person:hans-werner sinn

  • Varoufakis’s Great Game by Hans-Werner Sinn - Project Syndicate
    http://www.project-syndicate.org/commentary/varoufakis-ecb-grexit-threat-by-hans-werner-sinn-2015-05

    Capital flight does not mean that capital is moving abroad in net terms, but rather that private capital is being turned into public capital. Basically, Greek citizens take out loans from local banks, funded largely by the Greek central bank, which acquires funds through the European Central Bank’s emergency liquidity assistance (ELA) scheme. They then transfer the money to other countries to purchase foreign assets (or redeem their debts), draining liquidity from their country’s banks.

    Other eurozone central banks are thus forced to create new money to fulfill the payment orders for the Greek citizens, effectively giving the Greek central bank an overdraft credit, as measured by the so-called TARGET liabilities. In January and February, Greece’s TARGET debts increased by almost €1 billion ($1.1 billion) per day, owing to capital flight by Greek citizens and foreign investors. At the end of April, those debts amounted to €99 billion.

    A Greek exit would not damage the accounts that its citizens have set up in other eurozone countries – let alone cause Greeks to lose the assets they have purchased with those accounts. But it would leave those countries’ central banks stuck with Greek citizens’ euro-denominated TARGET claims vis-à-vis Greece’s central bank, which would have assets denominated only in a restored drachma. Given the new currency’s inevitable devaluation, together with the fact that the Greek government does not have to backstop its central bank’s debt, a default depriving the other central banks of their claims would be all but certain.

    A similar situation arises when Greek citizens withdraw cash from their accounts and hoard it in suitcases or take it abroad. If Greece abandoned the euro, a substantial share of these funds – which totaled €43 billion at the end of April – would flow into the rest of the eurozone, both to purchase goods and assets and to pay off debts, resulting in a net loss for the monetary union’s remaining members.

    All of this strengthens the Greek government’s negotiating position considerably.

    #BCE #fuite_des_capitaux #TARGET #ELA #collatéraux #Grèce #dette

  • Le test démocratique de l’Europe | Eutopia
    http://www.eutopiamagazine.eu/fr/intellectuals-juncker/speakers-corner/le-test-d%C3%A9mocratique-de-l%E2%80%99europe

    « Cet Appel est né à l’initiative de Stefan Collignon, Simon Hix et Roberto Castaldi. Parmi ses premiers signataires figurent : Zygmunt Bauman, Ulrich Beck, Christian Lequene, Hans-Werner Sinn, Lorenzo Bini Smaghi, Paul De Grauwe, Anthony Giddens, Jürgen Habermas, Gianfranco Pasquino, Costantinos Simitis, Barbara Spinelli, Mario Telò, Nadia Urbinati » Tags : #europe #démocratie

  • Pourquoi il faut faire l’éloge du plafond de la dette
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131021trib000791656/pourquoi-il-faut-faire-l-eloge-du-plafond-de-la-dette.html

    Hans-Werner Sinn est professeur d’économie et de finances publiques à l’Université de Munich, et président de l’Ifo Institute.

    L’agitation autour du relèvement du plafond de la dette du gouvernement américain - fort heureusement désormais apaisée, au moins pour les prochains mois - met en lumière les risques que pose l’excès d’endettement des États. De nos jours, la tâche des gouvernements consiste pour l’essentiel à gérer un gigantesque mécanisme de redistribution des fonds issus du contribuable en direction d’un certain nombre de destinataires et autres bénéficiaires de la dépense publique. Et tandis que le camp aval ne cesse de demander davantage, l’amont s’attache avec zèle de préserver ses ressources.

     

    La tentation irrésistible de l’endettement

    Au bout du compte, la solution à un tel « défi de la redistribution » a souvent tendance à résider dans davantage d’emprunt de la part des gouvernements. Pour les démocraties actuelles, le fait que ceux qui devront en fin de compte payer les impôts nécessaires au service du reste de la dette ne puissent cependant pas voter fait de l’emprunt le moyen le plus commode d’échapper aux affrontements politiques les plus éprouvants.

     La tentation de l’endettement devient par ailleurs irrésistible lorsqu’il peut être considéré que le fardeau encouru sera reporté sur les catégories de population autres que celles bénéficiant aujourd’hui d’une faible imposition ou de dépenses publiques plus conséquentes. C’est par exemple le cas des personnes sans enfant à charge : celles-ci tirent parti de l’endettement public tout en parvenant d’un autre côté à transférer aux descendants d’autres familles le remboursement de la dette qui arrivera à échéance lorsque ces premiers ne seront plus là pour avoir à s’en soucier.

    #plafond de la #dette
    #Hans-Werner_Sinn
    #économie
    #endettement
    #emprunt

    • Dans le fond, ça résume bien la vision allemande, de penser long-terme et maitrise, plutôt que court-termisme et fuite en avant comme les latins ou même les américains.

      Le problème c’est que côté européen, la « règle d’or », c’est l’outil idéologique des capitalistes pour parvenir au démantèlement de l’Etat. Lutte contre la dette = austérité = lutte contre les défficits = baisse de la dépense publique = abandon et/ou privatisation des missions sociales...

      Pour revenir aux américains, c’est un peu pareil.. Je cite Guillaume Duval (Alternatives Economiques) sur son FB :

      Ils sont vraiment fous ces Américains. Quand ils habitent le centre du pays ils votent pour des illuminés qui ne croient pas à la théorie de l’évolution ni au changement climatique et sont prêts à mettre le pays en faillite pour être sûrs de ne jamais avoir d’assurance maladie.