person:glenn beck

  • Non, l’antisionisme n’est pas un antisémitisme réinventé - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/07/non-l-antisionisme-n-est-pas-un-antisemitisme-reinvente.html
    http://orientxxi.info/plugins/auto/image_responsive/v7.3.0/rien.gif?1439988222

    « Nous ne céderons rien aux messages de haine, à l’antisionisme parce qu’il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». On ne sait si, par ces mots, le président Emmanuel Macron a simplement espéré gagner opportunément les faveurs de Benyamin Nétanyahou, qu’il accueillait aux cérémonies de commémoration de la déportation des juifs parisiens en juillet 1942, ou s’il a énoncé une conviction plus profonde. Mais dans les deux cas, il a eu tort. Espérer séduire Nétanyahou en cédant à son verbe n’est qu’un leurre — demandez à Barack Obama ce qu’il en pense. Quant au fond, l’assimilation de l’antisionisme à une nouvelle mouture de l’antisémitisme est une erreur funeste. Cette assertion est l’une des clefs de voûte depuis des décennies de la hasbara, la communication israélienne. Et plus Israël s’enfonce dans la domination coloniale d’un autre peuple, les Palestiniens, plus l’assertion « antisionisme égal antisémitisme » est répétée pour stigmatiser quiconque critique cette domination.

    En soi, la méthode consistant à délégitimer la critique en démonisant son auteur est vieille comme la politique. Ainsi Joseph Staline et ses émules assimilaient-ils toute critique du communisme soviétique à du « fascisme ». Si les fascistes étaient viscéralement anticommunistes, cela ne faisait pas de tous les contempteurs du régime soviétique des fascistes. Mais les staliniens continuaient à vilipender leurs adversaires, sans distinction, sous ce vocable infamant. Aujourd’hui, un Robert Mugabe, au Zimbabwe, qualifie régulièrement ses adversaires de « défenseurs de l’apartheid ». Que des racistes patentés figurent parmi les dénonciateurs de l’autocrate zimbabwéen est évident. Mais que tous soient des nostalgiques de la ségrégation raciale est une accusation délirante et dérisoire. On pourrait multiplier les exemples.

    Il en va de même de l’idée selon laquelle l’antisionisme serait la version moderne de l’antisémitisme. D’abord parce que l’antisionisme n’est pas une idéologie très définie. Historiquement, il a consisté à récuser l’idée d’une solution nationaliste à la question juive. Aujourd’hui, il y a en Israël des gens qui se disent antisionistes par simple hostilité à une occupation des Palestiniens menée au nom même du sionisme. D’autres se disent « post-sionistes » parce qu’à leurs yeux, l’ambition du sionisme étant la constitution d’un État juif, son existence annule d’autorité la nécessité du sionisme. Je connais enfin des Israéliens tout à fait sionistes qui sont si révulsés par la politique de Nétanyahou qu’ils se disent honorés d’être traités d’« antisionistes » par un gouvernement d’extrême droite raciste et colonialiste. Ces derniers remplissent par exemple les rangs d’une ONG comme Breaking the Silence, qui regroupe des soldats dénonçant les crimes commis par leur armée contre des Palestiniens et dont plusieurs des dirigeants sont des officiers et aussi des juifs pieux. Ils ne sont pas antisémites. Ils sont même l’honneur d’Israël. Quant à moi, je considère le sionisme comme une question philosophiquement désuète. En revanche, si le sionisme, comme le prône Nétanyahou, consiste à exiger la reconnaissance d’Israël pour mieux empêcher le droit des Palestiniens à l’autodétermination, alors je suis antisioniste. Serais-je donc antisémite ?

    Bref, que l’on trouve parmi les antisionistes d’aujourd’hui des gens projetant sur Israël leur antisémitisme atavique ou récent ne fait aucun doute. Mais que l’antisionisme soit en tant que tel une idéologie antisémite est une idée infamante et erronée. Et puis, il y a plus grave. Il y a chez Nétanyahou non seulement cette utilisation abusive de l’accusation d’antisémitisme, mais aussi cette sidérante propension à s’entendre avec de vrais antisémites lorsque ça l’arrange. Au moment où vous-même, M. le Président, cautionniez sa thèse, le New York Times publiait un article d’opinion d’une journaliste et traductrice israélienne, Mairav Zonszein, accusant ouvertement son premier ministre de collusion avec celui de la Hongrie, Viktor Orban, un homme qui laisse proliférer l’antisémitisme parmi ses partisans.

    Et de fait, de Paris, Nétanyahou a rejoint Budapest. Depuis des années, le gouvernement israélien raffermit ses relations avec les gouvernements les plus réactionnaires d’Europe centrale. Il a soutenu avec une grande compréhension l’attitude du régime hongrois dans la récente crise des réfugiés syriens. Nétanyahou soutient aussi la campagne lancée par Orban contre le financier américain George Soros, dont la fondation favorise les initiatives démocratiques. Cette campagne est menée à l’aide d’arguments fleurant l’antisémitisme : Orban accuse Soros d’user de « l’argent étranger » pour nuire à son pays. Quant aux graffitis hostiles qui prolifèrent en Hongrie contre le magnat américain, beaucoup sont sans équivoque antisémites.

    Ce lien entre la droite coloniale israélienne que Nétanyahou incarne — même si désormais on trouve plus radical que lui en Israël — et des organisations exsudant un antisémitisme plus ou moins manifeste n’est pas neuf. Aux États-Unis, un polémiste d’extrême droite comme Glenn Beck, qui avait lui aussi insulté George Soros avec des relents antisémites, était venu se refaire une virginité en 2011 en visitant des colonies religieuses israéliennes extrémistes. Il y fut accueilli en héros (Beck est avant tout islamophobe). Quant à l’invité d’honneur du dernier diner de la Zionist Organisation of America (ZOA), une formation américaine qui regroupe les soutiens à la droite israélienne radicale, il se nommait Steve Bannon, proche conseiller de Donald Trump accusé entre autres par son ex-femme de propos antisémites. Le tollé fut tel dans la communauté juive américaine qu’il renonça à venir. Mais la ZOA afficha sa solidarité avec lui.

    On assiste aujourd’hui à un phénomène ahurissant dans cette dérive israélienne. À double détente, l’accusation d’antisémitisme y est désormais soumise aux intérêts contingents. Un : les antisionistes sont tous des antisémites. Deux : les prosionistes sont tous bienvenus, y compris quand ils sont antisémites. Si vous défendez les droits humains en Palestine, vous êtes antisémite. Si vous êtes islamophobe, que vous soyez aussi antisémite revêt peu d’importance. Le prix à payer à l’avenir pour cette folie risque d’être très élevé. Et l’avaliser aura été, selon l’adage, plus qu’une erreur : une faute.

    SYLVAIN CYPEL

  • 11月8日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-161108

    Top story: @MrLukeJohnston: ’Possibly the greatest scene in documentary history… pic.twitter.com/kpjROFTLXM, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp

    posted at 05:30:10

    Top story: Glenn Beck Tries Out Decency - The New Yorker www.newyorker.com/magazine/2016/…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 03:38:03

    Top story: Joshua Green on Twitter: "Trump official on tomorrow’s turnout: “It’… twitter.com/joshuagreen/st…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 01:39:43

  • Muslim thrown off #National_Express coach in Bristol after passenger said they felt “uncomfortable”

    The man had boarded the service, which runs to London Victoria, at Bristol Coach Station at 10.30am on Thursday morning, but was promptly told to leave by a member of National Express staff after a woman onboard the coach said she would feel “uncomfortable” travelling with him.


    http://www.bristolpost.co.uk/Man-thrown-National-Express-coach-Bristol/story-28312057-detail/story.html
    #transports_publics #discrimination #bus #islamophobie #UK #Angleterre #racisme #xénophobie

  • Sur Muftah, article pas inintéressant sur l’intérêt renouvelé et parfois problématique de certains médias pour les accords de Sykes-Picot. Pour l’auteur, révélateur d’un #orientalisme et d’une obsession #ethno-politique, si @nidal m’autorise à parler ainsi (car cela m’a rappelé un vieil article sur Loubnan ya Loubnan).

    The Debates on Sykes-Picot Reveal How Racism about People in the Middle East Is Alive and Well

    http://muftah.org/the-debates-on-sykes-picot-reveal-how-racism-about-people-in-the-middle-east

    Since 2011, Western media has taken a sudden interest in the Sykes-Picot Agreement in a flurry of commentary about the fragility of arbitrarily imposed colonial borders in the Middle East. Everyone from Noam Chomsky to Glenn Beck has presented their take on the issue, but the basic message has been the same: Sykes-Picot, which lives on in the Middle East, is now “failing,” “disintegrating,” “coming undone,” and “unravelling.”

    These criticisms are not simply reflections of the past; they also tell us much about the present. This mythologizing of Sykes-Picot reveals a worldview in which the incompatibility of certain ethnic and religious groups is blamed for the region’s current instability, while Western interventions in the Middle East over the last few decades are conveniently ignored. In this way, they reveal that cultural essentialism about the Middle East region is still alive and well in the West.

    [...]

    Why Sykes-Picot Matters

    Today, many narratives about Sykes-Picot leave a distinct aftertaste of primordialism and essentialism. As the argument often goes, regional conflict arises because the Sykes-Picot borders do not correspond to the sectarian, ethnic, or tribal divisions on the ground. The underlying assumption in this argument is that a set of “real” borders actually exists somewhere, but are contradicted by those on our maps. The implication of this argument is that non-Western peoples, whether because of religion, ethnicity, tribal practices, or other markers of identity, are simply incapable of building a lasting nation-state which can transcend more primordial loyalties.

    [...]

    Few have bothered to ask what people who live within a supposedly “Sykes-Picot Order” think about all this. If we consider mainstream Arab media to be the voice of popular opinion, it seems general sentiment is in favor of keeping the current borders. The Kurds, of course, have long struggled to achieve a state of their own, but there is no comparably overwhelming support among Sunnis of the Middle East for a Sunnistan, or among the Shi’a for a Shiastan.

  • Je me demandais d’où le Akhbar avait tiré une phrase délirante de Benjamin Netanyahu. Il s’agit d’une interview de Glenn Beck du 17 novembre 2006.
    http://transcripts.cnn.com/TRANSCRIPTS/0611/17/gb.01.html

    NETANYAHU: Iran is Germany, and it’s 1938, except that this Nazi regime that is in Iran, that’s a religious kind of fanaticism, but it wants to dominate the world, annihilate the Jews, but also annihilate America. Remember, we’re the small Satan. You’re the big Satan.

    BECK: Right.

    NETANYAHU: We’re just the first way station en route to you. So there is this fundament fanaticism that is there. It’s a messianic cult. It’s a religious messianic cult that believes in the Apocalypse, and they believe they have to expedite the Apocalypse to bring the collapse of the West.

    BECK: See, nobody is saying — why isn’t George Bush saying this? Why is it nut jobs like me who is saying this? Why isn’t the media bringing this stuff out?

  • Norway terrorist Breivik was an ardent subscriber to theories of ’Cultural Marxism’ | Crooks and Liars
    http://crooksandliars.com/david-neiwert/norway-terrorist-breivik-was-ardent-

    The concept has been mainstreamed in recent years, promoted — in a form stripped of its anti-Semitic elements — by a number of supposedly mainstream conservatives. We knew we had heard the phrase bandied about the past couple of years on Fox News, and went looking in Google to find out where we had heard it.

    Originally we thought the chief culprit would be Glenn Beck, who has indeed made a fetish out of Marxism on his show. But the chief promoter of the concept of “Cultural Marxism” on Fox News was none other than Andrew Breitbart:

    Breitbart has made a number of attacks on “Cultural Marxism” as a liberal phenomenon — such as his insistence that “political correctness is Cultural Marxism”. Indeed, Breitbart has made something of a fetish about using the phrase. Likewise he has made something of a fetish out of “Frankfurt School” theories.

    And as you can see from the above video, he got a nice national platform to promote the concept back in 2009 on Sean Hannity’s Fox News show — twice. This is a classic form of what acting as a “media transmitter,” repackaging ideas that originated on the racist/anti-Semitic Far Right and injecting them into the mainstream.

  • Vert - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vert

    Beaucoup de langues asiatiques n’ont pas de mot distinctif entre le bleu et le vert, bien que des dictionnaires récemment publiés font la distinction. Le vietnamien par exemple n’a pas de mots différents pour le bleu et le vert. Le mot thaï เขียว signifie « vert », mais également « malodorants » et est titulaire d’autres significations à mauvaises connotations. En japonais, en dépit de l’existence d’un mot (guil) dans la langue moderne qui signifie « vert », la couleur est parfois décrite comme le bleu de l’objet que l’interlocuteur sait être vert (青), comme dans le cas du feu de circulation où le vert est appelé « bleu feu de circulation » (青信号) ou lorsque, pour désigner les plantes, on parle du « bleu feuille » (青葉), reflétant l’absence d’un mot qui signifie « vert » dans le vieux japonais.

    #linguistique #particularité

  • Beck’s love for Israel not ‘right’ enough for some MKs - Jerusalem Post
    http://www.jpost.com/VideoArticles/Video/Article.aspx?id=228884

    Conservative pundit Glenn Beck was met with praise from coalition and opposition MKs, when he addressed the Knesset Immigration, Absorption and Diaspora Affairs committee on Monday, but some seemed to think he was not right-wing enough when it comes to Israel.

    Glenn Beck pas assez à droite ? Tu m’étonnes :

    “There were never Palestinians in this area,” Kara said.

    Eldad also objected to Beck’s statement in the Knesset committee meeting that Arabs and Israelis are all “people who want to live their lives and raise their kids.”

    “You say we’re all people – I have a problem with this,” Eldad said.

    #israël

  • Glenn Beck to address Knesset committee this... JPost - Headlines
    http://www.jpost.com/Headlines/Article.aspx?id=228607

    American talk show host Glenn Beck will come to the Knesset on Monday to address the Immigration, Absorption and Diaspora Affairs Committee on how to improve Israel’s public diplomacy and fight efforts to delegitimize the Jewish state.

    Ça n’est pas dans mes habitudes de donner des conseils aux Israéliens, mais là, je ne peux m’empêcher de suggérer que, pour « améliorer l’image publique de la diplomatie israélienne et lutter contre les efforts pour déligitimiser l’État juif », il faudrait commencer par ne pas recevoir Glenn Beck à la Knesset.