person:hans claus

  • Quel système carcéral voulons-nous
    http://www.radiopanik.org/emissions/dans-le-plus-simple-appareil/quel-systeme-carceral-voulons-nous

    Dans cette dernière émission « Dans le plus simple appareil », nous nous intéresserons aux alternatives possibles aux grandes infrastructures pénitentiaires, sur fond de la contestation du projet de « méga-prison » d’Haren.

    Alors que les conditions de détention ont souvent été pointées du doigt, la construction de grands centres pénitenciers est-elle une bonne réponse à la crise du système carcéral ? A quel point est-ce que les alternatives (maisons de détention, peines adaptées…) constituent-elles des solutions ? Enfin, que le béton coule ou pas à Haren dans les mois qui viennent, que nous aura appris l’impressionnante opposition que le projet a créé ?

    Pour en parler, nos trois invités : • Hans Claus, secrétaire de l’asbl « De Huizen » qui travaille au développement des alternatives aux grandes (...)

    #prison #privatisation #maxiprison #ppp #prison,privatisation,maxiprison,ppp
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/dans-le-plus-simple-appareil/quel-systeme-carceral-voulons-nous_06234__1.mp3

  • Des maisons de détenus à la place des #prisons ? - 7SUR7.be
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2359552/2015/06/15/Des-maisons-de-detenus-a-la-place-des-prisons.dhtml

    De telles infrastructures existent à l’étranger. Chez nous, les porteurs du projet espèrent que les maisons de détention obtiendront une place dans le troisième Masterplan Prisons que le ministre de la Justice Koen Geens doit présenter cet été, a-t-on appris lundi de la bouche de Hans Claus, secrétaire de l’asbl « Les Maisons » et directeur de la prison de Termonde.

    Le but : préparer à l’après-prison
    Le projet a démarré dans le giron de la Liga voor Mensenrechten en 2011, sous l’intitulé « Exécution différenciée de la peine ». Depuis, des étudiants et des professionnels du monde pénitentiaire et de la justice, mais aussi des architectes, se sont penchés sur la problématique des prisons et l’objectif sociétal de la détention. Des projets concrets de « maisons de détention » en sont sortis, avec plans, budget, personnel, et tous les détails nécessaires à leur réalisation, le tout rassemblé dans un livre ("Les Maisons, vers une approche pénitentiaire durable") dont les auteurs espèrent qu’il inspirera les décideurs politiques.

    Le constat de base est que le système carcéral belge, basé sur de grosses prisons centrées sur le principe de sécurité maximale, ne parvient pas à réaliser sa tâche première : préparer les détenus à un retour réussi dans la société. « Il est inscrit dans la loi que l’on doit offrir un suivi individuel à chaque détenu, mais on ne l’applique actuellement pas », rappelle Hervé Louveaux, représentant de l’Association Syndicale des Magistrats, appelé à s’exprimer lors de la présentation du livre. « Le projet politique semble avancer exactement dans le sens inverse de ce qui est prôné de plus en plus globalement dans la littérature scientifique », ajoute Marie-Sophie Devresse, professeur de criminologie à l’UCL, évoquant entre autres « l’importance de la porosité entre l’univers des personnes incarcérées et l’extérieur ». Si l’argent est bien souvent le nerf de la guerre, les maisons de détention ne reviendraient pas plus cher à l’Etat que les prisons actuelles, précise Hans Claus : « 203 euros par jour et par détenu » pour un des projets détaillés, et un personnel équivalent.

    Pourquoi pas ?
    Du côté du ministre Geens, on indique lundi « être ouvert à des initiatives », mais sans précisions. La porte-parole Sieghild Lacoere précise que le Masterplan Prisons « est en train d’être finalisé, et des discussions sont encore en cours ». Ce troisième Masterplan est attendu pour la fin juin environ.

    Ses prédécesseurs ont mené ces dernières années à la construction de plusieurs nouvelles prisons, dont celles de Leuze-en-Hainaut et Marche-en-Famenne. Ils comprennent aussi le projet controversé de Haren, un énorme complexe carcéral qui serait entre autres composé de trois prisons pour hommes et une pour femme. Un projet qui par définition se trouve à l’opposé de ce que défendent les porteurs du concept des maisons de détention. « A travers l’investissement de centaines de millions d’euros dans la construction de nouvelles prisons, le gouvernement continue à opter pour des établissements classiques : uniformes, à grande échelle et avant tout basés sur la sécurité. Les connaissances sur l’impact négatif de ces établissements pénitentiaires ont pourtant progressé », indiquent les auteurs du livre « Les Maisons ».