Des photographies fortes et touchantes d’un projet intime mené par Gilles Picarel :
Lors de l’été 2011 je me suis cloîtré dans une ancienne école désaffectée, véritable lieux de résidence pour des milliers de pigeons… et un gigantesque mouroir également. Face à moi même, j’ai revisité mes souvenirs et mes blessures à la recherche de ce que j’étais finalement devenu. C’est grâce à ce processus d’enfermement et au dialogue intérieur qu’il a rendu possible que j’ai pu retrouver dans certaines photos une part essentielle de moi même. Un résultat différent de ma première série d’autoportraits qui m’amène penser que cette manière de s’exposer aux autres permet de se révéler à soi même. Après une semaine passée dans ce lieu improbable je n’ai pas été mécontent d’entendre siffler la fin de la récréation et de retrouver le monde extérieur. Quant aux pigeons, j’en ai ma claque… A l’année prochaine !