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  • Les 20 ans du Grand Mix (Lille) les 22 et 23 septembre 2017 – Ah non, ce soir j’peux pas, j’ai concert
    https://gconcertcesoir.com/2017/09/29/20-ans-du-grand-mix-22-23-septembre-2017

    Les 20 ans du Grand Mix (Lille) les 22 et 23 septembre 2017
    Déjà 20 ans qu’on a pris nos habitude au Grand Mix. Pour célébrer cet anniversaire, la salle de la métropole lilloise a choisi, évidemment, de fêter ça en musique. Sophie y était, elle vous raconte.

    Les petits plats dans les grands et les bougies dans les projos, c’est comme cela que le Grand Mix a reçu ses fidèles dans son antre musical le week-end dernier. 20 années de musiques, de découvertes et d’une programmation de qualité valaient bien un week-end anniversaire aux couleurs automnales.

    Le Grand Mix qui prépare son hibernation forcée pour travaux de décembre 2017 à février 2019 nous a offert une jolie fête. Le plateau était riche en découvertes et en artistes de qualité.

    La soirée du vendredi particulièrement fréquentée nous a plongés dans une ambiance plutôt faite de riffs 70’s revisités par le groupe L’impératrice , six chevelus habillés de bombers en wax. J’y ai retrouvé des accents à la Cerrone à la fois sensuels et festifs. Mais L’impératrice c’est un peu la bande originale de Cosmo 99 qui se joue devant nous. Nous avons donc embarqué à bord de l’Eagle Transporter pour un voyage intergalactique entre notes sucrées-rosées et voix presque enfantine de la chanteuse Flore . L’alchimie est donc parfaite entre voix et musique instrumentale, le show nous a véritablement transporté !

    Fin du jeu impérial et place à un DJ-set à la fraiche par Manar (alias Glitter), le Grand Mix nous a ouvert son parking pour des changements de plateau plus fun ! Dans cet espace extérieur à la déco bien connu des festivaliers, j’ai nommé le mobilier palette, un food truck a pris le relai du fameux Miam-Miam d’entrée de salle. Le bar extérieur sous préau était aussi bien senti. Et surtout il y avait un photo-call comme les stars à la télé ! Et ça nous, on a aimé !


    Isaac Delusion est installé, nous filons les écouter nos beaux Ecocups aux couleurs des 20 ans à la main : Quatre garçons dans le vent onirique des songes de cette nuit d’automne ! La musique de ce groupe est parfois déroutante passant d’une pop assumée à des jeux hip hop et une voix proche de celle de Jimmy Sommerville . Le groupe entraine le public dans son rêve étrange et doux à la fois. Il n’y a pas de mauvais rêves juste quelques notes nostalgiques. Comme il n’y a pas d’anniversaire sans lumière ni bougie, je peux vous assurer que le plan de feu de cette première soirée d’anniversaire était une réelle réussite ! La scène était parée de ses plus beaux habits lumineux, un vrai régal pour nos yeux !

    Jour 2, on prend le même écrin et on s’arrête sur ma révélation de la soirée : Fùgù Mango . Fùgù c’est ce poisson que les japonais payent une fortune pour qu’un maître sushi le découpe sans que le poison ne touche la chaire… Leur musique inspire au voyage, celui d’un poisson parcourant les mers chaudes du globe ? Oh que oui ! Certains titres nous donnent l’image d’une course effrénée à bout de souffle mais en rythmes toujours. Et on se prend à courir sur place, et on rejoue les scènes du film Cours, Lola, Cours ! Ce groupe belge est charmant, positif et authentique. La communication passe très bien avec la salle, nous on a applaudi de toutes nos mains !

    Il est temps de souffler ces 20 bougies, de remercier la belle équipe de bénévoles, d’intermittents, de personnels de ce bel établissement et de leur et nous souhaiter encore de chouettes années de concerts ! A très vite le Grand Mix !

    Texte et photos : Sophie DESREUMAUX

  • Peter Peter - Requin Chagrin - Le Grand Mix : : FROGGY’S DELIGHT : : Musique, Cinema, Theatre, Livres, Expos, sessions et bien plus.
    http://www.froggydelight.com/article-19025.html

    Le chanteur Québécois Peter Peter a présenté, sur la scène du Grand Mix (Tourcoing), son dernier album Noir Eden : concert planant comme un long trip acide où ont circulé les émotions aussi diverses que la tristesse et l’euphorie, l’angoisse et la joie.

    Mais c’est surtout une ligne mélancolique qui domine l’ensemble, soutenue par une musique pop de tendance électro et variété, traversée de temps à autre par quelques fulgurances rock.

    Ces composantes ne suffisent toutefois pas à décrire de façon satisfaisante une impression confuse, que l’on peut assimiler à un flux.

    Imaginez un mouvement ondulatoire, en lente progression, variable, transportant à tout instant une énergie. Cette musique nous laisse en effet dans une sensation constante d’apesanteur, d’où son caractère euphorisant.

    On perçoit assez vite, d’ailleurs, que ce mouvement n’est pas sans rapport avec celui de l’inconscient.

    Les paroles sont une libre association de mots, selon le principe de l’écriture automatique : « J’ai la saison que je veux quand je respire / Apparaissent mes vœux sans que je n’ai pu les dire / Je peux tout revivre et tout transformer » ("Bien réel").

    Parallèlement à cette formule automatique, le chanteur invoque une errance de l’esprit, un dérèglement des sens où l’imaginaire et le réel entrent en fusion.

    Par exemple, dans « Noir Eden », nous assistons à une collusion entre fiction et réel : l’histoire d’une personne, double de l’auteur assurément, emprisonnée dans sa douleur comme dans un mauvais rêve.

    Le concert entier est en fait un dialogue ininterrompu entre les deux faces de Peter Peter : sa face imaginaire et sa face réelle.

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  • Electro, rap, folk, world, une nouvelle saison métissée au Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/46523/article/2016-09-18/electro-rap-folk-world-une-nouvelle-saison-metissee-au-grand-mix

    La salle tourquennoise dédiée aux musiques actuelles fait sa rentrée sous le signe de l’éclectisme. Avec une programmation de fin d’année aussi riche que pointue. Notre sélection dans les propositions du trimestre.

    Par Florence MOREAU | Publié le 18/09/2016 PARTAGER Le journal du

    Electro . Il n’a que 16 ans, mais plusieurs millions d’internautes ont déjà succombé à ses titres hypnotiques. Les gourmands d’electro « posée » sont déjà passés par là : le concert de Petit Biscuit (alias Mehdi Benjelloun), le 25 octobre, affiche complet ! Vous êtes plutôt dancefloor ? Rendez-vous le 21 octobre pour la release party du premier album de Rocky qui célèbre ça avec You Man et Péo Watson. Même les plus jeunes participeront à la fête puisqu’un goûter-concert (à 16 h) précédera la soirée (5 € pour les enfants, gratuit pour deux accompagnateurs). À l’extrême opposé, Autechre imposera le noir complet, le 29 octobre, pour une écoute « immersive intense » de ses dernières compositions électroniques libres.

    Rap . Un Muppet Show, sauce hip-hop : les Puppetmastaz sont de retour pour la quatrième fois au Grand Mix, le 18 octobre. L’occasion pour ce gang allemand de marionnettes MCs de présenter son sixième album, Keep Yo Animal. Autre soirée rap, celle emmenée par Médine, le 12 novembre (à 18 h 30) en guise de concert de clôture de « Vivons la République », journée sur les valeurs républicaines portée, entre autres, par la MJC La Fabrique.

    Folk . Souvent comparé à Bob Dylan ou Leonard Cohen, Kevin Morby est considéré comme l’une des plus jolies révélations de ces dernières années. Il fera planer sa folk américaine sur le Grand Mix le 9 novembre. Autre moment sensible, après cinq ans d’absence, Keren Ann revient avec un nouvel album folk teinté de mélancolie qu’elle effleurera le 19 novembre.

    World . Vaudou Game célébrera une cérémonie folle aux couleurs de l’Afrique le 30 septembre, entre afro-funk et jazz éthiopien (tarif unique : 5 €). Suivra le « Tout-puissant orchestre poly-rythmo de Cotonou » : c’est le nom à rallonge de cette formation béninoise assez culte, d’une douzaine de musiciens, qui se renouvelle depuis les années soixante et promet de faire danser le Grand Mix à 20 h, le 16 novembre (en plus d’un goûter-concert à 16 h). Puis cap sur le Proche-Orient où le monde arabe est fou du tube Habib Galbi des A-Wa. Le trio des sœurs Haim viendra reprendre son refrain electro-chaâbi le 23 novembre.

    Enfin, l’effervescence liée à l’inauguration de l’antenne tourquennoise de l’Institut du monde arabe se propagera au Grand Mix le 26 novembre avec une soirée aux saveurs du Maghreb. Au menu : Freeklane (raï, pop), Karimouche (chanson) et Hoba Hoba Spirit (gnawa, rock).

    Le Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. Tél. : 03 20 70 10 00. Point d’accueil de 14 h à 19 h, du mardi au vendredi au 72, rue Saint-Jacques. Billetterie : www.legrandmix.com

  • Tourcoing : le chaudron du Grand Mix sort une nouvelle potion, éclectique et colorée - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-le-chaudron-du-grand-mix-sort-une-nouvelle-ia26b58810n3435450

    Rock, hip-hop, chorale, electro… la scène tourquennoise affiche près d’une trentaine de dates d’ici la fin juin. On en a sélectionné quelques-unes à ne pas rater.

    En s’associant au producteur portugais Batida, Konono n°1, légendaire orchestre de Kinshasa, promet une soirée de feu !

    Des phénomènes. Le Grand Mix est réputé pour ses cartons pleins. Sur la scène rap française, la salle promet une grosse soirée avec un plateau emmené par le roi du buzz et des clips innovants, Vald. Aux côtés de celui qui viendra dire Bonjour, on entendra Georgio et Charly Nine, jeudi 21 avril (c’est dans le cadre du festival Les Paradis artificiels). Dans un tout autre registre, belge cette fois, Trixie Whitley envoûtera la scène tourquennoise de sa pop bluesy, mardi 3 mai. Plus soul et R’n’B, Lee Fields and The Expressions promettent un moment rare et chaleureux, nourri de quarante-trois prolifiques années de carrière, mercredi 11 mai.

    Des retours attendus. Pour celui des Innocents, la salle affichera certainement complet bien avant le 27 mai. Reconstituant leur duo, Nataf et Urbain remontent sur scène dans une formule intimiste qui met en évidence la finesse de leur répertoire, entre perles encore méconnues et tubes fédérateurs. Autre retour, celui du musicien britannique Tricky, ce dimanche 10 avril. Le pilier du trip-hop déposera l’empreinte sombre de son douzième album, Skilled Mechanics.

    Du fun ! Vous aimez les mélanges qui pétillent ? Rendez-vous samedi 30 avril pour la rencontre entre un légendaire orchestre de Kinshasa, Konono nº1 (récompensé par un Grammy Award), et Pedro Coquenão, alias Batida, producteur, vidéaste et DJ angola-portugais, qui revigore le kuduro à coups de beats electro. Au final, leur collaboration promet une soirée world music et surtout une fête sans fin entre tradition et modernité.

    En mode « after work ». Discuter, danser, manger et boire (dans n’importe quel ordre), direct après les cours ou le bureau : c’est le concept de ce rendez-vous musical mensuel qui démarre systématiquement à l’heure de l’apéritif (18 h), le jeudi. En avril, rendez-vous le 28 pour se laisser emporter par l’abstract hip-hop et l’electro rêveuse d’Unno. En mai, c’est la pop langoureuse du duo Her, le 26, qui nous fera battre du pied (entrée gratuite).

    Dernières places à saisir. Pour Cult of Luna, mercredi 13 avril, et pour Matt Simons, mercredi 20 avril (Les Paradis artificiels), il ne faut plus traîner pour acheter des places. Mais pour les Américains de Nada Surf, mardi 12 avril, c’est déjà complet !

    Le Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. Tél. : 03 20 70 10 00. www.legrandmix.com.

  • Temps libre : que faire ce mercredi à Lille et dans la métropole ? - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/temps-libre-que-faire-ce-mercredi-a-lille-et-dans-la-ia19b0n3430011

    Monika + Témé Tan. Le goûter concert de Monika à 16h + concert Monika + Témé Tan à 20h.Qui aurait imaginé que la disco-pop trouverait son renouveau en Grèce, sous l’apparence d’une jeune femme ? Monika a enregistré avec les Dap Kings certains des tubes les plus euphorisants de ces derniers temps. Le Grand Mix, 5, place Notre-Dame, Tourcoing. 5 € par enfant / gratuit pour deux accompagnateurs. Concert, 12€ / gratuit abonnés. Tél. : 03 20 70 10 00, www.legrandmix.com.

  • Halluin : faute de budget, le Heartbeats Festival n’aura pas lieu en juin - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-faute-de-budget-le-heartbeats-festival-n-aura-ia26b58805n329704

    Lancé en juin 2015 par le Forum de l’Eurométropole, et les salles de concerts du Grand Mix, de l’Aéronef et De Kreun, le Hearbeats Festival ne connaîtra pas de deuxième édition au printemps prochain.

    Du bon son (dEUS, Metronomy, Caribou...) et un décor champêtre. Les 5 et 6 juin 2015, la première édition du Heartbeats Festival, un festival transfrontalier de musique electro pop, coorganisé par le Grand Mix (Tourcoing), l’Aéronef (Lille) et les Belges de De Kreun, et impulsé par le Forum de l’Eurométropole, avait rencontré un joli succès d’estime.
    « On a perdu des sous »
    Mais « seulement » 7 500 festivaliers s’étaient déplacés sous les chapiteaux violets du port de plaisance d’Halluin/Menin (B), quand les organisateurs franco-belges en espéraient pas loin de 12 000. Une fréquentation qui à l’époque avait déjà quelque peu refroidi les ardeurs, à l’instant d’évoquer l’avenir du tout nouveau festival.
    Déficitaire, le Heartbeats Festival ne connaîtra ainsi pas de deuxième édition au printemps prochain. La décision a été prise, ce mardi, lors d’une réunion à Courtrai avec tous les partenaires de l’opération. Directeur de la salle du Grand Mix, Boris Colin avance des raisons économiques. « L’an dernier, on a perdu des sous. Dans le contexte actuel, on ne peut pas se permettre de prendre des risques, à moins de se mettre en danger. »
    L’envie est là de poursuivre l’aventure
    Ce qui ne veut pas dire que le festival soit mort et enterré. L’envie est là de poursuivre l’aventure. « Le projet n’est pas abandonné, assure le responsable de la salle tourquennoise. Mais cela prend du temps d’installer un festival. » Du temps et de l’argent. Si le directeur du Grand Mix évoque quand même l’hypothèse d’un rendez-vous au deuxième semestre 2016, mais « dans un format plus modeste », la réflexion menée des deux côtés de la frontière se porte plutôt sur 2017. « On y travaille. On capitalisera sur l’expérience de 2015. »
    À ce jour, rien n’est encore arrêté pour l’an prochain et rien ne le sera avant quelques semaines, si les moyens financiers sont réunis. Et rien ne dit, si seconde édition il y a, qu’elle se tiendra à Halluin. Le site verdoyant du port de plaisance avait séduit festivaliers et observateurs, mais au final, posé en bordure de la Lys, il s’était révélé très coûteux, notamment à sécuriser, pour les organisateurs.

  • Bertrand Belin à Tourcoing : « L’impression de franchir un cap à chaque concert » - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/bertrand-belin-a-tourcoing-l-impression-de-franchir-ia19b0n3184576

    Auteur d’un cinquième album intitulé « Cap Waller », l’élégant et subtil Bertrand Belin retrouve ce vendredi soir la scène du Grand Mix, qu’il connaît bien, entouré de quatre musiciens. La promesse d’une belle rencontre.

    Pour votre précédent album, « Parcs », vous aviez travaillé en résidence au Grand Mix, en 2013. Que vous reste-t-il de cette expérience ?
    « On avait rarement eu, jusqu’alors, des conditions de travail aussi bonnes. En plus d’être une salle très bien équipée et confortable, le Grand Mix est très bien animé par l’équipe qui y travaille. Le souvenir qui s’est fixé dans ma mémoire est celui de Tourcoing sous la neige. Il avait beaucoup neigé cette semaine-là. Cela donne à l’ensemble de ce séjour un caractère féerique. »
    « Cap Waller », comme votre précédent album, a été enregistré à Sheffield, en Angleterre. Pourquoi être retourné là-bas ?
    « Pour le déplacement, l’aventure humaine, pour se retrouver dans un pays étranger où l’on parle une autre langue. Ça déplace d’autant nos habitudes et ça déjoue nos codes et nos méthodes, si on en a. Cet environnement nouveau reproduit sur moi une forme de curiosité, d’appétit et en même temps de concentration. Et puis on y est retourné pour le studio, parce que la musique y résonne bien, et surtout pour Mark Sheridan, qui a réalisé le disque, devenu un ami depuis l’expérience de Parcs. »
    Trouvez-vous des points communs à Sheffield, Lille, Roubaix, Tourcoing, les villes du Nord ?
    « Oui, indéniablement. Ce sont des villes qui ont vécu la même histoire récente, industrielle : le démantèlement de la sidérurgie, le déplacement de l’exploitation minière, la mise à la marge d’un nombre croissant d’infrastructures, d’usines et tout ce qui va avec. Dans la petite périphérie de Sheffield, tout a été carié pendant des dizaines d’années. Mais c’est aujourd’hui une ville qui s’est reconstruite en s’appuyant sur les universités et le monde étudiant. À ce titre-là, il y a des points communs avec des villes comme Lille et ses environs… »
    Cap Waller est un lieu qui n’existe pas. Que désigne-t-il ?
    « Ce disque, tout simplement. Après, il évoque ce qu’un cap évoque : le passage d’un état à un autre, d’un océan à un autre. C’est une façon de voir enjamber, de voir passer quelque chose. »
    Waller est aussi une référence à un musicien…
    « C’est le nom d’un musicien chanteur de Sheffield, Hugues Waller, qu’on a découvert là-bas, avec les musiciens. On était vraiment en admiration devant la profondeur de ses interprétations et de son chant. Il se trouve un peu hommagé dans ce titre. »
    Vous étiez-vous fixé un cap particulier pour ce nouvel album ?
    « Non, pas vraiment, à part aller de l’avant. »
    Et aujourd’hui, avez-vous l’impression d’avoir franchi un nouveau cap ?
    « Chaque jour, j’ai l’impression d’avoir franchi un nouveau cap. Bien sûr, c’est toujours un événement d’être face à un nouveau disque dont on ne savait rien un an avant. Mais j’ai surtout l’impression de franchir un cap à chaque fois que je fais un concert. »

    Vendredi 27 novembre, à 20 h, au Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. 19/16 €.

  • Tourcoing : Les inRocKs au Grand Mix pour deux soirées - Lille et ses environs - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-les-inrocks-au-grand-mix-pour-deux-soirees-jna49b0n927875?xtor=

    Le festival fait halte comme chaque année dans la salle tourquennoise avec son lot de coups de cœur et de découvertes. Rendez-vous ces jeudi et vendredi.

    Comme chaque année, la salle du Grand Mix est sur la route du festival Les inRocKs avec deux soirées, ces jeudi et vendredi. Deux soirées fidèles à l’esprit de ce rendez-vous en passe de fêter ses trente ans et qui n’a jamais voulu céder à la facilité des grosses têtes d’affiche pour, au contraire, privilégier la découverte et le partage de coups de cœur.
    Ce jeudi soir, le Grand Mix accueille le quatuor japonais Bo Ningen, les Londoniens de Wolf Alice, le groupe américain The District et Fat White Family, formation héritière d’une culture rock londonienne à rapprocher du punk plutôt que de la pop des années 80-90.
    Vendredi, la salle tourquennoise affiche quatre autres groupes : les jumeaux anglais de Formation, la chanteuse soul anglaise Lapsley, le Londonien Ghost Culture et surtout Son Lux. Un trio formé par Ryan Lott, Ian Chang et Rafiq Bathya que le Grand Mix a déjà reçu deux fois et qui vient avec Bones, son nouvel album sorti en début d’année et d’emblée salué par la critique. « Rarement des morceaux auront révélé leur ampleur sur scène comme ceux de Son Lux », affirment les responsables du Grand Mix.
    Jeudi 12 et vendredi 13 novembre, à partir de 19 h 20, au Grand Mix, 5, place Notre-Dame, Tourcoing. 16 à 5 €. Pass 2 jours : 34/28 €. Tél : 03 20 70 10 00.

  • Deerhunter : « Fading Frontier », la chronique : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2015/10/20/deerhunter-fading-frontier-la-chronique-14296.html

    Deerhunter : « Fading Frontier », la chronique

    « What’s wrong with me ? » (« Qu’est-ce qui cloche chez moi ? ») répète jusqu’à l’épuisement l’incorrigible Bradley Cox sur Carrion, ultime chanson de ce septième album. Rien ! Ou plutôt, si cet animal tourmenté continue de pondre de tels bijoux en allant si mal, pourvu que ça dure !
    Après un Monomaniac très noisy, le génie malade d’Atlanta et ses acolytes nous offrent un rêve éveillé digne de leur déjà grand Halcyon Digest.
    Mélodies imparables, arrangements troublants, rupture rythmique parfaite entre le lancinant Leather and Wood et le survolté Snakeskin, au cœur de chansons pop lumineuses qui tranchent avec la noirceur abyssale des textes coxiens. A coup sûr, un des albums de l’année. 
    B.M.

    ... et au Grand Mix (Tourcoing) le lundi 9 novembre !
    Une soirée Bradford Cox d’ailleurs, avec Atlas Sound, son projet solo, en 1re partie

  • Tourcoing : Les inRocKs au Grand Mix pour deux soirées - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-les-inrocks-au-grand-mix-pour-deux-soirees-ia26b58810n3154980

    Le festival fait halte comme chaque année dans la salle tourquennoise avec son lot de coups de cœur et de découvertes. Rendez-vous ces jeudi et vendredi.

    Son Lux sera très attendu, vendredi soir.

    Comme chaque année, la salle du Grand Mix est sur la route du festival Les inRocKs avec deux soirées, ces jeudi et vendredi. Deux soirées fidèles à l’esprit de ce rendez-vous en passe de fêter ses trente ans et qui n’a jamais voulu céder à la facilité des grosses têtes d’affiche pour, au contraire, privilégier la découverte et le partage de coups de cœur.
    Ce jeudi soir, le Grand Mix accueille le quatuor japonais Bo Ningen, les Londoniens de Wolf Alice, le groupe américain The District et Fat White Family, formation héritière d’une culture rock londonienne à rapprocher du punk plutôt que de la pop des années 80-90.
    Vendredi, la salle tourquennoise affiche quatre autres groupes : les jumeaux anglais de Formation, la chanteuse soul anglaise Lapsley, le Londonien Ghost Culture et surtout Son Lux. Un trio formé par Ryan Lott, Ian Chang et Rafiq Bathya que le Grand Mix a déjà reçu deux fois et qui vient avec Bones, son nouvel album sorti en début d’année et d’emblée salué par la critique. « Rarement des morceaux auront révélé leur ampleur sur scène comme ceux de Son Lux », affirment les responsables du Grand Mix.

    Jeudi 12 et vendredi 13 novembre, à partir de 19 h 20, au Grand Mix, 5, place Notre-Dame, Tourcoing. 16 à 5 €. Pass 2 jours : 34/28 €. Tél : 03 20 70 10 00.

  • Colbert à Tourcoing : quand les lycéens organisent un concert de A à Z - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/colbert-a-tourcoing-quand-les-lyceens-organisent-un-ia51b0n645663

    Grâce au Contrat local d’éducation artistique (Cléa), des lycéens de Colbert ont pu organiser le concert de David Bartholomé dans leur bahut.

    Depuis trois ans, le Grand Mix a lancé l’Atelier Passe ta chronique d’abord. Le principe : des lycéens de 1ère, volontaires, sur le temps de la pause méridienne, rédigent des articles. Des comptes rendus de concerts, des interviews d’artistes découverts au Grand Mix. Le tout sous la baguette du journaliste Olivier Pernot. Depuis deux ans, c’est Colbert qui a ce privilège. Jeudi, ils ont ajouté une corde à leur arc en organisant un concert au sein même de leur établissement. Une occasion qu’ils ont saisie grâce au Contrat local d’éducation artistique (Cléa) qui a pour artiste associé cette année, le chanteur et musicien David Bartholomé.
    Jeudi matin, des essais sonores résonnaient donc dans les couloirs du bahut. Ils provenaient de la salle polyvalente. Une dizaine d’élèves de TSEN, la filière audio-visuelle, se sont chargés du son et des lumières du concert. « C’est très rare d’avoir une branche audiovisuelle dans un lycée. Et en plus à deux pas du Grand Mix. Alors pour 2015-2016, on réfléchit à les associer davantage à nos projets », indique Maeva Justice, chargée de l’action culturelle au Grand Mix. Un travail salué par l’artiste lui-même, en préambule de son concert : « Les élèves vous ont préparé un sons et lumières digne de Muse et David Guetta. Ça va péter. » David Bartholomé sait faire réagir son public, avec des chansons pleines d’humour « La Fille qui en avait tellement plein le c… qu’elle avait l’impression d’avoir deux c… » et parvient même à faire chanter les lycéens. « Allez, on va vérifier si c’est un tube », lance-t-il pour les inciter à répéter son refrain.
    « Le Grand Mix m’avait parlé du travail de David Bartholomé. Je me suis dit que ce serait dommage de ne pas faire quelque chose. À minima une interview  », raconte Olivier Pernot. L’an dernier, les lycéens avaient déjà pu interviewer Rocky qui donnait un concert à la Condition publique, organisé par Le Grand Mix. Cette fois, les lycéens ont rédigé un texte de présentation de l’artiste et une interview. Celle-ci sera mise en ligne sur le blog de l’atelier. « David Bartholomé revient dans un mois avec ses instruments : samplings, boucles… ça portera sur la construction de sa musique, ce sera plus technique », prévoit Olivier Pernot.
    Contrat local d’éducation artistique : Tourcoing, la ville qui a le plus de demandes
    Le Contrat local d’éducation artistique (Cléa) est régi par une convention sur trois ans qui lie la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et les trois villes Roubaix, Tourcoing et Wattrelos.
    Le but ? Offrir aux structures scolaires et sociales une expérience avec un artiste, que ce soit dans le domaine du cinéma, des arts plastiques, de la littérature ou de la musique…
    Pour la musique c’est le Grand Mix qui a été choisi pour chapeauter les liens entre artistes et relais scolaires ou sociaux, « nous sommes très contents d’avoir été la structure tourquennoise désignée pour superviser, car ça nous fait travailler avec les publics scolaires, rencontrer les enseignants, nouer des relations et faire naître d’autres projets hors Cléa », explique Maeva Justice, chargée de l’action culturelle. Des projets comme les goûters-concerts (toujours complets), les concerts dans les crèches, mini-concerts etc.
    Chaque année, les artistes postulent donc en septembre pour le Cléa. Et ce sont les enseignants eux-mêmes qui font le choix du projet. Ainsi, David Bartholomé, musicien et chanteur pop folk belge (il a reçu trois Octaves, les équivalents des Victoires de la musique en Belgique, participé aux Vieilles charrues avec son groupe Sharko) a donné un mini-concert devant les enseignants qui ont validé ensuite sa candidature et ses choix d’ateliers. Ils ont ensuite défini ensemble le nombre d’interventions et le temps de restitution. Depuis, il se produit dans une dizaine d’établissements scolaires tourquennois (essentiellement en primaire) et trois établissements socio-culturels.
    L’artiste a bien sûr adapté ses projets en fonction de l’âge de son public : travail de percussions, chorales accompagnées d’instruments, marionnettes, mise en musique d’un conte. « Mais ce n’est pas du jeune public. C’est vraiment un artiste qui vient avec sa démarche artistique. Tourcoing est la ville où il y a le plus de demandes. Les profs sont très réactifs », se réjouit Maeva Justice qui pointe la fin du dispositif, cette année, sans assurance de reconduction des financements pour les trois prochaines années. Un motif d’inquiétude.

  • On a fait la tournée du Fair | NOVAPLANET
    http://www.novaplanet.com/novamag/41490/on-a-fait-la-tournee-du-fair

    Comprendre la dimension d’accompagnement que représente le dispositif du Fair, c’est aussi prendre la mesure de cette proximité des équipes avec les groupes en développement et de l’ensemble d’expériences qu’engrangent les groupes qui ont eu la chance d’être sélectionnés. C’est pour tenter de vivre un peu de ce que ces groupe expérimentent que je prends ainsi le train direction Tourcoing pour rattraper le temps d’une date le wagon de la tournée du Fair.

    Acceuilli par une odeur divinement nordique de Maroilles une fois arrivé à la magnifique salle du Grand Mix à Tourcoing, c’est le directeur du Fair en personne qui salue Laetitia Shériff et Baden Baden, témoignage d’une proximité qui font des groupes sélectionnés par le Fair davantage que des promesses musicales souvent accolés derrière l’expression consacrée du métier « groupe en développement », des personnalités musicales qui sont épaulées dans le cadre d’une relation plus que d’une collaboration.

    C’est la primauté du rapport humain qui me frappe en premier lieu dans ce dispositif qui, de prime abord, à des allures tentaculaires tant il accompagne les artistes aussi bien sur le plan de l’enregistrement, de la scène, mais aussi d’une myriade de domaines à la réalité moins brillante mais capitale lorsqu’un groupe cherche à exister : relations presses, des notions de droit, de communication, de management. Bref tout l’envers du décor qui fait aussi de la musique un métier au delà du talent.

    Car le talent brut, le Fair sait le détecter, sa mission n’est que de lui permettre de se magnifier, de pouvoir exister dans un environnement à l’économie dévastée et où il est compliqué de vivre de son talent, d’exprimer et de faire comprendre l’identité musicale que l’on défend.

    Sur scène en revanche l’identité musicale de Laetita Shériff qui ouvre cette soirée du Fair à Tourcoing est affirmée et authentique, précision millimétrée et musique qui s’échappe des carcans. Une introduction en trombe et cette caractéristique des groupes qui jouent pour exister, se présenter au 4e morceau. A la fois fin et pourtant sans détour, Laetitia Shériff puise dans le Krautrock et le Shoegazing pour un rock racé et malin, maîtrisant parfaitement cet art d’happer l’oreille pour la traîner sur de sinueux sillons sans lui laisser le loisir de s’échapper. Une performance qui se bonifie au fur et à mesure que les bières du Nord accompagnent les riffs dans mes veines.

    Autre atmosphère mais même précision d’éxécution, c’est à Baden Baden de monter sur scène dans la foulée. Témoin de la variété des talents que le Fair est capable de mettre en avant, le Grand Mix de Tourcoing se plonge alors dans la pop savante et léchée de la formation qui choisi désormais de composer en français dans le texte, confiant une vulnérabilité et une fragilité supérieure à la minutie de leurs compositions. Scéniquement le choix du noir et d’une mobilité réduite à son stricte minimum confèrent une ampleur supplémentaire aux chansons, qui n’occupent que davantage l’espace sonore.

    C’est donc le sang plein de bon houblon, les joues roses du froid de ce foutu nord, et encore empli du son aussi chaleureux que l’acceuil du Grand Mix, que je rentre, convaincu que l’engagement musical du Fair est une chance incroyable aussi bien que pour les artistes que pour les auditeurs, et c’est là un tour de force incroyable.

  • Les Inrocks au Grand Mix, à Tourcoing : il reste des places pour Palma Violets, jeudi soir - Tourcoing et ses environs - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/les-inrocks-au-grand-mix-a-tourcoing-il-reste-des-ia26b0n2489059

    Depuis l’an dernier, le Grand Mix accueille le festival Les Inrocks au cours de deux soirées. Mauvaise (ou bonne) nouvelle : celle de vendredi affiche complet depuis un moment.

    Le Grand Mix attendait Palma Violets depuis longtemps. Ce jeudi, ce sera chose faite.

    La première (jeudi soir) sera dévolue au rock avec Palma Violets, « énergique, gentiment punk », estime Julien Guillaume, le programmateur de la salle tourquennoise. Ils seront précédés des New-Yorkais de Parquet Courts, deux chanteurs-guitaristes, « c’est généreux, bien foutu, plus pop », décrit Julien Guillaume qui les a découverts à Brighton. Le coup d’envoi est donné par d’autres Américains : The Orwells.

    La soirée de vendredi sera plus paisible, plus pop-folk, et signera le retour du dandy nonchalant Baxter Dury, qui avait déjà fait carton plein au Grand Mix il y a deux ans. En première partie, The Acid. Derrière ce groupe electro (le superbe titre Basic Instinct) se cache le chanteur australien Ry-X, décidément sur tous les fronts (c’est aussi la moitié de Howling).

    Il sera suivi de Nick Mulvey (First Mind est son premier album solo) et de l’Islandais Ásgeir qui, à 22 ans, signe déjà son deuxième album, In The Silence. Son parolier, lui, a 74 ans, et c’est son père. Ásgeir, nouveau phénomène de l’electro-folk islandais, a grandi sur une île de quelques dizaines d’habitants.

    Le festival est un beau mélange entre groupes installés et nouveautés. Si la fréquentation de la première édition l’an dernier avait été en demi-teinte avec 150 personnes le premier soir, mais une salle comble le second, cette année « ce sera carton plein », prédit Julien Guillaume qui se félicite des « retombées au plan national pour le Grand Mix ».

    > Jeudi 13 et vendredi 14 novembre, à 20 h, Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. 20/17 €. Tél. : 03 20 70 10 00.

  • Tourcoing : le groupe Morcheeba, tête d’affiche de La Voix du Rock (VIDÉO) - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-le-groupe-morcheeba-tete-d-affiche-de-la-voix-jna49b0n416864?xt

    Le festival tourquennois programmé le 14 juin prochain accueillera cette année une tête d’affiche prestigieuse : Morcheeba.

    Le groupe anglais, précurseur dans les années 90 de la brit pop et du trip hop sera le quatrième à monter sur la scène installée, comme chaque édition du festival, sur le parvis Saint-Christophe et accessible gratuitement. « On accueille un groupe qui, au début des années 90, a inventé un style », se réjouit Julien Guillaume, programmateur du Grand Mix qui a travaillé sur cette cinquième édition du festival, en partenariat avec le groupe La Voix, la Ville de Tourcoing et le Crédit Mutuel Nord Europe.

    Pour lui, cet « invité surprise » qui donne une autre dimension à l’événement musical tourquennois, est le résultat d’un travail mené durant cinq années : « Depuis le début, on court après des têtes d’affiche européennes. Les membres de Morcheeba nous ont dit, alors que cela faisait plusieurs fois que nous les contactions, qu’ils étaient intéressés. Ils ont vu que les éditions précédentes avaient bien fonctionné. »

    Morcheeba sera précédé sur la scène de La Voix du Rock par des groupes rock et électro. D’abord Bodybeat dès 16 h, groupe funk nordiste, puis Cascadeur, plus pop, puis La Femme. La soirée se terminera, après Morcheeba, avec Breton.

  • Lundi soir à Tourcoing, San Fermin exaltera le spleen en mode majeur - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/lundi-soir-a-tourcoing-san-fermin-exaltera-le-spleen-en-jna49b0n401061?xt

    Le Grand Mix, dont le flair en matière de groupes en devenir n’est plus à démontrer, décroche l’une des cinq dates de San Fermin en France.

    Il doit certes en avoir, des faiblesses, Ellis Ludwig-Leone, mais concentrons-nous sur ses qualités qui sont déjà multiples. « Déjà », parce que le démiurge de ce groupe basé à Brooklyn (dont le nom est une référence à un roman d’Hemingway) affiche, à 24 ans seulement, de tels états de service qu’on peut s’autoriser à écrire le mot génie. Le dandy américain à lunettes a d’abord poursuivi des études de musicologie à l’université de Yale, écrit quelques partitions de musique de chambre et joué les assistants du compositeur Nico Muhly (un proche de Philip Glass ou Björk).

    Sentiments douloureux

    Un jour, il s’est enfermé dans un studio à la montagne. Un mois et demi plus tard, sa prolixe cervelle avait imaginé un ambitieux disque de pop plein d’élans symphoniques, sans jamais tomber dans l’écriture surchargée et ampoulée. Le jeune homme ne cache pas s’être inspiré de sentiments douloureux (la nostalgie, l’amour impossible...) pour écrire ses premières chansons. Comme par contraste, San Fermin rayonne, prend des risques, des virages inattendues, évoque de beaux aînés (The National, Sufjan Stevens...) sans être écrasé par cet héritage. Le genre de disque qu’on écoutera avec plaisir dans dix ans.

    Un autre talent de Ludwig-Leone est de savoir s’entourer. Avec son ami Allen Tate (dont le timbre grave rappelle Bill Callahan) et un duo d’élégantes jeunes femmes menant un groupe en parallèle (Lucius), le casting est idéal. Pour avoir écouté une session live du groupe, on peut dire qu’il ne mégote pas sur les moyens sur scène.

    Ce lundi 21 avril, à 18 h (avec Genghar et Liesa Van Der Aa), au Grand Mix, place Notre-Dame à Tourcoing. 13 à 5 €. 03 20 70 10 00.