person:gérald darmanin

  • Panne des impôts : et si c’était une attaque informatique ?
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/52175/panne-des-impots-et-si-c-etait-une-attaque-informatique.aspx

    Où l’on apprend que le site de la DGFIP se bloque en cas d’un trop grand nombre de connexions et que Bercy soupçonne une attaque DDoS. Deux enquêtes auraient été ouvertes suite à la panne qui a touché impots.gouv lundi.

    Le 4 juin, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, lançait oups.gouv.fr, un site qui veut aider les administrés à éviter les erreurs administratives. Sous-titre : « vous avez le droit à l’erreur ». Au lendemain de la panne rencontrée par le site impots.gouv.fr, alors que la date limite pour remplir sa déclaration était fixée au 4 juin, ce droit à l’erreur pouvait prêter à sourire.

    Mais à Bercy, on ne rigole pas. A en croire les informations de France Info, le ministère a ouvert deux enquêtes après l’interruption de service du site de la DGFIP le 3 juin. On soupçonnait un trop grand nombre de connexions que l’infrastructure sous-jacente de Bercy n’a pas été en mesure de supporter : que nenni, le site s’est bloqué de lui-même, « comme le veut la procédure » explique très sérieusement France Info.

    Les bras nous en tombent. Si 3 millions de connexions en 30 minutes, comme l’indiquait le ministre, représentent effectivement un pic de trafic important, nous étions bien loin de penser qu’un mécanisme allait mettre le site en panne. Où est donc passé le load balancing ? Mais il s’agirait d’une mesure de sécurité, car Bercy soupçonne très fortement une attaque DDoS. Car, « selon une source proche de Bercy […] des adresses IP suspectes venues de l’étranger ont été repérées ».

    On est bien loin de « l’effet de ce long week-end ensoleillé » et de « l’augmentation du nombre de gens qui télédéclarent » et font preuve d’un « peu de procrastination », explications de la panne selon Gérald Darmanin, au micro de France Info mardi.

    Les deux enquêtes, l’une interne au ministère de l’Action et des Comptes publiques, l’autre confiée à l’ANSSI, vont donc devoir déterminer ce qu’il s’est réellement passé dans la nuit du 3 au 4 juin.

  • J’ai décidé de participer à la grande souscription nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Ne riez pas. En fait j’ai été ému par le geste de François Pinault qui a déclaré faire un chèque de cent millions d’euros. J’ai donc calculé le pourcentage que représentaient cent millions d’euros par rapport à son patrimoine et j’ai appliqué le même pourcentage par rapport à mon patrimoine : 43,10 euros.

    • De cette générosité spontanée des grands capitalistes, je vais derechef en parler à mon proprio : il aurait besoin d’un peu de cash pour faire réparer la maison qu’il nous loue : toitures, isolation, huisseries, chauffage, évacuation des eaux usées, etc ...

    • @odilon mon ironie était-elle à ce point imperceptible ?

      Quand mon ami Emmanuel Adely a sorti Je paie il y a deux ans, livre somme (pour ainsi parler) qui fait le détail de toutes ses dépenses pendant quinze ans (dit comme ça cela n’a pas l’air tout à fait passionnant, pourtant ça l’est http://desordre.net/bloc/ursula/2017/index_076.htm), il y avait à la fin de chaque année le compte annuel de toutes les dépenses, je ne sais plus quelle année, la dernière je crois, les dépenses d’Emmanuel étaient égales à 13.000 euros (souvenir approximatif), ce qui avait valu à Frédéric Beigbeder dans sa chronique du livre que cela correspondait à ce que lui dépensait en une seule soirée.

      Ce rapport proportionnel est ce que j’essaye de dire dans ce petit billet de Seenthis . Dit différemment, chaque fois que je dépense 45 euros (par exemple pour une séance de psy ou d’orthophonie pour mes enfants), Pinault, lui, aurait le loisir d’une petite dépense de cent millions d’euros.

      Et puisque le contexte est donc la reconstruction de Notre-Dame de Paris, je ne peux m’empêcher de repenser à la parabole du mendiant : une femme donne quelques pièces de bronze à un mendiant de rue, puis un homme opulent passant devant le même mendiant lâche ostensiblement une grosse pièce d’argent, comme un des apôtres le fait remarquer à Jésus comme un geste munificent, Jésus fait remarquer à cet apôtre naïf que le geste de l’homme opulent est insignifiant au regard de celui de la femme de peu de moyens.

      Pour ma part je remarque que Jésus est un peu un pur esprit si vous me passez l’expression parce que pour le mendiant la grosse pièce d’argent le dépannera plus longtemps sans doute.

    • « L’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a estimé… il faut… réduction d’impôt de 90%… a ajouté le directeur général de la collection Pinault ».

      Souscriptions, collectes, fiscalité, des « mesures exceptionnelles » pour rebâtir Notre-Dame de Paris
      https://www.bfmtv.com/economie/dons-a-notre-dame-aillagon-reclame-desmesures-exceptionnelle-1674030.html

      « Il faut que l’Etat fasse rapidement voter une loi faisant de Notre-Dame un ’Trésor national’ afin que les dons versés pour sa reconstruction bénéficient de la réduction d’impôt de 90% prévue dans ce cas par la loi de 2003 sur le mécénat », a poursuivi Jean-Jacques Aillagon, auteur de cette loi. « J’aimerais que la France engage très rapidement cette restauration. C’est presque une question de dignité nationale », a ajouté le directeur général de la collection Pinault.

    • Il manque tout de même, pour être tout à fait raccord avec notre époque, le prochain Loto du Patrimoine - édition spéciale Notre Dame, afin de pouvoir participer à sa restauration, tout en ayant l’opportunité de devenir millionnaire (et d’avoir ENFIN la possibilité de bénéficier de la loi sur le mécénat).

    • La réduction d’impôt Aillagon de 90% https://twitter.com/aillagon/status/1117870663891476480

      Que l’État décrète vite Notre Dame « Trésor national » de façon à ce que les dons faits pour sa reconstruction bénéficient de la réduction d’impôt de 90% prévues par la la loi sur le mécénat dite loi Aillagon

      edit Jean-Jacques Aillagon est directeur de Pinault Collection (qui rassemble les oeuvres d’art de François Pinault),

      #impôt #réduction_d'impôt #mécénat #culture #blanchiment_de_fraude_fiscale

    • Je ne voudrais pas paraître ergoter pour quelques millions, mais si Arnault et Pinault (et d’autres) bénéficient de 90% de réductions d’impôts sur leurs dons si généreux et grassouillets, est-ce que cela ne serait pas en fait, plus rentable, de dire, merci mais non, merci, en fait payez vos impôts, on fera le reste.

      Mais j’avoue que je ne comprends pas toujours de genre de raisonnements.

      Sinon mon chèque part à la poste dès que je trouve l’adresse.

    • « Exigeons leurs impôts ! »

      Humiliante course à l’échalote entre Bernard Arnault et François Pinault, qui au lieu de payer leurs impôts en France et nous permettre de préserver nos trésors nationaux, defiscalisent à tout va pour se donner bonne conscience.

      Humiliante « souscription nationale » macrono-bernienne qui signe l’impéritie d’un modèle laissant partir en cendres huit siècles de patrimoine. Que revienne l’Etat et que cesse cet affligeant pathos. Qui a défailli et pourquoi ?

      Il y a trois bâtiments qui incarnent plus que tout la France : le Louvre, la Tour Eiffel et Notre-Dame. En est-on arrivés à un tel niveau de pillage que l’on se montre incapables de les protéger ?

      Que la rage suive les larmes. Et que cesse enfin l’impunité.
      Il y a des responsables politiques dans ce pays. Chargés de s’assurer que nos bâtiments soient protégés, que les services publics soient assurés et que les normes qu’ils adoptent soient respectées. Huit siècles d’Histoire dévastés. Qu’ils payent !

      La surenchère d’Arnault sur Pinault à 12h près n’a qu’un objectif : alimenter une querelle d’égo délirante qui se joue depuis trente ans à notre détriment, détruisant des régions entières (les Vosges se souviennent encore du dépeçage de Boussac) et affaiblissant notre État.

      Qu’il n’y ait aucun doute sur leurs intentions : rappelons comment Arnault rachetait l’hôtel particulier de Lagardère à peine son cadavre enterré pour humilier sa veuve. Ces êtres sont la prédation. Les 0,23% de fortune de don de M. Arnault n’ont rien de désintéressé.

      Rappelons qu’Arnault tentait il y a peu encore d’obtenir la nationalité belge pour moins payer d’impôts, tandis que le groupe de Pinault, était épinglé pour avoir fraudé le fisc à hauteur de milliards d’euros. De ces milliards sont nés huits siècles en fumée.

      ALors cessons d’alimenter leur égo. Rejetons ce modèle philantrophique anglosaxon, fait pour soulager leur conscience de pillards au détriment de notre bien commun. Condamnons les appels à la solidarité nationale de M. Macron. Réclamons le retour à la responsabilité.

      Par la réduction de la place de l’Etat au sein des politiques publiques, nos dirigeants ont créé un système d’impunité où toute catastrophe devient opportunité à communiquer.

      Ne soyons pas leurs prisonniers. Exigeons leurs impôts. Et rejetons leur pitié.

      Juan Branco

    • Dons pour Notre-Dame de Paris : « C’est la collectivité publique qui va prendre en charge l’essentiel du coût »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/dons-pour-notre-dame-de-paris-c-est-la-collectivite-publique-qui-va-prendre-

      (...) Les dons pour la reconstruction de la cathédrale, émanant notamment de plusieurs grandes fortunes françaises issues du secteur du luxe, devraient ouvrir droit à des réductions d’impôts de 60 %, au titre de la niche fiscale sur le mécénat. Autrement dit, « c’est la collectivité publique qui va prendre l’essentiel [des frais de reconstruction] en charge !, déplore Gilles Carrez, député Les Républicains (LR) et rapporteur spécial du programme patrimoine pour la commission des finances de l’Assemblée nationale. Sur 300 millions d’euros, 180 millions seront financés par l’Etat, au titre du budget 2020 ». (...)

      Or, pour les entreprises, la niche mécénat offre 60 % de réduction sur l’impôt sur les sociétés (et 66 % de réduction d’impôt sur le revenu pour les particuliers), plafonné à 0,5 % du chiffre d’affaires, avec la possibilité de bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur cinq ans. M. Carrez souligne ainsi :
      « Là, on n’a pas le choix, on peut s’en réjouir. Mais dès lors que cet argent viendra en déduction des impôts [qu’auraient dû payer les donateurs], ce sont des sommes qu’il va falloir trouver. C’est tout le problème de ce genre de dispositif : ça peut poser un problème budgétaire. »

      Cette niche fiscale sur le mécénat d’entreprise est régulièrement décriée. Stratégique pour les secteurs concernés (musées, expositions, patrimoine) elle coûte plus de 900 millions d’euros à l’Etat. Dans un rapport publié à l’automne, la Cour des comptes avait appelé à « mieux encadrer » le mécénat d’entreprise, multiplié par dix en quinze ans. Dans un rapport de 2015, l’Inspection générale des finances avait souligné que la France était la seule à proposer une réduction d’impôt, et pas une déduction de l’assiette imposable. M. Carrez, auteur d’un rapport sur le sujet fin 2017, avait plaidé pour son amoindrissement à l’automne dernier, lorsque Bercy cherchait – déjà – des marges de manœuvre budgétaire. « Nous avons eu l’accord du gouvernement pour faire des propositions dans le cadre du budget 2020, afin de rendre cette niche plus efficace », rappelle M. Carrez.
      « Emotion n’est pas raison »
      Alors que les niches fiscales sont dans le viseur du gouvernement, qui aurait dû annoncer ses mesures fiscales de sortie du grand débat lundi 15 avril au soir, le débat a donc rebondi à la faveur de l’incendie de Notre-Dame. (...)

      « Nous allons voir avec le gouvernement quel dispositif spécifique nous mettons en œuvre, mais bien évidemment, l’Etat sera là auprès de tous nos compatriotes pour reconstruire » et il « assumera ses responsabilités », a assuré l’actuel ministre Franck Riester, sur France Inter mardi. « Ne peuvent être décrétés “trésor national” que les biens risquant de quitter la France », expliquait-on mardi matin au ministère de la culture. « A priori, les Français n’ont pas besoin de déduction fiscale pour donner pour Notre-Dame. Même les plus riches ! », s’agaçait-on à Bercy.
      Le sujet devait être évoqué mardi en fin de matinée à l’occasion d’une réunion interministérielle à Matignon, avec notamment les ministres Franck Riester (culture) et Gérald Darmanin (comptes publics), destinée à préparer un « plan de reconstruction » de Notre-Dame de Paris.

      #niche_fiscale

    • @odilon ça vaut le coup de citer le tweet du Monde auquel se réfère Laurent Chemla :

      Dons pour #NotreDame : sur les 600 millions d’euros qui émanent des grandes fortunes, c’est 360 millions d’euros qui viendront du budget 2020 de l’Etat. Ce qui peut finir par causer quelques ennuis budgétaires

      L’article
      (edit : évidemment déjà signalé par colporteur j’avais pas vu) :

      Dons pour Notre-Dame de Paris : « C’est la collectivité publique qui va prendre en charge l’essentiel du coût »

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/dons-pour-notre-dame-de-paris-c-est-la-collectivite-publique-qui-va-prendre-

      le chapeau :

      Dans l’opposition comme dans la majorité, des voix s’élèvent pour dénoncer la réduction d’impôts dont devraient bénéficier les donateurs pour la reconstruction de la cathédrale.

      Comme quoi finalement la fièvre du samedi après-midi...

    • fin de l’article du Monde :

      « Les ministres travaillent à des propositions pour arrêter le régime fiscal qui sera appliqué aux dons. C’est le président qui tranchera », se contentait-on d’indiquer, à l’issue, au cabinet de Gérald Darmanin.

      le président … et le parlement dont c’est (juste) un peu l’une des missions de déterminer l’impôt.

  • En 2018, les collectivités ont une nouvelle fois été les bons élèves des #finances_publiques
    https://www.banquedesterritoires.fr/en-2018-les-collectivites-ont-une-nouvelle-fois-ete-les-bons-el

    En 2018, les #collectivités_territoriales ont serré la vis de leurs dépenses de fonctionnement, un succès que le ministre de l’Action et des Comptes publics attribue aux contrats financiers que l’exécutif a signés au premier semestre de l’année dernière avec 228 des plus grandes entités du secteur public local.
    L’an dernier, les collectivités territoriales ont augmenté leurs dépenses de fonctionnement de 0,7% en moyenne, a indiqué Gérald Darmanin, mercredi 20 février, devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, puis le lendemain devant celle du Sénat. Compte tenu de l’inflation en 2018, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales ont baissé, d’après ces chiffres qui sont encore provisoires. Les collectivités territoriales « tiennent les comptes publics », s’est félicité l’hôte de Bercy, qui présentait le bilan de l’exécution du budget de l’Etat en 2018.
    Les collectivités ayant signé un contrat limitant leurs dépenses de fonctionnement sur une période de trois ans ont fait mieux que les autres, puisqu’elles ont augmenté leurs dépenses de fonctionnement de seulement 0,3% en moyenne l’an dernier. « Nous sommes largement en dessous du [plafond de] 1,2% » fixé par la loi, s’est félicité le ministre.

  • En voila une bonne raison pour organiser le fichage de masse.

    Challenges aime les gilets jaunes, surtout pour servir de caution

    Cet argument fait florès chez les « gilets jaunes » : les Français moyens sont accablés d’impôts alors que les riches - les multinationales, les grandes fortunes - arrivent toujours à les contourner

    Challenges aime quand même un peu plus les industriels de l’électronique, qui vont aider les gilets jaunes bien sûr

    Un projet industriel d’ampleur : 20 millions d’euros de budget ont été débloqués en cinq ans pour moderniser l’informatique et développer cet outil. Le logiciel a été conçu par une cellule de data mining baptisée Mission requêtes et valorisation (MRV), composée de 22 informaticiens de haut vol.

    https://www.challenges.fr/economie/fiscalite/le-fisc-passe-a-l-ia-pour-traquer-les-fraudeurs_641400

    En 2017, les infos des 37 millions de foyers contribuables y ont été agrégées (fiscales, bancaires, épargne, immobilier, données Urssaf, CAF, Sécurité sociale…). Et, depuis un an, les algorithmes sont au travail.

    Le prochain défi de ces limiers numériques : l’espionnage automatisé des réseaux sociaux. Les contrôleurs consultent déjà couramment les comptes Facebook, Instagram ou Twitter des potentiels tricheurs, à l’affût d’infos sur leur train de vie ou leur domiciliation réelle. Des redressements d’entreprises ont été notifiés sur la base de CV de cadres dirigeants sur LinkedIn habitant à Paris alors que la société prétendait ne pas avoir d’établissement en France. Et des inspecteurs entreprenants à Marmande (Lot-et-Garonne) ont même repéré des centaines de piscines de particuliers non déclarés pour la taxe foncière, grâce aux vues aériennes de Google Maps !

    Mais le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, veut que ses services aillent plus loin, que le process soit là aussi industrialisé. La MRV vient d’envoyer une demande d’agrément à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) pour expérimenter le ratissage informatique des infos postées sur les réseaux sociaux…. « Il s’agit de ne compiler que les posts publics. Mais le sujet est sensible en termes de respect de la vie privée et constitue un vrai défi technique pour en extraire les infos pertinentes », reconnaît Philippe Schall. Avis aux fraudeurs, le fisc 2.0 est arrivé.

    C’est marrant parce que les évadés fiscaux ont les connait très bien. On commence pas de suite par la mafia russe installée luxueusement en france, mais on peut citer Total, au hasard bien sur.

    #fichage_généralisé
    #contrôle_fiscal
    #contrôle_social
    #allo_la_cnil

  • Darmanin préfère l’encadrement des « niches fiscales » au retour de l’ISF
    https://www.latribune.fr/economie/france/darmanin-prefere-encadrer-les-niches-fiscales-que-le-retour-de-l-isf-80615

    Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, préconise d’encadrer les « niches fiscales », en diminuant leur plafond global ou en les mettant sous conditions de ressources, dans un entretien au Parisien publié dimanche soir. En revanche le ministre - qui annonce rester au gouvernement - s’oppose au rétablissement de l’impôt solidaire sur la fortune (ISF), qui fait débat. « Vouloir taxer encore plus le capital, juste par idéologie fiscale, ça ne (marcherait) pas : ça ne donne même que de la pauvreté et du chômage », dit-il. « D’autres sujets » existent, souligne t-il, citant les niches fiscales : « c’est 14 milliards d’euros, soit quatre fois plus que l’ISF ! ». « Et plus de la moitié de ces 14 milliards profite aux 9% des Français les plus riches », affirme-t-il.

  • Prélèvement a la souce : Nouvelle maniere de renforcer la domination masculine.
    http://www.lefigaro.fr/argent/2019/01/30/05010-20190130ARTFIG00002-quand-le-prelevement-a-la-source-peut-devenir-une

    Pour près d’un Français (?), l’argent a déjà été un motif de dispute. au sein de leur couple. À l’heure où les contribuables découvrent leur première feuille de paie amputée de l’impôt sur le revenu, le sujet pourrait bien être source de nouvelles tensions au sein des couples mariés ou pacsés. Principalement ceux dont les écarts entre les deux salaires sont importants. Car même si le salaire n’est pas le seul paramètre dans le calcul de l’impôt sur le revenu des ménages - la composition du foyer est aussi prise en compte - il pèse néanmoins dans la balance et peut remettre en question l’équilibre et l’organisation financière du foyer.
    « Traditionnellement, l’impôt est considéré comme une dépense collective au sein du couple marié. C’est généralement le plus gros salaire qui le règle et l’autre, les dépenses de la vie courante. Désormais, l’impôt est ponctionné sur le revenu de chacun des membres du couple. Ce qui peut réduire leur autonomie financière et questionner le rapport d’égalité et de justice » analyse la sociologue Caroline Henchoz, enseignant chercheur à l’université de Fribourg, en Suisse et auteur de l’ouvrage « Le couple, l’amour et l’argent » (L’Harmattan, 2008).

    Le nombre de foyers fiscaux potentiellement concernés par la question est loin d’être anecdotique. Selon un rapport parlementaire d’évaluation de la réforme publié en 2016, sur 7,6 millions de couples imposés, dans 47% (3,6 millions de foyers fiscaux), l’un des deux membres gagne jusqu’à deux fois plus que son conjoint et dans 20% des cas (soit 1,5 million de foyers fiscaux), l’un des deux conjoints gagne plus de trois plus que l’autre. Or, d’après le fisc, seulement 7,6% des déclarants ont choisi un taux individualisé au sein du couple. C’est-à-dire que pour les autres, les deux membres sont prélevés au même taux, quel que soit le revenu de chacun.

    Les femmes grande cause du mandat, suppretion de la pension de réversion, Suppretion des aides sociales, durcissement des contrôles, assèchement budgétaire des assos et voici le renforcement de la domination économique des hommes qui sont déjà en situation de domination économique dans les couples. Le figaro ne parle que des hommes mais je reviens avec la part des revenus dans les couples selon le sexe.
    #impots #domination_masculine #backlash

    • En 2011, la France compte presque 10 millions de couples composés d’un homme et d’une femme âgés de 20 à 59 ans, non étudiants. Dans les trois quarts de ces couples, le revenu de l’homme est supérieur à celui de la femme.

      En moyenne, en 2011, les femmes vivant en couple ont perçu un revenu annuel de 16 700 euros contre 29 000 euros pour leur conjoint, soit 42 % de moins. Par comparaison, cet écart n’est que de 9 % entre les femmes et les hommes sans conjoint (encadré). Au total, sur l’ensemble de la population non étudiante âgée de 20 à 59 ans, l’écart de revenu est de 35 %.

      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281400#titre-bloc-1

    • Prélèvement à la source : la « catastrophe » n’a pas eu lieu
      https://www.liberation.fr/france/2019/03/31/prelevement-a-la-source-la-catastrophe-n-a-pas-eu-lieu_1718183

      La « catastrophe industrielle » tant prophétisée par Les Républicains n’a pas eu lieu. La « bombe à retardement » annoncée par leur patron, Laurent Wauquiez, il y a encore quelques mois n’a toujours pas explosé : en cette fin mars, 25 millions de salariés et fonctionnaires reçoivent, pour la troisième fois, leur feuille de paie amputée du montant mensuel de leur impôt sur le revenu. Et tout se passe bien. La réforme du prélèvement à la source, lancée par François Hollande et confirmée sous Emmanuel Macron fonctionne. Cette (r)évolution du mode de perception d’un impôt payé par moins de la moitié des Français est un succès. La preuve ? Les médias ne s’y intéressent plus. Un succès tant pour l’administration fiscale française qui prouve qu’elle est capable d’organiser de grands changements sans accrocs. Mais aussi un trophée politique pour le ministre en première ligne, Gérald Darmanin, qui peut se targuer, dans cette bataille, d’avoir convaincu, en septembre, un couple exécutif prêt à tout laisser tomber.
      « Globalement un succès »

      Le « bug » des fiches de paie se fait toujours attendre. Les « conséquences » sur le pouvoir d’achat des Français aussi. Ce vendredi, l’Insee a publié ses chiffres de la consommation de février, soit le premier mois suivant le premier prélèvement à la source : si les dépenses des ménages ont « fléchi » (-0,4%) le mois dernier, c’est à cause… du redoux. « Cette baisse provient principalement de la chute de consommation d’électricité, liée à des températures relativement clémentes pour la saison », explique l’Insee. En revanche, les autres dépenses – celles qui auraient dû être entamées par le prélèvement à la source si ce dernier avait eu un réel impact – ont, elles, progressé : +0,6% pour les « biens durables » comme les ventes de voitures d’occasion, +0,7% pour les dépenses de vêtements ou encore +0,4% pour les « autres biens fabriqués », notamment les médicaments.

      Pour l’instant, exit la crainte, formulée l’automne dernier par Emmanuel Macron et d’autres responsables de la majorité d’un pouvoir d’achat « plombé » par cette réforme. Mieux : selon un sondage Odoxa pour France Info et le Figaro, 63% des Français estiment que cette réforme est « globalement un succès ». De tels résultats d’estime sont rares ces temps-ci pour l’exécutif. Même les sympathisants LR le reconnaissent : ils sont, selon cette même étude, 73% à le penser.

      La "catastrophe" n’a pas concerné les hommes alors tout va bien RAS.

  • Avec le prélèvement à la source, « on n’a encore moins les moyens de taper sur les gros fraudeurs »
    https://www.bastamag.net/Avec-le-prelevement-a-la-source-on-n-a-encore-moins-les-moyens-de-taper-su

    Les agents des impôts sont pris en étau entre le sentiment d’injustice fiscale et la mise en œuvre du prélèvement à la source : « On sent une haine des gens pour nous, c’est terrible », témoignent certains. Les accueils des centres des impôts sont pris d’assaut par les contribuables, avec leurs questions et leurs inquiétudes sur la réforme. Loin des déclarations rassurantes du ministre Gérald Darmanin, qui se félicitait le 7 janvier de l’absence de « bug », les fonctionnaires des impôts sont débordés : (...)

    #Résister

    / #Luttes_sociales, #Conditions_de_travail, #Finance, #Services_publics, #Justice_fiscale, A la (...)

    • https://www.bastamag.net/IMG/arton7135.jpg?1548695257

      Depuis plusieurs années, au fur et à mesure que l’État « numérique » s’impose, les fonctionnaires des impôts alertent sur l’abandon des usagers qui ne sont pas connectés. « Il y a les personnes âgées mais aussi toute une jeunesse complètement désœuvrée et sans connexion, remarque Iseult. Nous les voyons tous les jours à l’accueil. » Dans un rapport publié ce mercredi 16 janvier, le défenseur des droits Jacques Toubon, alerte lui aussi sur les inégalités d’accès au service public liées à la généralisation de la dématérialisation des démarches administratives.

      Avec le prélèvement à la source, les agents des impôts se disent préoccupés par la prochaine étape, « qui pourrait être la fusion entre la CSG (contribution sociale généralisée, ndlr) et la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale) ». Pour le moment, les cotisations CRDS sont hors fiscalité. « Mais si on fiscalise la sécurité sociale, comme on l’a fait avec la CSG qui était auparavant une cotisation, c’est l’État qui va reprendre main, détaille Daniel. Le gouvernement pourrait répartir les recettes en fonction des besoins de l’État, et plus en fonction de ce qui a été cotisé. Terminée la gestion paritaire, qui permet aux organisations syndicales d’avoir leur mot à dire. »

      Les retraites par répartition se trouveraient menacées par de tels changements... « Pour nous il y a une volonté de casser le rapport entre l’impôt et les citoyens, via la suppression des cotisations sociales qui pourrait être la suite logique du prélèvement à la source. C’est vraiment notre crainte, avec une diminution de la richesse collective au profit de la petite richesse individuelle. »

  • Prélèvement à la source : Darmanin en opération déminage pour un premier bilan
    https://www.latribune.fr/economie/france/prelevement-a-la-source-darmanin-en-operation-deminage-pour-un-premier-bil

    Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’est félicité d’une première semaine « sans bug » quelques jours seulement après le lancement officiel du prélèvement à la source. Compte tenu du calendrier de mise en oeuvre du dispositif, les risques de dysfonctionnement demeurent cependant bien présents.
    Quelques jours après le lancement du prélèvement à la source, le gouvernement veut absolument éviter les bugs sur un dossier potentiellement explosif. Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 9 janvier, le ministre des comptes publics Gerald Darmanin a assuré que « le déroulement du prélèvement à la source se passait très bien. » Déjà, au micro de RTL dimanche, le jeune ministre issu des rangs des Républicains a assuré que le la mise en place du nouveau mode de collecte se déroule « sans aucun bug ».

    Pourtant, des contribuables ont déjà relayé dans plusieurs titres de presse locale comme Ouest-France leurs déboires à la suite de la mise en place de ce nouvel outil de prélèvement. Plusieurs anomalies ont ainsi été signalées au niveau de l’application du taux appliqué aux contribuables. Actuellement empêtré dans une séquence difficile, l’exécutif veut absolument éviter tout dérapage sur ce dossier qui a suscité de vifs débats lors de ces derniers mois. A quelques jours de l’envoi de la lettre aux Français par le Président de la République Emmanuel Macron en amont du grand débat, les risques demeurent bien visibles.
    […]
    L’échéance du 9 janvier était déterminante pour les services administratifs de Bercy. En effet, 18 millions de retraités ont déjà touché leur retraite complémentaire le 2 janvier dernier. Sur ce total, « quasiment 10 millions paient l’impôt sur le revenu » a rappelé le ministre.
    […]
    Si Gérald Darmanin tente de rassurer l’auditoire, les échéances à risques restent encore nombreuses. En effet, le 15 janvier prochain, 8,8 millions de foyers fiscaux vont recevoir un acompte pour un total de 5,5 milliards d’euros par virement « sans aucune démarche administrative de la part des citoyens », a précisé le ministre « sauf pour 345.000 contribuables qui n’ont pas donné leurs coordonnées bancaires en 2018. Ce versement interviendra par lettre-chèque avant la fin du mois de janvier. » Pour la grande majorité des Français, cet argent - correspondant à 60% des crédits et réductions d’impôts calculés sur la bases de la déclaration d’impôts 2018 - seront versés directement sur les comptes en banques des contribuables. « L’avance moyenne sera de 627 euros », a précisé le ministre des Comptes publics.

    Le prélèvement à la source, entré en vigueur au premier janvier, n’empêche pas de continuer à bénéficier des réductions d’impôts, octroyés par exemple pour compenser les frais de garde ou l’emploi d’une aide à domicile dont doivent s’acquitter certains contribuables. Mais ces crédits ne peuvent être calculés - et donc remboursés - qu’en septembre de chaque année, une fois effectuée la déclaration d’impôt annuelle, alors que les contribuables doivent désormais s’acquitter de leur impôt au fil de l’eau dès le mois de janvier.

    Pour éviter des avances de trésorerie, le gouvernement a décidé qu’un acompte de 60% serait versé aux contribuables dès le 15 janvier pour les réductions considérées comme récurrentes, comme l’emploi d’un salarié à domicile, l’investissement locatif ou les dons aux associations.

    D’après des chiffres communiqués par le ministre, plus de 6 millions de contribuables font des dons à des associations reconnues d’utilité publique. « Cela représente une avance de 840 millions d’euros sur le comptes en banque pour l’Etat. » Les salariés à domicile représentent le montant le plus important pour les crédits d’impôt « avec 4 millions de foyers concernés pour un montant de 2,5 milliards d’euros. »

    Les crédits d’impôts pour les investissements locatifs représentent 516.000 foyers pour un montant de 1,2 milliard. Du côté des cotisations syndicales, elles sont loin d’être négligeables avec 1,5 million de foyers concernés et 81 millions d’euros d’acomptes.

  • Edouard Philippe dégaine l’arsenal « ultra-sévérité » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/01/07/edouard-philippe-degaine-l-arsenal-ultra-severite_1701554

    Au surlendemain du rebond de la mobilisation des gilets jaunes, le Premier ministre Edouard Philippe s’est invité lundi soir au 20 heures de TF1, pour un entretien exclusivement consacré à la contre-attaque sécuritaire du gouvernement. « Je peux vous dire qu’ils n’auront pas le dernier mot », a-t-il déclaré, annonçant pour la semaine prochaine « une mobilisation considérable des forces de l’ordre », avec 80 000 agents. Il y aura, a-t-il annoncé, « de nombreuses interpellations ». De quoi gonfler encore l’impressionnant bilan comptable de la « répression » dénoncée par LFI comme le RN : 5 600 gardes à vue, plus de 1 000 condamnations et 153 incarcérations. Tout en se défendant de vouloir porter atteinte à « la liberté de manifester en France », le chef du gouvernement a promis des sanctions, via une nouvelle loi, contre « ceux qui ne respectent pas l’obligation de déclaration ».

    Le gouvernement entend prendre des mesures interdisant aux manifestants « violents » de prendre part à de futurs cortèges. Le Premier ministre a fait référence à des dispositions déjà en vigueur contre les hooligans qui peuvent être « interdits de participation » et contraints d’aller « pointer au commissariat ». Quant à ceux qui manifestent cagoulés, ils seront désormais passibles de sanctions pénales. Comme le prévoit une proposition de loi votée en octobre par la majorité sénatoriale de droite, le port d’un masque serait désormais un délit et non plus seulement une contravention. « La responsabilité civile des casseurs doit être complètement engagée de façon à ce que ce soit les casseurs qui paient et pas les contribuables », a ajouté Philippe. Selon lui, « le texte peut être discuté à l’Assemblée dès le début du mois de février ».

    « Chienlit »

    Les annonces exclusivement sécuritaires du Premier ministre couronnent une série d’appels à « l’ultra-sévérité » - expression du ministre Gérald Darmanin, lundi - issus de l’exécutif et de la majorité. Dès le 29 décembre, un télégramme du ministère de l’Intérieur invitait les préfets à procéder à la « libération complète et définitive » des ronds-points encore occupés par les gilets jaunes. Jeudi dernier, à deux jours de « l’acte VIII » du mouvement, la place Beauvau demandait aux mêmes de livrer deux rapports quotidiens, détaillant le nombre de points de blocage et les mesures prises pour y mettre fin. Les nouveaux incidents survenus samedi ont encore renforcé la fermeté gouvernementale. « Il faut se réveiller », a exhorté lundi matin sur France Inter le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux - évacué samedi de son ministère, dont des gilets jaunes ont enfoncé la porte à l’aide d’un engin de chantier.« Tout ce qui peut être entrepris et qui permettrait d’avoir moins de violence doit être examiné avec la plus grande attention », a estimé le secrétaire d’Etat, flagellant aussi des oppositions jugées trop silencieuses face aux débordements du week-end : « Ils ont l’esprit munichois, [ils] ont quitté le champ républicain », a-t-il fulminé. « Dans un Etat républicain, le monopole de la violence légitime, c’est celle des policiers et des gendarmes, a estimé le même jour le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Dans une démocratie, dans une République, ce n’est pas l’anarchie, ce n’est pas la chienlit. »

    Dans le camp présidentiel, on est d’autant plus porté à la sévérité que se sont multipliées, ces dernières semaines, les attaques visant les députés LREM : dégradations de permanences, violentes invectives sur les réseaux sociaux, courriers racistes ou menaçants. Entretenant dans la majorité un sentiment d’angoisse, voire une franche panique chez les plus directement touchés. En un mois et demi « plus de 50 députés de la majorité ont été menacés ou victimes de dégradations de leurs permanences ou domiciles », a déploré lundi sur Twitter le député LREM Matthieu Orphelin.

    Les décisions (le durcissement annoncé) présentées lundi par le Premier ministre étaient déjà au cœur de la proposition de loi votée en octobre par la majorité de droite au Sénat. Défendu par le président du groupe LR Bruno Retailleau, ce texte visait à étendre les bases légales pour interdire à certains justiciables de manifester, sans condamnation préalable. Le sénateur s’était inspiré du modèle des interdictions de stade pour les supporteurs de football : « Après les saccages du centre-ville de Nantes, les syndicats de police disaient tous qu’il leur manquait un outil juridique pour lutter contre les black blocs. On manque notamment d’un fichier comme on avait fait pour les hooligans », explique Retailleau à Libération.

    Après les violences du 1er décembre, le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, avait invité l’exécutif à s’emparer de ce texte : « Il suffit de l’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. […] Nous vous faisons gagner du temps, puisque le travail est prêt. » Promettant que le texte serait « étudié », le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, avait pointé quelques difficultés constitutionnelles liées à l’élaboration de fichiers de manifestants et à la création d’un délit pour ceux qui dissimulent leur visage…

    En décidant de légiférer, le gouvernement démontre qu’il ne mise plus guère, comme il l’a fait avant les fêtes, sur un essoufflement du mouvement. Il est vrai que ce dernier donne quelques signes de vitalité. Placé en garde à vue, le boxeur de gendarmes Christophe Dettinger semblait bénéficier lundi soir d’un large soutien parmi les gilets jaunes.

    Alain Auffray , Dominique Albertini Photo Martin Colombet

    #violence_d'état

    • https://www.humanite.fr/gouvernement-edouard-philippe-manie-le-baton-et-oublie-la-carotte-666079

      Avec un ton moins martial qu’Emmanuel Macron, le premier ministre a délivré, lundi soir sur TF1, un message sécuritaire devenu stratégie de l’exécutif face au mouvement des gilets jaunes.

      Le terrain avait été soigneusement préparé depuis les vœux aux Français d’Emmanuel Macron le 31 décembre, où le président a dénoncé, sans nommer les gilets jaunes, les « porte-voix d’une foule haineuse ». Après l’acte VIII des gilets jaunes, et se situant dans la perspective d’un acte IX samedi prochain, le premier ministre, Édouard Philippe, a joué du bâton sans la carotte. S’il distingue les manifestants des casseurs, ce sont tous ceux qui défilent qui sont visés par le durcissement de l’arsenal répressif. Le visage dissimulé dans la rue, y compris avec un masque contre les lacrymogènes ? Un délit bientôt, et non plus une simple contravention. Toute manifestation non déclarée verra les peines alourdies pour ceux identifiés comme organisateurs et participants. Enfin, dès février, le gouvernement compte instaurer un fichier d’interdits de manifestation, sans dire clairement sur quelle base : des personnes condamnées, comme pour le fichier des ultras interdits de stade, ou sur la base de la seule suspicion, comme pour les assignés à résidence, empêchés de se mobiliser contre des projets comme Notre-Dame-des-Landes ?
      le premier ministre s’en tient à une réponse sécuritaire

      Le dispositif policier retrouvera samedi prochain son niveau de mi-décembre, à savoir près de 80 000 policiers et gendarmes dans toute la France, a précisé le premier ministre, assurant que les manifestants violents n’auraient « pas le dernier mot ». Vendredi déjà, avant l’acte VIII, l’exécutif qualifie le mouvement d’« agitateurs » voulant « renverser le gouvernement ». De ce moment où sa faiblesse est évidente, le pouvoir veut la retourner en une force, en s’appuyant sur la « légitime violence » de l’État pour retrouver une assise politique. Laurent Wauquiez, le président des « Républicains », regrette toutefois des annonces « sans efficacité immédiate. C’est tout de suite qu’il faut rétablir l’ordre », estime-t-il, invoquant l’état d’urgence. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a réagi rapidement : « Le premier ministre promet plus d’arrestation ? On veut plus de pouvoir d’achat ! » « 8 week-ends successifs de mobilisation, des dizaines de milliers de personnes qui battaient le pavé encore samedi dernier… et le premier ministre s’en tient à une réponse sécuritaire. Absurde », a également tweeté Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes. Même tonalité du côté de la députée FI Clémentine Autain, qui qualifie l’intervention d’Édouard Philippe d’« hallucinante », dénonçant des annonces focalisées sur les « casseurs ». « Pour le reste, les millions de Français ? Circulez, il n’y a rien à voir », ajoute-t-elle.

      « Face à l’ultraviolence, il faut de l’ultrasévérité, et il faut que cela cesse », plaidait encore le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, hier matin sur RTL. Tout était déjà fin prêt pour que le premier ministre sorte de son silence, face à un journaliste regrettant le faible nombre des condamnations intervenues. Édouard Philippe a même pu entonner le couplet de la séparation des pouvoirs tout en insistant sur les « 5 600 gardes à vue » et « plus de 1 000 condamnations » enregistrées depuis le début du mouvement.

      Au début du quinquennat, l’exécutif s’était déjà illustré en la matière avec l’adoption de la loi de « lutte contre le terrorisme et de sécurité intérieure », controversée du fait de ses aspects liberticides. Et la majorité ne manque pas de ressources. Si Édouard Philippe n’en a pas dit mot, son ministre de l’Intérieur a pris soin d’annoncer, un peu plus tôt lors de ses vœux aux forces de l’ordre, une future loi d’orientation et de programmation pour la sécurité afin de « fixer la vision à long terme de notre politique de sécurité intérieure ». Le premier ministre a refusé néanmoins une demande des policiers : le placement sous mandat de dépôt des personnes condamnées à de la prison ferme pour des violences en marge de manifestations, signifiant leur envoi en maison d’arrêt dès leur condamnation.

      La proposition d’un fichier des interdits de manifester émane, elle, de la droite sénatoriale. Le 23 octobre dernier, le président du groupe des sénateurs LR, Bruno Retailleau, voulait « casser les casseurs ». Édouard Philippe la reprend désormais à son compte, et la présentera début février à l’Assemblée. Piquant de l’histoire, les sénateurs LaREM avaient alors voté contre. Le gouvernement, par la voix de Laurent Nunez, avait également donné un avis défavorable. Avant de se rallier aujourd’hui à la proposition de la droite.

      Julia Hamlaoui, Olivier Morin et Lionel Venturini

  • Impôt à la source : comment réagir si vous avez été trop prélevé ?
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15440-impot-a-la-source-comment-reagir-si-vous-avez-ete-trop-preleve

    Impôt à la source : que faire si vous avez été trop prélevé ?

    = 3 mois d’attente fiscale pour régulariser c’est à dire 6-8 mois dans la vie-vraie LOL, comme les bugs RSI ou logiciel Louvois...

    Contributeur anonyme

    Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin parle avec un contribuable au téléphone depuis le centre des impôts

    d’Amiens, le 2 janvier 2019 / AFP - Philippe HUGUEN

    Votre taux d’imposition ne correspond pas à celui qui doit vous être prélevé ? Pas de panique. L’administration s’est calée dans les starting-blocks pour pouvoir répondre à vos angoisses. Cependant, vous pourrez parfois attendre presque trois mois avant de voir votre situation se régulariser.

    "La fusée du prélèvement à la source est parti, le lancement a été sans bug." C’est à travers une communication (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Depuis la crise des « gilets jaunes », la vie à huis clos d’Emmanuel Macron

    Insultes, huées, menaces… Quand il sort, désormais, cela tourne mal. Depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes », pour le président qui aimait tant les promenades, elles sont devenues rares (et discrètes). Comme les visites.

    De l’aéroport de Loudes, en Haute-Loire, jusqu’au Puy-en-Velay, il y a 10 km, un quart d’heure en voiture. Ce 4 décembre, pour rejoindre la préfecture incendiée trois jours plus tôt par les « gilets jaunes », Emmanuel Macron n’a heureusement pas besoin de passer par le rond-point de Lachamp, sur la commune de Saint-Pierre-Eynac. C’est là, sur la RN88, que des manifestants avaient cousu un pantin de taille humaine, posé sur un échafaud plus vrai que nature. Sur le billot était écrit : « Te guillotiner c’est notre projet. »

    Le président de la République file vers la préfecture. En route, il discute avec les passagers en gilet jaune d’une voiture croisée par hasard. Aucune image, aucune vidéo. Le 3 décembre, il n’a aussi passé qu’une tête dans le bureau de l’un de ses collaborateurs qui recevait un « gilet » venu de Chalon-sur-Saône à pied. Ces gens seront parmi les rares protestataires qu’Emmanuel Macron a rencontrés durant cette crise ouverte le 17 novembre, où sa capacité à réformer et sa popularité se sont abîmées, mais où il a aussi perdu une part de sa liberté.

    Sans prévenir les élus, il est venu au Puy apporter son soutien au préfet. Celui-ci montre les armoires en cendres, les vitres brisées, les bureaux noircis par la suie. Il conte au chef de l’Etat ce samedi où le « portail a été pété », les pneus entassés et enflammés, et cette bataille inégale entre les « trente » de la préfecture et les deux cents manifestants empêchant les pompiers d’accéder au bâtiment. Bilan : trente-huit blessés… « Ils criaient : “Vous allez tous griller comme des poulets ! », termine le préfet. « Vous les connaissez ? », interroge Emmanuel Macron, incrédule.

    Dès que l’avion présidentiel s’est posé à Loudes, la nouvelle de sa visite s’est ébruitée. Un message posté sur Facebook a réveillé quelques « gilets jaunes ». Une vingtaine d’hommes et de femmes attendent le chef de l’État à la sortie de la préfecture. « Ouuuuuh ! Démission ! », « Enculé ! », « Président des riches ! » Pas encore de quoi trop s’émouvoir. C’est sur la route de la caserne de gendarmerie que tout va basculer…

    « On vous hait ! »

    M. Macron commence par traverser Le Puy vitre ouverte, pour dire bonjour. Des insultes lui répondent, il doit vite la remonter. Un homme se jette ensuite devant la voiture. En sortant de la caserne, cinquante manifestants l’injurient encore : « On vous hait ! »

    L’échange promis à la presse locale est annulé. Les services de sécurité exfiltrent le président par une sortie annexe. De la séquence ne reste que l’image d’un démarrage en trombe sous les huées. Quelques jours plus tard, le chef de l’État racontera au président du MoDem François Bayrou que, de la voiture, il a entendu une femme lancer : « Salope, j’espère que tu vas crever sur la route ! »

    Emmanuel Macron aime pourtant les promenades. Dès son arrivée au ministère de l’économie, en 2014, il avait fait de ces échappées sa griffe. Elles étaient à la fois le thermomètre de sa popularité et un moyen d’asseoir sa notoriété. « Il est où, Emmanuel ? », s’agaçait François Hollande à chaque déplacement avec lui. « Emmanuel » traînait derrière. Selfies, autographes, bisous, il se régalait. Mais, depuis que les « gilets jaunes » le traquent sur Facebook, ces déambulations sont impensables. Il voyage incognito, ou alors sans caméras.

    Jeudi 20 décembre, c’est avec l’AFP et France-info, ces médias de « l’ancien monde », qu’il est allé à Soissons, dans l’Aisne, visiter sans prévenir un centre pour enfants victimes de maltraitance. Officiellement, personne n’a été exclu du voyage, mais il fallait éviter les caméras, en cas d’incident. « S’il ne prévient pas avant de partir, c’est qu’il sait déjà qu’il risque de s’en prendre plein la figure », confirme un conseiller. Sa photographe officielle, Soazig de la Moissonnière, envoie seule quelques clichés où le président, décontracté au milieu de son équipe, rit à la table d’un restaurant Courtepaille, à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne).

    Gibets, cibles et cercueils

    Deux jours avant les injures du Puy-en-Velay, sa petite promenade à pied au milieu des vitrines fracassées de l’avenue Kléber, à Paris, avait déjà mal tourné. Il revenait alors d’Argentine, où il avait participé au G20. Sur les portables de ses collaborateurs, il a découvert de Buenos Aires les images des violences du 1er décembre et il se rend à l’Arc de triomphe saccagé avant de partir à la rencontre des commerçants. Mais des « gilets jaunes » débarquent. Copieusement sifflé, il doit s’éclipser sous la protection des policiers.

    Avant le 11-Novembre, « il était déjà revenu de son périple dans l’est de la France très conscient qu’une colère grondait », assure Philippe Grangeon, l’un de ses conseillers. Mais c’était au temps où l’Élysée pouvait encore accuser les médias de grossir le trait. « Je parle aux gens, ça se passe bien, mais les journalistes écrivent à l’avance un scénario où je me ferais sans cesse alpaguer, comme si j’étais un personnage de télé-réalité ! », se plaint Emmanuel Macron devant les ministres Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Jean-Michel Blanquer et François de Rugy qu’il reçoit à l’Élysée au retour de sa fameuse « itinérance mémorielle » dans onze départements. Ce n’est qu’à la deuxième journée de mobilisation des « gilets jaunes », le 24 novembre, qu’il évoque des « scènes de guerre ». Une semaine plus tard, l’Arc de triomphe est pris d’assaut.

    « Je connais cette violence et cette vulgarité, ce sont les mêmes qui étaient déposées dans la boîte aux lettres de mes parents, lorsque j’ai rencontré Emmanuel », assure Brigitte Macron à ses conseillers désolés. Sauf qu’à l’époque les insultes n’étaient pas si menaçantes. Désormais, les manifestants crachent sur les vitrines et prennent à partie les employés de la chocolaterie familiale d’Amiens. « J’ai l’impression d’être un bouc émissaire, un défouloir » : le 4 décembre, Jean-Alexandre Trogneux, propriétaire du commerce, se fend d’une mise au point : la boutique n’appartient pas au président, son oncle par alliance. Un internaute de la Somme, terre des plus farouches ennemis du président – le député François Ruffin et l’écrivain Edouard Louis –, est placé en garde à vue.

    Dans les « manifs », l’effigie du président est lardée de coups de couteau, ligotée par des chaînes, ensanglantée. Gibets, cibles, cercueils trônent devant les cahutes de bord de route. Sur les sites des manifestants, on parle de lui « jeter des pierres » et même de « le pendre ». Quant aux comptes Facebook d’Eric Drouet et de Priscillia Ludosky, deux des initiateurs du mouvement, ils relaient un faux « mandat d’arrêt » contre Emmanuel Macron, coupable de « haute trahison. »

    Déplacements officiels annulés

    Il n’y a pas que les coups de menton ou de gueule sur les réseaux sociaux. Dans la nuit du 14 au 15 décembre, le député (La République en marche, LRM) de l’Eure Bruno Questel voit débouler devant chez lui « un groupe d’hommes, mais aussi de femmes, largement alcoolisés ». Des visages déjà croisés dix fois dans cette circonscription où il a été élu maire en 2002, conseiller général et enfin parlementaire.

    « Ils voulaient s’installer chez moi », raconte le député au téléphone à Emmanuel Macron et à son premier ministre, Edouard Philippe, après que la police a retrouvé six douilles de cartouches tirées devant sa maison. Même le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, pratiquement inconnu du grand public, a vu ses enfants menacés.

    A Paris, les époux Macron aimaient improviser un dîner à La Rotonde, cette brasserie de Montparnasse où les patrons leur arrangent toujours une table au fond du restaurant. Ils étaient même allés voir Le Grand Bain, le « feel good movie » de Gilles Lellouche, dans une « vraie » salle de cinéma. Trop dangereux aujourd’hui. Depuis le 1er décembre, Brigitte Macron n’a pas franchi les limites du périphérique, se contentant, sans aucune publicité, d’une visite à l’hôpital des Invalides, d’une autre à Necker, d’une troisième à l’Institut de la mémoire de la Pitié-Salpêtrière.

    Adieu les longs week-ends à la Lanterne, aux confins du parc du château de Versailles, où Brigitte Macron a l’habitude d’acheter son pain dans les boulangeries avoisinantes : depuis la mi-novembre, les séjours sont brefs et rares. Hormis sa visite surprise à Soissons, le président lui-même est peu sorti de l’Élysée. Le ministère de l’intérieur craint des bousculades, une agression, voire bien pire. Ses agendas ont été vidés, des déplacements officiels annulés : sa visite en Serbie, les 5 et 6 décembre, puis son séjour à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le 18 décembre, afin de préparer le G7 de 2019 en compagnie de 150 ambassadeurs. L’agenda officiel est loin d’être rempli. « Il est en réunion interne », répond son service de communication.

    Aucun de ceux qui l’entourent n’a souvenir d’un tel rejet sur le terrain. Seul Bruno Le Maire, lorsqu’il était le ministre de l’agriculture de Nicolas Sarkozy, a connu les quolibets et les tas de fumier déversés sur son passage. Pour les jeunes conseillers de l’Élysée, l’expérience est inédite. « On ne va pas finir le quinquennat dans un abri antiatomique », expliquait au Monde le chargé de la communication de l’Élysée, Sylvain Fort, en prenant ses fonctions après l’« affaire » Benalla. « Débunkériser », disait-on alors au Palais. Devant l’association de la presse présidentielle, à la Maison des polytechniciens, le 17 décembre, il détaille cette fois la menace que fait peser sur le président une « défiance transformée en sécession ».

    « Il ne sort plus sans se maquiller »

    Devant les députés LRM, ou en conseil des ministres, Emmanuel Macron ne laisse échapper aucune fébrilité. Occupé à ne pas imposer ses certitudes, il laisse les autres parler. Mais ceux qui le croisent notent sa fatigue. « Il ne sort plus sans se maquiller tellement il est marqué. Il se maquille même les mains », assure un député LRM qui a l’oreille du chef de l’État. Lors de son allocution enregistrée à l’Élysée, le 10 décembre, plus de 23 millions de téléspectateurs découvrent un président mal rasé et amaigri.

    L’Élysée est devenu un huis clos où les corps étrangers sont de plus en plus rares. Le président (Les Républicains) du Sénat, Gérard Larcher, ou l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy ont été reçus les 4 et 7 décembre. Le jeudi, John Chambers, l’ex-patron du groupe informatique Cisco devenu ambassadeur de la French Tech à l’international, a aussi franchi le perron du Palais avec une quarantaine de « capital-risqueurs » et d’investisseurs venus découvrir de prometteuses jeunes pousses françaises. Mais le chef de l’État a surtout consulté son premier cercle.

    Depuis que les présidents communiquent par messagerie privée, les « visiteurs du soir » sont rares, ou plus exactement leurs visites sont désormais virtuelles. Emmanuel Macron possède deux téléphones et passe de l’un à l’autre. Naguère, les conseillers ou les gardes guettaient l’heure à laquelle il quittait son bureau et éteignait les lumières. Aujourd’hui, ceux qui communiquent avec lui par Telegram notent l’heure à laquelle il cesse ses consultations : 2 heures, 3 heures du matin…

    Il échange évidemment avec son secrétaire général et son premier ministre, qui ont longtemps plaidé que des concessions aux « gilets jaunes » obéreraient la capacité de réforme du gouvernement. Mais ces dernières semaines, Philippe Grangeon, François Bayrou et Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), les « sociaux », comme on les appelle, ont joué les premiers rôles dans l’entourage du chef de l’État. Avec Jean-Paul Delevoye (haut-commissaire à la réforme des retraites), ces trois-là ont participé à la vidéoconférence qu’Emmanuel Macron a organisée le 8 décembre à l’Élysée afin de réfléchir à la sortie de crise. C’est avec eux, ces représentants du vieux monde, qu’il s’est convaincu de lâcher plus de 10 milliards d’euros pour « sauver le capital des réformes ».

    Pas de trêve pour son anniversaire

    Insulté sur les réseaux sociaux, le président n’ignore pas la tentation et les références révolutionnaires d’une partie des émeutiers. « Le référendum d’initiative citoyenne n’est pas conçu par ses initiateurs – qui ne sont pas des gentils “gilets jaunes”, mais des complotistes de la pire espèce – comme un outil démocratique mais comme un outil de sédition », a encore confié Sylvain Fort, lundi 17 décembre.

    Quand une partie de l’extrême gauche s’est mise à espérer tout haut que la police rejoigne le mouvement de contestation, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a été prié d’éteindre au plus vite la sourde fronde au sein des forces de l’ordre. Une prime de 300 euros a été attribuée à 110 000 policiers et gendarmes, ainsi qu’une hausse de salaire de 150 euros.

    Même au sein de l’armée, il a fallu menacer de sanctions une dizaine de généraux, un amiral et un colonel de la 2e section, c’est-à-dire retraités mais encore mobilisables, après qu’ils ont signé une lettre ouverte sur un site d’extrême droite.

    « Vous ne pouvez pas décider seul d’effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle, disait le texte, en s’insurgeant de la signature par la France du pacte de Marrakech (Maroc) sur les migrations. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc-seing. » Des airs de putsch ? En tout cas un affront pour le président, qui est aussi le chef des armées, et déteste qu’elles le contestent.

    Vendredi 21 décembre, c’était son anniversaire. Quarante et un ans. Encore une jeunesse. Évidemment, Facebook a repéré l’événement et appelé à « pourrir la fête ». Pas de trêve, au contraire. « A bas sa majesté Macron ! », « Dégage Macron Ier ! », continuent de crier les « gilets jaunes » sur les ronds-points rasés puis reconstruits. Rond-point de la Jaunaie, à Redon, en Ille-et-Vilaine, une nouvelle guillotine vient d’être installée : « On veut juste qu’il comprenne qu’il faut qu’il s’en aille », explique une manifestante.

    Voilà le jeune président rattrapé par le fameux « dégagisme » qui l’a aidé à se hisser à la tête du pouvoir, mais aussi par ses analyses historiques et ses critiques sur la « normalisation » progressive des présidents de la Ve République. En juillet 2015, dans l’hebdomadaire Le 1, il assurait que le grand « absent » de « la politique française » était « la figure du roi », dont « fondamentalement le peuple français n’a [vait] pas voulu la mort ». A l’époque, il pensait encore qu’il manquait un roi à la France.

    Raphaëlle Bacqué, Ariane Chemin, Virginie Maling . Publié dans #LeMonde.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/22/emmanuel-macron-a-huis-clos-en-son-palais_5401266_823448.html

  • Le ministère du Budget veut-il mettre en danger les coopératives ?
    https://www.bastamag.net/Le-ministere-du-Budget-veut-il-mettre-en-danger-les-cooperatives

    C’est un malentendu législatif qui montre à quel point l’actuelle majorité parlementaire, et en particulier son ministre du Budget Gérald Darmanin, semble ignorante en matière d’économie coopérative. Lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2019, qui fixe les orientation du budget de l’État, les députés ont ajouté un amendement qui met an danger l’équilibre économique des Scop, ces milliers d’entreprises coopératives qui existent en France. Une Scop appartient à ses salariés et elle partage (...)

    En bref

    / #Politique, Emploi , #Finance, #Répartition_des_richesses

    #Emploi_

  • Benalla, Ferrand, Sarkozy et Darmanin se retrouvent aux 70 ans du JDD 28 Novembre 2018 - Marianne
    https://www.marianne.net/politique/alexandre-benalla-sarkozy-darmanin-ferrand-70-ans-jdd

    La fête anniversaire du « Journal du dimanche » a sidéré bon nombre de ses journalistes, ce mardi 27 novembre à Paris. Ils y ont en effet vu un joyeux mélange de personnalités de pouvoir, dont Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin, Valérie Pécresse ou Richard Ferrand, frayer dans une salle où se trouvait également un certain Alexandre Benalla…

    Petite sauterie entre soi… A l’occasion d’une fête organisée pour les 70 ans du Journal du dimanche ce mardi 27 novembre, dans le 8e arrondissement de Paris, les patrons du journal ont pu trinquer joyeusement avec un joli monde issu des cercles du pouvoir… Selon nos informations, y ont ainsi été vus, pêle-mêle, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy mais aussi l’actuel ministre du Budget Gérald Darmanin, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, ainsi qu’un certain… Alexandre Benalla !

    Alexandre Benalla vu discutant "longuement avec Richard Ferrand
    Que faisait le paria de la Macronie au milieu de cette soirée, en compagnie de quelques uns des plus hauts personnages de l’Etat ? Au Monde, qui révèle également l’information, un membre du groupe Lagardère rapporte : « On nous a expliqué qu’il dînait ce soir-là à l’étage, par hasard ». Un autre, qui se dit « effaré » par ce qu’il a vu dans cette soirée, confie à Marianne que cet heureux « hasard » a été mis à profit, Alexandre Benalla ayant discuté « longuement » avec Richard Ferrand.

    Outre les premiers de cordée de la Macronie, ont aussi été vus à la soirée Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste de François Hollande, François Baroin ou encore la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.

    Marc Francelet présent
    Hors politiques, un nom moins connu du grand public mais tout aussi intéressant figurait parmi les invités : Marc Francelet. Souvenez-vous, nous vous en parlions cet été lors de l’éclatement de l’affaire Benalla : ce lobbyiste à la réputation sulfureuse avait participé au plan com’ très bien huilé d’Alexandre Benalla. Contacté par Marianne, il confirme sa venue à la soirée mais assure que ce n’est pas lui qui a fait venir son ancien protégé : « Je suis venu avec Laurence Piau, directrice de la rédaction de ’Closer’. Alexandre Benalla, je l’ai croisé dans l’escalier alors que je partais », affirme-t-il.

    Dans une période de défiance de l’opinion vis-à-vis de la presse, le gâteau d’Hervé Gattegno, directeur de la rédaction du JDD, a un petit goût étrange de mélange des genres…

    #presse #presse_a_gages #collusion #macronie #caste #Nicolas_Sarkozy #Gérald_Darmanin #Arnaud_Montebourg #Valérie_Pécresse #Richard_Ferrand #Alexandre_Benalla #médias #journalisme #François_Baroin #Marc_Francelet #en_vedette

  • Bercy fouillera les réseaux sociaux pour dénicher les incohérences fiscales des contribuables
    https://www.nextinpact.com/news/107275-bercy-fouillera-reseaux-sociaux-pour-denicher-incoherences-fiscal

    Dans l’émission Capital sur M6, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a indiqué que Bercy va scruter les profils personnels sur les réseaux sociaux afin de traquer les incohérences avec les déclarations fiscales. Une expérimentation lancée à partir l’année prochaine. Explications sur le mode opératoire et les origines de ce test. « Nous allons pouvoir mettre les réseaux sociaux dans [une] grande base de données. Il y aura la permissivité de constater que si vous vous faites prendre (...)

    #SocialNetwork #fraude #surveillance

  • Loto du patrimoine : les recettes fiscales iront en fait directement au budget de l’Etat
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15204-loto-du-patrimoine-les-recettes-fiscales-iront-en-fait-directement-

    Gérald Darmanin estime que les recettes fiscales issues du Loto du patrimoine ne sont pas une « poule aux oeufs

    d’or ». REUTERS/Pascal Rossignol

    Le ministre Gérald Darmanin a précisé que les gains issus des taxes sur ce loto seraient alloués au budget de l’Etat, et non au patrimoine comme le souhaite Stéphane Bern.

    La répartition des gains du Loto du patrimoine avait laissé certains Français perplexes. Voici un autre développement qui risque également de leur déplaire. Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a expliqué lundi que les recettes fiscales du loto du patrimoine allaient être affectées au budget de l’Etat.

    Ces recettes fiscales, qui composent 7% du prix du jeu de grattage Mission patrimoine des grilles Super Loto, sont à différencier des gains directement alloués à la (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La hausse de la prime d’activité en octobre n’est finalement que de 8 euros - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/10/05/la-hausse-de-la-prime-d-activite-en-octobre-n-est-finalement-que-de-8-eur

    Si ce décret confirme la « revalorisation exceptionnelle de vingt euros du montant forfaitaire de la prime d’activité », il procède au passage à une toute petite modification dans le calcul de cette prestation. « Le taux : "62 %" est remplacé par le taux : "61 %" », est-il écrit dans ce même décret signé par Edouard Philippe, Agnès Buzyn (ministre des Solidarités et Santé) et Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics). Résultat de cette toute petite baisse d’un taux appliqué au salaire perçu par le bénéficiaire pour calculer le montant auquel il a droit chaque mois : cet automne, la prime d’activité d’un salarié au Smic augmentera en réalité de… huit euros. Et non de vingt comme les responsables de la majorité risquent de continuer à le clamer pour défendre la politique sociale du gouvernement.

    Nouveau tour de passe-passe
    « C’est quand même des enfoirés, peste un député de l’opposition. Il faudrait demander à Buzyn s’il est prévu de procéder à la même baisse du taux de cumul lors des prochaines hausses de 20 euros de la prime promise aux smicards. Ils vont commencer à déformer le barême pour se rapprocher d’un dispositif capable de s’intégrer dans le revenu universel d’existence », la future prestation sociale quasi unique annoncée par Emmanuel Macron en septembre lors de la présentation de son plan pauvreté.

    Ce nouveau tour de passe-passe vient après ceux, repérés par Libération, nichés dans le projet de loi de finances pour 2019. Que ce soit sur la prime d’activité ou l’allocation adultes handicapés, le gouvernement inscrit bien, comme annoncé, des « revalorisations exceptionnelles » (20 euros pour la première, 40 euros pour la seconde) mais, pour faire des économies, supprime l’indexation de ces prestations sur l’évolution des prix – alors que l’inflation devrait frôler les 2 % fin 2018 selon l’Insee – et, surtout, décale en fin d’année ces coups de pouce quand ils étaient prévus traditionnellement au printemps. Le débat budgétaire qui débute lundi en commission des finances de l’Assemblée promet une belle bataille de chiffres entre une majorité qui tient à prouver qu’elle agit pour les plus modestes et l’opposition de gauche, dont les députés dénonceront à coup sûr ces coups de rabots.

    #prime_d’activité #précarité #revenu #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

  • Nous déposons plainte contre Alexandre BENALLA et contre x - News/Actualités-Vigi Ministère de l’Intérieur
    http://www.vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/nous-deposons-plainte-contre-alexandre-benalla-et-contre-x

    A VIGI. des paroles oui, mais suivies par des actes. Nous avons fait le choix de déposer plainte contre Monsieur Alexandre BENALLA et contre X, par l’intermédiaire de notre avocat Maître BOUZROU.

    Nous n’avons aucune confiance dans la Présidence de la République qui n’a pas saisi le Procureur de la République, en contradiction avec le Code de Procédure Pénale, pour les délit d’usurpation de fonction et port illégal d’un uniforme.

    #vigimi #cgt

    • Ce qui est étonnant, c’est que le scandale explose 7 semaines après les faits. Grâce à un journaliste qui aurait reconnu l’individu, paraît-il ? Mouais ... Vous me direz, c’est sûr, ils ne doivent pas être majoritaires les policiers syndiqués à cette section de la CGT.

    • Sébastien Lecornu fut le « commandant de peloton d’Alexandre Benalla, en 2012 ou 2013 »
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/20/quand-sebastien-lecornu-commandait-alexandre-benalla_5334169_823448.html

      « Pas un mauvais gendarme, au contraire »

      Selon le secrétaire d’Etat, qui a quitté la réserve de la gendarmerie après son élection à la mairie de Vernon (Eure) en 2014 — il fut également président (LR) du conseil départemental de l’Eure de 2015 jusqu’à son entrée au gouvernement, en 2017 —, Alexandre Benalla « n’était pas un mauvais gendarme de réserve, au contraire ». Les deux hommes étaient notamment chargés de faire des patrouilles pour lutter contre les cambriolages, lors des vacances d’été et de Noël, ou de mener différentes opérations de prévention.

      Selon M. Lecornu, Alexandre Benalla l’aurait d’ailleurs sorti d’un « très mauvais pas » lors d’une opération menée conjointement dans le nord de l’Eure. A la recherche d’un individu « présumé dangereux », ils l’auraient retrouvé à bord d’une voiture dans un lotissement. Celui-ci aurait alors foncé sur leur véhicule de fonction, côté passager, où se trouvait le futur secrétaire d’Etat. « Benalla, qui était au volant, a eu le réflexe d’enclencher la marche arrière et de reculer in extremis notre voiture », se souvient Sébastien Lecornu.

      Depuis cette période, les deux hommes se seraient recroisés à différentes occasions, notamment lors de cérémonies de la gendarmerie, et seraient restés en contact sur le réseau Facebook, où ils sont amis. « Je savais qu’il avait travaillé pour des membres du Parti socialiste, mais je l’ai surtout revu régulièrement à l’Elysée depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron », assure le proche d’Edouard Philippe et de Gérald Darmanin, le ministre de l’action et des comptes publics.

      Le chauffeur de M. Lecornu au conseil départemental de l’Eure, qui l’a suivi au ministère de la transition écologique, aurait également maintenu le contact entre les deux hommes. « C’est un réserviste de la gendarmerie lui aussi, qui connaît très bien Alexandre Benalla. Il est donc arrivé que tout le monde se croise à des événements ou prenne des cafés ensemble près de la mairie » de Vernon, explique un proche du secrétaire d’Etat.

      le #nervi ... il agit comme tel ...

  • Frankreich zerschlägt Darknet-Plattform | heise online
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Frankreich-zerschlaegt-Darknet-Plattform-4080035.html

    C’est une histoire du genre Mr. Bean contre la Main Noire quand une petite bande de jeunes fait travailler les forces spécialisées de la police nationale pendant des mois. Le ministre évoque une première, il parle d’un grand succés et patati et patata. Vous n’avez rien de plus marrant à proposer ? Allez regarder French Connection , là au moins c’est la mafia corse qui tient en haleine le FBI et Gene Hackman .

    Bei Einsätzen in mehreren Städten wurden die Hauptadministratorin der Seite und mehrere weitere Personen festgenommen. Die Ermittler hätten auf den Server des Forums zugreifen und zahlreiche Daten sicherstellen können. Das Ministerium bezeichnete „Black Hand“ als eine der wichtigsten illegalen Plattformen, die in Frankreich im Darknet aktiv seien. Erste Untersuchungen hätten gezeigt, dass mehr als 3.000 Personen dort registriert gewesen seien.

    https://www.youtube.com/watch?v=T76K3RxJY0A

    Gérald DARMANIN félicite la douane pour le démantèlement du forum « Black Hand » (ou La main noire), l’une des plus importantes places de marché illégales du darkweb français
    https://minefi.hosting.augure.com/Augure_Minefi/r/ContenuEnLigne/Download?id=D134C754-EDAC-4F18-B26E-295147EEE2FE&filename=304

    Un forum qui vendait drogues et armes sur le « Darknet » français démantelé - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-forum-qui-vendait-drogues-et-armes-sur-le-darknet-francais-demantele-1

    Plus d’une quarantaine de douaniers de la DNRED, des maîtres-chiens de la douane et plusieurs experts techniques ont été mobilisés, simultanément, mardi à Lille, Marseille (Bouche du Rhône) et Montpellier (Hérault) pour interpeller les quatre principaux suspects. « Ce sont des chômeurs et de très jeunes gens, explique une source proche de l’affaire. Aucun ne semble mener grand train grâce cette activité. L’administratrice du site qui vivait dans la région de Lille n’avait pas vraiment de compétence en informatique et n’avait pas d’emploi fixe. Certains dans l’équipe ne s’étaient jamais rencontrés physiquement, comme c’est souvent le cas dans ce genre d’affaire ».

    France - Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Ils ont été mises en examen pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime (mise en circulation de monnaie contrefaite ou falsifiée ayant cours légal en France), de délits punis de 10 ans d’emprisonnement (trafic de stupéfiants) et de délits punis de cinq ans d’emprisonnement (faux documents administratifs, escroqueries) ».

    Dark web : la plateforme illégale "Black Hand" démantelée | Derniéres La presse nouvelles
    http://lapresse.1s.fr/nouvelles/dark-web-la-plateforme-illegale-black-hand-demantelee

    Un forum du dark Web démantelé en France
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/06/16/un-forum-du-dark-web-demantele-en-france_5316099_4408996.html

    Le forum Black Hand (la main noire) proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites.

    LE MONDE | 16.06.2018

    L’une des plus importantes plates-formes illégales actives en France sur le dark Web a été démantelée à l’issue d’une vaste opération menée par les douanes, la première du genre, a annoncé, samedi 16 juin, le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin.
    Le forum Black Hand (la main noire) proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites (stupéfiants, armes, faux papiers, données bancaires volées…), selon le communiqué du ministre. Quatre suspects ont été déférés, vendredi, devant des magistrats du parquet de Lille, à l’issue du démantèlement survenu mardi.

    La principale administratrice du site et « plusieurs autres personnes ont été interpellées » tandis que du matériel informatique et plusieurs documents d’identité falsifiés ont été découverts lors de cette opération menée mardi par la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), dédiée à la lutte contre la fraude sur Internet.

    Opération « exceptionnelle »

    Près de 4 000 euros en liquide et environ 25 000 euros dans diverses monnaies virtuelles ont également été saisis. Les enquêteurs ont aussi pu accéder au contenu du serveur de Black Hand et procéder à la saisie massive des données. Selon les premiers éléments de l’enquête, plus de 3 000 personnes étaient inscrites sur ce forum.

    Qualifiée d’« exceptionnelle » par le ministre, cette opération, « première du genre en France » a mobilisé plus d’une quarantaine d’agents de la DNRED, des maîtres-chiens de la douane et plusieurs experts techniques. Elle s’est déroulée simultanément dans plusieurs villes de France.

    L’enquête, qui se poursuit, a été confiée à l’Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication

    Dark web : la plateforme illégale "Black Hand" démantelée - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/demantelement-dun-forum-du-dark-web-une-des-plus-importantes-plateformes-ill

    Une importante plateforme illégale, active sur le "dark web", a été démantelée
    https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/une-importante-plateforme-illegale-active-sur-le-dark-web-a-ete-demante

    « Dark web » : Démantèlement d’un des plus importants forums illégaux en France
    https://www.20minutes.fr/societe/2290903-20180616-dark-web-demantelement-plus-importants-forums-illegaux-fr

    Le parquet de Lille a indiqué par communiqué qu’elles avaient été mises en examen ce samedi pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime (mise en circulation de monnaie contrefaite ou falsifiée ayant cours légal en France), de délits punis de 10 ans d’emprisonnement (trafic de stupéfiants) et de délits punis de cinq ans d’emprisonnement (faux documents administratifs, escroqueries) », notamment.

    Deux d’entre elles ont été placées en détention provisoire, une troisième sous contrôle judiciaire et la dernière a sollicité un délai pour sa défense et a été incarcérée dans l’attente d’un débat la semaine prochaine. Selon les premiers éléments de l’enquête, plus de 3.000 personnes étaient inscrites sur ce forum, « confirmant ainsi le caractère très actif de ce forum français ».

    France : démantèlement d’un important forum illégal du dark web - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/france-demantelement-d-un-important-forum-illegal-du-dark-web-16-06-2018-222
    http://www.lepoint.fr/images/2018/06/16/15309470lpw-15309472-article-

    Démantèlement d’un des plus importants forum du « dark web » en France
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/16/32001-20180616ARTFIG00081-demantelement-d-un-des-plus-importants-forum-du-d

    Dark Web : les autorités françaises mettent un coup de pied dans la fourmilière - France - RFI
    http://www.rfi.fr/france/20180616-dark-web-black-hand-autorites-france-coup-pied-fourmillere

    La Main noire, première plateforme du darknet démantelée en France
    https://www.franceinter.fr/justice/la-main-noire-premiere-plateforme-du-darknet-demantelee-en-france

    Comment le forum du "dark web" vient d’être démantelé en France
    http://www.rtl.fr/actu/futur/comment-le-forum-du-dark-web-vient-d-etre-demantele-en-france-7793777376


    Mais non, ils ne disent pas comment ils ont fait. Tu parles ...

    "Dark web" : démantèlement de l’une des plus importantes plateformes illégales en France
    http://www.europe1.fr/societe/dark-web-demantelement-de-lune-des-plus-importantes-plateformes-illegales-en

    Les animateurs de La main noire, qui a vu le jour en 2015, jouaient en fait le rôle d’intermédiaires entre les vendeurs et les acheteurs de produits illégaux.❞

    Dark web : la belle prise des douanes françaises - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301833120492-dark-web-la-belle-prise-des-douanes-francaises-2184604.php

    L’une des plus grandes plateformes illégales du « dark web » français démantelée.
    https://actu17.fr/lune-des-plus-grandes-plateformes-illegales-du-dark-web-francais-demantelee

    À l’issue de 48 heures de garde à vue, quatre suspects ont été présentés aux magistrats du parquet de Lille. La suite des investigations a été confiée aux enquêteurs spécialisés en cybercriminalité de la Police Judiciaire, rapporte La Provence.

    France-Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.lalsace.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    A la Une | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.dna.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Une des plus importantes plateformes du "dark web" en France démantelée
    https://www.nouvelobs.com/societe/20180616.OBS8259/une-des-plus-importantes-plateformes-du-dark-web-en-france-demantelee.htm

    Un forum illégal du "dark web" démantelé annonce Darmanin - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-forum-illegal-du-dark-web-demantele-annonce-darmanin_2017765.html

    La douane démantèle une importante plateforme du "dark web" - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/la-douane-demantele-une-importante-plateforme-du-dark-web_125042

    Les enquêteurs ont pu accéder au contenu du serveur du forum « Black Hand », qui comptait plus de 3.000 inscrits, et procéder à la saisie massive des données.
    ...
    Le ministre des Comptes publics a félicité la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) pour cette opération « hors norme », la première du genre en France.

    France-Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.vosgesmatin.fr/actualite/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Démantèlement d’un des principaux forums du « dark web » - 17/06/2018 - PetitBleu.fr
    https://www.petitbleu.fr/article/2018/06/17/89855-demantelement-d-un-des-principaux-forums-du-dark-web.html

    France/Monde | "Dark web" : une importante plateforme démantelée en France
    https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2018/06/16/dark-web-une-importante-plateforme-demantelee-en-france

    Dark Web : démantèlement de Black Hand, une des plus importantes plateformes illégales en France | KultureGeek
    http://kulturegeek.fr/news-141960/dark-web-demantelement-black-hand-plus-importantes-plateformes-illegales

    French police shut down giant ’Dark Web’ site - The Local
    https://www.thelocal.fr/20180616/french-police-shut-down-giant-dark-web-site

    Voici une histoire beaucoup plus intéressante :

    Occult Secret Societies : Black Hand (unification or death)
    http://occult-secret-societies.blogspot.com/2010/03/black-hand-unification-or-death.html

    The Black Hand (officially unification or death) is a serbian secret and conspiratorial terrorist organization whose aim is unification of all parts where Serbs live in one country (Serbia).

    Kingdom of Serbia continues to strengthen the organization and unification of death, known as the Black Hand, especially popular in the (high) military circles and people who have directly led to power Petar Karađorđević. Unification or death occurs 1911th in the circle of people who have led the government of Yugoslavia, and they felt called to continue to make decisions in critical situations in the country. The leader of the organization was most likely Dragutin Dimitrijević - Apis

    Initiation of the members was maximum possible secret and mystic, and the organization received the people of other nationalities as well.

    Also, Gavrilo Princip, a member of another organization called “Young Bosnia”, supported by the “Black Hand”, killed on 28 June 1914th in Sarajevo, Austrian Crown Prince Franz Ferdinand and gave the reason for the World War I.

    Terrorist organization Black Hand exists to this day.

    #internet #dark_web #drogues

    • CRISE BANCAIRE
      Le Congrès américain assouplit la régulation bancaire
      "Adopté par 258 voix contre 159, le texte, qui réduit de 38 à 12 le nombre de banques américaines soumises aux règles les plus dures, doit désormais être signé par le président américain."
      Source : Le Monde

      CRISE FINANCIÈRE
      Haute finance : ses pratiques délictueuses mettent en danger le grand public.
      "Voici un reportage que nous offre Arte (2017) sur la mort d’un banquier italien. Son tort ? Il a failli témoigner… Mais au-delà de cet assassinat, il est utile de voir comment les alliances des mondes politiques et financiers mettent en danger le grand public…"
      Source : Blog de Liliane Heldkhawan

      DÉMOCRATIE
      Tout allait bien…
      "En 2008, un jeune candidat aux primaires démocrates puis à l’élection présidentielle américaine soulevait l’enthousiasme des commentateurs par la méthode innovante mise en œuvre lors de sa campagne : moissonner les données personnelles de citoyens susceptibles de voter pour lui. La collecte fut si fructueuse que, selon le journaliste Sasha Issenberg, l’équipe de M. Barack Obama « connaissait le nom de chacun des 69 456 897 Américains dont les bulletins l’avaient propulsé à la Maison Blanche »."
      Source : LE MONDE DIPLOMATIQUE

      Marée populaire : les chiffres biaisés de France 2 sur « l’échec » de la mobilisation
      "Samedi 26 mai, près de 190 cortèges ont défilé dans toute la France à l’occasion de la « marée populaire » contre la politique du gouvernement Macron. Le soir même, le JT de France 2 fait le constat d’un « échec » de ces manifestations. Les journalistes de la chaîne publique reprennent une information ressassée par éditorialistes et « experts » dans de nombreux grands médias : la mobilisation serait en baisse depuis la précédente manifestation du 5 mai. Qu’en est-il vraiment ?"
      Source : ACRIMED

      EVASION FISCALE
      Le CAC40 en 2017 : plus de 16 000 filiales, dont 15% dans des paradis fiscaux
      "Une multinationale, ce n’est pas seulement un nom, une capitalisation boursière et une direction centralisée. C’est aussi un réseau complexe de centaines de filiales, localisées aux quatre coins dans la planète, liées entre elles par des relations financières, juridiques et actionnariales souvent opaques, ouvrant la porte à tous les abus."
      Source : OBSERVATOIRE DES MULTINATIONALES

      Comment l’Europe - et la France - s’accomode de ses paradis fiscaux
      "En matière de paradis fiscaux les choses n’ont pas beaucoup bougé, en apparence du moins, en dépit des scandales qui ont émaillé la dernière décennie, des « offshore leaks » jusqu’au Paradise papers. Dire que rien n’a été fait, serait abusif. Le Royaume Uni a notamment annoncé le premier mai, la transparence sur les propriétaires des sociétés sur ses 14 territoires d’outre-mer."
      Source : XERFI CANAL

      FRANCE
      Grève SNCF : ce qu’ont vraiment gagné les syndicats dans la bataille
      "Ce n’est pas encore la fin de la grève à la SNCF, mais on s’en rapproche,à entendre les déclarations des syndicats réformistes, Unsa et CFDT, qui évoquent une sortie du conflit mi-juin. En ce samedi, 25e jour de grève, l’heure est déjà au bilan. Qu’ont obtenu les syndicats au cours de ce bras de fer entamé début avril ? Tout cela pour quoi ?"
      Source : Nouvel Obs

      Energie : l’échec annoncé de dix ans de dérégulation
      "La promesse est toujours la même. En brisant les monopoles publics au profit d’un marché concurrentiel, la dérégulation permettrait de faire chuter les prix et d’améliorer la qualité pour les usagers, devenus des « clients ». L’argument est de nouveau ressorti par le gouvernement dans le cadre de la réforme ferroviaire, dont l’examen au Sénat a commencé le 23 mai. Et si on jugeait sur pièces ?"
      Source : BASTAMAG

      Eloge de la redistribution
      "« Il y a trop d’aides sociales en France », assure Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics ; « Expliquer qu’on va réduire la dépense publique sans rien toucher aux aides sociales, ce ne serait pas cohérent et pas lucide vis-à-vis des Français », affirme lui aussi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie… Incontestablement, au sein du gouvernement, l’air du temps est à la remise en cause des prestations sociales – même si la cacophonie des ministres empêche encore de comprendre quels sont ses projets exacts en la matière."
      Source : ALTERNATIVES ECONOMIQUES

      GÉOPOLITIQUE
      Niger : la société civile réprimée, le président Issoufou reçu avec les honneurs à l’Élysée
      "Le président du Niger Mahamadou Issoufou entame ce 4 juin une visite officielle à Paris, sur invitation d’Emmanuel Macron. Plusieurs ministres et le président du Sénat seront à sa disposition, tandis qu’il devrait obtenir près de 50 millions d’euros d’aide au développement. Au même moment, les principaux leaders de la société civile nigérienne subissent une brutale répression, croupissant dans plusieurs prisons gouvernementales."
      Source : BASTAMAG

      LIBERTÉS
      L’ONU épingle la France pour sa lutte antiterroriste et ses effets « préoccupants » sur les libertés individuelles
      "Pendant dix jours, Fionnuala Ni Aolain, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la protection des droits de l’Homme dans la lutte antiterroriste a rencontré tous les acteurs qui jouent un rôle en la matière en France…"
      Source : 20 Minutes

      Pour une défense internationale de Julian Assange !
      "Le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI) et le Comité de rédaction international du « World Socialist Web Site » appellent d’urgence à une mobilisation internationale pour défendre le rédacteur en chef de WikiLeaks, Julian Assange. Après s’être battu pendant près de huit ans contre la persécution incessante de Washington et de ses alliés, le journaliste d’origine australienne est en danger de tomber dans leurs griffes."
      Source : WORLD SOCIALIST WEB SITE

      MATIÈRES PREMIÈRES
      La Confédération paysanne s’invite chez Bolloré
      "Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté ce 5 juin 2018, à l’appel de la Confédération paysanne devant l’entrée d’un domaine viticole appartenant à Vincent Bolloré à La Croix-Valmer (Var) pour dénoncer « l’accaparement des terres » et les « spéculations sur le dos des paysans locaux ». « Nous dénonçons la financiarisation de l’agriculture : des personnes extérieures au monde agricole viennent faire du fric sur la terre des paysans en les excluant », déplore Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne."
      Source : La France Agricole

      L’Iran à court d’eau
      "En Iran, la pénurie d’eau devient une urgence nationale. Comment la république islamique a-t-elle sacrifié cette ressource vitale ? Un documentaire éclairant." [Iran/USA, même combat ?!]
      Source : Arte
      L’Azerbaïdjan met en place un corridor gazier géostratégique via la Turquie
      "Pendant qu’Etats-Unis, et Union européenne s’affrontent via taxes sur acier et aluminium, les pays de l’ex-URSS – tels que l’Azerbaïdjan – avancent chaque jour un peu plus dans le domaine gazier. Tentant de se tailler la part du lion sur l’échiquier énergétique mondial et sur le gigantesque marché énergétique européen. Une option qui vise notamment à réduire la dépendance de l’Europe au gaz russe, alors que les pays membres de l’UE se voient contraints ces dernières années d’accroître leurs achats auprès de la Russie, malgré les objectifs énoncés par Bruxelles."
      Source : LE BLOG FINANCE

      ÉTATS-UNIS
      L’espérance de vie continue de diminuer aux Etats-Unis
      "C’est un phénomène pour le moins alarmant que pointent du doigt des chercheurs américains. Pour la troisième année consécutive, l’espérance de vie aux Etats-Unis recule. La consommation de drogues (notamment des opiacées), d’alcool et les suicides contribuent à cette baisse inquiétante."
      Source : La Dépêche

  • Darmanin relance l’idée du versement social unique - Boursorama
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/darmanin-relance-l-idee-du-versement-social-unique-c972b512ecf90adce4e11

    PARIS (Reuters) - Gérald Darmanin a évoqué mardi la création d’une allocation sociale unique, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, dans le but d’améliorer l’efficacité du système français de protection sociale.

    « Il faut faire une aide sociale unique et il faut, une fois qu’on a cette aide sociale unique, avoir cette différence avec le salaire » afin d’éviter les « trappes à inactivité » et la multiplication d’allocations « parfois contradictoires dans leurs objectifs », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics sur RTL.

    #Réforme qui vient. Un ensemble de #droits_sociaux : des « aides sociales individualisées ». #RSA #APL #Darmanin

    • La refonte des aides sociales, chantier miné pour Macron
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/05/30/la-refonte-des-aides-sociales-chantier-mine-pour-macron_5306914_823448.html

      C’est désormais un nouveau chantier que le président de la République veut ouvrir, pour parfaire cette démarche : celui des aides sociales. « Il ne s’agit pas de toucher aux aides sociales comme les allocations handicapé, parent isolé ou minimum vieillesse, trois aides que nous avons décidé d’augmenter », se dépêche-t-on de préciser à l’Elysée. « Ni à leur montant, il a été voté », ajoute Benjamin Griveaux. « En revanche, il faut se demander : est-ce que les aides sociales ciblent les bonnes personnes ? Faut-il les simplifier ? », poursuit le porte-parole du gouvernement.

      Avant le séminaire de mercredi, plusieurs membres du gouvernement ont abordé le sujet, de manière parfois désordonnée, à l’image des divergences apparues entre le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et son collègue du budget, Gérald Darmanin. Reste que, au-delà de ces « couacs » de communication, le dossier est bel et bien sur la table du gouvernement. « Le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 50 % en dix ans. Et 50 % d‘entre eux sont au RSA depuis plus de quatre ans. Beaucoup d’entre eux attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité. C’est absurde », a ainsi confié Edouard Philippe au JDD. Pour le premier ministre, « on a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer ».

      « L’OBJECTIF, CE N’EST PAS DE FAIRE DES ÉCONOMIES POUR FAIRE DES ÉCONOMIES », AGNÈS BUZYN
      Sur RTL, mardi 29 mai, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait « trop » d’aides sociales en France, et qu’« elles sont parfois contradictoires ». Il faut, a poursuivi le ministre des comptes publics, « revoir » certains dispositifs censés favoriser le retour à l’emploi, qu’il juge trop peu « incitatifs ». Et de citer la prime d’activité attribuée aux travailleurs modestes qui, a-t-il argué, coûte à l’Etat 6 milliards d’euros par an contre 4 milliards en 2016, alors que la croissance est de retour. Une prime que le candidat Macron avait pourtant promis de revaloriser de 50 % et qui est censée augmenter de 20 euros par mois à compter d’octobre…

      Lire aussi : Darmanin recadre Le Maire, avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon

      La transformation du modèle social français voulue par le chef de l’Etat devrait aussi être l’occasion de faire des économies. Certes, les comptes publics se sont améliorés depuis un an, mais c’est avant tout grâce à une conjoncture favorable aux recettes, et cela ne permet pas à la France de respecter ses engagements européens.

      Emmanuel Macron s’est engagé à baisser de trois à quatre points, d’ici à la fin du quinquennat, le taux de dépenses publiques rapportées au produit intérieur brut. « L’efficacité de l’action publique sera un sujet du séminaire », dit-on à Matignon. En s’inspirant des conclusions du comité d’experts CAP (Comité action publique) 2022, qui doit être remis en juin, et des propositions des différents ministres, le gouvernement souhaite décider rapidement des mesures qu’il retiendra dans son budget 2019.

      « L’objectif, ce n’est pas de faire des économies pour faire des économies, mais de faire des économies sur ce qui ne marche pas et d’investir sur ce qui fonctionne », a avancé Agnès Buzyn, dimanche 27 mai. Pas question de refaire l’erreur des APL, lorsque l’exécutif a décidé, à l’été 2017, de le réduire de 5 euros par mois pour des raisons purement budgétaires alors qu’au même moment il allégeait l’impôt sur la fortune. Ce qui a contribué à l’époque à faire d’Emmanuel Macron, pour une partie des Français, le « président des riches ».

      « Depuis vingt ans, les majorités successives ont saupoudré, subventionné, multiplié les plans et organisé méthodiquement l’aumône républicaine d’un Etat-providence sans boussole », écrit le porte-parole du gouvernement dans une tribune dans Le Parisien du dimanche 27 mai, « à ceux qui chaque jour interpellent le gouvernement sur sa jambe sociale et qui voudraient que nous traitions par une dépense publique pavlovienne les symptômes d’un profond malaise social, je veux dire que nous attaquons les inégalités à la racine ». Reste à convaincre les Français.

    • 7 milliards d’euros économie en deux ans sur les drois sociaux : "Les minima sociaux sous la guillotine de Bercy", Canard Enchainé

      Une erreur dans l’article, ce ne sont pas 2,6 millions mais 6,5 millions de ménages qui ont vu leur aide au logement baisser de 5€/mois.

      Selon le Canard, Buzyn - après 1,3 milliard en moins pour les hôpitaux, 30.000 infirmières supprimées et rien pour les EHPAD - aurait refusé par écrit de réaliser de telles coupes.
      Et, suite à la publication, Buzyn dément l’existence de ce projet d’amputation là... à suivre, bien que lon sache déjà comment se feront - très classiquement (cf gvt PS successifs) une part des économies : "le gel en 2019 des prestations, dites « légalement indexées » (allocations familiales, retraites…), « pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros »"
      https://seenthis.net/messages/695279

      Par ailleurs, ça brasse au ministère

    • Aides sociales : « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables », assure [sans honte] Agnès Buzyn
      « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ».

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/06/agnes-buzyn-dement-devoir-faire-des-economies-sur-les-aides-sociales_

      Difficile d’y voir clair dans les intentions du gouvernement concernant les aides sociales. Alors que le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin, juge qu’il en existe trop, et que l’hypothèse d’une réduction circule dans les couloirs de Bercy, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a démenti ce mercredi 6 juin devoir tailler dans ces aides à la demande de l’exécutif.

      Invitée sur RTL, la ministre a assuré qu’il n’était « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables ». Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné affirme qu’Agnès Buzyn a été sommée par l’Elysée et Matignon d’économiser 7 milliards en deux ans sur les aides sociales. Un objectif que la ministre a démenti sans détour : « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ». Et d’insister : « je ne sais absolument pas d’où vient ce chiffre. Ça n’a jamais été envisagé ».

      [ Ça n’est pas du tout la stratégie du mé .. dit-elle sur RTL, avant de dire gouvernement] « La stratégie du gouvernement, c’est de s’intéresser aux personnes, pas au budget » [ sic ], a encore assuré la ministre, disant agir « pour éviter ce déterminisme social spécifique à la France [ sic ] ».

      Alors, comment expliquer cette cacophonie qui semble s’installer sur le sujet au sein du gouvernement ? « Chacun parle de son ministère, c’est normal que le ministre du Budget parle avec un prisme économique », a-t-elle assuré, tout en se disant ouverte à une réflexion sur l’organisation des prestations sociales en raison de leur illisibilité. « Notre système est devenu illisible et peut engendrer le non recours aux droits : c’est pour y remédier que nous avons le droit de le questionner », a-t-elle affirmé.

      Si elle n’est pas opposée à la mise en place d’une aide sociale unique, Agnès Buzyn a toutefois précisé qu’une telle idée reste, pour le moment, « extrêmement complexe à monter ».

      Une nouvelle aide à la garde d’enfant

      La ministre de la Santé a également évoqué le plan pauvreté que le gouvernement doit présenter au mois de juillet. Et selon Agnès Buzyn, celui-ci comprendra une nouvelle aide sociale, destinée aux femmes « qui n’ont pas les moyens de débourser un mois de garde d’enfant et qui, de fait, renoncent à un emploi ».

      « Ce tiers payant permettrait d’avancer le premier ou le deuxième mois de cette garde d’enfant et permettrait à ces femmes de retrouver un emploi », a-t-elle précisé, avant d’ajouter : « nous avons écouté des personnes (...) notamment des femmes seules qui disent ’je voudrais travailler, il faut que je débourse 600 euros pour une assistante maternelle le premier mois, et même si je gagne le Smic je n’ai pas ces 600 euros à mettre sur la table pendant un mois ou deux’ ».

      Emballage philanthropique : « éviter le non recours » ; « féministe », 600 euros de garde d’enfant offert un mois ou deux aux pauvresses pour la reprise d’un emploi. Sur ce dernier point, le cynisme se laisse lire, gagner le SMIC pour pouvoir ensuite payer 600 euros de garde d’enfant...

      #aristocrates_à_la_lanterne

    • « Toutes les allocations peuvent être discutées », annonce la ministre de la Santé, France intox
      https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/toutes-les-allocations-peuvent-etre-discutees-annonce-la-ministre-de-la

      « On ne doit pas s’acheter une bonne conscience avec les minima sociaux. Ils sont un filet de sécurité indispensable mais ils ne permettent plus de sortir de la pauvreté », « notre modèle social est grippé »

  • La mare aux crevard.es épisode 2
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/985-la-mare-aux-crevard-es-episode-2

    Soutien à Darmanin, envers et entre couilles Gérald Darmanin, ministre du budget, vice-président à la Région, à la MEL et ancien maire de Tourcoing, est sous le coup de deux enquêtes. La première, pour suspicion de viol, a été récemment classée sans suite. Le parquet indique ainsi que « Les actes d’enquête réalisés n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement de la plaignante et n’ont pas caractérisé davantage l’existence d’une contrainte, d’une menace, d’une surprise ou d’une quelconque violence à son endroit ». La seconde est en cours, en matière d’abus de faiblesse. Mediapart révèle ainsi qu’une femme aurait « fait l’objet de demandes à caractère sexuel en échange d’un nouveau logement » à Tourcoing. Alors que Mediapart met le focus sur la victime, une série d’élu.es de tous bords (principalement des (...)

    #En_vedette #Politicaille

  • Isabelle Attard : « Le ministre du budget doit démissionner »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270218/isabelle-attard-le-ministre-du-budget-doit-demissionner

    L’ancienne députée du Calvados, plaignante dans l’affaire Baupin, considère que le ministre Gérald Darmanin doit quitter son poste de ministre pendant l’enquête judiciaire. Elle analyse aussi l’embarras de la classe politique face à une affaire qui interroge par ailleurs, selon elle, l’ensemble des pratiques des élus. L’ancienne députée du Calvados Isabelle Attard, plaignante dans l’affaire Baupin © Mediapart

    #France #abus_de_faiblesse #Affaire_Darmanin #Corruption

  • La plainte pour viol visant Gérald Darmanin classée sans suite - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/16/la-plainte-pour-viol-visant-gerald-darmanin-classee-sans-suite_1630239

    L’enquête n’a pas établi l’absence de consentement de la plaignante, a annoncé le parquet de Paris vendredi. Le ministre reste visé par une autre enquête, pour des faits présumés d’abus de faiblesse.

    Un souci de moins pour Gérald Darmanin : le parquet de Paris a classé sans suite, vendredi, l’enquête pour viol visant le ministre de l’Action et des Comptes publics. Révélée fin janvier, la procédure faisait suite à la plainte d’une femme de 46 ans pour des faits remontant à 2009. Celle-ci affirmait avoir sollicité le jeune élu pour qu’il intervienne dans un dossier judiciaire la concernant, ce qu’il aurait accepté contre des faveurs sexuelles acquises « par surprise ». Une accusation qui n’a pas résisté à l’enquête, a expliqué le parquet de Paris auprès de l’AFP : « Les actes d’enquête réalisés n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement de la plaignante et n’ont pas caractérisé davantage l’existence d’une contrainte, d’une menace, d’une surprise ou d’une quelconque violence à son endroit. »

    « Il est hors de question qu’on en reste là. Nous contestons l’appréciation portée à ce stade sur l’impossibilité de prouver l’absence de consentement », a cependant réagi auprès de l’AFP l’avocate de la plaignante, Elodie Tuaillon-Hibon. Gérald Darmanin, de son côté, avait porté plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

    C’est la deuxième fois qu’une enquête sur ces faits est classée sans suite. Une première procédure s’était éteinte en juillet 2017, car la plaignante n’avait pas répondu aux convocations des enquêteurs. C’est une nouvelle plainte de sa part qui avait relancé le dossier, sans plus de résultats. L’un des avocats de Gérald Darmanin, Mathias Chichportich, avait dénoncé « des accusations qui ne traduisent qu’une seule intention de nuire » et « ne résistent ni à l’analyse des faits, ni à l’application du droit ». Le Premier ministre avait apporté un franc soutien au jeune ministre, lui manifestant « toute sa confiance ». Alors que Les Républicains réclamait la démission de Gérald Darmanin, Édouard Philippe avait rappelé qu’un ministre peut rester au gouvernement tant qu’il n’est pas mis en examen.

    Cette hypothèse n’est pourtant pas totalement levée pour Gérald Darmanin, qui fait l’objet depuis mardi d’une autre enquête pour des faits présumés d’« abus de confiance ». La procédure vise des faits datés de 2015 et 2016. La plaignante occupait alors un logement insalubre à Tourcoing, ville dont Gérald Darmanin a été le maire entre 2014 et 2017. Elle affirme que l’élu lui a proposé un relogement en échange de faveurs sexuelles. Celui-ci a dénoncé « une nouvelle calomnie ». Edouard Philippe a de nouveau écarté, à ce stade, l’idée d’un départ du gouvernement, appelant à respecter aussi bien la présomption d’innocence que « la parole des plaignantes ».
    Dominique Albertini

    Ce qu’il y a de bien avec la justice française c’est qu’on est rarement surpris. On y trouve un tropisme raciste, un tropisme sexiste et un tropisme classiste. Et le tropisme sexiste n’est abandonné que si cela peut participer à la continuité du tropisme raciste, qui semble primer (cf l’incarcération de Ramadan)
    #impunité #justice #Darmanin #viol

  • Hulot pris dans la tourmente d’accusations de #violences_sexuelles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080218/hulot-pris-dans-la-tourmente-d-accusations-de-violences-sexuelles

    Une plainte, classée sans suite, a été déposée en 2008 contre #Nicolas_Hulot pour des faits de violence sexuelle. « Je n’ai rien à me reprocher », répond le ministre de la transition écologique et solidaire, quelques jours après la mise en cause d’un autre membre du #gouvernement, Gérald Darmanin. Nicolas Hulot à la sortie du conseil des ministres, le 8 février. © Reuters

    #France #Ecologie

  • Hulot pris dans la tourmente d’accusations de #violences_sexuelles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080218/hulot-pris-dans-la-tourmente-daccusations-de-violences-sexuelles

    Une plainte, classée sans suite, a été déposée en 2008 contre #Nicolas_Hulot pour des faits de violence sexuelle. « Je n’ai rien à me reprocher », répond le ministre de la transition écologique et solidaire, quelques jours après la mise en cause d’un autre membre du #gouvernement, Gérald Darmanin. Nicolas Hulot à la sortie du conseil des ministres, le 8 février. © Reuters

    #France #Ecologie