person:futur saad hariri

  • Le maillon présidentiel manquant... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/970515/le-maillon-presidentiel-manquant.html

    La seule conclusion qui s’impose après le discours tant attendu du chef du courant du Futur Saad Hariri, dimanche soir, est que l’élection d’un président est encore lointaine. Même si l’ancien Premier ministre s’est transformé en tribun et a réussi à captiver son auditoire (déjà un peu conquis, il faut bien l’avouer) en alternant les phrases politiques et les remarques familières, allant même jusqu’à prononcer une expression en français : « C’est trop ! » l’impression générale est qu’il n’y a pas apporté des éléments nouveaux en mesure de faire bouger le dossier présidentiel.

    Sur le plan purement politique, il a poursuivi ses attaques contre le Hezbollah et contre l’Iran, allant même plus loin dans la violence de ses critiques, et défendant plus que jamais l’Arabie saoudite et ses options régionales et libanaises. Saad Hariri a ainsi rendu pratiquement le Hezbollah responsable de tous les blocages actuels et à venir, l’accusant de vouloir entraîner le Liban vers la catastrophe et vers la discorde confessionnelle. Après des accusations aussi graves, on peut même se demander à quoi sert le dialogue entre son courant et le Hezbollah qui se poursuit tant bien que mal sous l’égide du président de la Chambre.

  • Des manœuvres et des contre-manœuvres politiques... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/964774/des-manoeuvres-et-des-contre-manoeuvres-politiques.html

    Si cette approche est vraie, une question se pose : pourquoi ce tapage autour de l’initiative annoncée du chef des Forces libanaises d’adopter la candidature de son rival le général Michel Aoun ? Depuis que le chef du courant du Futur Saad Hariri a lancé l’idée de la candidature du chef des Marada Sleiman Frangié à la présidence de la République, les milieux des Forces libanaises annoncent, en effet, la volonté de leur chef de riposter en appuyant la candidature du général Aoun. Les informations en provenance des Forces libanaises sont d’ailleurs un peu confuses. Certains proches de ce parti estiment que la décision de Geagea a été prise et que son annonce est imminente et d’autres pensent au contraire qu’elle reste tributaire d’une annonce officielle de la part de Saad Hariri de la candidature de Sleiman Frangié.

  • Les contacts s’accélèrent, la balle est dans le camp du 14 Mars - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/958755/les-contacts-saccelerent-la-balle-est-dans-le-camp-du-14-mars.html

    Le premier choc de la « bombe Frangié » passé, la situation se précise. Les contacts se sont intensifiés et on parle de plus en plus d’une bénédiction (et plus) américaine et régionale de la candidature de leader chrétien du Liban-Nord, mais la prudence reste de mise. Il est désormais clair que le chef druze Walid Joumblatt est à l’origine de l’idée de proposer la candidature du chef des Marada à la présidence, sur une probable suggestion de l’ancien ambassadeur des États-Unis David Hale. Joumblatt aurait donc commencé à travailler sur cette idée depuis plusieurs semaines en sondant le chef du courant du Futur Saad Hariri et les autorités saoudiennes. Il aurait donc commencé par envoyer plusieurs messages en ce sens aux Saoudiens, qui ont finalement accepté de l’entendre de vive voix et lui ont donc envoyé une invitation dans ce but.

  • Les contacts s’accélèrent, la balle est dans le camp du 14 Mars - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/958755/les-contacts-saccelerent-la-balle-est-dans-le-camp-du-14-mars.html

    Il est désormais clair que le chef druze Walid Joumblatt est à l’origine de l’idée de proposer la candidature du chef des Marada à la présidence, sur une probable suggestion de l’ancien ambassadeur des États-Unis David Hale. Joumblatt aurait donc commencé à travailler sur cette idée depuis plusieurs semaines en sondant le chef du courant du Futur Saad Hariri et les autorités saoudiennes. Il aurait donc commencé par envoyer plusieurs messages en ce sens aux Saoudiens, qui ont finalement accepté de l’entendre de vive voix et lui ont donc envoyé une invitation dans ce but.

  • De l’eau dans le gaz du Futur - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/930315/de-leau-dans-le-gaz-du-futur.html

    Selon des sources qui suivent ce dialogue, il est de plus en plus clair que le courant du Futur est divisé en plusieurs tendances et dans la situation actuelle, celle des « faucons » aurait le vent en poupe. Les mêmes sources rappellent qu’à plusieurs reprises déjà, le chef du courant du Futur Saad Hariri avait donné des signaux positifs au Hezbollah et surtout au général Michel Aoun avant d’être contraint de se rétracter. Ce fut le cas notamment il y a plus d’un an lors du début du dialogue entre Aoun et Hariri sur le dossier présidentiel. M. Hariri s’était donc montré positif, promettant au général Aoun de défendre ses théories auprès des différentes composantes du 14 Mars et auprès des autorités saoudiennes, avant de prendre ses distances, sans toutefois couper le fil du dialogue avec le CPL. Quelques mois plus tard, lors du fameux dîner d’anniversaire du général Aoun donné au domicile de Saad Hariri au centre-ville de Beyrouth, le sujet des nominations militaires et sécuritaires avait été évoqué par M. Hariri lui-même qui s’était même montré favorable à la désignation du général Chamel Roukoz à la tête de l’armée et à celle du général Sélim Osman à la tête des FSI. Une fois de plus, le leader du Futur a nuancé par la suite ses positions et le dossier des nominations militaires et sécuritaires est venu s’ajouter à celui de la présidentielle dans la série des problèmes non réglés.

  • L’absence de cohésion interne et son impact sur le dossier des otages militaires - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/article/900548/labsence-de-cohesion-interne-et-son-impact-sur-le-dossier-des-otages-

    Le dossier des militaires otages continue de peser sur la scène libanaise. Chaque jour y apporte de nouveaux éléments sans que rien n’indique une issue proche. Hier, c’était le tour du ministre de l’Information Ramzi Jreige d’adresser une mise en garde aux médias pour ne pas offrir une tribune aux ravisseurs et à ceux qui pourraient jeter de l’huile sur le feu dans un dossier aussi douloureux et complexe. Mais comment qualifier le dernier tweet du chef du courant du Futur Saad Hariri qui a protesté mercredi contre ce qu’il a qualifié « de blocus de Ersal » par l’armée libanaise ? L’armée s’est bien gardée de réagir officiellement à cette accusation, mais des sources militaires ont exprimé leur étonnement en se demandant comment on demande à l’armée d’exercer des pressions sur les combattants et on l’empêche en même temps de leur fermer les voies d’accès vers Ersal pour qu’ils ne puissent pas s’approvisionner en mazout par exemple ou en médicaments ? Selon ces sources, l’accusation de Hariri montre soit une méconnaissance totale de la nature de la région, soit une complaisance, inconsciente ou non, à l’égard de ceux qui protègent les ravisseurs.

    […]

    Enfin, l’armée ne peut pas mener une telle offensive si elle n’a pas une couverture politique totale. Or, si des mesures de pression aussi élémentaires que la fermeture des voies d’accès vers Ersal pour les combattants suscite les critiques du chef du courant du Futur, que serait-ce s’il s’agissait d’une vaste offensive militaire ?