person:gilles jacquier

  • Pour en finir avec le « tous photographes, tous journalistes ».
    |-> Philippe Rochot.

    https://philipperochot.com/2016/06/07/pour-en-finir-avec-le-tous-photographes-tous-journalistes-philippe-r

    Il est de bon ton d’écrire qu’une nouvelle « race de reporters » est née, qui filme aujourd’hui les manifs « au plus près » et qui appartiendrait à une « génération casse-cou » qui viendrait « secouer le journalisme » (Téléobs). Pareille remarque renvoie aux poubelles de l’histoire des centaines de reporters, cameraman ou photographes qui n’ont cessé de « coller » à l’événement dans la lignée des Gilles Caron, Patrick Chauvel, Éric Bouvet, Bruno Girodon, Gilles Jacquier etc…

    Les reporters d’images ont toujours été en première ligne des manifestations violentes en France et ailleurs. La différence est que les caméras professionnelles utilisées par les « médias traditionnels » pèsent plus de dix kilos alors que les petits caméscopes d’aujourd’hui ne dépassent pas 500 grammes et qu’il est possible de tourner une heure d’images sur une carte mémoire de la taille d’une pièce d’un euro….

    #photo #journalisme

  • Archives septembre 2012 : Syrie, champ de bataille médiatique, par Antonin Amado et Marc de Miramon (Le Monde diplomatique, septembre 2012)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/AMADO/48102

    Mais ces quelques témoignages n’entament pas la trame de la dramaturgie syrienne : pilonnage de Homs, massacre de Houla, mort des journalistes Marie Colvin, Rémi Ochlik et Gilles Jacquier — dont il semble maintenant qu’il ait été tué par des tirs provenant des positions rebelles. Une poignée d’acteurs dominent la narration du conflit. Parmi eux, les principales chaînes satellitaires du Proche-Orient, dont Al-Arabiya et Al-Jazira, propriété des deux poids lourds de la Ligue arabe, nouveau haut-parleur de la diplomatie du Golfe : l’Arabie saoudite et le Qatar. Ces monarchies absolues, qui ne s’appuient sur aucune légitimité démocratique tout en promouvant la « liberté » chez leurs voisins, mènent une « guerre froide régionale » à la Syrie, dernier régime arabe participant, selon elles, à l’« arc chiite » qui s’étendrait de Beyrouth à Bagdad, en faisant vaciller Bahreïn.

    Ces chaînes bénéficient d’un a priori bienveillant quant à la fiabilité des informations qu’elles diffusent, si fantaisistes soient-elles. Ainsi l’essayiste Caroline Fourest écrit-elle dans Le Monde (25 février 2012) : « D’après Al-Arabiya, des opposants au régime iranien affirment que leur gouvernement a fourni un four crématoire à son allié syrien. Installé dans la zone industrielle d’Alep, il tournerait à plein régime… Pour brûler les cadavres des opposants ? »

  • Gilles Jacquier : l’enquête française pointe les rebelles syriens
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/17/01003-20120717ARTFIG00525-jacquier-l-enquete-francaise-pointe-les-rebelles-

    Gilles Jacquier est bien mort d’un tir d’obus lancé par les rebelles de Homs, qui visaient un quartier alaouite pro-régime où se trouvait le journaliste de France 2, le 11 janvier dernier. « Les analyses balistiques et les renseignements recueillis sur place par nos sources juste après le drame indiquent que Jacquier a été tué d’un tir d’obus de mortier de 81 mm venu d’un quartier sunnite rebelle, déclare au Figaro une source proche du dossier au ministère de la Défense à Paris. Des analyses montrent assez précisément la source du tir. »« Tous les services spécialisés (DCRI et DGSE notamment, NDLR) ainsi que les diplomates de l’ambassade de France à Damas sont d’accord sur cette conclusion », précise cette source.

    Syrie : Jacquier victime d’un tir des rebelles
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14245

    La France a-t-elle voulu étouffer la version d’un tir rebelle ? Le 1er février, au siège de l’ONU à NewYork, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé faisait valoir que « la Ligue arabe n’avait pas endossé la thèse » du tir rebelle, tout en rappelant le souhait de la France de voir « toute la lumière » faite sur cette disparition, rappelle Le Figaro. Le lendemain de la mort de Jacquier, tout en avouant ne disposer d’aucune preuve, l’Élysée penchait pour un assassinat perpétré par le régime pour dissuader les journalistes d’enquêter sur la révolte anti-Assad, rappelle le journal.

    Ces informations du Figaro confirmeraient ainsi le prisme « pro-rebelle » et anti-régime syrien à l’oeuvre en France, que dénonçait dans notre enquête le spécialiste de la Syrie Fabrice Balanche. Il prenait justement l’exemple du traitement de la mort de Jacquier, et citait l’émission d’hommage d’Envoyé spécial qui, à ses yeux, n’avait pour but que de « prouver qu’il s’agit d’une machination du régime pour tuer des journalistes ».

  • Mort de Gilles Jacquier : Sarkozy fait part de ses « sentiments émus »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120111.OBS8572/mort-de-gilles-jacquier-sarkozy-fait-part-de-ses-sentiments-emu

    Nicolas Sarkozy a de son côté fait part de ses « sentiments émus », de sa « peine » et son « émotion » lors de ses voeux aux parlementaires. Le chef de l’Etat a également souligné l"’importance" d’avoir « des hommes courageux pour dire la vérité de ce qui se passe » dans les pays en conflit.

    Heureusement qu’il précise « dans les pays en conflit ». Vu que les politiciens apprécient très peu que les journalistes se penchent sur leur panier de crabes.

    #Gilles_Jacquier, #hypocrisie