person:gabriele pedullà

  • Commémoration provisoire du personnage-homme
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    Giacomo Debenedetti a été l’un des plus prolifiques et des plus importants critiques littéraires italiens. Membre du parti communiste, il y détonnait par son affection pour la littérature moderniste du XXe siècle : Joyce, Beckett, Montale, ou encore le Nouveau roman. Dans ce texte de 1965, Debenedetti se proposait justement de disséquer la nouvelle figure du personnage dans le Nouveau roman, et d’en faire le point d’aboutissement d’un long processus de désindividuation et de perte de l’expérience. Dans le même mouvement, Debenedetti s’attache à rendre compte des résistances à cette perte, aussi bien dans le cinéma d’Antonioni que dans les romans de Moravia. Ce texte est précédé d’une préface de Gabriele Pedullà, qui présente le travail de Debenedetti, les enjeux du texte, et la singularité de son (...)

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  • Nicole Loraux, historienne marxiste de l’Antiquité
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    La séparation entre les anciens et les modernes est un trait majeur de la pensée occidentale : politiques antiques et modernes n’auraient rien de commun. Dans ce texte, Gabriele Pedullà s’attache à montrer en quoi ce vieux cliché doit être démystifié. Pour ce faire, il revient sur le parcours de l’historienne Nicole Loraux et sur l’apport de Marx et Freud à une étude des représentations antiques. La séparation anciens/modernes repose sur l’idée que les Grecs se faisaient d’eux-mêmes : celle d’une grande civilisation ayant vaincu la discorde en son sein en faisant la guerre à l’extérieur. Ce récit mythique, indissociable d’une vision de la cité antique comme berceau de la civilisation occidentale, a été méticuleusement déconstruit par Loraux : la division et le conflit sont au principe de la vie collective. (...)

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