Il y a un demi-siècle, le 5 novembre 1965, sortait Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard, un cinéaste pour qui l’art est aussi un combat, une permanente insurrection. Il a bouleversé le langage filmique au point que, désormais, l’histoire du septième art se divise en un avant et un après-Godard.
Jean-Luc Godard, l’insurgé, par Guy Scarpetta (août 2007)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/SCARPETTA/15011 [#st]
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/10604 via Le Monde diplomatique
Carlos Fuentes, la subversion baroque, par Guy Scarpetta (juillet 2013)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/SCARPETTA/49350
La cause est entendue : ce qui qualifie les grands romans, c’est de produire des effets de vérité qui échappent à tous les autres systèmes de représentation ou d’interprétation ; de révéler une part de l’expérience humaine à laquelle seul l’art du roman permet d’accéder.
C’était là la grande thèse d’Hermann Broch, développée aujourd’hui par Milan Kundera, et que Carlos Fuentes, de son côté, n’a cessé de reprendre et d’amplifier.