person:guy haarscher

  • Chauffeurs Uber : au volant avec les prolétaires 2.0, « entrepreneurs » pour 3,5 euros de l’heure
    http://www.bastamag.net/Chauffeurs-Uber-quand-les-proletaires-2-0-sont-au-volant

    Ils travaillent plus de 60 heures par semaine et gagnent moins que le Smic. Ce sont les chauffeurs VTC. Ils seraient autour de 20 000 en France. L’arrivée de la plateforme numérique Uber a suscité espoirs et vocations pour de nombreux exclus du marché du travail. Et la marque a tout fait pour attirer de nouveaux « partenaires ». Derrière les promesses d’autonomie et d’activités rémunératrices, beaucoup découvrent la précarité, le salariat déguisé sans protection sociale, l’endettement et, au final, une (...)

    #Résister

    / A la une, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail, Emploi , #Ma_vie_au_travail, #Classes_populaires, Protections (...)

    #Emploi_ #Protections_sociales

    • Excellent article !

      Le lundi 16 janvier 2017, les Amis du Monde Diplomatique de Lille organisaient une conférence débat à Villeneuve d’Ascq : « Uber, Airbnb, Blablacar... : l’économie de l’avenir ? » avec la participation de Stéphane Sirot et Matthieu Lietaert.

      Pour l’écouter : http://www.campuslille.com/index.php/entry/uber-airbnb-blablacar-l-economie-de-l-avenir-stephane-sirot-matthieu-li

      Quoi de commun entre Uber, Airbnb, Blablacar ou Drivy ?
      Ces plateformes sont les fleurons de ce qu’on appelle l’« économie du partage » ou « collaborative ».

      Ces pratiques économiques en vogue ont été rendues possibles par les nouvelles technologies : Internet et les réseaux sociaux. Est-ce qu’elles ne représentent pas l’avenir à la fois souhaitable et inévitable, de telle façon qu’il faudrait simplement les réguler ? D’ailleurs, est-ce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’intérêt des consommateurs : souplesse, réactivité, « convivialité », et même caractère écologique ? Pourtant, des problèmes importants se posent, de deux types, au moins : d’abord, quelles sont les conditions de travail et les droits de ceux qui travaillent, sans statut, pour certaines plateformes ? Il semble qu’elles font plutôt penser au passé qu’à l’avenir...
      Ensuite, une société fonctionne aussi grâce aux impôts qui permettent l’existence de services publics, qui eux-mêmes rendent possible l’activité économique. Or, qu’en est-il de ces nouvelles formes d’activité économique au regard de l’impôt ? Bref, avant de se précipiter vers tout ce qui est « moderne », « nouveau », « numérique », il faut sans doute réfléchir, examiner, faire le tri pour voir quel est le meilleur parti que l’on peut tirer des progrès techniques, des opportunités qu’ils offrent, et éviter les régressions qu’ils peuvent favoriser.

      STÉPHANE SIROT, historien français, enseignant l’histoire politique et sociale du XXe siècle à l’Université de Cergy-Pontoise et l’histoire et la sociologie du syndicalisme et des relations sociales à l’Institut d’administration des entreprises de l’Université de Nantes

      et
      
MATTHIEU LIETAERT, docteur en sciences politiques, coréalisateur du film The Brussels Business, co-fondateur de l’habitat groupé L’Echappée et co-fondateur du supermarché participatif BEES Coop, auteur de Homo Coopérans 2.0 – Changeons de cap vers l’économie collaborative.

      + Les débats des Amis du Monde Diplomatique, c’est gratuit et c’est du sérieux, on en a de la chance à Villeneuve d’Ascq.

      PREUVE A propos d’Uber, le débat auquel vous avez échappé :

      Les débats de l’ULB, avec cultures d’europe - l’ubérisation du monde va-t-elle bouleverser nos vies ?
      
C’était le 23 février 2017 à 20h au Campus du Solbosch, bâtiment K, amphithéâtre Henri La Fontaine.
      
Avec Luc Ferry, essayiste et philosophe, ancien ministre de l’Éducation nationale français.
      "Cette "infrastructure du monde" qu’est le Web a permis l’apparition d’une économie dite "collaborative", celles que symbolisent des applications comme Uber, Airbnb ou BlaBlaCar. Selon l’idéologue Jeremy Rifkin, elles annoncent la fin du capitalisme au profit d’un monde de gratuité et de souci de l’autre.
      N’est-ce pas, tout à l’inverse, vers un hyper-libéralisme, vénal et dérégulateur, que nous nous dirigeons ? Certaines perspectives ouvertes par les innovations techno-scientifiques sont enthousiasmantes, d’autres effrayantes." (L. Ferry).
      Il est urgent de débattre de ces questions qui engagent l’avenir de nos sociétés démocratiques.
      
Le débat sera animé par Guy Haarscher, philosophe et professeur émérite de l’ULB.

      Prix d’entrée : Extérieurs : 10 EUR - Membres ULB, UAE, CEPULB, Extension ULB, Seniors, Demandeurs d’emploi (sur présentation de la carte) : 5 EUR - Étudiant·e·s (sur présentation de la carte) : GRATUIT - Les tickets d’entrée sont disponibles le soir même de l’événement
Source : http://www.ulb.ac.be/debats
      _ Luc Ferry ? Sur le travail ? Ouaf ! _

    • https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-02-28/in-video-uber-ceo-argues-with-driver-over-falling-fares

      “I don’t know if you remember me, but it’s fine,” Kamel says. The pair begin talking shop, and Kalanick explains that they’re going to cut down on the number of black cars, which will reduce competition and should be good for Kamel.

      Then Kamel says what every driver has been dying to tell Kalanick: “You’re raising the standards, and you’re dropping the prices.”

      Kalanick: “We’re not dropping the prices on black.”

      Kamel: “But in general the whole price is—”

      Kalanick: “We have to; we have competitors; otherwise, we’d go out of business.”

      Kamel: “Competitors? Man, you had the business model in your hands. You could have the prices you want, but you choose to buy everybody a ride.”

      Kalanick: “No, no no. You misunderstand me. We started high-end. We didn’t go low-end because we wanted to. We went low-end because we had to because we’d be out of business.”

      Kamel: “What? Lyft? It’s a piece of cake right there.”

      Kalanick: “It seems like a piece of cake because I’ve beaten them. But if I didn’t do the things I did, we would have been beaten, I promise.”

      The two bat that idea around, and Kamel brings the conversation back to his losses.

      Kamel: “But people are not trusting you anymore. … I lost $97,000 because of you. I’m bankrupt because of you. Yes, yes, yes. You keep changing every day. You keep changing every day.”

      Kalanick: “Hold on a second, what have I changed about Black? What have I changed?”

      Kamel: “You changed the whole business. You dropped the prices.”

      Kalanick: “On black?”

      Kamel: “Yes, you did.”

      Kalanick begins to lose his temper. “Bullshit,” he says.

      Kamel: “We started with $20.”

      Kalanick: “Bullshit.”

      Kamel: “We started with $20. How much is the mile now, $2.75?”

      Kalanick: “You know what?”

      Kamel: “What?”

      Kalanick: “Some people don’t like to take responsibility for their own shit. They blame everything in their life on somebody else. Good luck!”

      Kamel: “Good luck to you, but I know [you’re not] going to go far.”

      The door slams. Kamel drives away. Later, the Uber driver app prompts him to rate Kalanick, as he does all his riders. Kamel gives him one star.

  • André Léonard chahuté par des #Femen seins nus à l’ULB | Belgique - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/230985/article/actualite/belgique/2013-04-23/andre-leonard-chahute-par-des-femen-seins-nus-l-ulb

    Quatre militantes de Femen ont fait irruption seins nus dans une conférence qui réunissait jeudi soir à Ixelles, André Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l’ULB, autour du thème « Blasphème : offense ou liberté de s’exprimer ». Par cette action, les Femen ont voulu dénoncer des propos tenus par Mr Léonard qu’elles estiment être à caractère homophobe.

    Les quatre militantes de Femen, qui se trouvaient dans le public venu assister à la conférence, ont mené leur action peu après le début des débats, qui se tenait au Campus du Solbosch, à Ixelles. Aux cris de « Léonard y’en a marre », « Stop Homophobia » ou encore « God saves the gouines », les quatre femmes ont fait irruption seins nus sur l’estrade où se tenaient Guy Haarscher et André Léonard. Ce dernier s’est vu asperger de jets d’« eau bénite » contenue dans des sprays en forme de Vierge Marie.

    Très bonne photo :)

  • Un Homme A Poil Sur Le Net » Blog Archive » Débat tragique à l’ULB : 1 mort médiatique
    http://un.homme.a.poilsurle.net/?p=997

    Je voudrais revenir ici sur plusieurs éléments singulièrement absents de l’abondante couverture médiatique de l’événement.

    Tout d’abord, le terme de “débat” pour qualifier l’événement. Comme je le rappelle dans ma petite analyse, le terme “débat” implique des interlocuteurs ayant des idées opposées sur un sujet. Peut-on vraiment imaginer un instant que Caroline Fourest, Hervé Hasquin (ancien Ministre MR, ancien président et recteur de l’#ULB) et Guy Haarscher (philosophe proche du MR et grand défenseur de l’Etat d’Israël) puissent avoir autre chose que des divergences de forme sur un thème comme celui de l’extrême-droite1 ?

    Il s’agissait donc plutôt d’une conférence de Caroline Fourest, voire d’un “dialogue” comme elle le dit elle-même dans son compte-rendu de la soirée.

    Deuxième chose, la personnalité controversée de Caroline Fourest elle-même. Présentée dans un article comme une “essayiste et journaliste française, auteure d’une biographie fouillée sur Marine Le Pen“, les grands médias n’émettent aucune critique sur la qualité de son travail.

    [...]

    Le dernier exemple en date est peut-être son propre compte-rendu de la conférence qui commence, tout en finesse, par :

    C’est l’histoire d’une conférence contre l’extrême droite et le racisme anti-musulmans qui se retrouve sabotée par une extrême droite pro-islamiste.

    Donc, pour Caroline Fourest, contester son point de vue sur “l’extrême-droite et le racisme anti-musulman” relève de l’extrême-droite pro-islamiste. Joli raccourci.

    Un peu plus loin, elle décrit l’ULB où “quelques-uns de ces cercles [étudiants] sont noyautés et tombés sous le charme du prédicateur Tariq Ramadan, invité régulièrement comme une rock star sur leur campus, quand ils ne font pas venir l’humoriste Dieudonné… Histoire de rire un peu des Juifs et de leur lobby tout puissant.”

    Sachant d’une part que Tariq Ramadan est persona non grata à l’ULB depuis 2007 où une conférence qu’il devait tenir a été annulée par décision des autorités de l’Université, déclenchant au passage une polémique sur la question de la liberté d’expression à l’ULB ; et d’autre part que, à ma connaissance, Dieudonné n’a jamais donné de conférence à l’ULB, on est en droit d’avoir quelques réserves sur le sérieux et les méthodes de travail de Caroline Fourest.

    Voir aussi http://seenthis.net/spip.php?page=recherche&recherche=chichah