person:georges sorel

  • Debord et la médiocrité de notre société postmoderne
    http://www.dedefensa.org/article/debord-et-la-mediocrite-de-notre-societe-postmoderne

    Debord et la médiocrité de notre société postmoderne

    Le pouvoir socialiste-mondialiste a honteusement, répétitivement tenté de récupérer ou de diaboliser Guy Debord (méprisant, macho, nostalgique…), mais le message du maître des rebelles demeure puissant et dur. On ne saurait trop recommander la vision du film In girum imus nocte et consumimur igni (superbe titre palindrome), qui va plus loin que la Société du Spectacle, étant moins marxiste et plus guénonien en quelque sorte (le monde moderne comme hallucination industrielle et collective). Le virage élitiste et ésotérique de ce marxisme pointu défait par la médiocrité du progrès nous a toujours étonnés et enchantés. Georges Sorel en parlait dès 1890 dans ses Illusions du progrès :

    « La grande erreur de Marx a été de ne pas se rendre compte du pouvoir (...)

  • Georges Sorel et la montée de la médiocrité moderne
    http://www.dedefensa.org/article/georges-sorel-et-la-montee-de-la-mediocrite-moderne

    Georges Sorel et la montée de la médiocrité moderne

    Rien de tel qu’un bon classique pour nous consoler de vivre en l’an 2017 ! Dans Les illusions du progrès, publiées à la fin du dix-neuvième siècle, (archive.org) Georges Sorel décrit des temps qui traînassaient déjà. Florilège :

    « Depuis que la démocratie se croit assurée d’un long avenir et que les partis conservateurs sont découragés, elle n’éprouve plus le même besoin qu’autrefois de justifier son droit au pouvoir par la philosophie de l’histoire. »

    Politique ? Finance ? : « Le spectacle écœurant donné au monde par les écumeurs de la finance et de la politique explique le succès qu’obtinrent assez longtemps les écrivains anarchistes. »

    La déception de la démocratie parlementaire fut rapide. Bakounine observait qu’elle n’avait mis que cinq ans à anéantir l’Italie (...)

  • Donald Trump (enfin) vu de gauche
    http://www.dedefensa.org/article/donald-trump-enfin-vu-de-gauche

    Donald Trump (enfin) vu de gauche

    La vraie gauche a disparu depuis longtemps. Georges Sorel dénonçait déjà cette entropie politique propre aux partis socialistes dégénérés de la fin du dix-neuvième siècle. Lénine aussi soulevait avant la guerre de 14 la trahison des socialistes (ils déclarent toujours la guerre, ne savent faire que cela). L’alignement sur les USA dont Trotski a parlé en 1924 est également de l’histoire ancienne : je l’ai évoqué ici même.

    Le cas français relève de la pathologie avec le répugnant PS aux commandes. Menaces contre la Chine ou la Russie, guerres à la Syrie, à la Libye, en attendant la guerre aux USA de Donald Trump. Le tout en saccageant le droit du travail français et en privatisant les aéroports pendant les vacances. Ces types sont bons pour les asiles en (...)

  • Brunhilde Pomsel fut, pendant la seconde guerre mondiale, une des six secrétaires de Joseph #Goebbels, #ministre_nazi de la propagande et l’un des plus puissants dirigeants du #IIIe_Reich. Plus de soixante-dix ans après la guerre, cette dame, âgée de 105 ans, a décidé de raconter son quotidien au cœur de la bureaucratie nazie dans un film, A German Life, diffusé récemment au festival du film de Munich :
    Mais également dans un long entretien au Guardian. Pourquoi maintenant ? Parce qu’il lui reste « peu de temps à vivre » et qu’il était « important pour moi de reconnaître cette image dans le miroir, dans laquelle je peux comprendre ce que j’ai fait de mal ». « Mais il ne s’agit absolument pas de soulager ma conscience », ajoute-t-elle.

    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/08/17/soixante-dix-ans-apres-la-fin-de-la-guerre-l-ex-secretaire-de-goebbels-parle
    http://www.theguardian.com/world/2016/aug/15/brunhilde-pomsel-nazi-joseph-goebbels-propaganda-machine

    « Les gens aujourd’hui qui disent qu’ils auraient tenu tête aux nazis, je pense qu’ils sont sincères en disant cela, mais croyez-moi, la plupart ne l’auraient pas fait. »

    • La nostalgie de l’Occupation
      Peut-on encore se rebeller contre les nouvelles formes d’asservissement ?

      La « nostalgie de l’Occupation », c’est avant tout le sentiment d’une perte, peut-être irrémédiable. Le monde meilleur dont les membres du Conseil national de la Résistance avaient jeté les bases n’a-t-il été qu’une courte parenthèse ? Peut-on encore se dresser efficacement contre ces nouvelles forces qui se sont déchaînées et menacent l’humanité dans son existence même ?
      Ce livre ne traite donc pas de l’Occupation allemande, il dresse le portrait de cette « Occupation » d’un genre inédit sous laquelle nous semblons destinés à vivre. Il cherche à comprendre les raisons pour lesquelles toutes les issues semblent bouchées. Pourquoi les grands moments d’effervescence qui ont scandé la vie des sociétés et permis le renouvellement de leurs structures semblent-ils se raréfier et perdre leur puissance transformatrice ?
      Comme toutes les sociétés, la nôtre cherche à persévérer dans son être. Elle a donc développé des technologies qui tentent de maintenir la température du groupe en dessous du seuil à partir duquel le changement devient possible. Pourra-t-on encore dévier l’histoire d’un cours qui semble inéluctable ?

      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_nostalgie_de_l_Occupation-9782359250534.html

      Table
      1. La nostalgie de l’Occupation
      2. La pente « biocidaire » du monde contemporain
      3. La catastrophe les yeux ouverts
      4. Figures du déni collectif
      5. Puissance des moments d’effervescence collective
      6. Les dispositifs inhibiteurs
      7. Les Big Bang sociaux et le sacré
      8. Si plus rien n’est sacré, pourra-t-on inverser la tendance biocidaire ?
      9. Georges Sorel, la grève générale, la violence et le sacré
      10. Asservissement ou domestication ?
      Épilogue : Les dinosaures et les mammifères
      Remerciements

      Le parallèle pourra en choquer certains, mais il est volontaire et assumé par l’auteur, qui se présente comme « historien de la psychologie ». L’Occupation dont il est en effet question dans le titre de son ouvrage ne renvoie en effet pas à la Seconde Guerre mondiale : c’est celle, plus subtile mais non moins délétère, d’un #consumérisme effréné qui nous mène tout droit à la #catastrophe_écologique. L’auteur de La politique de l’oxymore n’y va pas avec le dos de la cuillère, et certains contesteront sans doute le manque de finesse du trait. Celui-ci exécute en effet par exemple en deux pages l’économie qu’il qualifie de « fausse science ». Et il condamne tout aussi brièvement la « propagande démocratique ». Il n’empêche, ce nouveau plaidoyer pour la #décroissance mérite d’être lu et médité, tant la « pression de confort » qu’il diagnostique semble effectivement nous anesthésier collectivement face à un péril dont nous sommes pourtant bien conscients.
      01/05/2012 - Igor Martinache - Alternatives Economiques

  • Sorel, les Juifs et l’antisémitisme
    http://revueperiode.net/sorel-les-juifs-et-lantisemitisme

    Les rapport de Georges Sorel à l’antisémitisme sont complexes et paradoxaux. Théoricien du #syndicalisme_révolutionnaire et dreyfusard convaincu à l’origine, il évolua progressivement vers un socialisme conservateur aux accents ouvertement antisémites, le plus souvent difficilement identifiable d’un point de vue politique. Dans cet article, l’historien des idées Shlomo Sand se propose de revenir sur le parcours de Sorel, d’en reconstituer la logique contradictoire avec pour ligne directrice ses rapports à la « question juive ». L’occasion surtout de faire retour sur un moment singulier de l’histoire du #mouvement_ouvrier européen, celui du passage du XIXe siècle au XXe siècle, qui s’impose comme matriciel du point de vue d’un certain nombre de (...)

    #Uncategorized #antisémitisme

  • Vous avez dit Soral ?
    https://mars-infos.org/vous-avez-dit-soral-531

    À partir d’une analyse des livres d’Alain Soral, ce texte étudie le rapport qu’a celui-ci avec les Noirs, les Arabes, les Juifs et les Gitans, ainsi qu’avec les femmes, les homosexuels et... le pouvoir. « Notre objet n’est pas, ici, de présenter ses thèses principales (sur le féminisme, la Banque, (...) — Infokiosques.net, Editions Tout mais pas l’indifférence, Médine, Disiz, 1, 2, Fakir, 3, Guevara, Castro, Lumumba, Sankara, Poutine, Kadhafi, Chávez, Ahmadinejad, Jeanne d’Arc, 4, 5, de Gaulle, Michel Clouscard, présente revue, 6, Robespierre, Marx, Bakounine, Proudhon, Orwell, Georges Sorel, Action française, Henri Béraud, 7, Pasolini, Lucien Goldmann, Georg Lukács, Lazare, Kropotkine, Thoreau, Maurras, Delassus, de Poncins, Childe Vere Gordon, Bonnard, Ezra Pound, Drumont, Henry Ford, 8, 9, (...)

  • La production et son mythe (à propos de Georges Sorel)
    http://ddt21.noblogs.org/?page_id=373

    Il faut produire pour vivre. De cette nécessité, nombre de théories politiques (aussi opposées soient-elles, implicitement ou pas) font l’élément essentiel de l’évolution des sociétés, donc d’une révolution. C’est cette conviction qui traverse les phases successives d’une pensée aussi fluctuante que celle de Georges Sorel (1847-1922).

    Sorel passe à la fois pour l’introducteur du marxisme en France, et pour un précurseur du fascisme. On peut écrire un livre entier sur Sorel théoricien de l’autonomie ouvrière. On peut aussi relever ses propos antisémites. Ou citer son éloge de Lénine à la fin de sa vie. Le point commun à cette suite de visages si contradictoires, c’est la croyance en la primauté de la production, du producteur, du travail dans la société, dans toute société – croyance encore dominante cent ans plus tard. Les variations soréliennes ont donc plus qu’un intérêt historique. On les envisagera ici à partir des Réflexions sur la violence, réunion d’articles publiée en 1908.

    #syndicalisme #France #histoire

    • Une société du travail, même du travail en commun, associé, autogéré, raccourci, adouci, éthique… reste une société capitaliste.

      Bien vu.

      Le travail est capitaliste parce qu’il est « travail producteur de marchandises ». Et il n’y a pas d’autre travail que celui-là. Pas d’autre société que celle du capital où sa perpétuation constitue une nécessité, une contrainte objective.

  • Sorel populiste ?
    http://anarchrisme.blog.free.fr/index.php?post/2013/10/16/Sorel-populiste

    Disciple de Proudhon autant que de Marx, apologiste du syndicalisme révolutionnaire, un temps proche de l’Action Française, Georges Sorel (1847-1922) fut un penseur libre et dérangeant. Ces célèbres et incomprises Réflexions sur la violence, rééditées cette année, l’ont fait classer hâtivement dans les rangs du fascisme comme du bolchévisme. Comme l’a noté avec justesse Christopher Lasch : « L’obsession du fascisme des libéraux les pousse, plus que jamais, à discerner des « tendances fascistes » ou un « proto-fascisme » dans toutes les opinions qui n’entretiennent aucune sympathie pour le libéralisme, tout comme la droite dure détecte un « socialisme rampant » dans le libéralisme même. »

    #histoire #France #syndicalisme

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/02CLASSIQUE-couv2_44.jpg

  • Sortie de Georges Sorel - Réflexions sur la violence
    http://www.entremonde.net/Reflexions-sur-la-violence

    Après quelques petits problèmes ayant causé du retard, on a finalement reçu le livre. Il est dès maintenant disponible sur le site et dans les librairies dans une dizaine de jours environ.

    Peut-être est-ce la position ambiguë de ce qui fut le livre de chevet des radicaux autant de gauche que de droite qui l’a fait glisser dans les failles de la mémoire historique ? Écrites par le plus éminent des marxistes de France au moment précis où le prolétariat y était au faîte de sa puissance, les Réflexions sur la violence s’attellent à en illustrer les secrets non seulement historico-politiques, mais également psychologiques. La violence y acquiert un statut inédit : ni plus moyen ni fin, elle devient la manifestation de la division de classe au cœur du social, contre une entropie démocratique ne permettant aucune autonomie. Or, de cette autonomie dépend la possibilité d’une articulation entre les idées et les conditions d’existence sans laquelle une présence révolutionnaire ne pourrait jamais se conjuguer au présent, restant prise dans l’ingénierie du futur et l’imitation du passé propres à l’utopisme. Au fil des pages, l’image mythique qui nous est restée du syndicalisme révolutionnaire de la Belle Époque en vient à discerner son origine dans le fait même que ses protagonistes ont vécu la grève générale comme l’émanation d’un mythe.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/02CLASSIQUE-couv2_44.jpg

    #Georges_Sorel #syndicalisme #marxisme

  • La Revue Anarchiste n°11 (novembre 1922)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?rubrique453

    #Georges Sorel et la #violence (F. Élosu)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article3784

    Si, d’habitude, les morts vont vite, Georges Sorel fait exception à la règle générale ; et les fascistes italiens attestent la survivance de ses enseignements, dont ils se réclament pour la justification de leur activité brutale et meurtrière. Il n’est donc pas trop tard pour exposer, et tenter de réfuter, ce que J.-R. Bloch appelait déjà, dans le numéro de janvier 1913 de « l’Effort Libre », les « bienfaisants sophismes de Sorel ».

    La guerre de 1914, génératrice de crimes monstrueux, a peut-être modifié l’opinion de cet universitaire et publiciste d’avant-garde sur la « bienfaisance » des paradoxes en question. Elle ne change certainement rien aux sophismes eux-mêmes, dont l’erreur reste entière avant comme après la bataille. D’ailleurs, le sophisme n’est-il pas par définition l’erreur ? et la « bienfaisance d’une erreur », dans le domaine de l’esprit, n’est-elle pas une absurdité logique ?

    La violence anarchiste (#Sébastien_Faure)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article3785

    Je ne me propose pas de plaider pour Sorel. Je ne me ferai pas davantage le défenseur de la thèse sorélienne avec laquelle, sur des points multiples et importants, je suis en désaccord.

    De la longue et savante attaque dirigée par mon ami F. Élosu contre les « Réflexions sur la violence » et leur auteur, je ne veux retenir que les dernières lignes ; parce que, d’une part, j’ai l’impression que cette étude critique du Sorellisme a ou pour but, dans la pensée d’Élosu, la condamnation sans réserve de la violence, jusques et y compris la violence révolutionnaire considérée par bon nombre comme une nécessité douloureuse mais inévitable ; parce que, d’autre part, c’est la conclusion de cette étude et cette conclusion seule qui vise directement et en plein l’#Anarchisme.

  • Figure(s) Du Nationalisme Extrême
    http://namaste-baba.blogspot.com/2011/12/vigilance-antifa-figures-du.html

    Le vote pour le Front National ouvrira la boite de Pandore !
    Groupusculaires toutes ces associations et/ou partis qui se situent à la droite du discours « policé » et savamment édulcoré des thèses les plus extrêmes qui pourtant figurent toujours dans le programme frontiste ? Rien n’est moins sûr. Le climat nauséabond xénophobe et identitaire, entretenu par la majorité au pouvoir, ouvre une fenêtre où la liberté d’expression devient une tribune idéale pour les idéologies les plus ouvertement réactionnaires, nationalistes, racistes et qui assument pleinement le bagage historique de leurs ainés. Au sein de Troisième Voie créé en 2010 par Serge Ayoub - aka Batskin dans les années 1980 - on se réclame autant de Paul Déroulède, Charles Péguy, Georges Sorel que de Jean Jaurès, Proudhon ou encore Roger Salengro... Dans les interviews qui suivent, vous entendrez même comment dans un accès de « lyrisme », Ayoub s’approprie l’héritage de la Commune, no comment ! De Solidarité Des Français au Bloc Identitaire, en passant par divers interlocuteurs se réclamant du FN, du GUD ou encore de feu Ordre Nouveau, Frédéric Lavignette et Clotilde Pivin - deux « baveux & mange-merde » comme l’un des intervenants aime à le leur faire savoir - ont été à la rencontre de « la marche des cochons » et ont ainsi pu rapporter les discours de gorets de tout poil... Un documentaire radiophonique qui témoigne de la dangerosité de ceux qui se prétendent « plus » français que leurs congénères.

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