person:grégoire théry

  • ▶ Conférence de presse Mouvement du Nid à propos de la prostitution - Echanges avec les journalistes

    https://www.youtube.com/watch?v=pclROI7GE9w#t=495

    Le jeudi 21/11/2013, le Mouvement du Nid France

    http://www.mouvementdunid.org

    a organisé une conférence de presse intitulée « Prostitution : Halte aux clichés, affrontons la réalité ! », afin de sensibiliser les médias et l’opinion aux enjeux sociaux, sanitaires et juridiques de l’abolition du système prostitueur.

    Intervenaient à cette conférence : Rosen Hicher, survivante de la prostitution ; Pauline (nom d’emprunt), survivante de la prostitution ; Grégoire Théry, Secrétaire Général du Mouvement du Nid ; Damien Mascret, médecin sexologue, co-auteur de « La revanche du clitoris » et journaliste santé ; Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris ; Blandine Métayer, comédienne et marraine de cet événement, qui a mis en voix plusieurs témoignages de survivantes, extraits de la sélection de 30 témoignages publiés en ligne ici http://abolition13avril.wordpress.com....
    (Réalisation et montage de Claire Bouet.)

    #prostitution #droits_humains

  • Réinsertion, d’anciennes prostituées témoignent | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/Reinsertion-d-anciennes-prostituees-temoignent-2013-11-25-1065900

    Pour les victimes de la traite, venues de l’étranger, l’#emprise psychologique prend diverses formes. « On sait qu’au Nigeria, on fait passer à certaines jeunes filles un “pacte vaudou” avant leur départ pour la France, où elles sont mises sur le trottoir.Elles ne peuvent rompre ce pacte au risque que le malheur s’abatte sur elles ou leur famille », indique Grégoire Théry.

    La crainte pour ses propres enfants maintient aussi les prostituées dans l’étau. « L’enfant reste au pays, le réseau ou la famille complice a la main sur lui, cela suffit à exercer un contrôle très efficace sur les personnes que l’on met sur le trottoir », fait observer le militant associatif. Même sans proxénète, Rosen a, pour sa part, longtemps craint de se voir retirer ses enfants. « Malgré l’horreur, les violences que je subissais, j’avais peur de me confier aux services sociaux, confie-t-elle. J’étais tétanisée, je me sentais coupable, alors je ne disais rien. »

    « L’emprise psychologique est le problème majeur, relève également la psychiatre Muriel Salmona, spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences (2). Souvent, le scénario s’est construit dès l’enfance, au travers de violences sexuelles, d’une dévalorisation profonde qui fait croire aux jeunes femmes qu’elles ne sont “bonnes qu’à ça”, que le corps est à disposition. » Conséquence, poursuit le médecin, « la mémoire traumatique parle souvent à leur place, colonise leur esprit. Cela conduit également à une dissociation, à une anesthésie émotionnelle qui leur permet – en apparence – de supporter les pires violences. Les proxénètes et les clients jouent de cela ».

    #prostitution