deux : de 649, en 2013, à 281, en septembre 2017. Une situation qui tranche avec celle des autres centres d’appels. Les bureaux situés à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), à Marseille et à Bordeaux ont embauché entre 20 % et 30 % de salariés supplémentaires sur la même période, atteignant entre 400 et 500 personnes chacun. Seul le centre parisien, situé dans le 8e arrondissement, comme le siège d’Iliad, la maison mère de Free, a vu ses effectifs fondre pour cause de déménagement. Mais les recrutements ont repris, précise un membre de la direction cité dans l’expertise.

    Que se passe-t-il à Colombes ? Alter a décompté 807 départs au total depuis 2013, dont 586 provoqués par Free (licenciements, ruptures conventionnelles…). Sur ce total, la direction a procédé à 266 licenciements pour faute grave et 35 pour cause réelle et sérieuse, pointant des absences, des abandons de poste ou des retards répétés. « Ces départs n’ont rien de “naturel”, puisqu’ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intragroupe, qui ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur », indique le cabinet Alter. « Depuis 2014, je me bats pour dire que l’employeur procède à des plans sociaux déguisés », affirme Anousone Um, membre du comité d’entreprise et délégué syndical de SUD Telecom. Free doit faire face à 84 procédures devant les prud’hommes. Les sommes réclamées portent sur un total de 1,9 million d’euros.

    #travail #centres_d’appels

  • La fin des IPv4 est très proche  ! Les ennuis aussi… - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/news/la-fin-des-ipv4-est-tres-proche-les-ennuis-aussi

    Devant le manque d’adresses IPv4, les FAI utilisent depuis longtemps les adresses dynamiques. Avec le développement de la fibre optique, Free a besoin de nouvelles adresses IPv4 car les adresses ADSL libérées ne peuvent pas être aussitôt réattribuées. Free a alors utilisé une même adresse IPv4 pour quatre utilisateurs, attribuant à chacun 16 384 ports, et ceci de façon transparente pour l’utilisateur… sauf pour certains.

    #free #ipv4 #ipv6 #fibre #adsl #auto-hébergement

  • La fin des IPv4 est très proche ! Les ennuis aussi…
    https://linuxfr.org/news/la-fin-des-ipv4-est-tres-proche-les-ennuis-aussi

    On le sait depuis longtemps, les adresses IPv4 sont en nombre trop limité pour subvenir aux besoins. C’est pour cela que l’on a créé IPv6. Leur mise en œuvre se fait toujours attendre et les problèmes qui se posent sont loin d’être tous résolus.

    Devant le manque d’adresses IPv4, les FAI utilisent depuis longtemps les adresses dynamiques. Avec le développement de la fibre optique, Free a besoin de nouvelles adresses IPv4 car les adresses ADSL libérées ne peuvent pas être aussitôt réattribuées. Free a alors utilisé une même adresse IPv4 pour quatre utilisateurs, attribuant à chacun 16k ports, et ceci de façon transparente pour l’utilisateur… sauf pour certains.

    En seconde partie de la dépêche nous verrons comment l’astuce utilisée par Free peut poser problème, comment vivre avec la pénurie des IPv4 en (...)

  • Naissance de FlossCON à Grenoble, la conférence alpine du logiciel libre, v0 les 19 et 20 janvier
    https://linuxfr.org/news/naissance-de-flosscon-a-grenoble-la-conference-alpine-du-logiciel-libre-v0-

    Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance d’une nouvelle conférence dans le domaine des logiciels libres : FlossCON.

    Doit‐on vous faire l’affront d’expliquer l’origine du nom ou pas  ? Allez, OK : Floss pour Free/Libre Open Source Software et CON pour… CONférence. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas expliqué. ;)

    Si l’on reprend la description officielle : « La FLOSSCon (Free/Libre/OpenSource Software Conference) est un événement libre et non commercial organisé par l’association FLOSSITA (FLOSS in the Alps) pour des communautés et des utilisateurs de solutions logicielles libres et Open Source et ceux qui veulent les découvrir. »

    Les thèmes abordés sont variés : DevOps, Cloud / OpenStack, sécurité, Open Source, développement, Internet des objets et Embarqué.lien n°1 : FlossCONlien n°2 : FlossCON (...)

  • Naissance de FlossCON à Grenoble, la conférence alpine du logiciel libre, v0 les 19/20 janvier 2018
    https://linuxfr.org/news/naissance-de-flosscon-a-grenoble-la-conference-alpine-du-logiciel-libre-v0-

    Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance d’une nouvelle conférence dans le domaine des logiciels libres : FlossCON.

    Doit-on vous faire l’affront d’expliquer l’origine du nom ou pas ? Allez, ok : Floss pour Free/Libre Open Source Software et CON pour … CONférence. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas expliqué ;).

    Si l’on reprend la description officielle : « La FLOSSCon (Free/Libre/OpenSource Software Conference) est un événement libre et non-commercial organisé par l’association FLOSSITA (FLOSS in the Alps) pour des communautés et des utilisateurs de solutions Logiciels Libres et Open Source et ceux qui veulent les découvrir. »

    Les thèmes abordés sont variés : DevOps, Cloud / OpenStack, Sécurité, Open Source, Développement, IoT / Embarqué.lien n°1 : FlossCONlien n°2 : FlossCON - (...)

  • Bienvenue dans la « société free-lance »

    Les technologies numériques transforment un nombre croissant de bons emplois en minables petits boulots en ligne. Mais une autre voie est possible

    Au cours des dernières décennies, les travailleurs de France, d’Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays développés ont été les plus productifs et les plus riches du monde. Aujourd’hui, cette prospérité est menacée. D’où vient le danger ? Des hordes de migrants qui débarquent sur nos côtes ? Des concurrents étrangers de nos entreprises nationales ? Ni l’un ni l’autre : ce danger est auto-infligé.

    Durant la timide reprise économique, près d’un emploi créé aux Etats-Unis sur cinq a été un emploi temporaire, et près de la moitié sont rémunérés à des salaires à peine supérieurs au salaire minimum. Alors que les profits des entreprises atteignent un niveau historique – et qu’une bonne partie de ces profits est mise à l’abri dans des paradis fiscaux –, les trois quarts des Américains parviennent tout juste à joindre les deux bouts et ne possèdent que très peu d’épargne pour faire face à une éventuelle perte d’emploi.

    Un mélange de technologie façon Silicon Valley et d’investissement à la Wall Street impose aux Américains la dernière tendance : la soi-disant « économie du partage », avec des entreprises comme Uber, Upwork, Airbnb, Instacart et TaskRabbit, censées « libérer les travailleurs » pour leur permettre de devenir des « entrepreneurs indépendants » et être « leur propre patron ». En réalité, les travailleurs se vendent pour décrocher des emplois à temps partiel toujours plus fragmentaires, sans aucune protection sociale ni aucune assurance sur la pérennité de leur emploi, tandis que lesdites compagnies amassent de substantiels profits.

    Ces « entreprises » ne sont guère plus que des sites Web doublés d’une application, avec une poignée de cadres dirigeants et quelques employés réguliers qui supervisent une armée de tâcherons en free-lance, de collaborateurs temporaires et de sous-traitants. Upwork, par exemple, est un site Web sur lequel une dizaine de millions de travailleurs free-lance et de sous-traitants tentent de décrocher un emploi. Upwork fait appel à des personnes du monde entier, mettant ainsi les -travailleurs français ou américains en concurrence directe avec leurs homologues philippins, indiens, chinois et autres. Il s’agit ni plus ni moins d’une embauche mise à l’encan, où le moins offrant l’emporte. Ainsi, la main-d’œuvre bon marché du tiers-monde tire vers le bas les salaires du monde développé.

    Ces « sous-traitants indépendants » doivent sans cesse rechercher leur prochain boulot, jongler en per-manence avec les exigences de dizaines d’employeurs qui ne respectent pas forcément les lois sur le travail ou les obligations fiscales des pays où œuvrent leurs employés. Ces emplois en ligne représentent une part croissante de l’emploi mondial. Les emplois bien rémunérés, accompagnés d’une solide protection sociale et d’une garantie raisonnable de l’emploi, sont désormais une espèce menacée. Bienvenue dans la « société free-lance ».

    Montée du populisme
    Si ces tendances sont les plus avancées aux Etats-Unis, la France et l’Europe y sont également engagées. Le McKinsey Global Institute a mené une étude du marché du travail en France et dans d’autres pays, complétant les données officielles par plusieurs études existantes et par sa propre enquête effectuée auprès d’un échantillon de 8 000 personnes. L’étude a établi qu’un quart de la population française en âge de travailler est composé de travailleurs « indépendants » (c’est-à-dire de personnes pour qui cette façon de travailler constitue leur emploi principal ou leur procure un revenu complémentaire), une proportion supérieure de 67 % aux estimations officielles.

    Si l’on en croit l’agence européenne Eurofound, le nombre de travailleurs ayant un emploi temporaire a crû ces dernières années de 25 % dans les 28 pays de l’Union, contre 7 % pour les emplois permanents. Le taux d’emplois temporaires a ainsi atteint 12,8 %. La France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et l’Espagne comptent à elles seules plus de 70 % de ces contrats temporaires de l’UE. Un nombre croissant de travailleurs complètent leur salaire de base par un second, troisième ou quatrième emploi. Selon Eurostat, le nombre de travailleurs français menant deux emplois de front a presque doublé au cours des dix dernières années.

    Jusqu’où ce glissement vers une société free-lance peut-il se développer ? Aux Pays-Bas, 47 % des actifs travaillent à temps partiel. Certes, beaucoup de gens apprécient le fait d’avoir des horaires souples pour concilier famille et travail. Mais beaucoup, qui aimeraient avoir un emploi régulier, n’en trouvent pas. Est-ce une simple coïncidence si la plupart des régions connaissant le plus fort taux d’emplois « indépendants » ou à temps partiel sont aussi celles où l’on constate une montée du populisme d’extrême droite ? On a Geert Wilders aux Pays-Bas, Alternativ für Deutschland en Allemagne (où 27 % de la main-d’œuvre travaille à temps partiel), le FPÖ en Autriche (28 %), des partis populistes de plus en plus présents au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni (trois pays où le taux dépasse 20 %). La précarité nourrit le populisme.

    Il est possible de préparer l’" ère numérique " tout en préservant de bons emplois et en favorisant l’innovation et un climat entrepreneurial vigoureux. Un travailleur qui passe d’un employeur à un autre, ou d’un type d’emploi à un autre, ne doit pas être exclu des moyens nécessaires pour assurer son existence. La protection sociale doit devenir un acquis portable, mais aussi universel, couvrant tous les travailleurs sans exception. C’est un besoin qui se fera de plus en plus sentir à mesure que les techno-logies numériques gagneront tous les secteurs de l’économie et transformeront un nombre croissant de bons emplois en minables petits boulots en ligne. Entreprises, gouvernement et syndicats doivent travailler de concert à l’élaboration d’un contrat social modernisé.

    par Steven Hill (Traduit par Gilles Berton pour Le Monde)

    #free-lance #revenu #protection_sociale #précarité

  • Sans neutralité du net, à quoi ressemblerait notre quotidien en ligne ?
    https://www.franceinter.fr/societe/sans-neutralite-du-net-a-quoi-ressemblerait-notre-quotidien-en-ligne

    Aux États-Unis, la Commission fédérale des communications doit abroger ce jeudi une règle obligeant tous les fournisseurs d’accès à Internet à traiter tous les services en ligne de la même manière : la fameuse « neutralité du net ». Une mesure qui intéresse déjà beaucoup leurs équivalents français. Le sujet a l’air extrêmement technique, mais il peut potentiellement avoir des conséquences très visibles dans notre vie quotidienne, où Internet a une place de plus en plus importante. Évidemment, la remise en (...)

    #Free #Orange #neutralité

    ##neutralité

  • Quel est l’ampleur des pbms de avec la messagerie Zimbra de Free ?
    Dans mon coin des hauts de france, elle ne fonctionne que quelques heures par jour.
    Mail bloqués, impossible d’acceder au webmail . . .
    Ca semble durer depuis le 9 Octobre, date de cette publication :
    http://www.universfreebox.com/article/41013/Mail-Free-des-problemes-d-acces-pour-certains-Freenautes-via-Zimbra

    Selon vos retours, des Freenautes font face, depuis ce lundi après midi, à des difficultés pour consulter leurs comptes de messagerie électronique @Free via Zimbra. Pour les abonnés concernés, il est tout simplement impossible de recevoir ou d’émettre un mail, ni même d’acceder à l’interface du webmail

    Le problème touche les serveurs POP et IMAP pour la réception et les serveurs SMTP pour l’émission. Il s’agit vraisemblablement d’un dysfonctionnement d’un ou plusieurs serveurs de messagerie de Free. Une solution devrait être déployée par Free, il est donc inutile de chercher à paramétrer vos logiciels de messagerie.

    Publié le 09 octobre 2017 à 19h29 par La Rédaction

  • Licencier, c’est facile et c’est pas cher - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/19/licencier-c-est-facile-et-c-est-pas-cher_1611154

    Plébiscité par le patronat et ratifié cette semaine par l’Assemblée, le barème des indemnités pour les personnes ayant été licenciées abusivement précarise les salariés en plafonnant les sommes accordées par les prud’hommes .

    « Rassurant », le plafonnement des indemnités prud’homales accordées en cas de licenciement abusif ? C’est ce qu’a défendu, le 7 novembre, Muriel Pénicaud, à l’Assemblée nationale. Pour la ministre du Travail, la mesure phare des ordonnances, dont le texte de ratification est de retour dans l’hémicycle cette semaine, devrait rasséréner les salariés autant que les employeurs. Prévoyant des montants minimums et maximums, ce barème, réclamé de longue date par les employeurs, doit les inciter à embaucher, en les « libérant » de leurs « peurs » liées au processus de licenciement. Une logique plutôt hasardeuse - le comportement des entreprises étant surtout dicté, en réalité, par leurs carnets de commandes -, mais avantageuse pour le patronat.

    Côté salariés, le discours de la ministre, qui se félicite de mettre fin au « peu d’équité et [au] peu de prévisibilité » dans le calcul des dommages et intérêts, est plus difficile à entendre. Pour la CGT, le barème va même « précariser davantage les salariés », en « ouvr[ant] la porte à tous les abus », et notamment à plus de licenciements abusifs, car les entreprises en connaîtront le coût, amoindri, par avance.

    Certes, pointe la ministre, la réforme met en place une indemnité minimale pour les salariés des entreprises de moins de onze salariés, là où elle était réservée aux entreprises aux effectifs supérieurs. Mais le barème est plutôt pingre : jusqu’à trois ans d’ancienneté, ils n’ont droit qu’à un demi-salaire mensuel.

    Et dans les entreprises de plus de onze salariés, le plancher, qui était de six mois de salaire minimum dès deux ans d’ancienneté, oscille désormais entre zéro (moins d’un an d’ancienneté) et trois mois. Côté plafond, il n’est pas plus charitable. Tous types d’entreprises confondues, pour espérer toucher une indemnité maximale de six mois, le salarié doit désormais avoir cinq ans au compteur. Et au-delà de 28 ans d’ancienneté, le plafond s’arrête à 20 mois.

    « Apprécier au cas par cas »

    Pas de quoi déclencher une révolution, tempèrent certains, notant que les prud’hommes n’étaient pas toujours très généreux. « C’est une juridiction paritaire, avec autant de conseillers salariés qu’employeurs, donc plutôt modérée », note l’un d’eux. Selon une étude du ministère de la Justice, les indemnités prud’homales pour licenciement abusif atteignent dix mois de salaire en moyenne. Mais avec des écarts importants selon les cas. D’autres estiment néanmoins que la référence à un plafond pourrait pousser les indemnités vers le haut. Un scénario auquel Samuel Gaillard, avocat en droit social, ne croit pas : « Pour les salariés qui ont entre huit et vingt ans d’ancienneté, peut-être que cela ne change pas grand-chose, car les montants moyens sont proches de ceux du barème. Mais il y aura des perdants chez les salariés avec une faible ancienneté. »

    En effet, selon l’étude du ministère de la Justice, entre deux et cinq ans d’ancienneté, les salariés touchaient en moyenne 8 mois de salaire. Demain, ils ne pourront espérer - au maximum - qu’entre 3 et 6 mois. Exemple avec un vendeur au smic depuis trois ans dans une entreprise de plus de onze salariés. En cas de licenciement abusif, il avait droit, a minima, à 8 880 euros (6 smic). Désormais, il devra se contenter d’une indemnité comprise entre 4440 euros (le plancher à 3 mois) et 5920 euros (le plafond à 4 mois).

    Autres victimes de ce barème, poursuit Samuel Gaillard : les salariés âgés. Ces derniers pouvaient bénéficier d’un geste des prud’hommes, soucieux de garantir une réparation intégrale du préjudice subi, vu leur faible employabilité. Avec le barème, cela risque de passer à la trappe. Même chose pour ceux ayant des difficultés financières ou des charges de famille. « Un homme de 35 ans, célibataire, a de fortes probabilités de retrouver un emploi. Mais une femme séparée avec deux enfants à charge, elle, n’a aucune chance si le bassin est sinistré », souligne Gérard Behar, expert CGC au Conseil supérieur de la prud’homie, qui défend une « approche qui part de l’humain ». « Autant de situations qui nécessitent que le juge apprécie au cas par cas l’étendue du préjudice », note le Syndicat des avocats de France (SAF).

    Réduction à un an du délai de prescription

    S’il est trop tôt pour percevoir les effets du barème devant les conseils, les avocats notent déjà une baisse des dossiers. « Pour certains, ça ne vaut plus le coup d’aller aux prud’hommes. D’autant qu’il faut payer les honoraires et qu’il y a toujours le risque de ne pas gagner », souligne l’avocat Abdel Kachit. Autre mesure qui ne devrait pas aider à remplir les chambres, souffrant déjà d’une baisse des affaires (- 18,7 % entre 2015 et 2016) : la réduction, à un an, du délai de prescription pour saisir les prud’hommes.

    Pour contrer les effets du barème, les juristes ont toutefois prévu une parade : multiplier les demandes, notamment sur des faits de harcèlement et de discrimination, non concernés par le plafonnement. Mais « cela risque d’apparaître gros comme une maison qu’il s’agit de gratter en allant sur un autre terrain », note Kachit. Autre angle d’attaque : agir en justice en s’appuyant sur la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, qui a déjà permis de condamner une réforme similaire en Finlande.

    Si nombre de juristes peine à croire que l’argument suffise à faire tomber le barème, il pourrait toutefois être repris dans les chambres prud’homales. Avec l’espoir, souligne l’un d’eux, de faire évoluer la pratique. Car « quand une situation choque, les juges ne peuvent pas rester les bras croisés ».

    Virés, indemnisés : ce qu’ils perdront avec la loi travail

    Véronique, responsable d’un magasin de meubles
    Avant : 40 000 € / Après : entre 2 000 et 8 000 €
    Les faits. Véronique (prénom modifié) avait pourtant « réussi son pari », note son avocat Gilles Tesson. Celui d’augmenter les ventes du magasin en difficulté pour lequel elle avait été recrutée en tant que responsable en juin 2014. Mais l’arrivée, quelques mois plus tard, de nouveaux gérants à la tête de cet établissement vendéen spécialisé dans les meubles a changé la donne. « Elle se rend compte qu’[ils] veulent se passer d’elle », explique son avocat. « A compter de ce jour, les objectifs de vente ont été augmentés de 57% et des fonctions contractuelles lui ont été retirées », soulignent, de leur côté, les conseillers prud’homaux de la Roche-sur-Yon dans leur jugement de mai 2017. Elle est licenciée pour faute grave le 23 décembre 2015. Les faits reprochés ? Une ubuesque histoire de vol de canapé. Dans la lettre de licenciement, on l’accuse d’avoir donné à sa fille l’ancien sofa de clients, repris par la société au moment de la livraison du nouveau qu’ils venaient d’acquérir. Ce que Véronique ne nie pas, puisqu’elle explique avoir obtenu l’accord de sa direction. Mais cette dernière « conteste fermement ». Sans convaincre les conseillers qui notent que « rien n’a été caché à la SARL » qui était « parfaitement au courant de l’accord qu’elle avait conclu ». Ce qu’une ancienne vendeuse, témoin de la conversation téléphonique au cours de laquelle Véronique avait reçu le feu vert de son employeur, confirme dans une attestation. En l’absence de « preuve formelle » de la faute, le conseil a donc jugé le licenciement abusif. « Il est apparu devant les juges que le motif est inventé de toutes pièces », résume l’avocat. L’employeur a fait appel.
    Indemnité reçue. 40 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 10 mois de salaire (4 033 euros brut mensuels), pour une ancienneté d’un an. Une somme qui se justifie, selon les conseillers, par l’âge de la plaignante - 56 ans -, la perte de revenu, ou encore la « perte de chance d’employabilité ». D’autant qu’elle avait quitté un poste pour intégrer l’entreprise. Autre facteur aggravant : la « déloyauté de la SARL » et l’« atteinte à sa réputation ».
    Indemnité avec barème. Entre 2 016 euros (0,5 mois de salaire) et 8 066 euros (2 mois de salaire), dans cette entreprise de moins de 11 salariés.

    Fabrice, employé d’une société informatique
    Avant : 80 000 € / Après : entre 11 700 et 50 600 €
    Les faits. Aux juges prud’homaux de Boulogne-Billancourt, Fabrice (prénom modifié), engagé en CDI en 1998 par l’un des leaders français de services informatiques, a expliqué avoir « été l’objet de pressions de la part de son employeur pour obtenir son départ ». Une situation qui aurait débuté, selon le chef de projet, en 2013, après de multiples missions réalisées pour l’entreprise auprès de grands groupes. Il se retrouve alors, début octobre 2013, en période « d’intercontrats », c’est-à-dire qu’il n’est plus affecté chez un client. Convoqué à un entretien préalable, fin octobre, il sera licencié dans la foulée. Sa faute, selon son employeur : des retards dans la rédaction de la réponse à un appel d’offres pour un client et un « comportement désinvolte lors d’une réunion ». Une « insubordination » qui aurait été préjudiciable à l’image de l’entreprise. Une analyse disproportionnée pour le conseil de prud’hommes, saisi en 2014 par le salarié. Certes, l’informaticien « n’a pas rempli les attentes » de ses supérieurs et a « fait preuve d’un manque de professionnalisme », précise le jugement. Mais ces faits « ne justif[iaient] pas un licenciement », d’autant qu’ils n’avaient pas été précédés d’alertes suffisantes. De plus, Fabrice avait jusqu’alors donné satisfaction, son entretien de septembre 2013 pointant des « compétences indéniables et évidentes ». Le licenciement est donc sans cause réelle et sérieuse. Il n’y a pas eu d’appel.
    Indemnité reçue. 80 000 euros de dommages et intérêts, soit 20,5 mois de salaire (3 898 euros brut mensuels), pour une ancienneté de quinze ans. Une indemnité justifiée, selon Samuel Gaillard, l’avocat du salarié, par la taille de la société, mais aussi par « des circonstances bien particulières ». Et d’expliquer : « C’est une problématique classique dans le secteur », marqué par une « course au jeunisme » et le « licenciement des salariés lorsqu’ils restent trop longtemps en intercontrats ». Autre facteur : l’âge - 61 ans - du plaignant, « qui a été licencié à trois ans et demi du départ à la retraite ».
    Indemnité avec barème. Entre 11 694 euros (3 mois de salaire) et 50 674 euros (13 mois de salaire). « Mais peut-être que le conseil de prud’hommes aurait alors admis le caractère discriminatoire de ce licenciement », pointe l’avocat du salarié.

    Guillaume, chef d’un centre de réparation auto
    Avant : 10 000 € / Après : entre 0 et 2 000 €
    Les faits. Fin 2016, lorsqu’une société de réparation de pare-brise normande lui propose de l’engager en CDI pour devenir chef d’un de ces centres, Guillaume (prénom modifié) décide de quitter le poste qu’il occupait jusqu’alors, depuis dix-huit mois, dans une autre société sous un statut d’intérimaire. Mais dès le contrat signé, la situation se corse. En novembre 2016, quelques jours à peine après son arrivée, l’entreprise est placée en redressement judiciaire. Chaque mois, son salaire est payé en retard. Jusqu’au mois de février 2017, pour lequel il ne recevra jamais son dû. Il va alors saisir, le 14 mars 2017, les prud’hommes de la Roche-sur-Yon pour faire constater une rupture de contrat aux torts de l’employeur. Deux jours avant, l’établissement dans lequel il travaillait « a été vidé de tout son matériel », notent les conseillers qui, dans leur jugement, lui donnent raison sans sourciller. Soulignant la « désinvolture et les manquements de la SARL », ils décident donc de considérer la rupture comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et condamnent l’AGS de Rouen, l’organisme patronal chargé de payer les créances salariales des entreprises en difficultés. Ce dernier a fait appel.
    Indemnité reçue. 10 000 euros de dommages et intérêts, soit près de 5 mois de salaire (2 078 euros brut mensuels), pour une ancienneté de moins d’un an. Une décision qui tient compte de la « situation juridique et financière désastreuse » subie par le plaignant, père de trois enfants. Interdit bancaire, l’homme de 39 ans s’est retrouvé dans une « impasse », expliquent les conseillers :« Pôle emploi ne le prend pas en compte, n’ayant aucun document de fin de contrat. La CAF refuse de prévoir le RSA, car selon l’organisme, il devrait être pris en charge par Pôle emploi. » Un imbroglio administratif qui a de quoi plonger Guillaume dans « l’angoisse, le stress ».
    Indemnité avec le barème. Entre zéro et 2 078 euros (un mois de salaire). « Mais il aurait peut-être été possible, malgré ce barème, de demander une indemnisation liée à la mauvaise foi manifeste de l’employeur », précise Gilles Tesson, l’avocat du salarié.

    Amandine Cailhol

    Bon article concernant les conséquences en terme d’indemnisation pour les personnes qui passent par les prudhommes. Ça permet de stopper la langue de bois et les beaux discours du gouvernement et plus particulièrement les mensonges de Pénicaud lors de l’émission de Cash investigation concernant Lidl et Free.

    #travail #capitalisme #droit #justice #code_du_travail

  • Le corps de la femme est un écran où chacun projette sa violence | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/04/11/le-corps-de-la-femme-est-un-ecran-ou-chacun-pr

    Les sursauts du débat sur l’avortement, l’interdiction du burkini sur les plages françaises, la Women’s March, le mouvement « Free the nipple », le scandale qui a récemment éclaté autour de la nouvelle campagne publicitaire Saint Laurent, ou encore les multiples coups des Femen sont autant d’événements qui ont rappelé, ces dernières années, que le corps de la femme reste un enjeu politique et un espace de négociation de premier ordre. Qu’il soit considéré comme objet ou sujet, il est le réceptacle et l’écran de diverses formes de violence (physique, symbolique, morale, etc) ainsi qu’un outil de contestation. La philosophe française et directrice émérite de recherche au CNRS Geneviève Fraisse pense le corps de la femme, sa place dans l’espace public et dans l’histoire depuis les tout premiers jours de sa carrière. Mais tandis que la plupart de ses consœurs s’attachent à dénoncer les méfaits du patriarcat, Geneviève Fraisse elle, se place du côté de l’émancipation. Avec elle, il ne s’agit pas de déconstruire une domination ou des stéréotypes mais bel et bien de « construire ». Construire une nouvelle image de la femme – par les femmes – rétablir celle de son corps et repenser l’usage de la nudité. Ainsi, cette nudité ne saurait être le simple objet d’une domination masculine mais s’impose désormais comme un moyen d’émancipation et de réappropriation de leurs corps par les femmes. i-D a rencontré Geneviève Fraisse pour parler de corps, de nudité et de féminisme au pluriel.

    • Vous dîtes placer votre réflexion « à côté » du genre1. Qu’est-ce que cela veut dire ?


      J’ai fait des études de philo au moment de la vague de féminisme des années 1970. J’ai été frappée de voir que la question sexe/genre et différence des sexes n’était pas une question philosophique. Ce fut pour moi un traumatisme intellectuel, c’est pourquoi j’ai bifurqué ensuite vers les textes historiques, entre autres. Le concept de genre permet d’identifier un objet philosophique. J’appelle cela une « promesse » mais l’usage qui fait suite est source de confusion, aussi bien au singulier qu’au pluriel. Si c’est au singulier tant mieux, c’est la réponse à mon trauma ou à ma question. Si c’est au pluriel on retombe sur la binarité ou sur le multiple, on retombe sur la détermination, les identités, les définitions, les cases etc. Or le mot genre est précisément fait pour être une abstraction. Il permet de sortir de cette empiricité. Or l’usage d’aujourd’hui relève plutôt du désordre.

      Lorsqu’on s’inscrit sur Facebook, on a le choix entre plus de 40 genres différents par exemple…


      Donc on est dans le pluriel, et non pas dans le concept, on est dans la catégorie. Ce n’est plus binaire mais on reste dans la catégorisation. Ma critique du genre est beaucoup plus exigeante, beaucoup plus en attente. Un autre problème consiste à vouloir supprimer le mot « sexe » au profit unique de « genre ». Une philosophe ne supprime jamais un mot du vocabulaire. Le sexe, ce n’est pas seulement l’organe et la sexualité, c’est bien plus. Quand je dis dans l’une de mes formules : « Les sexes font l’histoire », cela ne signifie pas que le monde est sexué en deux parties, ça veut dire que l’histoire s’écrit aussi avec la question des sexes. Exemples parmi d’autres : le burkini, les femmes tondues ou les sorcières. La « sexuation du monde » dit l’importance des sorcières pour régler les problèmes de la modernité entre le 16ème et le 17ème siècle, dit que celle qui couche avec l’ennemi devient brutalement l’exutoire des cinq années de guerres etc. Cette sexuation de l’histoire, on ne peut pas la nier, on doit lui reconnaître non seulement sa place (ce qui se fait déjà) mais sa fonction. C’est ce que j’explique dans mon ouvrage
      La sexuation du monde, réflexions sur l’émancipation2.

      Mais pour certains, le genre est un chemin par lequel il faut passer pour arriver à une abstraction des sexes…


      Je n’en suis pas sûre – j’ai vu qu’Ovidie avait exprimé son regret d’avoir cru que le porno allait faire la révolution sociale – car ceux qui pensent que la libération sexuelle peut être porteuse de la fin de l’inégalité entre les sexes savent, quelque part, que c’est faux. Je suis beaucoup trop expérimentée, historiquement parlant, pour croire que la révolution sexuelle nous mènera à l’égalité humaine globale. Pas seulement parce que j’ai vécu la révolution sexuelle des années 1970. Pense-t-on sérieusement que la subversion des sexualités va détruire l’inégalité économique entre les sexes ? Que les femmes ne feront plus la cuisine, qu’elles ne seront plus les nounous des enfants, etc. ? Vous me répondez oui ou vous me répondez « On ne sait pas » ? D’un point de vue économique, aujourd’hui, le morcèlement de l’emploi dit clairement que les femmes vont perdre avant tout le monde. Elles vont se retrouver avec des jobs qui aggraveront leur dépendance vis-à-vis des hommes. Je ne pense pas que c’est à travers la sexualité qu’on supprimera cette hiérarchie entre les femmes et les hommes.

      #genre

  • Un petit état des lieux des plates‐formes IoT FOSS
    https://linuxfr.org/news/un-petit-etat-des-lieux-des-plates-formes-iot-foss

    Bien le bonjour  !

    J’ai longtemps hésité à partager ce petit quelque chose ouvertement avec la communauté FOSS. Puis, je me suis dit que j’allais peut‐être me bouger et parler, accepter de m’exposer à la critique, avant que ce que j’y raconte perde de son actualité.

    Mais quoi que donc qu’il parle le petit bonhomme  ?

    Ce petit quelque chose, c’est un rapport « état des lieux » des plates‐formes cloud IoT (Internet of Things) FOSS (Free or Open Source Software) que j’ai réalisé courant août 2017 dans le cadre du projet de recherche OCCIware (lien en bas). lien n°1 : Le dépôt GitHublien n°2 : Le rapport au format PDFlien n°3 : Le projet OCCIwareDéfinition

    Ce que j’appelle une plate‐forme IoT, c’est une suite logicielle présente sur un ou des serveurs, qui va accumuler les données produites par les capteurs embarqués, les (...)

  • Un petit état des lieux des Plateformes IoT FOSS
    https://linuxfr.org/news/un-petit-etat-des-lieux-des-plateformes-iot-foss

    Bien le bonjour !

    J’ai longtemps hésité à partager ce petit quelque chose ouvertement avec la communauté FOSS, puis je me suis dit que j’allais peut-être me bouger et parler, accepter de m’exposer à la critique, avant que ce que j’y raconte perde de son actualité.

    Mais quoi que donc qu’il parle le petit bonhomme ?

    Ce petit quelque chose, c’est un rapport « état des lieux » des plateformes cloud IoT (Internet of Things) FOSS (Free or Open Source Software) que j’ai réalisé courant août 2017 dans le cadre du projet de recherche OCCIware (lien en bas). lien n°1 : Le dépôt Githublien n°2 : Le rapport au format PDFlien n°3 : Le projet OCCIwareDéfinition

    Ce que j’appelle une plateforme IoT, c’est une suite logicielle présente sur un ou des serveurs, qui va accumuler les données produites par les capteurs (...)

  • CASH INVESTIGATION : le monde merveilleux du travail | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/270917/cash-investigation-le-monde-merveilleux-du-travail

    Le magazine « Cash Investigation » a présenté mardi 26 septembre sur France 2 un reportage sur le « monde merveilleux du travail » qui révèle l’envers du décor au sein de Lidl France et Free, mettant en avant la souffrance au travail et les licenciements.

    #alberteins

  • Cash investigation / Free : syndicats contre « représentants du personnel »
    https://www.arretsurimages.net/breves/2017-09-30/Cash-investigation-Free-syndicats-contre-representants-du-personnel-

    « Représentants du personnel » contre syndicats. Après la diffusion, mardi 26 septembre dernier, d’une enquête de <i>Cash Investigation</i> dénonçant notamment …

  • Free secoué par l’enquête de « Cash investigation »
    par Erwan Manac’h | Politis | Publié le 26 septembre 2017
    http://www.politis.fr/articles/2017/09/free-secoue-par-lenquete-de-cash-investigation-37631

    La diffusion de l’enquête de « Cash investigation », ce mardi 26 septembre, était attendue depuis de longues semaines par les salariés des centres d’appels du groupe Iliad. En particulier à Mobipel, le centre installé à Colombes, qui occupe une place centrale dans le documentaire.

    Le documentaire montre en effet les méthodes de la filiale du groupe Iliade pour calmer ce centre d’appels considéré comme « sensible ». Comme l’a écrit Politis dans plusieurs enquêtes sur l’entreprise, la direction a décrété un gel brutal des recrutements, entraînant par suite de démissions – traditionnellement nombreuses dans ce secteur –, de licenciements et de transferts vers d’autres sites du groupe, une chute vertigineuse des effectifs, comme l’a démontré l’enquête de Cash investigation.

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    Travail, ton univers impitoyable
    diffusé le mar. 26.09.17 à 21h00
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/saison-6/250579-travail-ton-univers-impitoyable.html

    #Cash_investigation

  • Travail : Cash Investigation dévoile l’envers du décor chez Lidl et Free
    https://www.romandie.com/news/835892.rom

    Souffrance au travail et licenciements : le magazine Cash Investigation présenté par Elise Lucet fait son retour mardi sur France 2, avec une enquête sur le « monde merveilleux du travail » qui révèle l’envers du décor au sein de deux entreprises emblématiques, Lidl France et Free.

    Diffusé à 20H55, ce premier numéro de la sixième saison de Cash Investigation, intitulé « Travail, ton univers impitoyable », pointe en pleine réforme du Code du travail des méthodes de management aux conséquences parfois très lourdes, sans se départir de son style décapant.

    L’enquête de deux heures produite par Premières Lignes, commencée il y a plus d’un an, débute par une plongée chez Lidl France et ses 30.000 salariés, et révèle les techniques redoutables mises en oeuvre pour maximiser leur productivité.

    Comme la polyvalence imposée aux caissières, qui permet d’éradiquer les temps morts ; ou la commande vocale qui règne en maître dans les entrepôts, une machine dictant aux préparateurs de commandes les tâches à effectuer.

    – Interview tendue -

    Des témoignages révèlent les revers de ces procédés, comme le poids ahurissant (jusqu’à 8 tonnes) des marchandises manipulées quotidiennement par les préparateurs, et des employés dont les corps peinent à suivre la cadence et qui ont l’impression de devenir des robots.

    L’émission s’interroge aussi sur la disproportion entre les nombreux salariés de l’enseigne licenciés pour inaptitude (2.196 en cinq ans), et l’infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement (22).
    (...)

    #management #travail

  • Quatre libertés pour la recherche et l’expériment
    http://constantvzw.org/site/Quatre-libertes-pour-la-recherche-et-l-experiment.html

    Gijs de Heij, Manetta Berends et An Mertens proposent un #Atelier autour de la notion du domaine public dans la pratique du machine learning. L’atelier aura lieu dans le cadre de ’Summerschool #2 Making Public Domain’ au Musée Middelheim à Anvers. Lisez le programme entier : https://www.makingpublicdomain.be

    4. Et plus... / Atelier, #Free,_Libre_and_Open_Source_software, #Algorithme

    #4._Et_plus...

  • Arte balance sur YouTube sa formidable série de six documentaires, Capitalisme
    http://speech.konbini.com/news/arte-balance-capitalisme-serie-documentaires-youtube

    D’Adam Smith à David Ricardo, fondateurs de la pensée économique moderne, en passant par Karl Marx, le troc dans l’Amazonie péruvienne ou encore le néolibéralisme sauvage de Milton Friedman, Arte propose une impressionnante réflexion sur les origines du capitalisme. Et le meilleur, c’est que l’ensemble de cette fresque destinée à offrir « des clefs de compréhension du système capitaliste » est désormais disponible sur YouTube. Et en haute définition, s’il vous plaît.

  • Livres avec du Tempérament
    http://constantvzw.org/site/Livres-avec-du-Temperament,2839.html

    Pendant l’été la vitrine de Constant renouera avec ses origines d’étalage. Livres avec du Tempérament, une série de livres édités par Constant, occuperont les étagères. Vous trouvez aussi un aperçu des livres en ligne : http://www.books.constantvzw.org Des Livres avec du Tempérament sont des livres publiés par Constant, créés en utilisant des logiciels 100% Free, Libres et Open Source, et distribués sous une license libre. Voilà pourquoi ils méritent le sceau de ’Livres avec du Tempérament’. Une série (...)

    #Constant_V / #Edition, #Exposition

    « http://www.constantvzw.org/verlag »

  • Livres avec du Tempérament
    http://constantvzw.org/site/Livres-avec-du-Temperament.html

    Pendant l’été la vitrine de Constant renouera avec ses origines d’étalage. Livres avec du Tempérament, une série de livres édités par Constant, occuperont les étagères. Vous trouvez aussi un aperçu des livres en ligne : http://www.books.constantvzw.org Des Livres avec du Tempérament sont des livres publiés par Constant, créés en utilisant des logiciels 100% Free, Libres et Open Source, et distribués sous une license libre. Voilà pourquoi ils méritent le sceau de ’Livres avec du Tempérament’. Une série (...)

    #Constant_Variable / #Edition, #Exposition

    « http://www.constantvzw.org/verlag »

  • Les communications ennemies partent en fumée.
    https://grenoble.indymedia.org/2017-07-18-Les-communications-ennemies

    Aux abords du col de l’escrinet, point culminant de la route qui assure la liaison entre Privas et Aubenas ; une antenne relais, une grappe d’ édifices d’inspiration militaire, une clôture de trente pas par trente pas, des logos bien connus, Bouygues, SFR, Free, Orange. C’est là que nous décidons d’attaquer, là où sont concentrées les technologies nécessaires à la couverture de milliers de foyers en téléphonie fixe et mobile, en TV et Radio. Là où nous pouvons provoquer une syncope temporaire dans (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, Sciences / Nécrotechnologies, Ville / Environnement, #Média

    #Sciences_/_Nécrotechnologies #Ville_/_Environnement

  • Bien isoler sa maison pour réaliser
    50% d’économie de chauffage
    + 30% de crédit d’impôt

    Forget guns...
    Try this
    Free

    http://www.desordre.net/musique/guionnet.mp3

    Dans mon rêve
    Je fais un mauvais tour
    À mon ami Jean-Luc Guionnet

    Dans mon rêve
    Je déplace sa contrebasse,
    Il est saxophoniste

    Dans mon rêve
    Je me confonds en excuses
    Par ma faute, on lui a volé sa contrebasse

    Dans mon rêve
    Jean-Luc et L. vivent
    En bord de mer

    Dans mon rêve
    Il y a d’immenses photographies
    De L. sur les murs de chez eux

    Dans mon rêve
    Jean-Luc et L. me pardonnent
    Et, vous me prenez par la main

    Zut ! mon roman est fini
    Je n’ai plus besoin
    De récits de rêves

    Zut ! mon roman est fini
    Je n’ai plus d’endroits
    Où noter le récit de mes rêves

    Simple trick
    Fixes
    Baldness

    Tous les matins je regarde ma fille Sarah
    Partir au lycée, chaque matin
    Plus méconnaissable, grandie

    À la fin de cette semaine
    Pour Sarah, ce sera la fin
    De ses années de lycée !

    Comme Mussolini ou Ceausescu avant lui,
    Al-Assad est grand-croix de la Légion d’honneur.
    Emmanuel Macron va-t-il mettre fin à ces pratiques ??

    La rumeur bruyante
    Des collègues qui prennent le café
    Pluie de résultats sportifs, début de semaine

    Depuis ce matin
    Entièrement tendu à l’idée
    De la revoir (peut-être) ce soir

    Si j’oublie, jusqu’au thème,
    Le contenu de la séance précédente
    A quoi sert la psychanalyse ?

    La psychanalyse fait son apparition
    Dans mes poèmes
    Du mardi

    J’aimerais bien
    Lors de la séance de ce midi
    Pleurer un bon coup

    Parmi les ordures qui jonchent le trottoir
    Je trouve parterre un billet de 500
    Un billet de Monopoly

    Je croise Éric dans la rue
    Lui, libre
    Moi, retournant au bureau

    Je rencontre tant de personnes
    Dans les rues de Montreuil
    Mais jamais celle que je voudrais

    Et toi ça va ?
    Des soucis au travail, une peine de cœur
    Mais ce soir, je vois mon éditeur !

    Ton psychanalyste
    Mais qu’est-ce qui vous manque tant chez elle ?
    L’odeur et le goût de son sexe !

    Le hasard
    Fait mal
    Les choses

    Ils font du mal à relire
    Les petits poèmes
    D’il y a même pas deux mois

    Sur le chemin de la réunion
    Je pense
    À vos seins

    En rédigeant un rapport
    Je pense
    À vos mains me caressant

    On me demande un cahier des charges
    Je revois
    Vos fesses

    J’ai du courrier en retard
    Et je rêve
    De vous embrasser

    Au restaurant d’entreprise
    Je repense
    À des frites

    Buvant un café dans un gobelet
    Je songe
    Au goût de votre sexe.

    Analysant des données tabulaires
    Je rêve
    De vous caresser le dos

    J’ai le sentiment d’entrevoir
    Vos fesses (et vos poils)
    En extrayant des données

    Je suis devant mon écran
    Je voudrais
    Être dans votre bouche

    Concentre-toi un peu
    Me demande un collègue
    Si c’était si facile, vos seins me regardent.

    On peut lire un message
    De téléphone de poche
    Deux cents fois

    En fait,
    Tu n’es pas
    Du tout guéri.

    Une fin d’averse
    Dessine sur les marches de l’opéra
    Une partition pleine de croches

    Promis, juré, craché
    C’est bien comme titre non ?
    Une très jolie jeune femme fait son intéressante.

    Dans un café parisien
    Des jeunes gens rivalisent pour faire croire
    Qu’ils arrivent tout droit de Cannes

    Dans le même café parisien
    Je ne vaux guère mieux à corriger
    Mon tapuscrit en attendant mon éditeur

    Dans un café parisien
    J’écris des poèmes médiocres
    Dans les marges de mon tapuscrit

    J’aime bien
    Parler de rugby
    Avec mon éditeur

    Raffut
    Va rejoindre
    Une fuite en Egypte

    Raffut va rejoindre
    Une fuite en Egypte
    En septembre 2018

    Et Mon Oiseau bleu
    Sera-t-il publié
    De mon vivant ?

    Tu croyais quoi ?
    Que tu pourrais
    La revoir sans avoir mal ?

    J’espère que
    La douleur de ce soir
    Te servira de leçon

    Séance d’analyse frustrante
    Mathieu va publier Raffut
    La revoir est une souffrance

    #mon_oiseau_bleu

  • Un article libéral mais sympa sur les FAI associatifs alternatifs.
    http://www.trop-libre.fr/les-fournisseurs-d%E2%80%99acc%C3%A8s-internet-associatif-et-alternatif-g

    En France, lorsqu’un particulier souhaite ouvrir une connexion internet, il se tourne naturellement vers les principaux fournisseurs d’accès internet (FAI) tels que Free, Orange ou Bouygues Telecom. Et si le choix ne s’arrêtait pas là ? Une poignée de consommateurs l’a compris et opte pour les FAI associatifs. Il existe une vingtaine de fournisseurs associatifs (aussi appelés FAI alternatifs) en France.

    #fai #mycélium

  • Je lis ce titre de presse Manuel Valls en danger dans son fief

    Le jour où les journalistes oublieront d’eux-mêmes cette expression du fief , se l’interdiront d’eux-mêmes, comprendront d’eux-mêmes tout ce qu’elle porte de vassalité désuète, et bien ce jour-là, je me demande si nous ne serons pas vraiment libres. Autant dire que ce n’est pas près d’arriver.

    Un journaliste qui utilise cette expression aujourd’hui mérite rien moins que la guillotine. Même si, évidemment, l’abolition de la peine de mort, elle, va, plutôt, dans la bonne direction.

    #fief
    #trucs_que_je_ne_comprends_pas