person:gilles perret

  • J’veux du soleil et les #GJ ont les honneurs de la Matinale du Telegramme ! La PQR bouge∞

    Gilles Perret. « Les gilets jaunes ont été largement malmenés » [Vidéo] - Pont-l’Abbé - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/gilles-perret-les-gilets-jaunes-ont-ete-largement-malmenes-29-04-2019-1

    Le réalisateur Gilles Perret sera ce mardi au cinéma Eckmühl à Penmarc’h et au quai Dupleix à Quimper. Il présentera son documentaire « J’veux du soleil » tourné avec son complice François Ruffin. Un road-movie touchant à la rencontre des gilets jaunes.
    […]
    Existe-t-il des salles qui refusent de diffuser le film ?
    Ça arrive, il y en avait beaucoup au début, mais la plupart ont depuis rétropédalé en le visionnant. Il faut dire aussi, la demande du public est forte (le film comptabilise environ 150 000 entrées à ce jour, NDLR). Il faut souligner qu’en France, notre système de label Art et essai offre des espaces de liberté où l’on peut encore tenir des discours dissidents.

  • François Ruffin sortira un film sur les Gilets jaunes
    https://lemediapresse.fr/actualites/francois-ruffin-sortira-un-film-sur-les-gilets-jaunes

    Trois ans après la sortie de Merci patron !, François Ruffin va revenir sur le grand écran. Dans une vidéo postée sur YouTube et Twitter, le député du groupe LFI a annoncé qu’un film sur les Gilets jaunes sera en salle en avril prochain. Réalisé par Gilles Perret (La Sociale, L’Insoumis), il s’appellera Je veux du soleil. […]

  • Zoé fabrique un lièvre
    En chiffons
    Pour L.L. de Mars

    Petit-déjeuner surprise
    Avec les deux grands
    Inhabituellement levés

    Je suis tout de suite rattrapé
    Par les préoccupations du travail
    Il n’est pas huit heures

    Et après une heure et demie
    De demie urgence
    Une réunion tendue

    Je vais déjeuner
    J’emmène une douzaine de pages
    De Frôlé par un V1

    Au BDP
    Je lutte contre une seule page
    Je devrais laisser reposer

    Je marche
    Sous la bruine
    Lunettes et esprit embrumés

    Je n’ai pas le moral
    Je m’en rends bien compte
    Et j’ai mal aux genoux

    Après-midi morne
    En open space
    Quelques plaisanteries, rien

    En sortant, course
    Aller chercher Zoé au théâtre
    Et courir après papier à la mairie

    Je n’ai que faire de ce monde de papiers
    Je n’ai que faire de ce monde de preuves
    Ces papiers-là empêchent mon œuvre de papier

    Papier
    Papiers
    Papier

    Est-ce que la pire utilisation qui soit
    De la merveilleuse invention qu’est le papier
    Ce ne sont justement pas les papiers ?

    Je rêve d’un monde de paroles tenues
    Et de papiers sur lesquels ne seraient
    Retenues que les paroles qui comptent

    En fin d’après-midi
    Mathieu sauve la journée
    Raffut sort en mai

    En fin d’après-midi
    Mathieu me donne un souci insigne
    Je dois rendre les dernières corrections, vite

    Et naturellement
    Se pose la question
    De l’image de couverture

    Et je retrouve, intact
    Mon état de nerfs déjà éprouvé
    Pour la couverture de la Fuite

    Intéressante perspective
    Je suis très calme devant l’échéance éditoriale
    Et je perds les pédales pour une question d’image

    Purée de bleues d’Artois
    Gratinée au parmesan
    Poires et oranges maltaises

    J’emmène Sarah au cinéma !
    L’Insoumis de Gilles Perret
    Salle pleine. Municipalité communiste

    Nicolas m’accueille en ironisant :
    « Je ne t’attendais pas sur ce film
    – Plus ouvert d’esprit que tu ne crois ? »

    Nous croisons dans cette salle pleine
    Antoine et Floriane
    Échange amicaux

    Mélenchon bouffe un peu son réalisateur
    Du coup le film devient sans doute
    Plus militant et moins documentaire qu’anticipé

    Quelques moments de grâce simple
    Le tir de barrage des médias
    Assez bien représenté et décortiqué

    Le voyage à Rome
    Est une catastrophe pour Mélenchon
    Mélenchon montré poseur, ce qu’il est

    #mon_oiseau_bleu

  • Comment filmer la politique ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070318/comment-filmer-la-politique

    Vidéo dans l’article Sur le plateau de notre émission « En direct de Mediapart », Éric Benzekri (Baron noir), Gilles Perret (L’Insoumis), Mariana Otero (L’Assemblée) expliquent ce qu’ils veulent raconter, à travers leur film, de la politique, du rôle de la parole, des passions. Et ce qu’ils donnent d’eux-mêmes dans leur récit.

    #France #Culture-Idées #Baron_Noir #Cinéma #Jean-Luc_Mélenchon #Nuit_debout

  • « Baron noir » et Mélenchon ou comment filmer la politique
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070318/baron-noir-et-melenchon-ou-comment-filmer-la-politique

    Vidéo dans l’article Eric Benzekri (Baron noir), Gilles Perret (L’Insoumis), Mariana Otero (L’Assemblée) expliquent ce qu’ils veulent raconter à travers leur film de la politique, le rôle de la parole, des passions. Et ce qu’ils donnent d’eux-mêmes dans leur récit.

    #France #Culture-Idées #Baron_Noir #Cinéma #Jean-Luc_Mélenchon #Nuit_debout

  • L’insoumis
    https://www.franceinter.fr/emissions/on-aura-tout-vu/on-aura-tout-vu-24-fevrier-2018

    Jean-Luc Mélenchon est un vrai personnage de film. Qu’il soit haï ou adulé, il ne laisse personne indifférent. Sa campagne présidentielle de 2017 n’a ressemblé à aucune autre dans le paysage politique contemporain. C’est durant ces moments intenses de sa vie, et de celle de la France, que Gilles Perret l’a accompagné au plus près.

  • L’Insoumis : et maintenant, au cinéma !
    https://la-bas.org/4940

    7 059 951. C’est le nombre de gens qui ont voté pour La France Insoumise à la dernière présidentielle. Un programme fourni, un engouement, un enthousiasme, une foi en la victoire à la hauteur de la déception brutale qui a suivi, celle de ne pas être au second tour. L’histoire de cette dernière campagne présidentielle valait bien un documentaire, réalisé par Gilles Perret, réalisateur des Jours heureux et de La Sociale.Continuer la lecture…

    #Vidéo #Mordillat_mord #Politique

  • « L’Insoumis » : la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon filmée par Gilles Perret
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/cinema-l-insoumis-la-campagne-presidentielle-de-jean-luc-melenchon-filmee

    Le candidat de la France Insoumise est au centre du dernier film de Gilles Perret. Durant trois mois, il s’est immiscé dans l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Le réalisateur et documentariste haut-savoyard présentera « L’Insoumis » en avant-première, ce vendredi soir à Taninges.

    Gilles Perret, vous avez suivi les trois derniers mois de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Comment avez-vous réussi à faire oublier votre caméra et à créer un climat de confiance avec le candidat et son équipe ?

    Ce film n’est pas un chronique de campagne, c’est un portrait avec une grosse partie intimiste. Il a accepté que je le suive notamment parce qu’il avait vu mes films précédents ("La sociale" et « Les jours heureux »). Les questions environnementales et sociales étaient au centre de sa campagne électorale et ce sont aussi des thèmes que j’ai abordé dans mes films, il y avait donc une filiation un peu normale. Il a quand même essayé de me mettre en garde en me disant « cela va être compliqué parce » et puis finalement quand il m’a accepté à l’intérieur de l’équipe cela a été une liberté totale, même au-delà de mes espérances. C’est quelqu’un qui marche beaucoup à l’affect et une fois qu’on est copain, qu’on est passé de l’autre côté de la barrière médiatique, c’est quelqu’un de très direct et de très sincère. Cela donne des moments de tournage intenses et agréables.

    Et est-ce que l’on découvre un autre Jean-Luc Mélenchon ?

    Cet homme est tellement caricaturé dans les médias et les gens qui vont venir voir le film vont découvrir un nouveau visage de ce personnage. Il ne s’agit pas de faire une hagiographie ou un film de propagande. J’ai essayé d’être sincère dans ce qu’on a vécu dans la proximité. Il y a de l’intimité et il y a surtout un personnage très intéressant. On a le droit de ne pas aimer Jean-Luc Mélenchon mais dans ce cas, il faut que cela soit pour de bonnes raisons. C’est-à-dire qu’il faut d’abord écouter son argumentaire et après on discute, et non pas le haïr sur la base d’attaques lancées pour le déstabiliser.

    Vous vous défendez de ne pas avoir voulu réaliser un film à la gloire de Jean-Luc Mélenchon mais certains pourront regretter l’absence d’opposants au candidat de la France Insoumise...

    Oui c’est vrai. Mais le lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, il y a eu la diffusion d’un film sans aucun recul et personne n’a critiqué le réalisateur. J’espère que j’aurai le droit au même traitement.

    Vous avez filmé la soirée du 23 avril 2017, celle des résultats du 1er tour de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon n’est arrivé qu’en quatrième position avec 19,58% des voix, comment a-t-il réagi ?

    Son équipe avait loué une chambre dans une auberge de jeunesse avec des lits superposés et le moment était intense et triste. Il était triste parce qu’il s’était convaincu, avec tous ces jeunes qui se greffaient à son mouvement lors des derniers jours de campagne, que cela allait le faire. Oui c’était tendu et triste, cela fait partie intense des moments de sa vie et de sa campagne.

    Votre film doit sortir en février 2018. Comment se déroule sa distribution auprès des propriétaires de cinéma ?

    Je ne me suis pas rendu compte à quel point Jean-Luc Mélenchon était clivant. Il y a même de la haine chez certaines personnes, y compris des gens de gauche. Et donc on a des oppositions de principe, c’est-à-dire des directeurs de cinéma qui ne veulent même pas voir le film. Qu’ils ne souhaitent pas le programmer après l’avoir vu et trouvé qu’il n’était pas bon, d’accord, mais ils ne veulent même pas le regarder ! On marche sur la tête, je ne m’attendais pas à ça. Bon, je suis persuadé qu’il y a quand même pas mal de spectateurs, qui aiment ou qui n’aiment pas Jean-Luc Mélenchon, qui viendront le voir. Le bouche à oreille fonctionnera.

    "L’Insoumis" de Gilles Perret sera présenté en avant-première à Taninges le vendredi 17 novembre à 18h et à 20h30 puis à Cran-Gevrier à La Turbine le samedi 18 novembre à 20h30 .

  • Un documentaire révèle les secrets de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon

    http://www.lesinrocks.com/2017/07/31/actualite/un-documentaire-revele-les-secrets-de-la-campagne-presidentielle-de-jean

    Gilles Perret, réalisateur de “La Sociale” et des “Jours heureux”, a suivi Jean-Luc Mélenchon pendant trois mois au cœur de sa campagne présidentielle. Il en a tiré un documentaire de 52 minutes diffusé sur Public Sénat, et un film d’1h30 à paraître en janvier en salles. Il nous révèle les secrets d’une campagne haute en couleur.

    https://www.youtube.com/watch?v=nz_UrxPdpUw

    La scène de fin, quand il apprend les résultats. Il était dans une chambre d’une auberge de jeunesse qu’il avait réservée au-dessus de l’hôtel où il avait organisé l’annonce des résultats. Il y a deux lits superposés, et une table au milieu, avec sa petite équipe autour de lui. Je pense qu’on comprend mieux sa réaction à l’annonce des résultats quand on voit à quel point il s’était progressivement auto-assuré qu’il serait au deuxième tour. On mesure à quel point c’est dur pour lui. Tout le monde attendait qu’il appelle à voter Macron ou qu’il soit plus clair dans son discours dimanche soir, mais il faut voir la séquence pour comprendre.

    Mais il y a une séquence qui montre qu’il est tout de même lucide. Elizabeth Martichoux de RTL lui demande en off, à dix jours du premier tour : “Vous le sentez bien ? On dirait que Macron va chuter…”. Il lui répond : “Attendez, laissez passer encore deux jours, et le parti de l’ordre et du fric va se mettre en ordre de bataille, ils vont tous me tomber dessus”. Deux jours après, la polémique sur l’Alba était montée en épingle, et Le Figaro sortait son dossier sur “Maximilien Ilitch Mélenchon“. Tous les médias lui tombent dessus à bras raccourcis. Il a cette formule quand il parle à Elizabeth Martichoux : “Vous allez voir, il faut taper sur la bête”. Et en effet, c’est ce qui s’est passé.

  • La mort du #salaire brut – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2017/06/10/la-mort-du-salaire-brut

    Le salaire net c’est pour payer la force de travail.

    Le salaire brut c’est pour payer la reproduction de la force de travail.

    Le salaire net on vit avec au mois le mois

    Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.

    Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.

    Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.

    Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ». Allez revoir le film « La sociale » de Gilles Perret).

    Le salaire brut ce n’est pas une « charge » comme ils le disent, c’est un bonheur.

    C’est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre pays.

    Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !).

    • C’est nous, par nos impôts, qui paieront dorénavant à la place de notre patron. Un hold up de 470 milliards contre nous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.

      Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net mais baisser de centaines d’euros votre salaire brut.

      Ils baissent le haut de la feuille de paie en faisant croire qu’ils augmentent le bas de celle-ci. C’est un coup de #bonneteau.

  • La Sociale, le documentaire sur l’histoire de la sécurité sociale qui cartonne en salles
    http://www.bastamag.net/La-Sociale-le-documentaire-sur-l-histoire-de-la-securite-sociale-qui-carto

    Faire un film sur la Sécurité sociale, quelle idée ! C’est le pari audacieux du réalisateur Gilles Perret, dont le documentaire La Sociale, sorti en novembre dernier, continue de faire salle comble à chaque projection. Il relate comment les bases de toute la Sécurité sociale ont été posées en moins de dix mois, à la sortie de la seconde guerre mondiale. Avec un formidable apport : la fin de l’insécurité et de la crainte de la pauvreté associée à la maladie. Cette « utopie », dont bénéficient 66 millions (...)

    ça bouge !

    / #Protections_sociales, #Droits_fondamentaux, #Politique, #Luttes_sociales

    #ça_bouge_ !

  • Le fondateur du modèle social que Fillon entend bouleverser s’appelait Ambroise Croizat | Damien Augias
    http://www.slate.fr/story/132101/fondateur-modele-social-ambroise-croizat

    Tandis que le programme de François Fillon promet une remise à plat de la Sécurité sociale, le film « La Sociale » de Gilles Perret entend rendre justice au père fondateur du plan de création de cette institution sur laquelle repose tout notre modèle social. Source : Slate

  • Le retour des catholiques zombies
    http://endehors.net/news/le-retour-des-catholiques-zombies

    Lu sur CQFD : "C est marrant les coïncidences. Au moment où Fillon dévoile, entre autres mesures ultralibérales, un véritable plan de mise à mort de la Sécurité sociale, tourne en France le dernier film de Gilles Perret, La Sociale. Un docu qui vient remettre à la lumière du jour la figure d Ambroise (...) — Actualité

  • Cause commune
    http://www.laviedesidees.fr/Cause-commune.html

    Plus de soixante-dix ans après la création de la #sécurité_sociale, la sociologue Colette Bec et le réalisateur Gilles Perret débattent des idées qui ont construit la protection sociale en France et des évolutions libérales auxquelles elle est aujourd’hui confrontée.

    Essais & débats

    / #sociologie, citoyenneté, sécurité sociale, solidarité, #cinéma

    #Essais_&_débats #citoyenneté #solidarité

    • Gilles PERRET : La vraie question est toujours celle de la répartition des richesses, c’est elle qui est au cœur de mes films. Les richesses sont suffisantes pour qu’on ait largement les moyens de protéger tout le monde sans fabriquer des sous-citoyens et des assistés. J’ai eu envie de remettre en avant la dimension politique et sociétale de la Sécurité sociale, plutôt que la seule dimension économique, omniprésente dans les médias. Faire que mon film valorise l’accès à la santé pour tous ou les retraites plutôt que les chiffres, les sondages, les déficits, le fameux « trou de la Sécu ». La Sécurité sociale est injustement méconnue, injustement oubliée, injustement maltraitée. C’est pour cela qu’il faut la revaloriser, la remettre en avant, organiser des débats et échanger, notamment avec des jeunes.

      #citoyenneté #sécurité_sociale #solidarité

  • La privatisation programmée de la Sécurité sociale
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article848

    Un article important de Laurent MAUDUIT paru dans Médiapart le 30 novembre. A lire et à faire lire. François Fillon a bien pour projet une privatisation de la Sécurité sociale. Il est allé piocher ses idées dans un rapport secret du Medef et une note de l’Institut Montaigne, dont le président, Henri de Castries, est un ami proche. L’ex-PDG d’Axa pourrait devenir ministre si le candidat Les Républicains accédait à l’Élysée. Un petit mot de La sociale La Sociale envoie un DVD à M. François Fillon, (...)

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/article_657727.pdf

    • Un petit mot de La sociale

      La Sociale envoie un DVD à M. François Fillon,
      éventuel futur Président de la République.

      Monsieur Fillon, Sans vouloir vous manquer de respect et compte tenu de votre grande connaissance de l’histoire de notre pays, ainsi que du glorieux héritage du Conseil National de la Résistance, nous nous permettons de vous faire parvenir notre contribution au roman de notre république. Veuillez trouver ci-joint le DVD du film documentaire "La Sociale" réalisé par Gilles Perret, actuellement au cinéma.
      La Sécurité Sociale fut portée sur les fonts baptismaux par une coalition de résistants gaullistes, chrétiens, socialistes et communistes. Soixante-dix ans après sa création, elle reste un ferment de notre unité nationale. Nous avons noté que vous souhaitiez "désétatiser", c’est à dire remettre au privé, cette institution qui protège chaque Française et chaque Français, de la naissance à la mort, de manière équitable, efficace et peu onéreuse. En faisant ce choix, vous n’êtes pas sans savoir que vous allez créer de l’inégalité, de la misère et que vous diminuerez l’espérance de vie de la population. Lorsque vous aurez visionné le film, nous vous demandons de préciser la politique exacte de santé que vous mettriez en œuvre si vous deveniez Président de la République. Quel serait, avec vous, l’avenir de la Sécu ?

      Salutations républicaines.
      Gilles Perret, réalisateur,
      et Jean Bigot, producteur de « La Sociale »

  • Vive la sociale !, par Philippe Descamps
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/DESCAMPS/56772 #st

    Bien qu’ayant essuyé plusieurs décennies d’imprécations et de diffamation, la Sécurité sociale reste très appréciée des Français. Si les arguments rationnels ne manquent pas pour comprendre cet attachement, il est rare de les retrouver dans la presse ou sur grand écran.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/42114 via Le Monde diplomatique

    • Le nouveau film de Gilles Perret rappelle avec clarté tous ces éléments . Grâce à des témoignages rares, il permet de mieux comprendre la genèse de l’une des plus belles réalisations collectives de la France moderne. Il donne en premier lieu la parole à l’un de ces nombreux militants syndicalistes de la Confédération générale du travail (CGT) qui n’eurent que quelques mois, en 1946, pour bâtir un édifice dont le budget dépasse aujourd’hui celui de l’État. À 96 ans, Jolfred Fregonara (mort en août dernier) raconte comment l’ambition de l’ordonnance du 4 octobre 1945, « organiser rationnellement une société juste et solidaire », amena les ouvriers à prendre eux-mêmes en main une solidarité collective pour en finir avec la charité et les angoisses du lendemain.

      Guidé par l’historien Michel Étiévent, le réalisateur haut-savoyard restitue avec précision le rôle d’Ambroise Croizat, ministre du travail et de la sécurité sociale de novembre 1945 à mai 1947, « le seul des quatre-vingt-deux ministres du travail de l’histoire à avoir connu la misère » dans sa Tarentaise natale. Et on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer en voyant le ministre « socialiste » François Rebsamen incapable de se souvenir du nom de son illustre prédécesseur. Décédé très jeune, en 1951, Croizat fut accompagné du siège de la CGT au cimetière du Père-Lachaise par un cortège d’un million de travailleurs lors de funérailles rappelant celles de Victor Hugo.

      #Gilles_Perret

    • Après Ma mondialisation, Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers et Les Jours Heureux , Gilles Perret continue avec La sociale son travail de cinéaste impliqué dans notre siècle de luttes et d’espoir.

      « La Sécu, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ».

    • Bon, la boite à lettre du blog de Lordon sur le Diplo ne passe plus, mes réponses à vos commentaires ont été censurées... Vite : je pense qu’il faut se méfier des gens qui depuis Nuit Debout passent en même temps sur les médias autrefois off et sur les médias mainstream. Le premier fut je crois le conseiller de El Khomri qui quitta le navire en perdition. Après on a l’inénarrable Laurence De Cock. Maintenant Lancelin (La-bas trouve que c’est une bonne nouvelle qu’elle ait eu le Renaudot, relégitimant les prix littéraires au passage, alors que c’était écrit dans la presse que c’était une blague entre amis organisée par les « concurrents » de l’Obs). Faudrait surtout que ça s’arrête tout de suite là, l’entre-soi parisien autour du Lieu-Dit, qui fait son casting. Je dis ça je dis rien. Mais il nous faut un intellectuel collectif, au service du plus grand nombre sans démagogie, pas des gens bien en place pour qui le monde est un spectacle et qui vit dans trois arrondissements. C’est la reproduction assurée de la structure là...

  • Cinéma-débat : «La Sociale»
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article781

    « LA SÉCU, C’EST LE DROIT DE VIVRE » : mercredi 5 octobre UTOPIA Tournefeuille à 20h30, avant-première suivie d’une rencontre avec le réalisateur Gilles Perret. Soirée organisée avec l’Université Populaire de Toulouse LA SOCIALE Gilles Perret - documentaire France 2016 Après Ma mondialisation (disponible en Vidéo en Poche), Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers, et avoir retracé l’histoire du programme du Conseil National de la Résistance, intitulé magnifiquement Les jours heureux, Gilles (...)

    #Cinéma_-_débat

  • LA SOCIALE un film d’auteur réalisé par Gilles Perret

    Extrait « La Sociale », film de Gilles Perret - Rouge Productions - YouTube 4’39
    https://www.youtube.com/watch?v=FQcKhRN-aDw



    A voir absolument en octobre 2016 : LA SOCIALE un film d’auteur réalisé par Gilles Perret. (l’avant première a eu lieu à Cluses, en Hte Savoie)

    Avec Jolfred Frégonara (ancien syndicaliste haut-savoyard qui fut chargé de la mise en application de la Sécurité Sociale il y a 70 ans) un nonagénaire pétillant et plein de malice.

    Avec Bernard Friot que vous connaissez bien et la présence de l’historien Michel Etievent.

    Le principal bâtisseur de cet édifice qu’est encore notre sécurité sociale (mais plus pour longtemps), édifice des plus humanistes, se nommait Ambroise Croizat. Qui le connait aujourd’hui ?

    " Détruire le droit du travail et la solidarité nationale qui est la sécurité sociale, c’est détruire ce que les luttes sociales ont pu arracher au capital, supprimer ce qui nous réunit tous et préparer la mise en concurrence de tous contre tous, c’est à dire préparer la guerre civile pour mieux esclavagiser et contrôler tout le monde."
    #résistance

    • La privatisation programmée de la Sécurité sociale
      http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article848

      Un petit mot de La sociale

      La Sociale envoie un DVD à M. François Fillon,
      éventuel futur Président de la République.

      Monsieur Fillon, Sans vouloir vous manquer de respect et compte tenu de votre grande connaissance de l’histoire de notre pays, ainsi que du glorieux héritage du Conseil National de la Résistance, nous nous permettons de vous faire parvenir notre contribution au roman de notre république. Veuillez trouver ci-joint le DVD du film documentaire "La Sociale" réalisé par Gilles Perret, actuellement au cinéma.
      La Sécurité Sociale fut portée sur les fonts baptismaux par une coalition de résistants gaullistes, chrétiens, socialistes et communistes. Soixante-dix ans après sa création, elle reste un ferment de notre unité nationale. Nous avons noté que vous souhaitiez "désétatiser", c’est à dire remettre au privé, cette institution qui protège chaque Française et chaque Français, de la naissance à la mort, de manière équitable, efficace et peu onéreuse. En faisant ce choix, vous n’êtes pas sans savoir que vous allez créer de l’inégalité, de la misère et que vous diminuerez l’espérance de vie de la population. Lorsque vous aurez visionné le film, nous vous demandons de préciser la politique exacte de santé que vous mettriez en œuvre si vous deveniez Président de la République. Quel serait, avec vous, l’avenir de la Sécu ?

      Salutations républicaines.
      Gilles Perret, réalisateur,
      et Jean Bigot, producteur de « La Sociale »

  • Cinéma-débat : «La Sociale»
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article610

    Mardi 8 mars à 20h30 à UTOPIA Toulouse, avant-première exceptionnelle (le film ne sortira qu’en octobre prochain !) du nouveau film de Gilles Perret, suivi d’un débat avec Frédéric Pierru, intervenant dans le film, chargé de recherche en sociologie au CNRS, spécialiste de la santé. Soirée organisée avec l’Université Populaire de Toulouse LA SOCIALE Gilles Perret - documentaire France 2016 Après Ma mondialisation (disponible en Vidéo en Poche), Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers, et (...)

    #Cinéma_-_débat

  • Cinéma-débat : « Les jours heureux »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article552

    Mardi 16 Février au Bijou, 123 avenue de Muret, Toulouse. à 9h séance scolaire, 1 euros la place, réservation au Bijou à 14h séance scolaire, 1 euros la place, réservation au Bijou à 21h ciné-débat en partenariat avec le comité de quartier de la Croix de Pierre et l’Université Populaire de Toulouse, entrée gratuite Projet soutenu par le Bijou, le comité de quartier de la Croix de Pierre, l’Université Populaire de Toulouse et des citoyens anonymes. Les jours heureux Documentaire de Gilles Perret, (...)

    #Cinéma_-_débat

    « http://lesjoursheureux.net/le-film »

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique