person:glenn greenwald

  • Le Washington Post promeut scandaleusement une liste noire maccarthyste fournie par un nouveau groupe obscur, par Glenn Greenwald ( The Intercept )

    http://www.les-crises.fr/le-washington-post-promeut-scandaleusement-une-liste-noire-maccarthyste-f

    Le Washington Post de jeudi dernier a fait la promotion des revendications d’une nouvelle organisation obscure qui salit des dizaines de sites d’actualités américains qui critiquent la politique étrangère des États-Unis comme étant des « colporteurs de la propagande russe ». L’article du journaliste Craig Timberg – intitulé “Les experts affirment que la propagande russe aide la diffusion des “nouvelles fausses” pendant l’élection” – cite un rapport d’un site internet anonyme appelé PropOrNot, qui affirme que des millions d’américains ont été trompés cette année par une énorme “campagne de désinformation” russe.

    Selon ce groupe, la liste des sites propageant la désinformation russe inclue WikiLeaks et le “Drudge Report”, ainsi que les sites internet plutôt de gauche qui ont critiqué Clinton comme par exemple “Truthout”, “Black agenda report”, “Truthdig” et “Naked capitalism”, mais également les publications libertariennes comme “Antiwar.com” et le “Ron Paul Institute”.

    Un des exemples les plus flagrants est l’inclusion de Naked Capitalism, le site de gauche le plus respecté dirigé par le critique de Wall Street Yves Smith. Ce site a été nommé par le Times Magazine un des 25 meilleurs blogs sur la finance en 2011 et par Wired Magazine comme un site essentiel à suivre sur la finance, et Smith a été présenté en tant qu’invité dans des émissions comme le PBS show de Bill Moyers. Et ce groupe de lâches anonymes, artistes en diffamation, sont promus par le Washington Post, et les a mis sur la liste noire de la désinformation russe.

    Ce que le Post oublie de mentionner dans son rapport est que Watts, un de spécialistes sur lesquels il s’appuie pour ses affirmations, a travaillé avant comme agent spécial pour la Joint Terrorism Task Force (équipe renforcée antiterroriste), et comme officier exécutif de la Military Academy’s Combating Terrorism Center (Académie militaire et Centre de combat anti-terorristes) des USA. Comme Ingram de Fortune écrivit sur le groupe, c’est un “think tank conservateur financé et animé par les partisans de la Guerre froide entre la Russie et les États-Unis.”

    PropOrNot n’est en aucune façon un observateur neutre. Il appelle activement le Congrès et la Maison-Blanche à travailler avec “nos alliés européens pour déconnecté la Russie du système de transaction financier SWIFT, à effet immédiat et pour une année entière, comme réponse appropriée à la manipulation des élections par les Russes.”

    En d’autres termes, ce groupe de lâches qui black-liste – experts potentiels dans les pages du Washington Post- milite activement pour les gouvernements occidentaux et poussent à prendre des mesures punitives contre le gouvernement russe, et parle et conspue depuis une structure extrêmement idéologique que le Post cache à ses lecteurs.

  • Le #MuslimBan ne sort pas de nulle part : il s’inscrit pleinement dans la politique internationale US de ces dernières années
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/il-n-en

    Il n’en demeure pas moins honteux. Alors que la résistance s’organise aux États-Unis contre le décret raciste interdisant l’accès au pays aux ressortissants de 7 pays, nous publions une traduction d’un texte de Glenn Greenwald, initialement paru sur le site de The Intercept. Il n’est pas difficile, pour quiconque a conservé son humanité, de comprendre d’emblée pourquoi la décision de Donald Trump d’interdire l’entrée sur le sol étasunien aux ressortissants de sept pays musulmans est inhumaine, (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Ailleurs_sur_le_Web, #Terrorisme, #Racisme

    « https://theintercept.com/2017/01/28/trumps-muslim-ban-is-culmination-of-war-on-terror-mentality-but-still- »
    « https://twitter.com/Claire_Phipps/status/825114151928295428 »
    « https://www.nytimes.com/2015/06/25/us/tally-of-attacks-in-us-challenges-perceptions-of-top-terror-threat.html »
    « https://www.nytimes.com/2017/01/27/opinion/trumps-immigration-ban-is-illegal.html »
    « http://abcnews.go.com/Politics/obamas-deportation-policy-numbers/story?id=41715661 »
    « https://twitter.com/hannahgais/status/825088974410620934 »
    « http://www.foxnews.com/politics/2012/05/09/muslims-aclu-challenge-government-no-fly-list.html »
    « http://www.huffingtonpost.com/2010/05/09/eric-holder-miranda-right_n_569244.html »
    « https://theintercept.com/2016/03/04/trumps-policies-are-not-anathema-to-the-u-s-mainstream-but-an-uncomfor »
    « https://twitter.com/ggreenwald/status/824598162333728768 »
    « https://www.theguardian.com/commentisfree/2012/aug/31/obama-justice-department-immunity-bush-cia-torturer »
    « https://theintercept.com/2015/11/18/syrian-jews-refugees »
    « http://www.nydailynews.com/news/politics/trump-order-blocks-green-card-visa-holders-airports-article-1.2957910 »
    « https://theintercept.com/2014/07/09/under-surveillance »
    « http://www.breitbart.com/tag/cair »
    « https://www.cair.com/donations/general-donation/campaign/# »
    « https://www.facebook.com/contreattaques »
    « https://twitter.com/CAislamophobie »

  • Allô j’écoute
    http://survie.org/billets-d-afrique/2017/264-janvier-2017/article/allo-j-ecoute-5211

    Les journalistes du Monde, en collaboration avec le site The Intercept, se sont penchés sur les archives révélées par l’ex-contractuel de la NSA, Edward Snowden, et confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras. Leur volet africain révèle (sans surprise) que les communications de tout le gratin politique, économique, diplomatique, militaire et même des ONG sont joyeusement interceptées par les espions américains et britanniques, notamment dès lors qu’il est question d’intérêts miniers, par exemple en RDC. (...)

    #264_-_janvier_2017

    / Renseignements / Services secrets, #Etats_Unis, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

    #Renseignements_/_Services_secrets

  • « #Dossier_Trump  » :
    — la compilation des 17 « notes blanches » rédigées par Christopher Steele et publiées par Buzzfeed : https://assets.documentcloud.org/documents/3259984/Trump-Intelligence-Allegations.pdf
    — histoire du dossier dans le Monde : http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/12/comment-un-ex-espion-du-mi6-se-retrouve-au-centre-des-accusations-contre-don
    — un article de Glenn Greenwald sur l’affaire : The Deep State Goes to War with President-Elect, Using Unverified Claims, as Democrats Cheer, https://theintercept.com/2017/01/11/the-deep-state-goes-to-war-with-president-elect-using-unverified-claim
    What we know – and what’s true – about the Trump-Russia dossier , https://www.theguardian.com/us-news/2017/jan/11/trump-russia-dossier-explainer-details
    Trump ’compromising’ claims: How and why did we get here?, http://www.bbc.com/news/world-us-canada-38589427
    The Trump dossier and verification in the era of fake news , http://theconversation.com/the-trump-dossier-and-verification-in-the-era-of-fake-news-71175

    #trump #renseignement #journalisme #désinformation

  • Citizenfour (2014) et #snowden (2016) : comment représenter les révélations Snowden au #Cinéma
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/citizenfour-2014-et-snowden-2016-comment-representer-les-revela

    En juin 2013, la réalisatrice Laura Poitras et les journaliste Glenn Greenwald et Ewen MacAskill rencontrent Edward Snowden, un consultant pour l’Agence Nationale de la Sécurité états-unienne (NSA) en possession d’une bombe politique et médiatique : les preuves que le gouvernement états-unien a mis sur écoute l’ensemble des communications électroniques de la planète et collecte […]

    #impérialisme #surveillance

  • Lire absolument: Louis Allday, “Controlling the Narrative on Syria”
    http://mrzine.monthlyreview.org/2016/allday131216.html

    One of the many fallacies that predominate in this prevailing narrative is that the West has not intervened in the conflict in Syria. For instance, Amnesty International has recently described the UK as “sit[ting] on the sidelines” of the conflict. This fundamentally false position ignores several years of the West and its regional allies (primarily Turkey, Saudi Arabia and Qatar) arming, funding and training rebel groups, the crippling economic sanctions imposed against the Syrian Government, ongoing airstrikes, special forces operations, and a host of other diplomatic, military and economic measures that have been taken. Not only has the West (primarily the US) intervened, it has done so on a very large scale. For instance, in June 2015, it was revealed that the CIA’s involvement in Syria had become “one of the agency’s largest covert operations” in which it was spending roughly $1bn a year (about $1 for every $15 in the CIA’s announced budget). At that time, this operation based out of Jordan had already “trained and equipped nearly 10,000 fighters sent into Syria over the past several years”. As Patrick Higgins has remarked, “[i]n other words, the United States launched a full-scale war against Syria, and few Americans actually noticed”. It is vital to place this aggression in the context of long-standing US animosity to the Syrian Government. As diplomatic cables released by WikiLeaks have revealed, since at least 2006, the US has consistently sought to undermine it “by any available means”, utilising a variety of techniques including an effort — in co-ordination with Saudi Arabia — to encourage Islamic fundamentalism and sectarianism in the country by playing on fears of Iranian influence. Indeed, although it is rarely mentioned, a senior US intelligence official is on record in a televised interview with Mehdi Hasan confirming that facilitating the rise of ISIS and other Islamic extremist groups in Syria and Iraq was a “wilful decision” on behalf of the Obama administration. The BBC has recently reported that ISIS use ammunition bought legally in Eastern Europe by the US and Saudi Governments that is then transported via Turkey into Syria and Iraq, “sometimes only two months from leaving the factory”.

    When US intervention in Syria is acknowledged, it is regularly portrayed as having been small-scale and insufficient. Professor Gilbert Achcar of SOAS has remarked that “Washington’s support to the opposition is more the stuff of jokes than anything serious”. Given that Achcar made this observation six months after the revelations concerning the enormous scale of the CIA’s Syria operation, it is hard to imagine exactly what level of military support would be required in order to be considered more than a ’joke’. This misleading narrative of non-existent or inadequate US intervention, coupled with a propensity to defend it with insults, is extremely common, including among commentators who write for ostensibly left-leaning publications. Some pundits such as Murtaza Hussain of The Intercept have recently even gone so far as to claim that the US is in fact intervening in Syria, but “in favor of Assad”, an absurd argument that Glenn Greenwald has also expressed.

  • Ahmad Muaffaq, d’Al Jazeera, invite sur Twitter les partisans de la révolution syrienne à prier en faveur de ceux qui combattent à Alep et… Palmyre. Ceux qui « défendent » Palmyre, si tu as suivi, c’est Daesh :
    https://twitter.com/Ahmadmuaffaq/status/807668195918315525

    كل مؤيد لثورةالشام لا يسعه إلا أن يدعو لمن ينكل بالطائفيين و سدنتهم ب #تدمر و #حلب وغيرهما وحين ينقلب على عقبيه فلا يمنعنا من الأخذعلى يديه

    Pour rappel, il semble que la NSA considère que le gugusse est « membres d’Al-Qaeda » :

    Selon The Intercept, le site dirigé par le journaliste américain Glenn Greenwald, Ahmad Muaffaq Zaidan apparaît sur des documents de l’agence nationale d’espionnage, la NSA, fournis par Edward Snowden. Le journaliste syrien y est décrit comme « membre » d’Al-Qaïda, mais aussi des Frères musulmans.

    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/05/09/le-chef-d-al-jazeera-a-islamabad-place-sur-une-liste-americaine-de-terrorist

    Il avait notamment organisé une séance de propagande grotesque pour Al Nusra en 2015 :
    https://seenthis.net/messages/375807

  • Chefs d’Etat, diplomates, hommes d’affaires, le Who’s who des écoutes britanniques en Afrique
    Par Joan Tilouine et Simon Piel | LE MONDE Le 08.12.2016
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/08/chefs-d-etat-diplomates-hommes-d-affaires-le-who-s-who-des-ecoutes-britanniq

    C’est un panorama rare sur la réalité de l’espionnage satellitaire moderne. Loin d’une vision technique et abstraite, il donne à voir non seulement le visage des victimes des interceptions, mais aussi l’étendue de cette surveillance, à l’échelle d’un continent, l’Afrique. Les nouveaux documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, offrent, en effet, une plongée inédite sur le détail d’une collecte visant vingt pays africains, réalisée par les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) entre 2009 et 2010.

    #Snowden

  • Le renseignement britannique surveille aussi Israël de près
    LE MONDE | 07.12.2016 | Par Jacques Follorou
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/le-renseignement-britannique-surveille-aussi-israel-de-pres_5044882_4408996.

    On ne se méfie jamais assez de ses amis, surtout les plus proches. Officiellement, Israël et les deux agences de surveillance anglo-saxonnes les plus puissantes, l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine et son homologue britannique, le GCHQ (Government Communications Headquarters), sont unis par une sacro-sainte alliance. Intense du fait des enjeux de survie pour Israël, confiante au regard de l’excellence reconnue aux Israéliens en matière d’espionnage, et en forte croissance depuis dix ans, cette coopération unique a pourtant une face plus obscure.

    De nouvelles pièces, extraites par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de la NSA Edward Snowden confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, dévoilent en effet l’ampleur de la surveillance des intérêts israéliens par le GCHQ. Les Britanniques ont espionné la diplomatie israélienne, aussi bien à Jérusalem qu’à l’étranger. Ils visaient aussi des sociétés privées du secteur de la défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique. Ces cibles apparaissent sous forme d’adresses électroniques ou de numéros de téléphone dans des rapports d’interception des techniciens du GCHQ, heureux de montrer qu’ils étaient parvenus à les identifier dans les flux de communications satellitaires entre le continent africain et le reste du monde. Au bas de chaque compte rendu, il est mentionné que la collecte peut désormais devenir automatique.

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    Espionnage d’Air France, d’Israël et de l’Autorité palestinienne : nouvelles révélations Snowden
    LE MONDE | 07.12.2016 | Par Martin Untersinger et Jacques Follorou
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/espionnage-d-air-france-d-israel-et-de-l-autorite-palestinienne-ce-qu-apport

    Les documents consultés par Le Monde montrent que les Britanniques ont espionné la diplomatie israélienne, aussi bien à Jérusalem qu’à l’étranger. Ils visaient aussi des sociétés privées du secteur de la défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique.

    The Wall Street Journal et Der Spiegel avaient déjà montré que les services anglais et américains avaient surveillé les communications du premier ministre Benyamin Nétanyahou et celles du bureau du premier ministre Ehoud Olmert. Selon nos informations, les espions ratissent beaucoup plus large. Ils visaient des services de l’Etat, notamment ses diplomates. Parmi ces identifiants figurent ainsi le numéro de téléphone du numéro deux du ministère des affaires étrangères israélien ou encore les e-mails d’ambassadeurs en poste à Nairobi, au Kenya, et à Abuja, au Nigeria. Mais on trouve aussi parmi les cibles de ces agences des employés de sociétés de défense, comme Ophir Optronics, l’un des fleurons de la fibre optique et du laser, deux éléments-clés des armements modernes et des industries de pointe, ou encore des centres de recherche de l’université hébraïque de Jérusalem.

    Au Proche-Orient, la NSA et le GCHQ ne font pas d’exceptions : tout comme Israël, l’Autorité palestinienne a été mise sous surveillance serrée par les agences américaines et britanniques. Là encore, la NSA et son homologue britannique entretiennent pourtant d’étroites relations avec la monarchie jordanienne et l’Autorité palestinienne dans le domaine du renseignement. La NSA et l’EWD, le service de renseignement électronique jordanien, sont même de très proches alliés : « A lui seul, l’EWD fournit une grande part des noms d’individus ciblés par la NSA » dans cette région, reconnaît une note des services américains. Pourtant, dans les longues listes d’interceptions du GCHQ, se trouvent les coordonnées de la cour royale de Jordanie, du chef du protocole du roi et de l’ambassade de Jordanie à Washington.

    L’Autorité palestinienne a également fait l’objet d’une surveillance intensive, loin de se limiter aux hauts responsables. Fin 2008 et en 2009, le GCHQ a ainsi ciblé les communications du cabinet du secrétaire général de l’OLP et celles d’un grand nombre de délégations palestiniennes dans le monde. Notamment en France, en Belgique, au Portugal, au Pakistan, en Afrique du Sud ou en Malaisie. Des figures palestiniennes modérées étaient également espionnées : le Dr Ahmed Tibi, homme politique et député arabe israélien, chef du Mouvement arabe pour le renouveau, ou encore Ahmed Qoreï, premier ministre de l’Autorité entre 2003 et 2006. Autant d’éléments qui rappellent une règle ancienne de l’espionnage : les amis n’existent pas.

  • Donc La Quadrature considère que des éléments trompeurs, mensongers, de fausses informations, font partie de la liberté d’expression sur le net pour des sujets aussi importants que le droit à l’avortement. No comment

    Délit d’entrave numérique à l’IVG : une proposition dangereuse | La Quadrature du Net
    http://www.laquadrature.net/fr/delit-entrave-numerique

    La création d’un délit pour mise à disposition de contenus, fussent-ils douteux, écoeurants ou opposés à la liberté de choix des personnes, porte indiscutablement atteinte à la liberté d’expression. Or, cette dernière n’est pas faite uniquement pour ceux avec qui nous sommes d’accord.

    #quadrature #avortement #liberté_expression #censure

  • Glenn Greenwald: Trump will have vast powers. He can thank Democrats for them. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2016/11/11/glenn-greenwald-trump-will-have-vast-powers-he-can-thank-democrats-f

    Obama’s approach to executive power flipped so quickly and diametrically that it is impossible to say if he ever believed his campaign-era professions of restraint. As early as May 2009, Jack Goldsmith, a Justice Department official under George W. Bush, celebrated Obama’s abandonment of his promises to rein in these authorities, writing that “the new administration has copied most of the Bush program, has expanded some of it, and has narrowed only a bit.” He added that the “Obama practices will be much closer to late Bush practices than almost anyone expected in January 2009.”

    By putting a prettier liberal face on these policies, and transforming them from a symbol of GOP radicalism into one of bipartisan security consensus, the president entrenched them as permanent fixtures of the American presidency. As Goldsmith put it, Obama’s actions were “designed to fortify the bulk of the Bush program for the long-run.”

  • Le Brexit bis Le Devoir - 11 novembre 2016 - Christian Rioux
    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/484500/le-brexit-bis

    C’est Marx qui disait que, lorsque l’Histoire bégaie, elle produit d’abord une « tragédie » et ensuite une « farce » . Est-ce parce que j’avais vécu de près le Brexit que je n’ai pas été surpris outre mesure par l’élection de Donald Trump ? À moins de six mois d’intervalle, l’élection américaine nous aura donné l’impression étrange de revivre la même séquence historique. Dans la nuit du 23 juin et celle du 8 novembre, on retrouve en effet les mêmes ingrédients de base.
     
    Cinq mois plus tard, des quais de la Tamise aux rives de l’Hudson, ce sont la même colère et la même révolte populaires qui se sont exprimées dans les urnes. Ce sont pratiquement les mêmes couches paupérisées et déclassées qui ont fait irruption avec presque les mêmes mots, les mêmes débordements et les mêmes exubérances. Mais, le plus sidérant, c’est surtout de retrouver, à gauche et dans les médias, exactement le même aveuglement et la même cécité face à ce lent déplacement de plaques tectoniques, qui vient pourtant de provoquer une seconde éruption volcanique en moins de six mois.
     
    Quarante-huit heures avant le vote, il régnait à Washington la même assurance tranquille qu’à Londres en juin dernier. Bien sûr, on avait eu quelques sueurs froides durant cette campagne. Mais tout allait finalement rentrer dans l’ordre. Le peuple allait revenir à la raison, rentrer au bercail. Une fois les poursuites du FBI mises de côté, presque tous les sondages prévoyaient l’élection d’Hillary Clinton. Exactement comme ceux de Londres prévoyaient la reconduction du statu quo européen. À Wall Street, on sentait la même assurance béate que dans la City. Le chantage au cataclysme économique avait porté ses fruits. Trump et le Brexit n’étaient plus que de mauvais souvenirs. Le long fleuve tranquille reprendrait enfin son cours.
     
    Ceux qui tentent de faire de l’élection de mardi dernier une simple affaire de racisme et de misogynie se trompent royalement. Donald Trump a tout de même été élu avec le vote de 40 % des femmes et de plus du tiers des Latinos. S’il fallait en croire certains de nos analystes les moins subtils, l’Amérique serait même aujourd’hui dirigée par un « fasciste ». De grâce, revenons sur terre.
     
    Bien sûr qu’il y a eu des déclarations misogynes et xénophobes. Bien sûr que les outrances de Donald Trump dépassent celles de Nigel Farage. Mais, au-delà d’une véritable révolte contre la rectitude politique (qui accable les États-Unis plus que n’importe quel autre pays), ces excès n’expriment que la surface des choses et non pas le fond. Quel est-il, ce fond ? C’est la vérité toute simple que, après des années de mondialisation prétendument heureuse, nous découvrons soudainement que celle-ci fut beaucoup plus sauvage qu’on ne le croyait et qu’elle a fait des perdants. Et pas qu’un peu. Des perdants que personne ne voulait voir, tant nous obnubilaient le miracle technologique, les « bienfaits de l’immigration » , la société du spectacle et autres ubérisations du monde.

    Aujourd’hui, le réel reprend ses droits. Or quel est-il, ce réel ? Pendant que les bourgeois bohèmes des grandes villes, avec leurs écoles privées ou internationales, leurs nounous africaines et leurs gardiens d’immeuble marocains, se félicitaient de la « diversité » du monde, des restaurants ethniques, de leur dernier voyage à Marrakech et de leur nouveau gadget électronique fabriqué à Taïwan, la vieille classe moyenne, celle des anciens quartiers industriels dévastés et des banlieues décrépites où les écoles sont peuplées à 70 % d’immigrants, a crié son ras-le-bol. Ces « ploucs » ont décidé de mettre le poing sur la table, fatigués qu’ils étaient de se faire faire la morale par une gauche hors sol qui « considère le droit à des toilettes transgenres comme la grande cause morale de notre époque » , disait, en mai dernier, le politologue américain Walter Russel Mead. C’est le « consensus boomer » des 30 dernières années qui est remis en cause, écrit-il. Et, comme chaque fois que l’Histoire fait irruption sans prévenir, ce n’est pas beau, propre et poli. C’est même affreux, sale et méchant.
     
    L’échec d’Hillary Clinton n’est pas celui d’une femme, mais d’une gauche qui a troqué le peuple contre le clientélisme multiculturel. Un peuple qu’elle regarde de haut et qu’elle range dans « le panier des pitoyables » , pour reprendre les mots exacts de la candidate. Or on ne troque pas l’AFL-CIO contre les LGBT sans conséquences. L’addition des immigrants, des homosexuels, des musulmans, des noirs, des femmes et des queers ne fait pas un peuple. Cela fabrique plutôt des ghettos !
     
    Cette élection nous aura permis de découvrir une Amérique plus que jamais communautarisée et fractionnée en blocs ethniques, une Amérique cadenassée par la rectitude politique et aujourd’hui gouvernée par un démagogue. Et dire que c’est ce pays que l’on impose comme idéal au monde entier !
     
    En France, aujourd’hui, tous les regards se tournent évidemment vers la présidente du Front national, Marine Le Pen. Et cela, même si elle demeure un modèle d’élégance à côté de son vis-à-vis américain. Et chacun de se demander ce qu’il peut bien y avoir après le « drame » et la « farce ». Cela, Marx ne pouvait même pas l’imaginer…

    #Analyse #Brexit #Trump #Clinton #France #politique #Histoire

  • La #victoire des laissés pour compte | Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/09/la-victoire-des-laisses-pour-compte

    L’#élection de Trump, c’est la victoire des perdants et de tous ceux (encore plus nombreux) qui ont conscience d’être à présent bien engagés à leur tour sur la planche savonneuse : ceux qui peinent à rembourser le crédit de leur maison en planches, qui se crèvent la vie et la santé avec plusieurs boulots pour continuer à surnager, qui préfèrent payer l’amende Obamacare plutôt que de continuer à se saigner pour une assurance santé qui bouffe leur budget tout en ne les couvrant pour rien, qui jonglent avec leurs cartes de crédit pour arriver à boucler la fin du mois et qui voient bien que malgré tous leurs efforts et leur adhésion aux valeurs du #libéralisme débridé et prétendument méritocratique, ils n’arriveront plus à amasser assez d’argent pour offrir une éducation suffisante à leurs enfants, un avenir, une chance, ni même un lambeau du #rêve américain.

  • Les conseils d’Assange, de Snowden et de Zuckerberg pour éviter la surveillance...
    https://www.crashdebug.fr/informatik/93-securite/12450-les-conseils-d-assange-de-snowden-et-de-zuckerberg-pour-eviter-la-s

    Les experts de la cyber-sécurité, Edward Snowden, Julian Assange, Mark Zuckerberg et Jacob Appelbaum se protègent de la surveillance par des méthodes sophistiqués. Pourquoi cacher un téléphone mobile dans un frigo et détruire définitivement toutes les informations est parfois nécessaire ?

    Edward Snowden a dévoilé les détails sur la surveillance par le renseignement américain des personnes à travers le monde, ce qui explique certainement ses habitudes paranoïaques.

    Au cours de sa rencontre avec le journaliste britannique Glenn Greenwald, M. Snowden a pris des mesures très étranges pour éviter les écoutes. Dès que le journaliste est entré dans la chambre d’hôtel de l’ancien agent américain, M. Snowden a comblé toutes les fentes dans les portes avec des oreillers et mis les mobiles dans le frigo. En (...)

  • Une première dans l’Histoire du journalisme : le Washington Post demande l’inculpation de sa propre source - après avoir accepté le prix Pulitzer

    (The Intercept) — Glenn Greenwald

    http://www.legrandsoir.info/une-premiere-dans-l-histoire-du-journalisme-le-washington-post-demande

    Autre que cette révélation initiale de Snowden, suggère le Post, il n’y avait aucun intérêt public à révéler les autres programmes. En fait, affirment les éditorialistes, leur révélation a causé un véritable préjudice. Ceci inclut le programme PRISM, au sujet duquel le Post s’exprime ainsi :

    Ce qui complique les choses est que M. Snowden a fait plus que cela. Il a également volé, et fuité, des informations sur un programme distinct de la NSA de surveillance de l’internet à l’étranger, PRISM, qui était clairement légal et ne constituait aucune menace évidente contre la vie privée. (Il était également temporaire, car la loi l’autorisant expire l’année prochaine.)

    En faisant valoir qu’il n’y avait aucun intérêt public à révéler le programme PRISM, les éditorialistes du Post on oublié de mentionner un détail. Que le journal (en même temps que The Guardian) qui a choisi de révéler le programme PRISM en étalant ses détails opérationnels et le manuel top-secret en première page s’appelle... le Washington Post. Puis, après avoir choisi de le faire, ils ont explicitement vanté leur révélation du programme PRISM (ainsi que d’autres révélations) lorsqu’ils ont postulé pour le prix Pulitzer.

    Mais ce qui rend l’éditorial du Washington Post si extraordinaire, ce qui en fait un véritable tour de force, est que les éditorialistes réclament littéralement des poursuites pénales contre une des sources les plus importantes de l’histoire de leur propre journal. Ayant baigné dans la gloire des prix et des récompenses, et bénéficié de millions de clics incalculables, les éditorialistes du Post veulent maintenant voir le lanceur d’alerte qui a permis tout cela d’être enfermé dans une prison US et d’être qualifié de criminel. Il n’y a pas de mots pour décrire une telle perversité.

    Glenn Greenwald

  • Welcome to I/O Terror
    http://ioterror.com

    For now this site is supporting volunteers who are willing to help transcribe some discussions by individuals who are doing their best to preserve human rights in the early twenty-first century.

    These individuals will include, eventually, #Edward_Snowden, Thomas Drake, William Binney, #Julian_Assange , Jacob Appelbaum, Glenn Greenwald, Laura Poitras, #Eben_Moglen, Bruce Schneier,#Noam_Chomsky, Chris Hedges, Lawrence Lessig, #Jesselyn_Radack as well as Canadians David Lyon, Ann Cavoukian, Michael Geist, and John Ralston Saul.

  • Edward Snowden, la grâce présidentielle et le débat sur le statut de « traître »

    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/09/20/edward-snowden-la-grace-presidentielle-et-le-debat-sur-le-statut-de-traitre_

    Le Washington Post a été, comme il l’a lui-même annoncé, « à la pointe » de ce scoop en 2013. Sa rédaction a eu accès, avec The Guardian et, plus tard, The Intercept, aux documents de Snowden. Cela lui a valu un prix Pulitzer, partagé avec le Guardian, pour « service d’intérêt public » en 2014.

    Dans le débat relancé sur le rôle et le futur de M. Snowden, ces publications, ainsi que le New York Times et bien d’autres, ont demandé la grâce présidentielle pour permettre à Edward Snowden de revenir aux Etats-Unis. Sauf le Washington Post, ou plus précisément son comité éditorial qui, dans un texte publié le 17 septembre, demande qu’il soit poursuivi. Qu’un journal jette ainsi sa propre source en pâture, publiquement, peut sembler contradictoire, voire aberrant.

    « Pas de pardon pour Snowden. » Le titre de l’éditorial ne souffre d’aucune ambiguïté. Constatant qu’il n’y a aucune possibilité de concessions entre M. Snowden, pour qu’il « accepte une mesure de responsabilité criminelle pour ses excès », et le gouvernement fédéral, pour qu’il « considère une certaine clémence au vu de ses contributions », ses auteurs optent pour le statu quo : « Un pardon absolu ne serait pas équilibré. »

    Edward Snowden, qui ne mérite pas le statut de « lanceur d’alerte » puisqu’il est entre guillemets, « a violé la loi » en « copiant 1,5 million de documents classés secret » (le chiffre est disputé par ses avocats et la communauté du renseignement). Certaines informations contenues dans les documents ont mis en danger « des opérations de renseignements internationales défendables » et des programmes de surveillance, comme Prism, « clairement légaux et ne représentant pas une menace claire de la vie privée ».

    Comme beaucoup de médias, mais avec un peu plus de férocité, Glenn Greenwald a démonté, dans The Intercept, les arguments et critiqué l’attitude « lâche » et l’hypocrisie des éditorialistes washingtoniens :

    « Ce qu’ils ont omis de préciser, c’est que ce n’était pas Edward Snowden, mais leurs propres rédacteurs en chef qui ont décidé de révéler l’existence de ces programmes (…) Snowden lui-même n’a eu aucun rôle dans la décision d’exposer tel ou tel programme, à part fournir les documents aux journaux. Il ne se sentait pas capable de faire de tels choix journalistiques. »

    « Ils devraient au moins avoir le courage d’admettre que c’est le Washington Post – et pas Edward Snowden – qui a pris la décision éditoriale et institutionnelle de rendre publics ces programmes » qualifiés de « clairement légaux », comme Prism, écrit encore M. Greenwald. La logique voudrait qu’au lieu d’accabler M. Snowden, ils présentent leurs excuses à leurs lecteurs et rendent leur prix Pulitzer.

  • Washington Post criticized for opposing Snowden pardon
    http://money.cnn.com/2016/09/18/media/washington-post-criticism-snowden-pardon/index.html

    The Washington Post is facing criticism after its editorial board argued that Edward Snowden, the source of the paper’s Pulitzer Prize-winning reporting on the National Security Agency, should accept some “criminal responsibility” for the leaks.

    The editorial, which was published Saturday, called on Snowden to either stand trial on espionage charges or take a plea bargain from the U.S. government.

    While the editorial called the issue of a presidential pardon “complicated,” it said “President Obama’s answer should continue to be ’no.’”

    Supporters of Snowden have since blasted the Post.

    Glenn Greenwald called the Post “the first-ever paper to explicitly editorialize for the criminal prosecution of its own paper’s source.”

  • Facebook collabore actuellement avec le gouvernement israélien pour déterminer ce qui devrait être censuré | Glenn Greenwald
    http://www.etatdexception.net/facebook-collabore-actuellement-avec-le-gouvernement-israelien-pour-

    Le bureau de Jérusalem d’Associated Press (AP) rapporte aujourd’hui que « le gouvernement israélien et Facebook ont convenu de travailler ensemble pour déterminer la façon de s’attaquer à l’incitation à la haine sur les réseaux sociaux ». Ces réunions ont lieu tandis « que le gouvernement avance des mesures législatives destinées à forcer les réseaux sociaux à maîtriser le contenu qui, selon Israël, incite à la violence ». En d’autres termes, Israël est sur le point de forcer par voie législative Facebook à censurer le contenu considéré par les responsables israéliens comme mauvais, et Facebook semble désireux d’apaiser ces menaces en travaillant directement avec le gouvernement israélien pour déterminer quel contenu doit être censuré. Source : The Intercept via Etat (...)

  • Glenn Greenwald on Donald Trump, the DNC hack, and a new McCarthyism. [and Brexit]
    http://www.slate.com/articles/news_and_politics/interrogation/2016/07/glenn_greenwald_on_donald_trump_the_dnc_hack_and_a_new_mccarthyism.html

    I just want to submit to you that the mistake the U.K. media and U.K. elites made with Brexit is the exact same one that the U.S. media and U.S. elites are making about Trump. U.K. elites were uniform, uniform, in their contempt for the Brexit case, other than the right-wing Murdochian tabloids. They all sat on Twitter all day long, from the left to the right, and all reinforced each other about how smart and how sophisticated they were in scorning and [being snide] about UKIP and Boris Johnson and all of the Brexit leaders, and they were convinced that they had made their case. Everyone they were talking to—which is themselves—agreed with them. It was constant reinforcement, and anyone who raised even a peep of dissent or questioned the claims they were making was instantly castigated as somebody who was endangering the future of the U.K. because they were endorsing—or at least impeding—the effort to stop Brexit. This is what’s happening now.

    (...) The reason why Brexit resonated and Trump resonated isn’t that people are too stupid to understand the arguments. The reason they resonated is that people have been so fucked by the prevailing order in such deep and fundamental and enduring ways that they can’t imagine that anything is worse than preservation of the status quo. You have this huge portion of the populace in both the U.K. and the US that is so angry and so helpless that they view exploding things without any idea of what the resulting debris is going to be to be preferable to having things continue, and the people they view as having done this to them to continue in power. That is a really serious and dangerous and not completely invalid perception that a lot of people who spend their days scorning Trump and his supporters or Brexit played a great deal in creating.

    (...) if you are someone who wants to stop Trump or Brexit, your goal should be to communicate effectively with the people who believe it is in their interest to support Trump or Brexit. I think in general there is no effort on the part of media elites to communicate with those people and do anything other than tell them that they are primitive, racist, and stupid.

    et aussi #snowden, et #wikileaks, mais ça fait trois sujets assez différents

    • Sur ton extrait, tout à fait d’accord, d’autant que c’est exactement la même dynamique qui place Le Pen dans la trajectoire qui atterrit pile poil dans le fauteuil présidentiel… avec des pouvoirs accrus par l’État d’urgence.
      Tous les gens bien nés, bien éduqués et bien protégés sont d’accord entre eux pour dire que dès qu’on verra sa trombine au premier tour, hop, on refera le coup du sursaut républicain, mais, vue d’ici, des sacrifiés de la marche triomphale du progrès des 10% (les 90% donc qui regardent passer les TGV de la croissance qui revient, parait-il…), ben ça ne va pas se passer du tout comme ça.
      Non seulement plein de gens pensent sincèrement que le FN ne va pas faire la même politique que les deux partis jumeaux des baltringues du MEDEF, mais en plus — ça va horrifier dans les centres-villes überisés — ils ne sont pas du tout choqués par le côté implicitement bien raciste et réactionnaire du programme.

      En gros, ils n’ont plus rien à perdre (en fait si, mais quand ils le comprendront, ce sera largement trop tard pour tout le monde), ils n’ont rigoureusement rien à espérer du prolongement de l’alternance PS-LR (là, ils ont objectivement raison) et il ne leur reste pas grand chose d’autre à faire, ce qui les rend bizarrement imprévisibles du point de vue des élites autoproclamées.

      Bref, je crains que le prochain voyage pour Mars arrive un chouia trop tard…

    • Je vous observe attentivement en ce moment. Vous agitez la tête en disant : « Non Mike, ça n’arrivera pas ! ». Malheureusement, vous vivez dans une bulle. Ou plutôt dans une grande caisse de résonance capable de vous convaincre, vous et vos amis, que les Américains n’éliront pas cet idiot de Trump. Vous alternez entre la consternation et la tentation de tourner au ridicule son plus récent commentaire, lorsque ce n’est pas son attitude narcissique.

      Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Une personne respectée à travers le monde, qui aime les enfants et poursuivra les politiques entreprises par Obama. Après tout, n’est-ce pas ce que nous voulons ? La même chose pour quatre ans de plus ?

      Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. Vous aurez beau vous consoler avec des statistiques (77 % de l’électorat est composé de femmes, de personnes de couleur et d’adultes de moins de 35 ans, et Trump ne remportera la majorité d’aucun de ces groupes), ou faire appel à la logique (les gens ne peuvent en aucun cas voter pour un bouffon qui va à l’encontre de leurs propres intérêts), ça ne restera qu’un moyen de vous protéger d’un traumatisme.

      Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner http://www.huffingtonpost.fr/michael-moore/trump-president-etats-unis_b_11192430.html

  • Harcelée par le FBI, une développeuse de Tor fuit les Etats-Unis

    http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/24/harcelee-fbi-developpeuse-tor-fuit-les-etats-unis-264123

    Il y a six mois que le FBI est sur son dos : Isis Agora Lovecruft, une des développeuses de Tor, le réseau qui protège l’anonymat, a annoncé avoir quitté les Etats-Unis.

    Le FBI l’a approchée une première fois à Thanksgiving, fin novembre 2015. Un agent, un certain Mark Burnett, a rendu visite à sa famille (elle était partie en vacances), raconte-t-elle sur son blog. Il a laissé sa carte avec un numéro de téléphone ajouté au stylo (qu’elle reproduit sur son site).

    Lovecruft, qui se décrit sur son compte Twitter comme « anarchiste, hackeuse, physicienne » et développeuse de Tor, a ensuite reçu une nouvelle demande, à nouveau via sa famille : le même agent du FBI a appelé sa mère sur son portable ; il lui disait que sa fille devait le rappeler.

    • Terre inhospitalière pour les lanceurs d’alerte, les Etats-Unis commencent à générer en série des réfugiés du numérique. Outre Edward Snowden à Moscou, on peut penser :
      – aux journalistes Glenn Greenwald (au Brésil – où il s’était initialement installé pour raisons personnelles) et Laura Poitras (à Berlin à l’époque de « Citizenfour », depuis revenue à New York) – qui tous deux ont contribué aux révélations de Snowden,
      – à l’informaticien Jacob Appelbaum (comme Lovecruft, participant au logiciel Tor), lui aussi à Berlin,
      – ou encore à Phil Zimmermann, le créateur du chiffrage PGP, désormais installé en Suisse.

  • Le BDS, les droits des Palestiniens et les menaces de mort proférées par Israël
    24 mai 2016 Par Les invités de Mediapart | Omar Barghouti
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/240516/le-bds-les-droits-des-palestiniens-et-les-menaces-de-mort-proferees-

    L’ONG Human Rights Watch a récemment condamné l’interdiction effective de voyager que m’impose le gouvernement israélien, en disant que cette mesure « semble une tentative pour punir [Barghouti] d’exercer son droit au militantisme politique pacifique, en utilisant l’arsenal du contrôle bureaucratique sur les vies palestiniennes ».

    En tant que défenseur des droits humains des Palestiniens, profondément et passionnément engagé dans la lutte non violente pour les droits des Palestiniens relevant du droit international, je suis inquiet pour ma sécurité après les récentes menaces israéliennes, officielles et à peine voilées, de nuire physiquement à ma personne comme à celle de mes collègues palestiniens, israéliens et internationaux actifs dans le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

    Au cours d’une conférence organisée en mars dernier par un quotidien israélien de droite en vue de combattre le BDS, des ministres du gouvernement israélien ont proféré des menaces, directes et indirectes, contre ceux qu’ils appellent les « meneurs du BDS », plusieurs d’entre eux me désignant explicitement. Le ministère de l’intérieur a menacé de révoquer mon statut de résident permanent en Israël et d’entraver ma capacité à voyager dans le monde entier pour défendre les droits palestiniens.

    La plus grave de ces menaces, cependant, est venue du ministre israélien des Renseignements, Yisrael Katz, qui nous a menacés d’ « élimination civile ciblée », un terme, comme Amnesty International le confirme, qui fait référence à des « assassinats ciblés ».(...)

    #BDS

    http://www.france-palestine.org/Omar-Barghouti-Le-BDS-les-droits-des-Palestiniens-et-les-menaces-d

    • Interdit de voyage par Israël et menacé de pire encore
      Glenn Greenwald questionne Omar Barghouti, cofondateur de BDS
      Publié le 13 mai 2016 sur The Intercept
      Traduction : Jean-Marie Flémal
      http://www.pourlapalestine.be/interdit-de-voyage-par-israel-et-menace-de-pire-encore

      (...) BARGHOUTI. Quand il s’agit de non-Juifs – comme on nous appelle en Israël – personne ne sait ce qui est applicable ou pas. Comme vous le savez, il existe en Israël plus de cinquante lois qui sont discriminatoires à l’égard des citoyens palestiniens de l’État, sans parler des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza qui, eux, sont des non-citoyens.

      Latuff apartheidC’est ainsi qu’un citoyen palestinien d’Israël ne dispose pas de toute la série de droits dont dispose le citoyen juif, tout simplement parce que le Palestinien n’est pas un ressortissant juif et que ce n’est que si vous en êtes un – quoi que cela puisse signifier – que vous disposez de toute la série des droits. C’est une définition extraterritoriale de la nationalité de telle sorte qu’en Israël il n’y a pas de nationalité israélienne – cela n’existe tout simplement pas.

      La Cour suprême a rejeté cette notion, la Knesset l’a fait aussi, il n’y a pas de nationalité israélienne. Il existe une citoyenneté israélienne, mais cela ne vous habilite pas à disposer de la série complète des droits. Et ainsi donc, oui, ma femme est une citoyenne israélienne et j’ai mon statut de résident permanent par ce biais mais, quant à connaître les droits dont je bénéficie et ceux dont je ne bénéficie pas, cela dépend de l’humeur des politiciens et de jusqu’où les tribunaux sont disposés à être d’accord avec cela.
      (...)
      C’est en France que la situation est la pire, avec un gouvernement qui prétend, en fait, qu’appeler au boycott des produits israéliens est désormais illégal sur le territoire français. On peut appeler à un boycott des produits français à Paris et ce sera OK, mais pas des produits israéliens. Imaginez l’énorme hypocrisie !

      GREENWALD. Et des personnes ont été arrêtées à Paris parce qu’elles portaient des t-shirts BDS…

      BARGHOUTI. Exactement. Ces mesures de répression en France sont sans précédent. Nous n’avons jamais rien vu de tel. Ces derniers temps, Paris est vraiment devenu la capitale de la répression anti-palestinienne. Imaginez – la cité prétendument des libertés est devenu la cité des ténèbres, pour les Palestiniens.

      GREENWALD. Il y a juste un an, il y a eu là une énorme marche en faveur de la liberté d’expression.

      BARGHOUTI. Nous ne considérons pas cette répression anti-palestinienne comme un cas isolé. Israël entretient la chose, mais il y a déjà beaucoup de répression, en Occident. Il y a déjà des attaques contre les syndicats, des attaques contre la liberté d’expression, contre la justice sociale, contre les mouvements en faveur de la justice raciale, on assiste à une énorme militarisation et sécurisation de la société, en Occident.

      Et Israël tire profit de son énorme marché sécuritaire et militaire national – ce sont des affaires très juteuses, pour Israël. Il entraîne des forces de police un peu partout aux États-Unis, de Ferguson à Baltimore. La police de Londres, également. Celle de Paris.

  • Panama Papers: a massive document leak reveals a global web of corruption and tax avoidance
    http://www.vox.com/2016/4/3/11356326/panama-papers

    Even as the world’s wealthiest and most powerful nations have engaged in increasingly complex and intensive efforts at international cooperation to smooth the wheels of global commerce, they have willfully chosen to allow the wealthiest members of Western society to shield their financial assets from taxation (and in many cases divorce or bankruptcy settlement) by taking advantage of shell companies and tax havens.

    If Panama or the Cayman Islands were acting to undermine the integrity of the global pharmaceutical patent system, the United States would stop them. But the political elite of powerful Western nations have not acted to stop relatively puny Caribbean nations from undermining the integrity of the global tax system — largely because Western economic elites don’t want them to.

    […]

    But even though various criminal money-laundering schemes are the sexiest possible use of shell companies, the day-to-day tax dodging is what really pays the bills. As a manager of offshore bank accounts told me years ago, “People think of banking secrecy as all about terrorists and drug smugglers, but the truth is there are a lot of rich people who don’t want to pay taxes.” And the system persists because there are a lot of politicians in the West who don’t particularly want to make them.

    […]

    Incorporating your hedge fund in a country with no corporate income tax even though all your fund’s employees and investors live in the United States is perfectly legal. So is, in most cases, setting up a Panamanian shell company to own and manage most of your family’s fortune.

    Signalé par Glenn Greenwald: A Key Similarity Between Snowden Leak and Panama Papers: Scandal Is What’s Been Legalized
    https://theintercept.com/2016/04/04/a-key-similarity-between-snowden-leak-and-panamapapers-scandal-is-what

    Proving that certain behavior is “legal” does not prove that it is ethical or just. That’s because corrupted political systems, by definition, often protect and legalize exactly the behavior that is most unjust. Vital journalism does not only expose law breaking. It also highlights how corrupted political and legal systems can be co-opted by the most powerful in order to legally sanction atrocious and destructive behavior that serves their interests, typically with little or no public awareness that it’s been done.

    • Ou comme le disait si joliment Jean de Maillard (ancien magistrat spécialisé dans la criminalité financière) à propos de certains formes de spéculations « aux marges immédiatement extérieures de la légalité » et quand ça chauffe, ils n’ont pas très loin à marcher pour revenir - temporrairement - dans les marges immédiatement intérieures", c’est à dire « dans les clous ».

    • J’aimerais que Greenwald aille plus loin et rejoigne notre ami @marclaime, dont l’une des thèses (audacieuse quoique parfaitement étayée) est que tous ces aspects illégaux ou simplement immoraux (dont Le Canard enchaîné se fait une spécialité) sont, de toute façon, « du vol de sac à main » par rapport au pillage systématique, légal et parfaitement revendiqué (voire : valorisé par nos médias) organisé par nos gouvernements depuis 40 ans que se développe le néolibéralisme.

      La fraude fiscale, certes. Qui représente bien plus que la fraude sociale. Certes. Mais qu’est-ce que tout cela représente finalement par rapport aux destructions des infrastructures publiques, aux coupes budgétaires qui transfèrent une foule de « services » au privé (école, santé, assurance, services collectifs, retraites, transports, infrastructures…), et aux truculents transferts de richesse des « partenariats public-privé » (une des spécialités de Marc sur le dossier de l’eau).

    • @Nidal, sans cette immense fraude fiscale, il y aurait beaucoup moins

      de destructions des infrastructures publiques

      et beaucoup moins

      de coupes budgétaires qui transfèrent une foule de « services » au privé

      .

      C’est cette immense fraude fiscale, particulièrement celle des multinationales (qui donnent aux fisc en moyenne 2 à 3% de leurs bénéfices alors qu’elles devraient en donner 33%), qui crée le déficit budgétaire récurrent de l’état et qui créé in fine la « dette publique » au nom de laquelle l’Union Européenne nous réclame des politiques d’austérité.

    • Non, la dette n’est que l’argument du moment. Auparavant on en a eu d’autres (l’inflation, la crise pétrolière, la compétitivité, etc.). Les modes se sont succédées.