person:gerard araud

  • Affaires étrangères : le ministère du plafond de verre
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/15/affaires-etrangeres-le-ministere-du-plafond-de-verre_1727228

    Tout jeune retraité du MAE, l’ex-ambassadeur aux Etats-Unis Gérard Araud reconnaît qu’il y a « une tension au Quai en ce moment ». Sous le coup des restrictions budgétaires et de la féminisation, les places sont plus chères et les hommes jeunes craignent de passer leur tour indéfiniment. « Aujourd’hui, une femme conseillère des affaires étrangères est quasi sûre d’être nommée ambassadrice alors qu’un homme non, décrypte Gérard Araud. Les femmes du MAE sont dans une situation paradoxale : vu de l’extérieur, il n’y en a pas assez, alors que vu de l’intérieur, il y en a beaucoup par rapport aux gens promouvables. »

    Sauf que les femmes ne sont pas les principales responsables de cet évincement, loin de là. « Les quadras en veulent à mort aux femmes, explique un diplomate. Ils croient être victimes de la discrimination positive, mais la cause de leur malheur, ce sont les énarques qui sont grosso modo deux fois plus promus à chaque mouvement. » Pour avoir une chance d’être promues, les femmes s’emploient à cocher toutes les cases : bon grade, bon parcours, diversification des postes. Le tout dans une ambiance mêlant sexisme de tous les jours et machisme de classe. « Les hommes font l’Histoire, les femmes font des histoires », figure tout en haut du palmarès de la goujaterie ordinaire au Quai, entre autres « ma petite jeune fille », « ma poulette » et « voilà enfin quelqu’un pour nous servir le café » (lire ci-dessous). Bienvenue au boy’s club du salon de l’Horloge. Contrairement aux pays nordiques, à l’Australie ou au Canada, la France n’a pas choisi de fixer des pourcentages de femmes ambassadrices à une échéance donnée. Pourtant, dans le cadre du G7 Egalité réuni la semaine dernière à Paris, l’ambassadrice de Suède vantait les trois piliers d’une diplomatie féministe, un domaine dans lequel son pays brille depuis 2014 : « Droits, ressources, représentation. » « C’est vrai que nous avons des marges de progression, concède Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Mais si nous avons lancé cette idée de diplomatie féministe, c’est précisément parce qu’il reste des choses à faire. »
    Ambassadeurs mariés à Zagreb

    Au Quai, ce G7 féministe fait grincer pas mal de dents. « Cela ressemble à une colle pour les concours administratifs : "Peut-on faire une diplomatie féministe sans avoir une diplomatie féminine ?" Vous avez trois heures », peste une ancienne du ministère. « Derrière l’idée de com géniale, se pose la question de l’exemplarité, abonde une haute fonctionnaire. Vu les nominations actuelles, ce truc semble n’être qu’un simple gadget. Quand on leur parle du bénéfice d’image qu’il y aurait à nommer une femme à l’ONU ou à Washington, ils ne voient pas de quoi on parle. Le message ne passe pas. » Face à la demande de rééquilibrage hommes-femmes qui monte de toute la société française, le ministère a tenté plusieurs choses. Il y a eu la « charte du temps », censée réguler des journées à rallonge et depuis 2016, la « délégation aux familles » qui signe des accords bilatéraux pour faciliter l’expatriation des conjoints et enfants. Une diplomate actuellement parisienne : « On ne va pas être célibataire et sans enfant pour un poste sans prestige. Avec ou sans contrat pour nos maris, avec ou sans école française : le coût culturel et psychologique est plus élevé pour une femme. » Certaines pistes sont à l’état expérimental : en Croatie, on a nommé un couple marié, Corinne et Philippe Meunier, qui exercent la fonction d’ambassadeur à tour de rôle, tous les trois mois.

    Engagé depuis l’automne, le mouvement de nominations va durer jusqu’à l’été, une durée classique mais handicapante. Contrairement à leurs collègues allemands ou britanniques, les diplomates français ont rarement le temps d’être formés à la langue du pays avant leur atterrissage et les déménagements se font en plein été, avec tout ce que cela peut avoir comme conséquences sur la vie familiale. Raccourcir ou avancer ce calendrier très français fait partie des prérogatives présidentielles. Hors nominations à l’étranger, le prestige se mérite petite tranche par petite tranche au Quai. Après une carrière de premier plan, on peut ainsi accéder à la dignité d’ambassadeur de France. Un titre prestigieux auquel aucune femme n’a jamais eu droit. Sylvie Bermann et un très petit nombre de consœurs - moins de cinq en tout - bénéficient pourtant actuellement de tous les grades et états de services requis. « Il faut espérer que, cette année, une femme obtienne la dignité, glisse-t-on au ministère, mais c’est à la discrétion du Président. »

    #sexisme #parité #discrimination #diplomatie
    Je suis surprise de découvrir que parler la langue du pays dans lequel on est ambassadriceur n’est pas un prérequis obligatoire.

  • Israel already an apartheid state says outgoing French ambassador, discussing Trump’s peace plan - Israel News - Haaretz.com

    Gérard Araud recalls that ’once Trump told Macron [the French president], ‘I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something’’

    https://www.haaretz.com/israel-news/israel-is-already-an-apartheid-state-says-outgoing-french-ambassador-1.7151

    Outgoing French Ambassador to the United States, Gérard Araud, gave a bombastic interview to the Atlantic, published Friday, as he ends his five year tenure in Washington, D.C. Araud told Yara Bayoumy that Israel is already an apartheid state and that U.S. President Donald Trump’s Middle East peace plan is 99% doomed to fail.

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    Araud, who Bayoumy notes is known for “his willingness to say (and tweet) things that other ambassadors might not even think,” also offered his opinion on Trump’s foreign policy team. He said that John Bolton is a “real professional,” even though “he hates international organizations” and that Jared Kushner is “extremely smart, but he has no guts.”

    Araud recalled that “once Trump told Macron [the French president], ‘I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something.’ He is totally transactional. He is more popular than [Benjamin] Netanyahu in Israel, so the Israelis trust him.” Araud cited that exchange with Macron as evidence that Trump will ask for something tough from the Israelis in his peace proposal.

    Read the full interview in the Atlantic

    He concluded, however, that “disproportion of power is such between the two sides that the strongest may conclude that they have no interest to make concessions.” He continued by discussing Israel’s dilemna in the West Bank, noting that Israel is hesitating to make “the painful decision about the Palestinians” - to leave them “totally stateless or make them citizens of Israel.”

    He concludes, “They [Israel] won’t make them citizens of Israel. So they will have to make it official, which is we know the situation, which is an apartheid. There will be officially an apartheid state. They are in fact already.”

    Trump’s Middle East peace plan will not involve giving land from Egypt’s Sinai peninsula to the Palestinians, an American envoy said on Friday.
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    Jason Greenblatt, Trump’s Middle East envoy, apparently sought to deny reports on social media that the long-awaited plan to end the Israeli-Palestinian conflict would involve extending Gaza into the northern Sinai along Egypt’s Mediterranean coast.

    “Hearing reports our plan includes the concept that we will give a portion of Sinai (which is Egypt’s) to Gaza. False!”, Greenblatt, one of the architects of the proposal, tweeted on Friday.

    The American plan is expected to be unveiled once Israel’s newly re-elected Prime Minister Benjamin Netanyahu forms a government coalition and after the Muslim holy month of Ramadan, which ends in June.

    Trump’s senior advisor Jared Kushner said on Wednesday the plan would require compromise by all parties, a source familiar with his remarks said.

    It is unclear whether the plan will propose outright the creation of a Palestinian state, the Palestinians’ core demand.

    Reuters contributed to this report

  • USA : L’ambassadeur français sortant compare Trump à Louis XIV. « Israël va devenir un Etat d’apartheid » – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1332157

    Les propos du désormais ex-ambassadeur de France comparant Trump à Louis XIV ont été très repris. Ses commentaires sur le deal du siècle pour "résoudre" la question palestinienne beaucoup moins. Et c’est dommage !

    L’ambassadeur français sortant a également déclaré qu’il croyait que le deal du siècle (plan de paix américain bafouant les droits des Palestiniens) était voué à l’échec.

    « Je suis proche de Jared Kushner… Partout dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’il y a une négociation entre deux parties, le [parti] le plus puissant impose des conditions à la partie la plus faible », a-t-il expliqué.

    « C’est la base du plan de paix de Jared Kushner – c’est une proposition très proche de ce que veulent les Israéliens. Est-il voué à l’échec ? Je devrais dire oui à 99%, mais (il reste) 1%, il ne faut jamais oublier le 1%. Trump est particulièrement capable de pousser les Israéliens, car il est très populaire en Israël », a encore dit l’ambassadeur.

    #palestine #deal_du_siècle

    • A Conversation With Outgoing French Ambassador Gérard Araud
      Yara Bayoumy - Apr 19, 2019 - The Atlantic
      https://www.theatlantic.com/politics/archive/2019/04/conversation-outgoing-french-ambassador-gerard-araud/587458

      (...) Yara Bayoumy: Your career started out in the Middle East. Where do you see the situation there now, especially with the peace process?

      Gérard Araud: I’m close to Jared Kushner … Everywhere in the history of mankind, when there is a negotiation between two sides, the more powerful [party] is imposing terms on the weaker party. That’s the basis of Jared Kushner’s [peace plan]—it will be a proposal very close to what the Israelis want. Is it doomed to fail? I should say 99 percent yes, but 1 percent, you never forget the 1 percent. Trump is uniquely able to push the Israelis, because he is so popular in Israel.

      Bayoumy: But Trump hasn’t pushed the Israelis so far.

      Araud: Exactly, but if need be, he may do it. Once Trump told Macron, “I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something.” He is totally transactional. He is more popular than [Benjamin] Netanyahu in Israel, so the Israelis trust him. That’s the first bet, Kushner told me. The second is that the Palestinians may consider, it’s their last chance to get limited sovereignty. And the third element is Kushner is going to pour money on the Palestinians. Don’t forget, the Arabs are behind the Americans. The plan is 50 pages, we were told, very precise; we don’t know what is in the plan. But we’ll see.

      The problem is that the disproportion of power is such between the two sides that the strongest may conclude that they have no interest to make concessions. And also the fact that the status quo is extremely comfortable for Israel. Because they [can] have the cake and eat it. They have the West Bank, but at the same time they don’t have to make the painful decision about the Palestinians, really making them really, totally stateless or making them citizens of Israel. They won’t make them citizens of Israel. So they will have to make it official, which is we know the situation, which is an apartheid. There will be officially an apartheid state. They are in fact already.

      Bayoumy: How do you feel Kushner approached the peace plan?

      Araud: He is totally in real-estate mode. He is totally dry. He’s extremely smart, but he has no guts. He doesn’t know the history. And in a sense, it’s good—we are not here to say who is right, who is wrong; we are trying to find a way. So in a sense, I like it, but at the same time he is so rational, and he is so pro-Israeli also, that he may neglect the point that if you offer the Palestinians the choice between surrendering and committing suicide, they may decide the latter. Somebody like Kushner doesn’t understand that. (...)

  • Ces diplomates qui s’activent pour Macron en coulisses -
    Vincent Jauvert | Publié le 18 avril 2017 à 18h57
    http://web.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170418.OBS8155/ces-diplomates-qui-s-activent-pour-macron-en-coulisses.html

    Beaucoup de hauts fonctionnaires du Quai-d’Orsay travaillent discrètement depuis des mois pour le candidat d’En Marche ! La plupart préfèrent, au nom de l’obligation de réserve, demeurer discrets. Qui sont-ils ?

    C’est l’ancien condisciple de Macron à l’ENA, Aurélien Lechevalier, ex-conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo à la Mairie de Paris et ancien conseiller culturel à Beyrouth, qui anime l’équipe diplomatique. Plusieurs importants diplomates en poste font part de leurs avis : parmi eux, le directeur adjoint du cabinet de Jean-Marc Ayrault, Guillaume Ollagnier (qui fait, dit-on, le lien avec l’ensemble du cabinet), Emmanuel Bonne, actuel ambassadeur au Liban, Justin Vaïsse, directeur du Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai-d’Orsay, Antoine Michon, le chef de la division « climat et environnement » au ministère des Affaires étrangères, ou encore, comme l’a révélé le « Journal du Dimanche » dimanche dernier, l’ambassadeur français à Washington, Gérard Araud, ex-représentant de la France à l’ONU. L’un des principaux poids lourds du Quai qui pourrait être nommé sherpa à l’Elysée en cas de victoire du jeune inspecteur des finances, plutôt inexpérimenté en matière de politique étrangère.

    D’autres figures de la diplomatie font partie du réseau Macron : notamment l’ancien directeur de la DGSE, Jean-Claude Cousseran, qui a été ambassadeur en Syrie et en Egypte, Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et spécialiste des affaires nucléaires, Muriel Domenach, ex-consule à Istanbul et directrice du comité interministériel de la prévention de la radicalisation), ou encore la directrice de l’ENA, Nathalie Loiseau, une ministre plénipotentiaire proche d’Alain Juppé et ex-directrice générale du ministère des Affaires étrangères. Celle que certains voient déjà secrétaire générale du Quai-d’Orsay refuse de confirmer. « En tant que fonctionnaire, déclare-t-elle, je ne m’exprime pas publiquement sur mes choix politiques. »

    Pas encore très arrêté sur ses choix internationaux, Emmanuel Macron prête aussi une oreille attentive aux conseils de l’ancien ministre mitterrandien Hubert Védrine, qui lui téléphone régulièrement, et du chiraquien Dominique de Villepin, qui aurait assisté au meeting de Bercy, le 17 avril, s’il n’avait pas été en déplacement à l’étranger. On murmure aussi que l’entourage d’Emmanuel Macron aurait recommandé au candidat de ne pas trop s’afficher avec le bouillant Villepin, étant donnés les liens de celui-ci avec le Qatar.

  • Victoire de Trump : l’Élysée avait préparé une seule lettre de félicitations... à Clinton
    http://www.rtl.fr/actu/international/presidentielle-americaine-l-elysee-avait-seulement-prepare-une-lettre-de-felicit

    C’est la cellule diplomatique de l’Élysée qui se charge naturellement de la lettre de félicitations. Mardi 8 novembre en fin d’après-midi, une lettre avait déjà été préparée : celle qui s’adressait à Hillary Clinton. Les conseillers du président Hollande étaient plutôt confiants. Aucune lettre n’avait encore été rédigée à l’intention de Donald Trump.

    On a vraiment de ces vedettes…

  • « Un monde s’effondre », réagit l’ambassadeur de France aux Etats-Unis avant de supprimer son tweet - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/un-monde-s-effondre-reagit-l-ambassadeur-de-france-aux-etats-unis-

    Alors que Donald Trump a pris l’avantage sur Hillary Clinton dans les dernières heures du dépouillement du vote pour la présidentielle américaine, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis s’est alarmé sur Twitter. "Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige", a réagi Gérard Araud sur le réseau social, mercredi 9 novembre.

    « C’est la fin d’une époque, celle du néolibéralisme. Reste à savoir ce qui lui succèdera », a-t-il ajouté, avec de supprimer ses tweets peu de temps après.

    Aucune consigne donnée à l’ambassadeur

    Sollicité sur Twitter, Gérard Araud n’a pas commenté cette décision. Au Quai d’Orsay, on assure qu’aucune consigne ne lui a été donnée pour retirer ces appréciations publiées sur son compte personnel. "Notre politique sur les réseaux sociaux est fondée sur la spontanéité et la réactivité et les tweets des ambassadeurs sont postés sous leur responsabilité et à leur initiative", ajoute-t-on au ministère des Affaires étrangères.

    A 7 heures, heure française, le candidat républicain Donald Trump avait remporté 240 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner la présidentielle aux Etats-Unis, contre 215 à sa rivale démocrate Hillary Clinton. Donald Trump a ainsi défié tous les sondages qui le donnaient perdant. 

    http://www.francetvinfo.fr

  • Gérard Araud sur Twitter : “#Iran. The US press describes the negotiations how there was no other country involved. As usual, the rest of the world doesn’t exist.”
    https://twitter.com/GerardAraud/status/584184822647672832

    Laura Rozen sur Twitter : “@GerardAraud partly fair but partly not. for most part, the EU which should speak for 6 has entirely ceded that role for year or so”
    https://twitter.com/lrozen/status/584185366657245184

    Matt Lee sur Twitter : “@GerardAraud So tell us, M. #Ambassadeur, what was #France's contribution to this round of #IranTalks?”
    https://twitter.com/APDiploWriter/status/584364973100531712

  • Even Samantha Power, one of the world’s most powerful women, deals with sexism at work
    http://www.vox.com/2014/12/16/7397447/this-quote-shows-why-diplomacy-is-still-a-boys-club

    Gérard Araud, the current French Ambassador to the US and at the time French ambassador to the UN, sent Power a text one day while they were on the Security Council that read, “On behalf of the French delegation, I want to tell you, you are very beautiful.” The source for this story is Araud himself.

    That’s right: Araud, in his capacity as diplomatic representative of France, not only sent an obnoxious text to the US Ambassador to the United Nations, while they were in the Security Council, but later bragged about it to the New Yorker, saying that “As a Frenchman, I’m not condemned to be politically correct.”

  • Crimée : « Le veto russe signifie que la force prime le droit »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/03/15/la-resolution-sur-la-crimee-rejetee-a-l-onu_4383819_3214.html

    « La Russie a opposé son veto à la Charte des Nations unies. C’est clair, le veto russe aujourd’hui signifie que la force prime le droit », a réagi, à l’issue du vote, l’ambassadeur de France auprès de l’ONU, Gérard Araud, estimant qu’il « était nécessaire pour l’avenir des Nations unies de montrer que la Russie est seule ».

    Un veto qui signifie que la force prime le droit. Cela devrait rappeler de vieux souvenirs à G. Araud, ancien ambassadeur à Tel Aviv…

  • Conseil de sécurité - Syrie - Explication de vote de Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies (04.10.11) - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères et européennes
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/syrie_417/france-syrie_1238/presentation_4439/conseil-securite-syrie-explication-vote-gerard-araud-representant-pe

    On ne peut donc aujourd’hui douter de la signification du véto qui est opposé à ce texte : ce n’est pas une question de formulation, c’est un choix politique, c’est un véto de principe qui signifie le refus de toute résolution du Conseil appliquée à la Syrie. C’est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe.

    Qu’on ne s’y trompe pas, ce véto ne nous arrêtera pas. Aucun véto ne peut donner blanc seing à des autorités syriennes qui ont perdu toute légitimité en assassinant leur propre peuple. Les appels de la Ligue Arabe à faire cesser l’effusion de sang, les déclarations des pays du voisinage, les souffrances du peuple syrien montrent bien que ce véto est à contre-sens de l’histoire qui se déroule en Syrie et dans toute la région.

    Au Conseil de sécurité, au sein de l’Union européenne, avec l’ensemble de ses partenaires, la France ne cessera pas ses efforts pour que les droits du peuple syrien soient reconnus et respectés, pour que les responsables des violences commises soient un jour comptables de leurs actes devant la justice, et ils le seront, et pour qu’un processus politique inclusif et crédible puisse répondre aux aspirations qui s’expriment en Syrie chaque jour.