person:gaston bachelard

  • #Gaston_Bachelard : « Une armoire, il faut qu’elle soit vieille... Il n’y a pas de mystère sans cachotterie, d’où le tiroir »
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/gaston-bachelard-une-armoire-il-faut-quelle-soit-vieille-il-ny-a-pas-d


    De La poétique de l’espace, livre de philosophie un peu fantaisiste, qui n’entendait rien démontrer, comme il le présentait dans l’émission que nous allons entendre, Gaston Bachelard disait :

    « Nous voulons examiner des images bien simples, les images de l’espace heureux. L’espace saisi par l’imagination ne peut rester l’espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. Et il est vécu, non pas dans sa positivité, mais avec toutes les partialités de l’imagination. Sans cesse l’imagination imagine et s’enrichit de nouvelles images. C’est cette richesse d’être imaginé que nous voudrions explorer. »

    #philosophie

  • https://www.franceculture.fr/emissions/talmudiques/societe-ou-communaute

    Martin Buber, philosophe juif d’origine allemande (1878-1965), est surtout connu par le premier et le principal ouvrage qu’il a publié : Ich und Du, paru à Francfort en 1923 et traduit en français en 1938, sous le titre _Le Je et le Tu e_t dont Gaston Bachelard a fait la préface.

    Par ses écrits sur Rabbi Nahman de Braslav et le Baal Chem Tov, il a renouvelé la pensée hassidique et ses Contes hassidiques ont un monument de la littérature mondiale. Son Chemin de l’homme selon la voie du hassidisme est sans doute l’un des plus textes jamais écrits sur le judaïsme.

    Le livre présenté dans l’émission.

    Martin Buber, Communauté, édition de l’éclat 2018.

    Traduction de Gaël Cheptou et préface de Dominique Bourel

    Un livre essentiel pour aujourd’hui, dont les réflexions sur la communauté sont aussi un chemin d’espoir pour penser les possibilités d’une paix dans le conflit israélo-arabe, dont Buber fut très tôt l’un des chefs de file du dialogue et de la promotion d’un état binational, un thème qui sera d’ailleurs aussi abordé la semaine prochaine dans l’émission avec Denis Charbit qui en sera l’invité.

    #Marin_Bubber #anarchisme #radio #audio #hassidique #kibboutz #palestine

  • Mais enfin merde, ça fait 20 ans qu’on milite et qu’on développe des outils pour que tout le monde puisse s’exprimer en ligne, et il y a encore des andouilles pour continuer à réclamer la protection de la liberté d’expression uniquement pour leur corporation.

    Avec tout le respect pour l’Observatoire des sondages, pourquoi tu voudrais ma solidarité si c’est seulement pour ta pomme ? Pourquoi je ne serais pas protégé, ni aucun des participants à Seenthis, nous qui ne sommes ni journalistes ni « scientifiques » ?

    Poursuite bâillon : l’Observatoire des sondages suspend son activité
    http://www.observatoire-des-sondages.org/poursuite-baillon-l-observatoire-des-sondages-suspend-son

    Tout en réclamant une réforme législative protégeant la liberté d’expression des scientifiques, il faut que la solidarité des scientifiques et des citoyens permette le simple exercice de la liberté et de la raison.

    • @obs_sondages : il ne me semble pas que le message d’@arno critique le fait que vous défendriez la liberté d’expression des scientifiques comme étant la seule méritant d’être défendue.

      En revanche comme « la plus importante », bah… relisons la citation :

      Tout en réclamant une réforme législative protégeant la liberté d’expression des scientifiques , il faut que la solidarité des scientifiques et des citoyens permette le simple exercice de la liberté et de la raison.

      En quoi votre réponse sarcastique répond-t-elle sur le fait que la phrase pourrait/devrait être :

      une réforme législative protégeant la liberté d’expression [tout court]

       ?

      En quoi une autre personne lambda, n’ayant pas pour elle l’étiquette de scientifique, n’étant pas « professionnel », mais utilisant pourtant aussi l’exercice de sa raison (ou pas d’ailleurs, ça peut être par d’autres moyens que la raison : la poésie, ou tout autre art), en quoi cette autre personne donc, ne devrait-elle pas aussi être protégée ?

      Si un « scientifique professionnel utilisant sa raison » critique un grand groupe puissant, il faut qu’il soit protégé. Ok.
      Mais si « un citoyen quelconque utilisant sa raison » aboutit publiquement à la même chose, il pourrait être moins protégé ?

      Pourquoi ? Rationnellement pourquoi ?

    • Vous réclamez « une réforme législative protégeant la liberté d’expression des scientifiques ». J’ai souligné que, depuis 20 ans que se posent les questions de liberté d’expression sur l’internet, votre position est très faible (même si, par ailleurs, le travail de l’Observatoire est admirable et doit être défendu).

      1. D’abord, demander dans la période actuelle une réforme législative touchant à la liberté d’expression, vous avez intérêt à être blindés pour qu’elle aille dans le bon sens. Vous n’ignorez pas que du côté législation et libertés, en ce moment, c’est le massacre plutôt que le progrès.

      2. Une partie de votre réponse suggère que le critère définissant « la liberté d’expression des scientifiques », c’est le discours produit lui-même (votre passage idiot sur Nietzsche et le « discours scientifique »).

      Deux gros écueils :

      – vous tenez vraiment à ce que le juge détermine si un texte, de part sa forme ou sa procédure de validation, est scientifique ou non avant de bénéficier de telle protection légale ? Si c’est le cas, vous donnez le bâton pour vous battre. (Dans le cas présent, laisser à un juge le soin de décider si un texte intitulé « La deuxième mort de l’Ifop » de Garrigou relève de l’énoncé scientifique ou non, vous avez déjà constaté que c’est impraticable.)

      – de toute façon, dans l’affaire qui vous touche, je ne crois pas que vous présupposez la bonne foi de vos adversaires (vous êtes bien gentil d’ailleurs de me comparer aux « trolls payés » de ces entreprises). Donc à quoi bon protéger « le discours scientifique », alors qu’il est évident que l’armée d’avocats d’une multinationale parvient toujours à attaquer une expression gênante sur d’autres bases que l’argument scientifique (diffamation, injure, etc.). Ce genre d’adversaire va toujours jouer en dehors du terrain sur lequel vous espérez être protégé (la liberté académique pour certains, la liberté des journalistes pour d’autres, etc.). Si on parle de procès destinés à faire taire un gêneur, il n’y a qu’une protection globale de la liberté d’expression des faibles face aux forts qui peut jouer, les protections sectorielles seront toujours inefficaces face à cela.

      3. La fin de votre message suggère à l’inverse que ce qui définirait cette liberté à protéger serait l’aspect professionnel de celui qui s’exprime (« au sens de professionnel de la science »). Les journalistes font la même erreur (réclamer une protection spécifique sur la base du métier que l’on fait, pas de ce que l’on exprime). Alors vous m’excuserez, mais ça c’est bien une logique corporatiste.

      Et j’insiste, cela fait 20 ans que les questions de liberté d’expression sur l’internet se posent, et réclamer des protections de l’expression publique en fonction du métier de celui qui parle, c’est indéfendable, puisque justement :
      – la révolution de l’internet est de permettre un accès à l’expression publique en dehors des cadres de l’époque précédente ; c’est le fondement ; les discours scientifiques, journalistiques, etc., émergent largement en dehors des structures professionnelles classiques ;
      – même pour les scientifiques de profession (comme pour les journalistes professionnels d’ailleurs), c’est certainement aussi fondamental que pour les simples particuliers, puisqu’ils peuvent diffuser (seuls ou à plusieurs) leurs travaux en dehors des circuits académiques/professionnels classiques. Le site de l’Observateur des sondages ne relève-t-il pas d’ailleurs de cette liberté totalement nouvelle qui s’offre à la publication scientifique ?

      Bref, si vous voulez protéger le discours selon qu’il est émis par un scientifique de profession, alors non seulement vous passez à côté de la richesse nouvelle que permet l’internet, vous introduisez aussi une inégalité pour les espaces scientifiques que vous avez créés en dehors des structures académiques classiques (une telle protection va évidemment être restreinte au scientifique de profession, mais qui de plus s’exprime dans un cadre professionnel reconnu). Et comme le fait remarquer @rastapopoulos, la légitimité à ne protéger que les professionnels par rapport à certains amateurs éclairés au nom de l’intérêt public de la science ne me semble pas défendable (cela sans tomber dans le relativisme).

      Le problème des scientifiques confrontés à la répression de leur expression est au final le même aujourd’hui que pour les non-scientifiques qui, désormais, ont accès à l’expression publique avec l’internet. Si vous n’aviez publié les textes de l’observatoire que dans le cadre traditionnel des publications scientifiques d’avant l’internet, avec leur diffusion limité aux cercles scientifiques, je doute que vous aillez subi les foudres de ces entreprises. C’est bien parce que vous accédez à l’expression publique large, en profitant des effets de recommandation (largement militante d’ailleurs) du réseau, et que vous publiiez sans avoir de capitaux permettant de faire face à un procès que vous avez ce problème : ce n’est pas du tout caractéristique d’un problème d’expression scientifique. C’est le fondement des questions qui se posent à tous les citoyens qui s’expriment depuis 20 ans sur l’internet.

    • La vache, mais vous êtes en plein délire. Erdogan, les Colonels, Pétain, le génocide des juifs, Eric Zemmour ?

      On parlait d’un aspect très spécifique, votre demande d’une « réforme législative protégeant la liberté d’expression des scientifiques »… et là je ne vous dis pas qu’il n’y a pas de spécificité de la science ni d’importance spécifique du discours scientifique dans la société ; au contraire je vous dis qu’il est extrêmement dangereux de confier au législateur et au juge le soin de décider ce qui sera considéré comme tel ou non. Dangereux et inutile, puisque les nuisibles du bâillon-judiciaire vous attaqueront toujours en dehors du champ pour lequel vous bénéficiez d’une protection (vous parlez science, ils vous poursuivront sur la diffamation, le droit commercial, l’usage de leur marque, etc., et ils ont suffisamment d’argent pour tenir des années).

    • Non mais c’est qui ce blaireau @obs_sondages qui jacte au nom de la Science comme on jacte au nom de Dieu ! Outre le fait que le combat pour la liberté d’expression il est celui de tou·te·s ou il n’est pas, ce qui m’intéresse perso, si on parle de science (c’est quoi la Science franchement ???) ce sont les chercheur·e·s qui remettent humblement quotidiennement en cause leurs approches quant aux disciplines qu’ils ou elles se sont choisies et acceptent la critique, laquelle étant une condition pour faire avancer le schmilblick. Au diable ceux baignés de suffisances et de certitudes !

    • @obs_sondages en fait vous défendez sans doute une cause noble, à laquelle on adhère éventuellement, mais comme je suis sur iphone je vais la faire courte : votre ton, votre style et votre approche : c’est vaniteux prétentieux et surtout profondément méprisant. Ca vous fait ressembler en pire à ceux que vous dénoncez. Je suis surpris que vous ne vous rendiez même pas compte que vous vous excluez vous même du débat social. Vous me rappelez tragiquement une autre équipe pas tellement plus fine.

    • Consternant. Si c’est ce genre de clafoutis épistémologique qui sert de base théorique à un institut de sondage, alors... ça explique pas mal de choses en fait. La prose infecte datable au carbone 14 de 1892 (bloyisme avancé, phase maniaque), les clichés à deux balles sur Nietzsche (le premier qui crie nihilisme a gagné) et voilà M. Redingote, bloqué en 1900, proclamé défenseur de la raison scientifique éternelle et de la neutralité axiologique. Dites là-dedans, vous avez dépassé la coupure épistémologique à la hache canadienne et la page de garde des Mots et des choses ou bien faut vous fournir une bibliographie critique à l’usage des épistémologues manichéens ?
      #peigne_cul c’est bien. #ratisse_fion c’est mieux.

  • Kathleen Evin célèbre la radio en compagnie de ses reporteurs / France Inter, L’humeur vagabonde, 25 juin 2015
    http://www.franceinter.fr/emission-lhumeur-vagabonde-kathleen-evin-celebre-la-radio-en-compagnie-d
    http://rf.proxycast.org/1043302019730776064/10054-25.06.2015-ITEMA_20770690-0.mp3

    Evidemment c’était en 1949, évidemment le nom du cher Gaston Bachelard ne dit plus grand-chose, et même quasiment rien sûrement, aux jeunes oreilles qui nous écoutent ce soir, évidemment tout cela peut apparaître à ceux qui ne jurent plus que par Twitter, Facebook et le Web, comme une histoire de Néandertal….

    Et pourtant la #radio, cette bonne vieille TSF, reste le medium le plus inventif, le plus souple, le plus proche des gens, et, je vous l’affirme, le plus indispensable à la construction d’une pensée autonome, critique, responsable. Là où la télé nous anesthésie les neurones, la radio nous les dope !

    Et quand les réseaux sociaux nous abreuvent de rumeurs et d’invectives, de cris de haine, de théories complotistes débiles et de commentaires imbéciles, la radio, quand elle ne s’abaisse pas à copier ces nouveaux modes de vie, nous apporte du grain à moudre, des motifs de réflexion, des questions à méditer bien plus intéressantes que des réponses toutes faites, de la vie, de la pensée, des souvenirs, de la mémoire.

    L’Humeur Vagabonde s’apprête à ranger ses cahiers et ses crayons pour des vacances bien méritées. Comme à chaque fois, depuis quinze saisons que nous officions, cette dernière émission sera hors programmation normale.

    Ce soir nous n’aurons que trois mots à vous dire : Vive la radio ! Mais de #service_public bien entendu….

    La radio, vous le savez déjà, c’est la conjonction, l’addition, de nombreux savoir-faire, de multiples talents, regards, imaginaires et compétences.

    Et aujourd’hui est le jour de l’année où je rends hommage à tous ceux et toutes celles qui me font, jour après jour, aimer être ici.

    Valérie Ayestaray, d’abord, parce qu’elle est devenue l’élément indispensable qui unit et embellit nos différences. C’est elle le pivot de l’équipe et j’admire son infinie patience, sa capacité de travail, son formidable talent pour habiller les lectures et son écoute jamais en défaut. Grâce à elle et à nos deux magiciens du mixage, Rémi Quincé et Basile Beaucaire, les éléments que nous diffusons durant l’émission sont de purs plaisirs de radio.

    Tout comme les fabuleuses archives que Claire Teisseire va dénicher à l’INA, avec l’aide précieuse de Sophie Gillery, Arnaud Plançon et Clary Monarque. Cette mémoire-là, celle de la radio publique, nous aide à mieux regarder le présent.

    Anne-Sophie Dazard est la vigilante tête chercheuse de l’émission grâce à qui nos invités ne sont pas ceux qui tournent en boucle partout ailleurs, et son sourire notre anti brouillard des jours « sans ».

    Mais, pour contenir la morosité dans les limites du raisonnable, nous pouvons aussi compter sur notre super programmation musicale, taillée sur mesures pour nos oreilles délicates par notre si cher Mr Djub, programmateur de luxe !

    Et puis , bien sûr, vous connaissez les noms de notre belle équipe de jeunes reporters qui, chaque soir, ouvrent pour nous les portes capitonnées du studio 611 sur la vraie vie, l’ailleurs, ses bruits, ses odeurs, ses paroles chuchotées ou assénées.

    Toujours intelligents, toujours touchants, ces reportages sont la preuve que nous sommes vivants : que soient remerciés pour leur apport indispensable Rémi Douat, Vinciane Laumonier, Elsa Daynac, Martine Abat, Gladys Marivat, Mariannick Bellot, Cerise Maréchaud et Léa Minod, qui reprendront tous du service l’année prochaine, bien sûr.

    Ce soir à la console, en régie, c’est l’ami Philippe Duclos qui a le droit de vie et de mort sur nos paroles, et en fait, je me sens assez en sécurité. Comme d’ailleurs avec tous nos amis techniciens qui nous permettent de travailler en confiance, avec bonheur et, parfois même, de nous sauver du naufrage.

    Vous n’avez évidemment pas oublié que la radio publique était en grève il y a quelques semaines, toute la radio publique. Vous n’avez pas eu droit à beaucoup d’explications claires sur les raisons de ce mouvement qui fut le plus long de l’histoire de la maison ronde.

    Il faut savoir que nous n’avons pas la possibilité de nous servir de l’antenne pour exposer les raisons d’une grève. Mais, contrairement à ce qu’un quotidien du soir a osé écrire à ce propos, dans un éditorial courageusement non signé, ce n’était pas par refus du changement ni pour défendre des privilèges. Sinon, oui, le seul qui nous importe vraiment : pouvoir continuer à faire de la belle radio, celle qui nous fait honneur et qui, je le sais, est celle que vous voulez.

    Une radio publique n’est pas, comme on nous le fait entendre, un luxe, résidu d’un autre temps où l’on en avait les moyens. C’est un des piliers essentiels de notre communauté nationale, une ouverture sur la culture pour tous, et une voix fraternelle qui vous parle au creux de l’oreille.

    Alors Que Vive la Radio Publique, même si les temps changent !

  • Gaston Bachelard on the Meditative Magic of Housework and How It Increases the Human Dignity of Everyday Objects - Brain Pickings
    http://www.brainpickings.org/2015/06/01/gaston-bachelard-the-poetics-of-space-housework

    C’est vrai que j’aurais aussi pu citer Bachelard sur le ménage...

    When faced with a poetic image, writes the French philosopher Gaston Bachelard (June 27, 1884–October 19, 1962) in his 1957 classic The Poetics of Space (public library), “we are in the presence of a minuscule phenomenon of the shimmering consciousness.” Bachelard is himself the proprietor of a shimmering consciousness, but although he is one of the most wonderful — in the literal sense of “full of wonder” — minds of the twentieth century and a major influence for such luminaries as Michel Foucault and Jacques Derrida, he remains thoroughly underappreciated.

    Trained as a philosopher of science, Bachelard is palpably drawn to the Eastern spiritual traditions, his mind seemingly the self-contained scene of Einstein and Tagore’s famous conversation. There is a meditative quality to his writing, reflecting a deeply meditative mind. In his 1957 masterwork, he extends an invitation to embodied presence, triply timely amid our disembodied digital culture, and beckons the attention not by screaming but by seduction — nowhere more so than in the passages celebrating the enchantment of housework.

    #habitat #ménage

  • Redécouvrir Émile Meyerson
    http://www.laviedesidees.fr/Redecouvrir-Emile-Meyerson.html

    Bien qu’Émile Meyerson attise aujourd’hui l’intérêt, il fut longtemps oublié au profit de Gaston Bachelard, qui fonda ses positions philosophiques à son encontre. Un ouvrage entreprend de redécouvrir sa pensée et de la réévaluer en présentant ce qu’elle a de singulier, en retraçant les relations que Meyerson entretint avec ses contemporains et en suivant l’héritage qu’il laissa.

    Livres & études

    / #science, #épistémologie

    #Livres_&_études

  • Un interview de Gaston Bachelard qui rend presque familier ce philosophe de la rêverie et des sciences.

    Portrait d’un philosophe
    https://www.ina.fr/video/CAF89004641/portrait-d-un-philosophe-video.html

    Gaston Bachelard, ancien professeur de philosophie à la Sorbonne, a reçu récemment le prix national des lettres. Nous le découvrons près de la place Maubert où il vit dans une petite pièce dont il ne sort presque plus. Avec humour, il nous parle de sa vie, de son amour pour les choses simples et « naturelles ». Il dément l’idée que l’on se fait souvent à tort d’un philosophe, en dévoilant la partie de son personnage qui a toujours eu aussi les pieds sur terre.

    J’ai découvert cette vidéo au travers d’un reportage plus long, mais très intéressant sur le personnage :

    Bachelard parmi nous ou l’héritage invisible
    https://www.youtube.com/watch?v=voquPzwt9UA

    Originellement sur le site de l’INA : http://www.ina.fr/video/CPF86655632/bachelard-parmi-nous-ou-l-heritage-invisible-video.html

    #philosophie #vidéos

  • Gilbert Simondon philosophe de la technique qui a pensé le pouvoir et l’ontologie poétique de la « machine »
    Partie 1 :
    https://www.youtube.com/watch?v=VLkjI8U5PoQ

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_Simondon

    La pensée de Simondon a influencé la pensée naissante de Gilles #Deleuze, qui l’évoque dans Différence et répétition et Logique du sens. Mais l’œuvre de Simondon n’est véritablement découverte par les philosophes que depuis la fin des années 1990, et elle continue d’ailleurs de paraître de façon posthume. Les deux concepts qui dominent ses thèses principale et complémentaire pour le Doctorat d’État - c’est-à-dire ses deux ouvrages les plus connus - sont les concepts d’individuation et de transduction.
    Simondon, critique de l’hylémorphisme de la tradition philosophique occidentale, opère dans sa thèse principale la synthèse, et donc pour certains le dépassement, des pensées de Gaston #Bachelard et Henri #Bergson : à l’#épistémologie anti-substantialiste du premier, qu’il reprend et approfondit sous le nom de « réalisme des relations », il adjoint une #ontologie génétique des « régimes d’individuation », qu’il décline en trois catégories : le #physique, le #vital et le #transindividuel.
    Dans sa thèse complémentaire, il réconcilie culture et technique en s’opposant au « facile #humanisme » technophobe au profit de ce que l’on peut nommer un « humanisme difficile » (selon J.-H. Barthélémy). Il est par ailleurs l’héritier - involontaire - de Jacques Lafitte, qui, dès 1932, a préconisé le développement d’une science des machines, la « mécanologie ». Comme l’a montré Pascal Chabot (2003), une des oppositions centrales de l’œuvre de Simondon est celle de l’adaptation et de l’invention.
    D’un point de vue plus général, sa pensée est un dialogue constant mais plus ou moins explicite avec #Kant, comme avec #Marx, mais aussi avec la cybernétique. L’œuvre de Simondon est par ailleurs l’une des principales sources, avec l’œuvre de Freud pour ce qui est de la compréhension de l’appareil psychique, de la pensée de Bernard #Stiegler.

    Partie 2 :
    https://www.youtube.com/watch?v=HRqy9vttW-E

    http://anuel.free.fr/spip/spip.php?article67

    Introduction. Le problème que pose ce texte et celui d’un écart, d’une contradiction entre la réalité de la technique et la représentation que nous en avons. La technique est un phénomène culturel à part entière (dans son principe et dans ses finalités). Ne pas le reconnaître est illégitime et dangereux à plus d’un titre. D’abord cette attitude ne peut qu’engendrer indifférence ou mépris envers les techniciens. Que se passe t il si on néglige par exemple la formation de ceux dont par ailleurs on peut penser qu’ils sont essentiels au fonctionnement de notre monde ? C’est une vieille histoire, il suffit de considérer la place faite au cuisinier ou au parfumeur chez Platon, pour s’en convaincre. C’est encore risquer de ne pas comprendre comment se profile l’avenir d’une société (qui est toujours quelque part une technique) : c’est l’objet du débat aujourd’hui sur l’Internet. Or n’est il pas de la responsabilité des politiques de penser l’avenir ? Enfin on peut se demander si la pensée technique est tout à fait neutre. Ne pas se préoccuper de savoir comment elle fonctionne risque de la voir s’orienter dangereusement. Nous avons ici affaire à un texte philosophique d’abord parce qu’il dénonce une ignorance ou une illusion, ensuite parce qu’il propose de regarder autrement une réalité.

    Texte. L’opposition dressée entre la culture et la technique, entre l’homme et la machine est fausse et sans fondement, elle ne recouvre qu’ignorance et ressentiment.

    Partie 3 :
    https://www.youtube.com/watch?v=kCBWTHjKvbU


    #Gilbert_Simondon #Philosophie #Civilisation #Culture #Technique #Matière #objets #Machine #Cybernétique #Mécanologie #Energie #Anti-phénoménologie #Individuation #Rationalité #Livre #Vidéo

    • Merci @pariaurbain

      J’avais signalé ce #livre il y a quelque temps : http://seenthis.net/messages/98587

      Autrement, paraît que ce #film est super :

      SIMONDON DU DÉSERT
      http://www.hors-oeil.com/index.php?option=com_content&task=view&id=67&Itemid=1

      Un film de François Lagarde
      Image, son, montage : François Lagarde
      Dialogue : Pascal Chabot
      Musique : Jean-Luc Guionnet
      Mixage : Mikaël Barre
      Traduction : Aliza Krefetz
      Un philosophe sans image
      http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=DB1pe_PFyq8


      Gilbert Simondon (1924-1989), philosophe français aussi mystérieux qu’important, est de ceux qui, selon la formule, « ont eu tort d’avoir raison trop tôt ». Penseur de la technique et du devenir, il a créé dans les années 1960 des concepts pour dire notre monde. Son langage résonne avec les plus utopiques des propositions contemporaines en faveur d’un nouveau pacte entre nature et technologie. Lu à son époque par quelques proches seulement, dont Gilles Deleuze, il est désormais traduit à travers le monde.

      Comme personne, il apparaît seul, fragile, toujours au bord de la rupture, mais aussi attachant et intègre. De lui, nous n’avons pas d’image, mais de sa pensée, existent des « lieux-moments » qui sont la pointe visible de sa philosophie. De Lecce à Brest, du CERN de Genève aux grottes préhistoriques du Mas d’Azil, du Collège de France aux moulins des Flandres, des penseurs racontent comment leur parcours a été transformé par leur rencontre de Simondon. Vies et théories se nouent pour dire la singularité d’une démarche.

      En filigrane, une question revient, obsédante : quelles sont les raisons qui ont pu masquer à ce point une œuvre aussi magistrale dont la pertinence et l’humanité nous éclairent aujourd’hui ?

  • Thierry Paquot : « La lenteur est aussi une vitesse » (L’An 02)
    http://www.lan02.org/2012/03/la-lenteur-est-aussi-une-vitesse

    Il faut préciser que le « temps », philosophiquement parlant, ne fait l’objet d’analyses spécifiques qu’avec Jean-Marie Guyau, Henri Bersgon, Gaston Bachelard et surtout Martin Heidegger, qui avec, Sein und Zeit (1927) révolutionne fondamentalement la manière de le penser. C’est chacun d’entre nous qui présentifie le temps en lui donnant un contenu, en le transformant de temps « présent », « disponible » en un « temps pour ». Si l’être humain est un « être jeté pour la mort », c’est-à-dire que dès sa naissance le compte à rebours est déclenché et que l’issue fatale ne peut être ignorée, son destin est alors marqué par les manières dont il va « habiter le temps », pour reprendre le titre d’un remarquable essai de Jean Chesneaux. Selon les cultures, les religions, les modes de vie, l’appréciation du temps, sa mesure, ses représentations sont différentes, ce dont l’écologie temporelle à construire doit tenir compte. C’est du reste cette diversité des rythmes et des temporalités qui assure à l’humanité sa richesse. Source : L’An 02