person:georges brassens

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Feeling rapey hearing the lyrics...

    "We used to play the song ’Baby It’s Cold Outside,’ but you’re the Christmas Executive Officer at Star 102 and you told us it’s no longer appropriate," Anderson wrote Tuesday. “I gotta be honest, I didn’t understand why the lyrics were so bad ... Until I read them.”

    “Baby It’s Cold Outside” lyrics raise concerns: Cleveland radio station Star 102 stops playing popular Christmas song after listeners voice concerns about meaning in the “Me Too” era - CBS News

    Intéressante... prise de conscience (...)

    https://www.cbsnews.com/news/cleveland-radio-station-stops-playing-baby-its-cold-outside-after-listeners

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=268&v=7MFJ7ie_yGU

    Radio station stops playing “Baby It’s Cold Outside” after listeners voice concerns about lyrics in #MeToo era

    Criticism of the lyrics in “Baby It’s Cold Outside” actually has been building for several years. Some Twitter users called out the “date-rapey” undertones of the song in 2013, and a number of publications have run articles questioning the song’s meaning.

    I know “Baby it’s cold outside” is from another era but hearing it in 2013, the lyrics feel really date-rapey. Uncomfortable stuff.
    — Emily (@elusiveemily) January 1, 2013

    2013: The Year We All Independently Realized How Creepy And Rapey The Lyrics To “Baby, It’s Cold Outside” Are
    — len damico (@lendamico) December 11, 2013

    #harcèlement_sexuel #culture_du_viol #cinéma

  • Deux docus sur Brassens un peu particuliers.

    Le regard de Georges Brassens
    Une documentaire basé entièrement sur de nombreuses images tournées par Brassens lui-même, car il a très tôt eu une caméra, même avant son succès quand il était très pauvre, et il adorait filmer son quotidien. Jusqu’à ce qu’il devienne célèbre et qu’il ne sorte plus de chez lui…
    https://www.youtube.com/watch?v=pexEyHksjZs

    Georges Brassens - Pourquoi t’as les cheveux blancs ? (1973)
    Un vrai-faux documentaire d’époque, de 1973, où dans un petit village de campagne hors du temps, un jeune garçon un peu dur n’arrête pas de lui poser des questions, auxquelles il répond, entrecoupé de chansons pas des plus connues.
    https://www.youtube.com/watch?v=fCiGpbEu6Ts

    #musique #chanson #Georges_Brassens #documentaire #vidéo

  • « L’#exil exige de bien doser sa visibilité »

    Refaire sa vie (4/6). L’émigration politique, témoigne l’écrivain d’origine bosniaque #Velibor_Colic, est une renaissance contrainte, pleine de #contradictions, entre l’amour du pays quitté et celui porté au pays d’accueil.

    Je m’appelle Velibor Colic et je suis réfugié politique. Entre le ciel et la terre, j’occupe un espace de 104 kg et de 195 centimètres. Selon mes estimations, je suis trop sage, trop blond, beau et talentueux, trop intéressant et charmant pour être un migrant. Je suis #polyglotte. Dans ma vie d’avant, j’étais parfois patriote. Depuis, je porte des lunettes.

    J’écris dans les deux #langues, le français et le serbo-croate. Mais il me semble que maintenant j’ai un accent, même en écrivant. C’est ainsi. Ma #frontière, c’est la langue ; mon exil, c’est mon #accent. J’habite mon accent en France depuis vingt-cinq ans. Tout une vie, en fait. Et je me sens bien, tellement bien qu’il m’arrive souvent de penser : tiens, je suis français.

    Puis la crise financière de 2008 est arrivée et, avec elle, un regain de la peur des étrangers. On a commencé à me dire que je n’étais pas français. Depuis, je m’accommode aussi bien que je peux de ce regard que l’on porte sur moi et je surveille les Bourses du monde entier. Rien n’arrive pour la première fois, tout est dans cette terrible répétition. Alors, je vis, je regarde et je note. Mon nom de famille sonne comme une excuse. Mon prénom aussi. Je suis apatride. Une chose est sûre : je suis le numéro 35030002019-13/06/1964, comme l’indique mon titre de séjour. Je suis #réfugié politique.

    Je sais parler. Je sais aussi chanter, quand je veux – Georges Brassens et Adamo, Tombe la neige. Mon nouveau pays a vieilli avec moi ; il est confortable maintenant, comme des chaussures de l’année dernière. Je suis presque comme tout le monde : effrayé devant la violence faite au nom de Dieu, perdu devant la triste Méditerranée devenue un cimetière bleu, attendri parfois devant l’humanité. Mon univers mental est constitué de signes et de gestes : #apprendre et #oublier à la fois. D’abord apprendre, puis oublier. Séparément. L’exil est bipolaire.
    Emotions clandestines

    L’exil est une balance aussi. Mesurer le poids métaphysique...

    http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/08/10/l-exil-exige-de-bien-doser-sa-visibilite_5170734_4415198.html
    #apatridie #asile #migrations #réfugié_politique

    cc @sinehebdo

  • Qui est Georgette ? – Les trouvailles de Georgette
    https://lestrouvaillesdegeorgette.wordpress.com/qui-est-georgette

    Georgette est la petite sœur numérique de la bibliothèque Georges Brassens (Paris 14e), qui appartient au réseau des bibliothèques de la Ville de Paris.

    Nous avons créé ce blog pour partager des œuvres libres que nous trouvons au fil de nos promenades sur le net, qui nous plaisent, qui font écho à l’actualité de notre bibliothèque, ou au monde qui nous entoure.

    Ces œuvres libres peuvent être des textes, images, films, musiques… :

    du domaine public, c’est-à-dire, en droit français, des œuvres dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans (sauf prorogations de guerre) et qui sont de ce fait librement accessibles et réutilisables par tout un chacun.
    ou sous licence libre, c’est-à-dire des œuvres dont l’auteur autorise volontairement le partage et la diffusion gratuite, selon certaines conditions.
    Parce que ces trésors mis en commun sont innombrables et trop souvent peu ou mal connus du public, Georgette vous propose ici une liste de liens où les trouver.

    #domaine_public #bibliothèques

  • Sur Brassens et autres « enfants » d’Italiens
    http://endehors.net/news/sur-brassens-et-autres-enfants-d-italiens

    Lu sur PULM : "On ne s attend pas à voir Georges Brassens en chef d un ch ur d « enfants » d Italiens. Même ses plus fervents admirateurs ignorent généralement qu il était le fils d une Italienne, comme il appelait affectueusement sa mère qu il croyait, à tort d ailleurs, napolitaine. Sans qu il (...) — Livres

  • Finkielkraut n’a rien compris : Bob Dylan a tout à voir avec la littérature
    http://www.marianne.net/finkielkraut-n-rien-compris-bob-dylan-voir-litterature-100247153.html

    Qui menace donc la littérature ? Un essayiste, parlant avec l’autorité que lui confère l’habit vert, s’étrangle contre Bob Dylan : « Il n’a rien à voir avec la littérature ! » Le Nobel, pour un poète populaire, chanteur de surcroît... Ce même essayiste, qui protestait contre la seconde Palme d’or d’Emir Kusturica, pour Underground... Alain Finkielkraut, car c’est lui, avait même eu l’outrecuidance d’attaquer Underground sans l’avoir vu, au motif des origines serbes et bosniaques à la fois d’Emir, pour ensuite écrire un texte dément, qui commençait par « maintenant que j’ai vu le film »... Et ce film était condamnable, car il faisait appel à la musique, à ce rock yougo, tzigane, qui depuis le Temps des Gitans, rythme tous les films de Kusturica !

    En attendant que notre Immortel écrive un « maintenant que j’ai lu les textes des chansons et les chroniques de Bob Dylan », je voudrais dire deux trois choses de la littérature. Non, je ne pense pas que tout est égal à tout. Mais si l’on parle, par exemple de poésie française, il me semble difficile d’en exclure Serge Gainsbourg, Georges Brassens ou Etienne Roda-Gil, pour ne pas remonter à d’autres, considérés jadis comme écrivains mineurs, Boris Vian, Jacques Prévert et bien d’autres.

    La littérature est née du chant, et les clercs, gardiens de la langue latine pure, n’appréciaient guère la Chanson de Roland, cette poésie de troubadour écrite dans une langue populaire, le françois, mélange de bas latin et d’expressions franques. Le chant contemporain est né de la rencontre, sur la terre américaine, des rythmes d’esclaves noirs et des musiciens venus d’Europe, juifs, tziganes, italiens ou espagnols.

    « CE QUI NOUS TUE, CE SONT LES PETITS ÉCRIVAINS DU SYSTÈME »

    Bob Dylan est l’enfant de cette histoire, de nouveau croisée à celle d’une littérature américaine, passée par la Beat Generation, marchant Sur la route avec Kerouac suivi de Leonard Cohen, croisant la SF psychadélique de Californie et le protest song façon Pete Seeger... Comment peut-on, aujourd’hui, oser écrire que cette musique « détruit la musique savante », quand, depuis Kurt Weil, depuis Darius Milhaud et Arthur Honnegger, depuis Georges Gershwin et Leonard Bernstein, la rencontre avec les rythmes afro-américains a, au contraire, reconstruit la musique écrite !

    Il me faut développer, ailleurs, écrire un pamphlet peut-être... Mais ce qui détruit notre littérature n’est évidemment pas le mélange des genres. Je suis un romancier du premier et du second rayon. Je donne la moitié des académiciens français pour mes compagnons de Série Noire, Jean-Patrick Manchette, JB Pouy, Thierry Jonquet et Jean-Claude Izzo. Ce qui nous tue, ce sont les petits écrivains du système, présentant chaque année devant les prix de petites histoires fades, souvent mal écrites, que l’on voudrait nous faire passer pour de la littérature. La littérature, traverse tous les genres, surtout les mauvais, elle est dans la chanson populaire, le récit journalistique, le polar, l’humour, le dialogue et le scénario de cinéma et, figurez-vous, de bande dessinée.

    J’en ai par-dessus la tête des prétentions au magistère de gens qui ne se sont jamais confrontés à la poésie, au spectacle, au roman ou à la nouvelle. La littérature n’a pas de forme normative, elle ne se soumet pas. Et en ce qui me concerne, j’entends la pratiquer, sans me fixer dans un genre, like a rolling stone.

  • Festival interceltique : « Nous vaincrons » dit Joan Baez à son public lors d’un concert très politique
    http://culturebox.francetvinfo.fr/generaliste/la-france-des-festivals/festival-interceltique-nous-vaincrons-dit-joan-baez-a-son-pu

    Arrivée discrètement sur la scène de l’Espace Marine, guitare à la main, la chanteuse américaine Joan Baez, qui a fêté cette année ses 75 ans, a alterné ballades folk et hommages à Bob Dylan. Mais ce sont surtout les chansons militantes qui ont rythmé la soirée, faisant écho à l’actualité de la crise migratoire en Europe et aux attentats en France. La soirée a débuté par la mythique « Chanson pour l’Auvergnat » de Georges Brassens, chantée en français avec l’accompagnement de la salle et un tonnerre d’applaudissements à la fin.

    Chanson pour les réfugiés mexicains expulsés des Etats-Unis, mais aussi "Imagine" de John Lennon, ou encore Joe Hill, figure des luttes sociales aux Etats-Unis. Joan Baez a multiplié les appels à la tolérance et à la paix dans une France encore traumatisée par les récents attentats, avant de finir par le célèbre hommage « Here’s to you », écrit en mémoire des deux anarchistes d’origine italienne Sacco et Vanzetti.
     
    Qualifiant son public de « plus que super », la chanteuse a également entonné la chanson antimilitariste « Le Déserteur », comme un ultime message pacifiste adressé au président François Hollande.

  • Georges Brassens chantait « Mort aux vaches », lui n’est pas mort le 29 octobre 1981
    http://rebellyon.info/Georges-Brassens-chantait-Mort-aux-vaches

    Georges Brassens Le 22 octobre 1921, naissance de Georges BRASSENS, à Sète. Militant anarchiste, poète et chanteur-compositeur. A l’âge de 18 ans, il se fixe à Paris, et travaille en usine. Durant la guerre, il est envoyé au S.T.O (travail obligatoire) en Allemagne. Après la libération, il milite à (...) — Mémoire, Mémoire, Fêtes - Festivals - Vie du mouvement

  • ET « DIEU » CRÉA L’« ISLAMOPHOBIE »… | Lignes de force
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/08/23/et-dieu-crea-lislamophobie

    Un texte auquel je souscris entièrement et qui a le mérite d’être clair dans le contexte de plus en plus confusionniste dans lequel nous évoluons par rapport aux religions diverses et avariées...

    ET « DIEU » CRÉA L’« ISLAMOPHOBIE »…

    « Il » avait déjà, objecteront les vrai(e)s croyant(e)s, « créé l’homme dans les plus admirables proportions[1] ». Cela dit, il aurait été bien bête de s’abstenir d’ajouter à son œuvre une amélioration aussi féconde. Georges Brassens notait justement que « la courbure des reins, ça c’est une trouvaille ! » Dans un registre (hélas) différent, l’« islamophobie » aussi…

    Si je suis (du verbe suivre) le Dictionnaire historique de la langue française, « phobie » est tiré du radical du grec phobos : « Celui-ci désigne une fuite (due à la panique), d’où un effroi, une peur intense et irraisonnée. […] L’élément -phobie sert à former un nom féminin correspondant au mot en -phobe et exprimant l’aversion, une peur morbide. »

    Contrairement à ce que croit et écrit Caroline Fourest[2], le terme « islamophobie » n’a pas été créé par les mollahs iraniens à la fin des années 1970. Il apparaît déjà dans la première décennie du XXe siècle, dans des textes de juristes et d’islamologues occidentaux[3]. Cela n’empêche pas qu’il ait été utilisé par des religieux en Iran, et surtout — depuis le début des années 2000 — par les cinquante-sept États de l’Organisation de la conférence islamique (OCI, renommée depuis Organisation de la coopération islamique), organisme intergouvernemental.

  • ♫ Pierre Vassiliu – Amour Amitié
    http://1671137.fr/blog/2014/08/18/%e2%99%ab-pierre-vassiliu-amour-amitie

    « Qu’il est rare de trouver au coin d’un sillon un artiste qui ne se prend pas au sérieux, et ne se gêne pas pour être poète » avait écrit Georges Brassens en « parrain » au dos de son premier disque. De Pierre … Continuer la lecture → Un billet signé 1671137

    http://media.1671137.fr/2014/08/vaa.ogg


    http://media.1671137.fr/2014/08/AlbindelaSimone-AA.ogg

  • Bon sang, Seenthis, et l’anniversaire de la mort de Brassens, alors !

    Dialogus - Georges Brassens - L’anarchie
    http://www.dialogus2.org/BRA/lanarchie.html

    Bien sûr, j’ai commis quelques chroniques publiées dans l’hebdomadaire anarchiste « Le Libertaire », en 1946. Elles sont maintenant bien connues, ayant fait l’objet d’une analyse systématique dans un livre intitulé « Georges Brassens libertaire », de Marc Wilmet. Mais, totalement ignoré même par mes plus érudits exégètes, un article publié dans « Le Combat syndicaliste », en avril 1947, se rapproche davantage du sujet. Si j’ai conservé intact mon enthousiasme anarchique, je veux considérer ces brûlots quelque peu excessifs comme les cris de colère d’un jeune homme indigné. Et même si certains des inconditionnels de « l’anar bon enfant » devenu troubadour auraient souhaité que les pamphlets demeurent dans l’ombre, je crois que mes « fans » apprécieront retrouver ce texte qui les étonnera sans doute. Je vous livre donc, en annexe, l’article publié dans l’organe de la Confédération nationale du travail.

    Bien sûr, j’ai très tôt identifié une correspondance avec les théories anarchistes. Encore jeune, j’ai lu Proudhon, puis Bakounine et Kropotkine, dont « L’anarchie, sa philosophie, son idéal » (1896). Et j’y ai trouvé des choses que j’avais déjà conscience de porter en moi, mais sans savoir qu’elles pouvaient constituer une famille de pensée. Pour moi, l’anarchie, c’était une certaine attitude morale, centrée sur le respect des autres, et qui correspondait à ma nature profonde, à ce que je ressentais comme étant essentiel. Je ne dirais pas que j’ai épousé intégralement les idées de ces maîtres à penser, mais il s’est trouvé que les grandes lignes de leur enseignement me convenaient. Ils étaient antiétatistes, déploraient le fait que les peuples génèrent des armées, dénonçaient l’exploitation de l’homme. Tout ça était assez fait pour me convenir. J’ai trouvé chez eux d’autres utopistes qui rêvaient que tous les hommes soient tels que les lois ne soient plus nécessaires.

  • 30 août 2011 - Paris : procès de 2 chanteurs d’Hécatombe de Brassens - Le blog de anars 56
    http://anars56.over-blog.org/article-30-aout-2011-paris-proces-de-2-chanteurs-d-hecatombe-de-b

    Le 30 août à 9h00 au palais de justice de Paris, la Fédération anarchiste appelle à un rassemblement pour soutenir notre compagnon Michel du groupe Kropotkine et son camarade Jean-Paul, coupables tous deux d’avoir chanté « Hécatombe » de Brassens avec une soixantaine de personnes devant la préfecture de police de Paris le 18 juin dernier *. Pour les aider à payer les frais d’avocat une souscription est ouverte (chèque à l’ordre de ANARS à faire parvenir à : Groupe Kropotkine, 8 rue de Fouquerolles, 02 000 Merlieux).

    • Analyse Brassens [3806 notules explicatives]
      explications des références, expressions, vocabulaire des chansons de Georges Brassens

      http://www.analysebrassens.com/?page=texte&id=6&%23

      45 Ces furies, à peine si j’ose
      46 Le dire tellement c’est bas,
      47 Leur auraient mêm’ coupé les choses
      48 Par bonheur ils n’en avaient pas.

      Anecdote
      A propos de ce vers, Brassens aurait eu du remords, quand suite à une crise de colique néphrétique, il aurait été secouru par un gendarme qui l’a recouvert de sa cape et qui lui aurait gentiment reproché ce vers.
      [contact auteur : Imed K.] - [compléter cette analyse]

      Remords
      Le remords dont il est fait mention dans l’analyse précédente a poussé Brassens à revenir, dans L’épave, sur sa position :

      Et depuis ce jour-là, moi, le fier, le bravache,
      Moi, dont le cri de guerr’ fut toujours ’Mort aux vaches !’
      Plus une seule fois je n’ai pu le brailler...
      [contact auteur : François P.] - [compléter cette analyse]

      49 Leur auraient mêm’ coupé les choses
      50 Par bonheur ils n’en avaient pas.

       :-)