person:gary gilmore

  • When a black German woman discovered her grandfather was the Nazi villain of ’Schindler’s List’ - Jewish World Features - Israel News | Haaretz

    http://www.haaretz.com/jewish-world/jewish-world-features/1.640997

    In the mid-1990s, near the end of the period during which she lived in Israel, Jennifer Teege watched Steven Spielberg’s film “Schindler’s List.” She hadn’t seen the film in a movie theater, and watched it in her rented room in Tel Aviv when it was broadcast on television.

    “It was a moving experience for me, but I didn’t learn much about the Holocaust from it,” she tells me by phone from her home in Hamburg, mostly in English with a sprinkling of Hebrew. “I’d learned and read a great deal about the Holocaust before that. At the time I thought the film was important mainly because it heightened international awareness of the Holocaust, but I didn’t think I had a personal connection to it.”

    #nazis #holocauste #amon_goeth

    • @monolecte C’est un écho lointain de ce qui a motivé les soixantehuitards allemands à se révolter contre leurs pères et grand-pères. Sous cet angle le témoignage de l’auteur est peu impressionnant.

      Elle discute l’histoire sur le plan individuel, point barre. On vit bien, on a des responsabilités envers les juifs et l’Israel, on défend les acquis des petites élites dont on fait partie, on oeuvre pour l’avenir de ses propres enfants et on rend public son propre destin extraordinaire. Celui-ci est assez angoissant pour satisfaire l’instinct d’empathie des lecteurs petit bourgeois qui ont tous un passé familial marqué par la collaboration active avec les forces nazies. Vive la société du spectacle.

      L’essentiel de son récit est condensé dans la chanson des Adverts de 1977. Comme quoi « punkx not dead, it just smells funny » ;-)
      Je préfère. C’est nettement plus amusant, critique et révélateur.

      Gary Gilmore’s Eyes
      http://en.wikipedia.org/wiki/Gary_Gilmore%27s_Eyes

      #punk #peine_capitale #peine_de_mort

    • She opens her book by describing the 2008 visit to a library in Hamburg to look for material on coping with depression. While there, she happened to notice a book with a cover photograph of a familiar figure: her biological mother, Monika Hertwig (née Goeth). She immediately withdrew the book, titled “I Have to Love My Father, Right?,” and which was based on an interview with her mother.

      “The first shock was the sheer discovery of a book about my mother and my family, which had information about me and my identity that had been kept hidden from me,” Teege says. “I knew almost nothing about the life of my biological mother, nor did my adoptive family. I hoped to find answers to questions that had disturbed me and to the depression I had suffered from. The second shock was the information about my grandfather’s deeds.”

  • Libération surveillée - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://www.cqfd-journal.org/Liberation-surveillee

    par TanxxxC’est bien connu, l’été arrivant, tous les magazines féminins parlent un, de régime, deux, de cul. En les feuilletant, on apprend notamment que la contraception aurait libéré Lafâme, cette dernière s’étant réapproprié une sexualité qui se serait détachée de sa fonction de reproduction (tout cela ne concerne évidemment que Lafâme svelte, l’autre, la grosse, devant préalablement se libérer de ses kilos).

    • Je dois être très limité intellectuellement (limitation qui doit être causée par mon pénis, qui se trouve à moins d’un mètre de mon cerveau quand je lis sur mon ordinateur), mais je ne comprends vraiment vraiment vraiment vraiment pas où veut en venir cet article. Sérieusement : « imiter l’acte reproductif » ?

    • Bien, mon utérus spinalisé va te répondre : l’idée c’est qu’effectivement, si tu réfléchis 2 secondes, il est logique que le vagin ne soit que très très superficiellement innervé puisque dans sa fonction reproductrice, il doit faire passer un rôti de 3 kg et de facilement 50 cm de circonférence, c’est à dire quelque chose que même le mâle le mieux membré ne peut réellement approcher. Ce qui signifie que l’acte sexuel non reproductif, dont la pratique a été ouverte aux femmes par la contraception, ne peut pas avoir le ramonage de vagin comme séquence principale. L’idée étant de pratiquer la gaudriole pour se faire plaisir, le plaisir de la femme ne se trouve pas dans le pistonnage pourtant abondamment mise en scène dans la pornographie est l’essentiel de la littérature sexuelle.
      Autrement dit encore, cette sexualité libérée des femmes l’est surtout en terme de disponibilité des femelles pour assouvir les besoins du mâle.
      Parce qu’une sexualité féminine complète s’exerce sur un périmètre bien plus étendue que le couloir vaginal.

      Autrement dit, le propos de l’auteure est de dire :

      contraception, libération de la femme : mon cul !

      Je serais moins catégorique qu’elle et je pense qu’il doit y avoir quand même assez d’hommes éduqués à savoir que la pénétration n’est qu’une petite partie d’un acte sexuel satisfaisant.

    • @monolecte,

      Je serais moins catégorique qu’elle et je pense qu’il doit y avoir quand même assez d’hommes éduqués à savoir que la pénétration n’est qu’une petite partie d’un acte sexuel satisfaisant.

      Oh ben oui, quand même.

      Sans compter qu’il doit même y avoir des hommes qui ne

      trouve(nt) pas dans le pistonnage pourtant abondamment mise en scène dans la pornographie

      l’assouvissement de leur plaisir.

    • Oui mais l’article ne part pas du tout du tout de ce principe : il démarre avec la dénonciation très explicite de l’idée, qui serait répandue par les magazines féminins débilitants, qu’il y aurait eu une libération sexuelle dont une des raisons serait la contraception. Je veux bien tout entendre, mais un minimum de logique s’impose.

      De la même façon que je ne comprends pas selon quel artifice logique « pas seulement mon vagin » devient « surtout pas mon vagin », je ne vois pas comment le verbe « tu PEUX » (émancipateur) deviendrait automatiquement « tu DOIS » (dominateur).

      Parce que là, je ne vois pas où veut en venir le billet :
      – il n’y a pas eu libéralisation sexuelle (des femmes et aussi des hommes) ?
      – ou bien la libéralisation sexuelle n’a aucun rapport avec la contraception ?
      – parce que vraiment, on se sent encore plus épanouie quand on baise sans avoir accès à la contraception et qu’on va devoir épouser le maladroit qui ramone parce qu’il faudra bien que quelqu’un se charge de faire bouffer le mouflet ?
      – ou : il y a eu libéralisation sexuelle, mais ça ne sert à rien, parce que les hommes sont nuls au lit ? (donc autant ne pas avoir eu de libéralisation sexuelle ?)
      – ou bien, c’est encore plus tordu : maintenant qu’il y a la contraception, les femmes sont OBLIGÉES de faire l’amour avec des hommes qui ramonent ? (genre, avant elles avaient qu’à répondre qu’elles veulent pas tomber enceinte ?)

    • mouais, je n’adhère à ce texte (par ailleurs écrit par Mademoiselle et illustrée par tanxxx) où les femmes ne font que subir les assauts des hommes et particulièrement injuste vis-à-vis des féministes de l’époque. D’une part, la libération sexuelle des années 1970, si elle s’est accompagnée de la légalisation de la pilule, était surtout le fait que femmes et hommes pouvaient batifoler joyeusement en toute légitimité en dehors de la sacro-sainte union qu’est le mariage et que le plaisir des femmes n’était plus tabou. Pour rappel, l’éducation sexuelle à l’école a été dispensée dans la foulée et plus tard l’adultère des femmes supprimé des causes de divorce. Aujourd’hui, je peux te dire que la situation des femmes en France est en nette régression. D’autre part, puisqu’on parle d’éducation, je ne vois pas qui est mieux placée que la femme pour apprendre à son partenaire (rustre, phallocrate et sexiste) qu’elles sont les jeux de l’amour qui la mette le plus en émoi.

    • Je suis en train de lire Le chant du bourreau de Norman Mailer (je pense que je serai ménopausée avant d’avoir fini ce cale-armoire-normande). Gary Gilmore écrit de prison à sa copine :

      Quand j’avais 15 ans, le cul c’était rare. Je veux dire qu’on avait du mal à en trouver. Les filles n’avaient pas la liberté sexuelle qu’elles ont aujourd’hui.

      Je crois que c’est le sens de ce billet : la libération sexuelle des femmes signifie surtout du cul accessible et plus facile pour les hommes.
      C’est un point de vue sur la question. Ce n’est pas une analyse exhaustive de la question.

    • Ce point de vue me sidère un peu, il laisse supposer que les femmes n’ont pas de désir et n’ont pas connu la frustration ne ne pas pouvoir s’envoyer en l’air avec la même liberté que les hommes. La copine de Gilmore, quand elle avait quinze ans, n’avait-elle pas de désir ?
      Ce qui me dérange aussi dans le texte de Mademoiselle, c’est l’amalgame entre magazines féminins et éducation, comme si ces productions vouées au commerce était la référence en matière d’éducation sexuelle. C’est oublier le livre culte qui a accompagné cette libération sexuelle « Notre corps nous-même » édité par les femmes du collectif de Boston. C’était une façon pour les femmes, peu éduquée sur le sujet, de faire connaissance avec leur corps et d’en prendre pleinement possession. On y parle de sexualité bien-sûr, y compris entre femmes et si la contraception est abordée, ce n’est pas seulement la pilule, loin de là.