person:georges fenech

  • Quand les députés se font un cadeau - Le Moment Meurice - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=MA20QyPX1QA

    Guillaume Meurice est allé demander aux députés ce qu’ils pensaient de l’abaissement du délai de prescription pour les délits financiers à 12 ans. Avec les députés : Alain Marsaud (LR), Georges Fenech (LR), François Loncle (Parti Socialiste), ...

    Je pense avoir laissé passer ce vote qui semble dater de l’année dernière. Les réactions des députés sont affligeantes !
    #assemblée_nationale #corruption #prescription #impunité

    • Un amendement proposé par Georges Fenech, quelle surprise !
      Pour sûr, en bon démagogue celui-ci ne risque pas l’étouffement. Y’a quelque chose qu’a du lui rester en travers de la gorge à Georges. Qu’à cela ne tienne mes amis a t’il dû se dire, je vais vous pondre un amendement à ma façon pour rincer tout ça ! et ses nombreux amis de lui taper dans le dos et de lui serrer la louche !
      #Démagogie ( gr. dêmagôgia ) plus drôle : Démagogue ( gr. dêmagôgos, qui conduit le peuple ), Qui fait preuve de démagogie, particulièrement en politique.
      Yala ! Georges, fait péter une roteuse !

  • Prison : des téléphones fixes vont être installés dans chaque cellule - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/01/02/prison-des-telephones-fixes-vont-etre-installes-dans-chaque-cellule_16199

    Pour endiguer le trafic de #portables et favoriser le maintien des liens familiaux, le ministère de la Justice a lancé un appel d’offres pour équiper progressivement les cellules. Les détenus pourront ainsi appeler quatre numéros autorisés par un juge ou l’administration.

    En août, peu de temps après sa nomination, la ministre de la Justice Nicole Belloubet s’était illustrée par une déclaration plutôt audacieuse. Tranchant avec le discours de ses prédécesseurs, elle avait estimé, au sujet des téléphones en prison, que l’idée n’avait « rien d’absurde. […] Il faut donner aux détenus des moyens de communication. Par des portables contrôlés ou des lignes fixes ». Un flot de fantasmes carcéraux et réactions politiques hostiles n’avaient pas tardé, dont celle de Georges Fenech, ancien député et secrétaire national du parti Les Républicains, s’enflammant sur Twitter : « Stupéfaction ! La ministre de la Justice favorable au portable en prison ! La garantie du lien avec Daech. »

    Cinq mois plus tard, la ministre confirme son intention et tranche : ce ne seront pas des portables bridés mais des lignes fixes qui feront leur apparition dans les cellules. Contactée par Libération, la chancellerie résume : « L’idée est de maintenir le lien avec la famille et d’apaiser les tensions en détention. » Chaque détenu pourra appeler des correspondants parmi une liste de quatre numéros préalablement validés par les magistrats ou l’administration pénitentiaire. Selon les révélations du Monde, ce mardi, le ministère a lancé un appel d’offres en novembre – qui s’inscrit dans le cadre d’un renouvellement de concession du marché des « point-phones » – afin d’équiper les 45 000 cellules (en dehors des quartiers disciplinaires). Le contrat devrait être signé au printemps.

    « Point-phones » ou portables clandestins

    C’est une petite révolution dans le monde carcéral. « Nous saluons cette initiative qui va renforcer les liens et les possibilités de communication vers l’extérieur », déclare François Bès, coordinateur du pôle enquête à l’Observatoire international des prisons (OIP). Le sujet est en effet sensible, comme tous ceux qui ont trait à la délicate articulation entre libertés fondamentales et exigences de sécurité. Pour preuve, le téléphone a fait une entrée tardive entre les murs. Il a fallu attendre la loi pénitentiaire de 2009 pour que les condamnés, mais aussi les prévenus, puissent y avoir accès. « Les personnes détenues ont le droit de téléphoner aux membres de leur famille. Elles peuvent être autorisées à téléphoner à d’autres personnes pour préparer leur réinsertion. Dans tous les cas, les prévenus doivent obtenir l’autorisation de l’autorité judiciaire », précise l’article 39. Aujourd’hui, les détenus disposent non pas de cabines mais de « point-phones », répartis dans les coursives et les promenades et dont l’utilisation est strictement contrôlée. Chacun doit respecter une liste de contacts autorisés et des créneaux définis (généralement de 9 à 11 heures, puis de 14 à 16 heures). Cet encadrement génère plusieurs difficultés : le manque de confidentialité des échanges, le coût élevé de communication, la difficulté à joindre un conjoint qui travaille ou des enfants à l’école.

    Par conséquent, les « point-phones » sont volontiers délaissés au profit des portables clandestins qui fourmillent en détention : on estime que chaque détenu en possède un. Selon l’administration pénitentiaire, au premier semestre 2017, 19 339 téléphones et accessoires (puces, chargeurs, etc.) ont été découverts. Ils franchissent souvent les murailles par la voie des airs ou se faufilent discrètement via les parloirs. Certains surveillants ont également été épinglés pour corruption. C’est donc non seulement pour favoriser le maintien des liens familiaux, essentiels pour la réinsertion des détenus, mais aussi pour lutter contre ces trafics que la chancellerie a opté pour l’installation de postes fixes. A l’origine du projet, il y a une expérimentation, depuis 2016, dans les 290 cellules de la prison de Montmédy (Meuse). Si l’on ne peut pas parler d’éradication des portables, les effets sont tout de même encourageants : les saisies ont baissé de 30% sur le premier trimestre 2017. « Ça ne règle pas le problème des trafics mais ça les apaise », explique-t-on en interne.

    « Des factures de 150 à 200 euros par mois »

    Reste à savoir quels seront les tarifs en vigueur concernant les nouvelles installations. « L’appel d’offres parle de facturation à la minute, remarque François Bès. Or aujourd’hui, on est autour de 70 centimes dans la plupart des établissements. Certains détenus, à Réau en Seine-et-Marne, nous ont raconté qu’ils avaient des factures de 150 à 200 euros par mois ! Certes, à Montmédy, les tarifs ont été négociés à 20% à la baisse mais ça reste cher ». D’après la chancellerie, la société choisie prendra financièrement en charge l’ensemble de l’opération et sera rémunérée par le prix des communications payées par les détenus. « La concession sur dix ans devrait leur permettre d’avoir des tarifs plus abordables qu’à Montmédy », explique-t-on. Pour autant, cela ne marque pas la fin de la chasse aux portables illégaux. En parallèle, des brouilleurs « rebootés en permanence pour s’adapter aux nouvelles technologies » seront installés dans tous les établissements pénitentiaires.
    Julie Brafman

    Je les trouve totalement à côté de la plaque ! Pourquoi passer par un tel système avec des appels aussi chers et qui plus est placés sur écoute alors qu’on peut avoir un portable clandestin qui sera beaucoup plus pratique et moins cher ? Sûrement parce que ça nécessite encore une fois de passer par une entreprise privée qui va pouvoir s’en mettre plein les poches !
    #prison #administration_pénitentiaire #téléphone

  • Le management de la terreur (J.-Yves Jézéquel)
    https://www.crashdebug.fr/international/13884-le-management-de-la-terreur-j-yves-jezequel

    Mention spéciale au député Georges Fenech, ex-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Paris, qui propose la création d’un « FBI à l’européenne ». Comme il l’avait fait en juin, après l’attentat de Londres. Un comble, surtout quand on se souvient que le FBI avait été accusé très sérieusement d’organiser lui-même de faux attentats “islamistes”… OD

    Dans mon livre « Le djihad et le management de la terreur » paru aux éditions Vérone en 2017, 445 pages, je renvoyais mon lecteur, notamment aux publications de l’ancien patron du Pôle anti terroriste français, Le juge Marc Trévidic qui avait démissionné avec fracas de son poste, après avoir refusé de tenir le discours convenu « officiel » concernant le terrorisme, sur les plateaux de télévisions où il était invité…

    Pour information, il est (...)

  • Politiciens Français soutenant la colonisation de la Palestine par Israël , repérés (entre autres) à travers leur condamnation de l’attaque (au camion bélier) de soldats israéliens se tenant dans la partie Est de Jérusalem, partie qui appartient légalement aux Palestiniens. Il est légitime de tuer les soldats d’un pays qui en occupe un autre. Et la colonisation est un crime en Droit français, européen et international.

    François Fillon
    https://twitter.com/FrancoisFillon/status/818182094518153216?lang=fr
    https://twitter.com/OnceRebifera/status/818436936784367617

    Bernard Cazeneuve
    https://twitter.com/BCazeneuve/status/818145674311114754

    Emmanuel Macron
    https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/818183568220360704?lang=fr

    François de Rugy
    https://twitter.com/FdeRugy/status/818136212288503808?lang=fr

    Valérie Pecresse
    https://twitter.com/vpecresse/status/818139560727216128?lang=fr

    Marine Le Pen
    https://twitter.com/MLP_officiel/status/818222345441734658?lang=fr

    Bernard Menard
    https://twitter.com/RobertMenardFR/status/818344444936290304?lang=fr

    Gérard Larcher
    https://twitter.com/gerard_larcher/status/818201828424871939?lang=fr

    Eric Ciotti
    https://twitter.com/ECiotti/status/818076506354225153?lang=fr

    Georges Fenech
    https://twitter.com/GeorgesFENECH/status/818075384545759232?lang=fr

    Evidemment François Hollande dont la campagne pour la primaire de 2011 avait été financée par les réseaux sionistes américains (source : le journal juif américain « Jewish Gazetta »).
    http://www.lepoint.fr/monde/jerusalem-un-camion-percute-un-groupe-de-soldats-au-moins-3-morts-08-01-2017

    Pas de Manuel Valls ou d’autres candidats importants des différentes Primaires (LR ou PS), à ma connaissance.

    Vous pouvez compléter cette liste de ces complices français du crime de colonisation si vous avez des infos.

    #lobby-sioniste #corruption #propagande #LR #PS #FN

  • Le député LR Georges Fenech en Israël pour étudier la détention préventive
    RFI - Publié le 15-09-2016
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160915-depute-georges-fenech-israel-etudier-detention-preventive

    Le modèle est habituellement considéré sur la scène internationale comme contestable, portant atteinte aux droits des Palestiniens. Une personne peut notamment être retenue en détention sans avoir été condamnée parce que suspectée de vouloir passer à l’acte. Ce modèle, c’est celui des Israéliens pour lutter contre le terrorisme. Et s’il est régulièrement critiqué, il a aussi désormais ses défenseurs au niveau international. Une partie de la droite française souhaiterait s’en inspirer. Le député Les Républicians (LR) Georges Fenech, soutien de Nicolas Sarkozy, vient de passer deux jours en Israël. Un séjour instructif à ses yeux.

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

    « Je ne parle pas de modèle, je parle d’inspiration. » La différence est subtile, mais en tout cas pour le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, la France aurait à gagner à regarder du côté israélien :
    « Je pense qu’elle a un système qui a fait ses preuves, qui aujourd’hui est tout à fait conforme de mon point de vue au respect des libertés individuelles même si l’individu n’est pas passé à l’acte. Mais autant agir avant qu’il passe à l’acte quand on sait qu’il a toutes les caractéristiques pour commettre un attentat terroriste. » (...)

  • #attentats : les députés réclament une refonte des services de renseignement
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050716/attentats-les-deputes-reclament-une-refonte-des-services-de-renseignement

    Georges Fenech, le président de la commission d’enquête, et plusieurs de ses membres. © Reuters La commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 rend publiques, ce mardi matin, ses 39 propositions. Deux d’entre elles devraient faire grincer des dents au sein de la haute hiérarchie de la police et de la gendarmerie : les députés préconisent la fusion de plusieurs services de renseignement qui seraient directement rattachés au ministère de l’intérieur.

    #France #13-Novembre #Bernard_Cazeneuve #Georges_Fenech #Sebastien_Pietrasanta

  • Les castings étonnants des groupes d’amitié de l’Assemblée | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/020113/les-castings-etonnants-des-groupes-damitie-de-lassemblee

    La réalité est un peu moins reluisante. Les 167 groupes d’amitié (certains sont très fournis, d’autres beaucoup moins, car chaque député peut s’inscrire dans tous les groupes qu’il souhaite) sont surtout l’occasion de voyager un peu (les membres du bureau peuvent participent à un voyage dans le pays concerné) ou d’être invité lors de réceptions officielles. Dans ces cénacles mêlant des parlementaires de tous bords, il est assez malvenu de critiquer ouvertement un régime en place. Bien souvent, les groupes d’amitié se contentent d’épouser la ligne officielle de la diplomatie française. Pour le meilleur et pour le pire. Ils sont parfois jugés si peu utiles que beaucoup de parlementaires les désertent carrément. En 2011, ils ont toutefois représenté une dépense de 540 000 euros dans le budget de l’Assemblée nationale.

    ...

    Éplucher la liste des groupes sur le site de l’Assemblée (cliquer ici pour la parcourir) recèle son petit lot de surprises.

    On s’étonne ainsi, par exemple, de constater le chapelet de groupes dans lesquels Olivier Dassault, député UMP de l’Oise mais aussi président du conseil de surveillance du holding familial qui contrôle le groupe d’armement du même nom, occupe une fonction de responsabilité.

    Celui qui se verrait bien succéder à son père Serge à la tête du groupe industriel est ainsi président de France-Arabie saoudite (poste qu’il a déjà occupé sous la droite, entre 1993 et 1997) ; vice-président des groupes Émirats arabes unis et Qatar (qu’il a présidés dans le passé) ; secrétaire des groupes États-Unis et Turquie. Autant de grands pays qui sont clients du groupe et/ou dans lesquels Dassault a des bureaux, selon le rapport annuel 2012 de Dassault Aviation. Un mélange des genres qui semble ne déranger personne.

    ...

    Quant à la composition du groupe France-Tunisie, elle ne manque pas de surprendre : plusieurs députés UMP qui ont dans le passé couvert de louanges l’ancien dictateur Zine-el-Abidine Ben Ali, chassé en janvier 2011 par une révolution qui mit fin à vingt-trois ans d’un règne sans partage, se retrouvent à nouveau membres du groupe. Deux d’entre eux, Philippe Briand et Dino Cinieri, qui tous deux ont présidé le groupe ces dernières années, se retrouvent même à la vice-présidence. À ce titre, ils feront partie d’un éventuel déplacement en Tunisie et participeront aux réceptions officielles.

    Alors qu’une partie de la France officielle fut pendant plus de vingt ans très complaisante avec Ben Ali, le groupe d’amitié France-Tunisie à l’Assemblée s’est inlassablement illustré par son soutien au dictateur. Il fut dirigé au début des années 1990 par le RPR Philippe Séguin, né à Tunis, et qui n’esquissa jamais la moindre critique publique du régime tunisien. Puis, à partir de 1993, par son disciple Étienne Pinte, qui, alors que Ben Ali se livrait à une féroce répression de l’opposition, en particulier islamiste, fit ce qu’il put pour défendre discrètement quelques opposants mais renonça, « découragé » selon ses propres mots.

    Entre 2002 et 2012, sous la droite, le groupe d’amitié présidé par des députés UMP laudatifs envers le régime tunisien (Philippe Briand, Georges Fenech, et enfin Dino Cinieri) bascula dans un soutien quasi inconditionnel à Ben Ali, au nom de la « stabilité » politique, de la lutte contre l’islamisme et d’intérêts économiques bien compris.

    Mardi 18 décembre 2012, le groupe d’amitié de la nouvelle législature a tenu sa première réunion. Il est désormais présidé par un socialiste, le député de Loire-Atlantique Michel Ménard, un « proche » du premier ministre Jean-Marc Ayrault. Ce spécialiste de la politique sportive, qui ne connaît pas du tout la Tunisie, commence sa mission pétri de bonnes intentions. « Ce pays m’intéresse, dit-il, la démocratie et les républicains ont une vraie chance d’y prendre toute leur place voire de s’y imposer. »

    Depuis la chute de Ben Ali, la Tunisie a entamé une difficile phase de transition démocratique. Les islamo-conservateurs d’Ennahda dirigent le gouvernement en coalition avec un parti de centre-gauche, Ettakatol, dont le dirigeant compte de nombreux amis au PS, et le parti de l’ancien opposant Moncef Marzouki, devenu président de la République. Deux ans après le renversement de Ben Ali, le pays, en grande difficulté économique, ne s’est toujours pas doté d’une Constitution, sur fond de lutte politique intense entre laïques et religieux.

    Georges Fenech© AN
    Parmi les membres de France-Tunisie, on retrouve plusieurs députés UMP connus pour leur soutien au régime de Ben Ali. On y retrouve Georges Fenech (photo), natif de Tunisie, qui sous Ben Ali fréquentait assidûment les réseaux officiels tunisiens.
    Mais aussi quatre députés UMP (Philippe Briand, Jean-Luc Reitzer, Didier Quentin, Pierre Lellouche, etc.) qui avaient cosigné en 2005 une tribune adressée à l’Agence France-Presse vantant les « qualités d’homme d’État de Ben Ali ». Alors que le journaliste français Christophe Boltanski venait d’être agressé à Tunis, les députés y dénonçaient l’attitude « injuste et inamicale » du reporter de Libération, l’accusant même d’avoir « bravé l’insécurité nocturne pour trouver un prétexte à relater le non-événement d’une bousculade dans la pénombre de Tunis ». Une défense digne de la propagande officielle tunisienne alors inspirée par Éric Raoult, ancien député UMP, qui soutint le despote jusqu’aux dernières heures.

    Sept ans et une révolution plus tard, Jean-Luc Reitzer dit « ne rien regretter ». « Nous ne savions pas forcément tout sur la corruption de ce régime. » Le député UMP dit d’ailleurs ne pas être « convaincu que dans cette période de transition la situation soit meilleure qu’elle ne l’était à la fin du règne de Ben Ali ». Y compris au niveau des libertés publiques car « il y a dans certains milieux une très forte pression pour que les femmes portent le voile ».

    Philippe Briand admet au contraire que le texte de 2005 était une « imprudence ». Plus nuancé, il estime que la transition politique en Tunisie « ne se passe pas trop mal » et « qu’il faut donner du temps au temps ».

    Quant à Georges Fenech, il dénonce désormais la « confiscation de la démocratie par un gouvernement autocratique et religieux ». Mi-décembre, l’association Échanges franco-tunisiens (EFT) qu’il préside s’est d’ailleurs réunie pour la première fois depuis la révolution. Fondée par Hosni Djemmali, un hôtelier proche du régime de Ben Ali, elle avait brusquement cessé ses activités en janvier 2011... alors même qu’elle devait fêter ses 25 ans à Paris en présence du principal conseiller de Ben Ali et du ministre de la culture d’alors Frédéric Mitterrand, qui avait lui aussi ses entrées au Palais présidentiel.

    Techniquement, il est impossible d’empêcher un député de participer à un groupe d’amitié. Quant aux membres du bureau, ils sont nommés sur proposition des groupes parlementaires. La nouvelle majorité ne pouvait donc empêcher la nomination des anciens soutiens de Ben Ali, proposée par le groupe UMP de Jean-François Copé.

    « Le groupe d’amitié n’a pas vocation à devenir le tribunal des mauvaises consciences mais les écrits sont là et ils restent », affirme le député PS Razzy Hammadi (aile gauche du PS) lui aussi membre du groupe. « Les amis de Ben Ali sont disqualifiés. Leur comportement a été catastrophique pour l’image de la France vis-à-vis des jeunes générations en Tunisie », insiste un autre député PS, Gwendal Rouillard, “hollandais” proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il y a une dizaine d’années, alors âgé de 25 ans, Rouillard avait parcouru la Tunisie pour rencontrer des opposants tunisiens. Avec deux camarades du MJS, il avait alors rédigé un rapport, « La Tunisie à ciel ouvert », sur le désarroi de la jeunesse tunisienne privée de débouchés et de travail. « Ces jeunes, personne ne les écoutait. Même au parti socialiste », rappelle Rouillard, soulignant ainsi la grande passivité d’une partie du PS pendant toutes ces années à l’égard du régime de Tunis.

    Au Sénat, le groupe d’amitié France-Tunisie fut présidé jusqu’en 2001 par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, qui se tut longtemps sur la réalité du régime. Il est présidé depuis 2004 par le socialiste Jean-Pierre Sueur. Sans avoir soutenu le régime de Ben Ali, ce dernier ne se distingua guère par son zèle contre la dictature.