person:harvey weinstein

  • Le théologien Tariq Ramadan mis en examen et incarcéré pour viols - Libération

    Tariq Ramadan a été mis en examen et incarcéré vendredi à Paris, à l’issue de deux jours de garde à vue et de sa présentation à un juge. Celui-ci a donc suivi la réquisition du parquet de Paris qui avait ouvert vendredi une information judiciaire pour viol en 2012 et pour viol sur personne vulnérable en 2009 à l’encontre du théologien musulman de 55 ans.

    Une de ses deux accusatrices - pour des faits qui auraient eu lieu à Lyon en 2009 - a été longuement confrontée, jeudi après-midi, au théologien. Selon l’AFP, Ramadan camperait sur ses positions : depuis trois mois, il nie les accusations. Toutefois, la plaignante l’aurait mis en difficulté en mentionnant une petite cicatrice que ce dernier aurait à l’aine. Cette affaire, très complexe, a éclaté début octobre par les révélations d’Henda Ayari, une ex-salafiste accusant Ramadan de l’avoir violée dans un hôtel à Paris, en 2012. Dans la foulée, plusieurs témoignages de femmes, notamment en Suisse, ont mis en cause la double vie du théologien, accumulant les conquêtes, en contradiction avec la stricte morale islamique.

    Les derniers développements de l’affaire ont provoqué la consternation parmi les responsables de Musulmans de France (ex-UOIF, la branche française des Frères musulmans). L’organisation a beaucoup contribué à la notoriété de Tariq Ramadan en France. Murée dans un silence total depuis le dépôt des deux plaintes, elle devrait se réunir ce samedi pour discuter du dossier. « Tout cela est difficile à croire », avouait vendredi à Libération, sous le choc, l’un de ses dirigeants.

    A partir du milieu des années 90, Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassen el-Banna, est devenu une référence de l’islam de France. Très présent sur le terrain pendant une dizaine d’années, il a contribué, à travers de très nombreuses conférences, à la réislamisation des deuxième et troisième générations des immigrés venus d’Afrique. Des polémiques avaient émergé à son sujet au début des années 2000, ses adversaires lui reprochant de tenir un double discours et de favoriser l’émergence d’un islam politique.
    Bernadette Sauvaget

    Ok, donc Ramadan a été incarcéré et la justice semble ici rapide, efficace et à l’écoute des victimes, ce qui n’est absolument pas la norme dans ce domaine et j’ai pu le constater de très nombreuses fois. Le traitement particulier réservé à Tariq Ramadan en raison de tout ce qu’il représente a de quoi mettre mal à l’aise. Il faudrait demander à Gérald Darmanin son avis sur la question.
    #viol #Ramadan #agression #violence #femmes

    • https://m.investing.com/news/world-news/macron-minister-refuses-to-quit-over-rape-charge-he-denies-1170420?ampM

      French President Emmanuel Macron’s budget minister, targeted by a rape accusation he denies, will not resign, his lawyer said on Tuesday.

      The case concerning 35-year-old minister Gerald Darmanin and an encounter dating back to 2009 could test Macron’s ability to reconcile the principle of innocence unless proven guilty with his pledges of exemplary government.

      Following the sex scandal surrounding U.S. movie mogul Harvey Weinstein, it also comes at a time of heightened demand for action against predatory sexual behavior or abuse of power for sexual favors.

      Lawyer Pierre-Olivier Sur spoke in defense of Darmanin after confirmation on Saturday that the rape accusation had triggered the opening of a preliminary judicial inquiry, a step in France where investigators assess whether a complaint merits pursuit.

      “There’s absolutely no question of that happening,” Sur said when asked in an RTL radio interview if the minister would stand down.

      Darmanin, a high-flyer who joined France’s main right-wing party, Les Republicains, in his teens, changed camps last year to join Macron’s government.

    • En Grande Bretagne 1 député veut démissionner à cause d’un retard de 5 mn au Parlement, qui ne lui a pas permis de répondre à une question le concernant et en France un ministre qui fait l’objet d’une enquête préliminaire pour viol n’envisage pas de renoncer à sa fonction. Deux cultures politiques aux antipodes et la honte pour les représentant·e·s politiques français qui soutiennent Darmanin.
      Sophie Spatz qui a porté plainte pour viol va, elle, en avoir besoin de soutien pour faire face à la pression qui doit s’abattre sur elle.

  • Violences faites aux femmes : le festival des éditocrates réactionnaires | Frédéric Lemaire et Pauline Perrenot
    http://www.acrimed.org/Violences-faites-aux-femmes-le-festival-des

    Dans le cadre de notre série sur le traitement médiatique de l’affaire Weinstein et du hashtag « BalanceTonPorc », nous revenions dans un précédent article sur la manière dont certains commentateurs et éditocrates ont occulté la question de la libération de la parole de femmes victimes de violences. À ce sujet de fond, ils ont substitué de vaines polémiques sur les termes employés, qui renverraient à la délation ou seraient trop insultants pour la gent masculine… voire pour les porcs. Dans ce nouvel article, nous revenons plus particulièrement sur des formes plus radicales de détournement voire de déni du phénomène et sur la large audience médiatique dont elles ont bénéficié. Un nombre significatif d’éditocrates et de polémistes réactionnaires aux positions parfois édifiantes ont en effet joui d’une (...)

    • Le 21 décembre 2017, Diane de Bourguesdon brosse pour le mensuel, sous le titre « Balance ton porc : la chasse aux sorciers doit s’arrêter » un petit historique des relations hommes-femmes de l’antiquité à nos jours !

      "L’affirmation de la parfaite égalité entre l’homme et la femme par la religion chrétienne dès l’époque romaine, puis la valorisation de la courtoisie érigée en vertu chevaleresque durant le Moyen-Âge, en particulier en France, ont peu à peu lissé les aspérités de la brute nature masculine et tempéré leurs fougueuses ardeurs envers la gent féminine. [ …] L’instruction de la littérature, combinée à une éducation des garçons dans un profond respect des jeunes filles et des femmes, a permis que la tradition courtoise se perpétue au fil des générations, au bonheur des dames françaises."

    • C’est pas le pire de ce qui est recensé dans l’article d’Acrimed. Du coup je vais mettre ce que j’avais pas mis dans mon poste précedent avec un multi-facepalm parceque c’est tellement ....

      Autre article de Causeur, celui de l’universitaire Ingrid Riocreux paru le 18 octobre. Tout, ou presque, est dans le titre : « Les Weinstein, certaines femmes s’en accommodent très bien » (sic). Extrait :

      " Pour beaucoup de femmes, un homme dominé par ses pulsions est un être faible. […] On les croirait victimes, on les croirait soumises. À la vérité, elles n’iront jamais se plaindre d’un individu qu’elles estiment facile à manœuvrer et qu’elles méprisent profondément."

      Des victimes coupables, et des coupables victimes : formidable retournement ! Car si l’argument selon lequel « tous les hommes ne sont pas agresseurs » a été maintes fois employé (voir notre précédent article), il fallait faire preuve d’une imagination et d’une audace à toute épreuve, ainsi que d’un talent certain dans la pratique de la dialectique de l’extrême, pour expliquer que même les agresseurs sont, en fait, des dominés. Et les agressées, des dominantes ? Et ce n’est pas fini :

      Cela s’apprend très tôt : c’est la jolie lycéenne qui vient au début du cours, en minaudant, le chemisier ouvert, expliquer au professeur que « monsieur, je suis vraiment désolée mais je n’ai pas eu le temps de faire ma dissertation, est-ce que je peux vous la rendre la semaine prochaine ? ». C’est sa camarade, qui se demande pourquoi elle irait débourser 1000 euros pour avoir le nouvel iPhone alors que tel mec de terminale, qui l’a chouré on ne sait où, le lui cède en échange d’une fellation. S’il y a des Harvey Weinstein, si « personne n’a rien dit », c’est aussi parce qu’il y a des femmes qui s’en accommodent très bien.

      https://s14-eu5.ixquick.com/cgi-bin/serveimage?url=https:%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FfYUReR2b9Sg%2Fhqdefau

    • HéOh faudrait voir à les dénoncer pour ce qu’ils sont, et à éviter cette banalisation des propos d’extrême droite.

      Causeur, financé à 44 % par Gérald Penciolelli, ex-repreneur de Minute, une figure de l’extrême droite francaise

    • lire aussi : Ecouter la parole des femmes, avec ou sans images
      https://imagesociale.fr/5490

      Philippe Ridet ne s’est pas trompé pas dans sa recherche d’un monde perdu. L’art et le cinéma n’ont pas seulement été des reflets du sexisme de la société, mais des moteurs de la culture du viol. La chute d’Harvey Weinstein n’est pas celle d’un homme, mais celle d’un monde où être un homme rendait les choses plus faciles. Peut-on lire la prudence iconographique des participantes à l’affirmation féministe comme le signe de la recherche d’un nouvel équilibre encore à venir, au sein d’un univers visuel piégé ? En tout état de cause, cette mobilisation décisive apporte l’exemple original d’une expression publique qui contredit bon nombre des idées reçues sur la « civilisation des images ».

      #La_parole_des_femmes

  • #Van_Badham : Catherine Deneuve, laissez-moi vous expliquer en quoi le mouvement #metoo n’a rien d’une chasse aux sorcières.
    https://tradfem.wordpress.com/2018/01/11/catherine-deneuve-laissez-moi-vous-expliquer-en-quoi-le-mouvement

    Cette semaine nous a une fois de plus rappelé – merci, chers États-Unis ! – que si les vedettes du cinéma et les icônes de la culture populaire sont sans égales pour enrichir nos divertissements collectifs, une politique responsable pour nos États-nations exige des compétences plus spécialisées.

    #Catherine_Deneuve est une actrice française légendaire, une interprète enchanteresse, une grande artiste et une beauté célèbre. Elle trône également dans les médias européens cette semaine pour déplorer « la vague de dénonciations qui a suivi les affirmations selon lesquelles le producteur hollywoodien Harvey Weinstein aurait violé et agressé sexuellement des femmes ».

    Oui, dans le contexte des campagnes #metoo et #BalanceTonPorc, l’actrice, surtout connue pour son personnage de Belle de Jour, une femme incapable de distinguer les fantasmes sexuels de la réalité, a déclaré : « Je pense que ce n’est pas la bonne méthode pour changer les choses, c’est excessif. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/jan/10/catherine-deneuve-let-me-explain-why-metoo-is-nothing-like-a-witch-hunt

    #actrices #femmes_de_droite #sorcières #spectacle

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • DISCOURS D’#OPRAH_WINFREY AUX GOLDEN GLOBES AWARDS
    https://tradfem.wordpress.com/2018/01/08/discours-doprah-winfrey-aux-golden-globes-awards

    Je tiens à remercier la Hollywood Foreign Press Association. Nous savons que la presse est en état de siège ces jours-ci. Nous savons également que c’est le dévouement insatiable de découvrir la vérité absolue qui nous empêche de fermer les yeux sur la corruption et l’injustice – les tyrans et les victimes, les secrets et les mensonges. Je tiens à dire que j’apprécie plus que jamais la presse alors que nous tentons de chercher notre voie dans ces temps compliqués. Ce qui m’amène à ceci : ce que je sais à coup sûr, c’est que dire notre vérité est l’outil le plus puissant que nous ayons tous. Et je suis particulièrement fière et inspirée par toutes les femmes qui se sont senties assez fortes et habilitées pour prendre la parole et partager leurs récits personnels. Chacune d’entre nous dans cette salle est célébrée à cause des récits que nous racontons, et cette année nous sommes devenues le récit.

    Mais ce n’est pas seulement un récit affectant l’industrie du divertissement. C’est un récit qui transcende toute culture, géographie, race, religion, politique ou lieu de travail. Je veux donc ce soir exprimer ma gratitude à toutes les femmes qui ont enduré des années de sévices et d’agressions parce qu’elles, comme ma mère, avaient des enfants à nourrir et des factures à payer et des rêves à poursuivre. Ce sont les femmes dont nous ne connaîtrons jamais les noms. Ce sont des travailleuses domestiques et des travailleuses agricoles. Elles travaillent dans des usines et elles travaillent dans des restaurants, et en milieu universitaire, en génie, en sciences de la santé et d’autres domaines. Elles font partie du monde de la technologie, de la politique et des affaires. Ce sont nos athlètes aux Jeux olympiques et ce sont nos militaires dans l’armée.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.harpersbazaar.com/culture/film-tv/a14551183/oprah-winfrey-golden-globes-speech-transcript

    #Violences_masculines #MoiAussi

  • Louis et les robots : De la honte au temps de l’affaire Weinstein | Carbone (je découvre cette belle revue)
    https://carbone.ink/chroniques/louis-ck-et-les-robots

    C’était le roi du stand-up américain. Adulé sur scène par le grand public, il menait en parallèle sur les écrans une carrière d’auteur singulier qui lui valait jusqu’ici la reconnaissance de la critique. Un Woody Allen plus trash, plus violent et plus étrange. En septembre dernier, il présentait son dernier film, I Love you, Daddy, au festival de Toronto. Les premières réactions étaient élogieuses. On attendait le film sur les écrans français. Deux mois plus tard, la sortie est pourtant annulée. Entre-temps, Louis CK a été épinglé, à son tour, par la presse américaine pour son comportement avec les femmes. Dans le sillage de l’affaire Weinstein, l’adulation a désormais cédé la place à la honte. Mais justement : et si la honte était la grande affaire de Louis CK ? 

    Sur le sujet voir aussi l’entretien de Geneviève Sellier dans Hors-Série
    http://www.hors-serie.net/Aux-Ressources/2017-12-09/Cinema-un-homme-est-un-homme--id277

    Je ne verrai jamais I love you daddy, le premier long métrage de Louis CK, l’un des auteurs américains les plus passionnants de l’époque. Les distributeurs ont décidé de ne pas sortir le film après qu’il a reconnu s’être masturbé devant plusieurs femmes non consentantes. Ce n’est pas dans l’air du temps de le dire et mon surmoi féministe me conseille de me taire mais : je n’arrive pas à me réjouir de cette annulation. Non seulement Louis CK n’est pas Harvey Weinstein, mais je pense qu’on a intérêt à voir ses oeuvres, précisément parce qu’il y explore avec lucidité et finesse ses démons, ses névroses, ses failles. Manifester contre la célébration de la personne de Polanski à la Cinémathèque et tenter de faire déprogrammer sa rétrospective n’équivaut pas à demander la censure de ses oeuvres, qui sont de toute façon accessibles. En revanche, la décision de ne pas diffuser un film se rapproche déjà plus d’une (auto)-censure. Et éveille en moi des craintes. Je sais, la critique du politiquement correct et de la bien-pensance est le registre préféré de la droite de Trump. Mais je ne peux pas m’empêcher de frissonner à l’idée d’un cinéma aseptisé labellisé « éthique » où l’on ne trouverait plus que des femmes émancipées et des hommes troquant leurs cigarettes pour des carottes bios.

    Professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne, Geneviève Sellier anime le blog Le Genre et l’Ecran, qui milite pour une « critique féministe des fictions audiovisuelles ». Autrement dit, elle incarne aux yeux des cinéphiles cette « police » féministe du cinéma tant redoutée. C’est donc à elle que j’ai proposé de faire une émission, histoire de faire un sort à mes angoisses de puritanisme. 

    via @laura_raim & @mona cc @lucile

    • Le premier texte sur louis CK est absolument ridicule. 52 minutes de chiale du macho blanc qui nous explique que son idole c’est le mozart du pauvre dominant blanc a la masculinité en périle (avec en plus la comparaison foireuse avec le jazz). Il veut pas avoir honte Olivier, ca le dérange pas que les femmes aient honte des violences sexuelles que les hommes leur inflige mais faut surtout pas questionner l’œuvre d’un homme blanc qui se branle sur ses collègue de travail et que Olivier aime bien.
      #fraternité #domination_masculine #déni #mâle_alphisme #mansplanning

    • C’est pas un macho blanc, @mad_meg, c’est une femme :)

      Je vais regarder l’entretien (je suis abonnée), mais j’avoue que cette présentation me consterne :

      Je ne peux pas m’empêcher de frissonner à l’idée d’un cinéma aseptisé labellisé « éthique » où l’on ne trouverait plus que des femmes émancipées et des hommes troquant leurs cigarettes pour des carottes bios.

      C’est triste ce manque d’imagination, non ? Autant dire « je ne peux pas imaginer d’autre univers que celui de mon aliénation ». Ça me rappelle les gens qui te disent que si on ne peut plus faire des blagues racistes/sexistes, on ne pourra plus rire de rien... (Et je ne comprends pas ce que cette histoire de cigarettes et de carottes bio vient faire là)

    • Ah bon Guillaume Orignac est une femme ? Si c’est le cas je corrige c’est une machotte et pas un macho. D’ailleur je sais pas pourquoi je l’ai appelé olivier ! Je parlais du texte sur carbone, pas de ASI.

      Pour l’histoire de la carotte bio c’est du troll multi niveaux :
      d’abord c’est sans aucun rapport avec le sujet,
      ensuite ca se moque du care (anti-tabac = santé = truc chiant de bonnes femmes ou de maman qui t’impose une cagoule qui gratte)
      ensuite ca se moque de l’alimentation végétarienne (le cri de la carotte + virilo-carnisme + anti-bio)
      ensuite il y a un sous entendu sur la fellation et la dévirilisation, avec la forme de la carotte, car tu as des femmes émancipée qui vont avec des hommes pompeurs de carottes bio. Et là du coup tu as une petite touche d’homophobie comme une cerise sur cette pièce monté au parfum crotte.
      –—

      Pour l’entretiens l’accroche est pourris je suis d’accord, mais ASI ca a toujours été plutot sexiste et anti-féministe comme émission. La conférence sur la nouvelle vague de Sellier est super et à mon avis c’est ce qu’elle raconte dans ASI.

      Sinon par rapport à Louis CK, ce qui est fabuleux c’est de voir qu’un homme blanc des classes moyennes au XXI peut encor jouer sur le registre de la virilité blanche menacée et se servir des agressions sexuelles qu’il commet comme élément de reconnaissance et de valorisation sociale.

    • (@rastapopoulos, je te conseille aussi celui avec Dupuis-Déri, j’imagine qu’il te plaira. En plus c’est un chouette gars dans la vraie vie et c’est notamment pour ça que je voulais partager.
      J’ai eu l’info du libre-accès par hasard en tombant sur un tweet de Mathilde Larrère. https://twitter.com/LarrereMathilde/status/949603794794504193 L’info n’est même pas sur le site officiel de HS ou ses canaux de diffusion, je crois.) (edit : ah si, pas sur twitter mais sur leur page facebook, et c’est donc bien jusqu’à « dimanche minuit ».)

  • Les fans de « Harry Potter » en colère après le soutien de J. K. Rowling à Johnny Depp
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/08/les-fans-de-harry-potter-en-colere-apres-le-soutien-de-j-k-rowling-a

    « Nous nous sentons trahis »

    Des paroles qui ont suscité une flambée de colère, sur les réseaux sociaux et notamment sur la plate-forme Tumblr, royaume des fandoms, où J. K. Rowling était vendredi matin l’un des sujets les plus discutés. « Harry Potter m’a appris qu’il fallait faire ce qui était juste, et pas ce qui était facile, car ce sont nos choix qui nous définissent vraiment. L’équipe a fait le choix de la facilité, et c’est pourquoi nous nous sentons tellement trahis », écrit par exemple une fan. « J. K. Rowling peut bien dire ce qu’elle veut, tant que Johnny Depp sera dans ce film, je m’en fiche, et honnêtement je n’ai jamais été aussi déçue par une des idoles de ma jeunesse », regrette une autre.

    Si une grande partie de la communauté se sent ulcérée et trahie, c’est aussi parce que J. K. Rowling, très active en ligne, a multiplié les prises de position militantes, et notamment féministes. Sur Twitter, l’auteure ne mâche pas ses mots, et n’avait pas hésité à s’exprimer dans le cadre du scandale entourant Harvey Weinstein. « Une “féministe” autoproclamée soutient Johnny Depp – un agresseur – parce que ratisser de l’argent est plus important que de se dresser pour défendre ce qui est juste. J. K. Rowling, vous devriez avoir honte », tranche une internaute. « Vous pouvez toujours adorer “Harry Potter”, mais vous devez cesser de soutenir J. K. Rowling », poursuit-elle.

    D’autres internautes ont toutefois défendu l’écrivaine, dénonçant par exemple des « mensonges » à l’encontre de Johnny Depp et déplorant « que J. K. ait été harcelée sur Twitter ». Amber Heard elle-même a semblé prendre la défense de son ex-mari, en partageant à nouveau le communiqué commun qu’elle avait publié avec lui, et en insistant sur le fait qu’« extraire certains passages et les citer hors contexte n’est pas correct ». Avant d’adresser un message aux femmes : « Continuez à vous battre et restez fortes. »

    La présence de Johnny Depp dans d’autres films ne déclenche pas toujours de telles réactions – il sera par exemple la semaine prochaine à l’affiche du Crime de l’Orient-Express. Mais la différence réside certainement dans la puissance de la communauté de fans de Harry Potter, l’une des plus importantes en ligne, dont la capacité de mobilisation déborde hors du groupe. Qui plus est, une grande partie de la « culture Tumblr », où un certain nombre de fans se réunissent, repose sur la défense des droits des femmes ou de certaines minorités, comme les LGBT+ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres...).

    #Harry_Potter #Culture_participative #Culture_numérique #Fandom

  • https://www.franceculture.fr/societe/culture-du-viol-lhistoire-dune-expression-militante-mais-peu-academiqu

    "Culture du viol" : derrière l’expression, une arme militante plutôt qu’un concept

    L’expression « culture du viol » n’est pas seulement le symptôme d’une société médiatique amatrice de gros titres qui tachent. Née en 1970 dans le giron féministe, elle raconte une tolérance coupable envers les prédateurs sexuels et n’a jamais autant irrigué qu’en 2017 depuis l’affaire Weinstein.

    L’expression « culture du viol » est aujourd’hui largement médiatisée. La lame de fond déclenchée par les révélations sur le comportement prédateur d’Harvey Weinstein a achevé de disséminer ces termes dans la société, gros titres de presse en tête. Cependant ce terme n’a rien d’une bannière racoleuse si l’on replonge dans son origine. C’est dans les années 70, sous la houlette des féministes américaines qu’il émerge. En anglais, on parle de « rape culture » et « culture du viol » est la traduction exacte de cette expression.

    La première recension de « rape culture » remonte à un ouvrage collectif publié aux Etats-Unis en 1974, Rape : The First Sourcebook for Women. Le groupe des New York Radical Feminists en est l’auteur. Dès l’année suivante, le terme fera boule de neige, avec, en 1975, le documentaire américain Rape Culture qui achève de populariser le terme outre-Atlantique. Le féminisme à l’époque où émerge l’expression n’en est pas encore au stade de l’institutionnalisation universitaire.

    Les New York Radical Feminists appartiennent à la deuxième génération de féministes aux Etats-Unis, issue d’une scission au sein du mouvement féministe américain. C’est Anne Koedt, une Danoise installée sur la Côte Est, qui en est l’une des fondatrices les plus charismatiques. Elle est l’auteure d’un livre qui fera office de livre de chevet à bien des féministes dans les années 70 et 80 : Le Mythe de l’orgasme vaginal, écrit en 1968 et publié deux ans plus tard, en 1970. Mais aussi d’un discours resté célèbre, qu’elle prononce en 1968 et qui, dans une veine marxiste, appelle les féministes à une lutte plus radicale et plus politique. Vous pouvez retrouver ce discours fondateur par ici (en anglais).

    #culture_du_viol #féminisme #viol #sexisme #metoo #radio

  • Vin’s #METOO
    Être une femme est un combat, et si leur courage m’empêche de dire le mot victime, sache qu’on est tous un peu coupable...
    Du coup je sais plus bien quoi mettre comme hashtags :
    #rap #prise_de_conscience #féminisme #fraternité

    https://youtu.be/ftw-FGcnoog

    Dans c’décor il est temps qu’on casse des portes
    Si tant d’entre elles balancent des porcs c’est qu’il y a longtemps qu’le vase déborde
    Pour tous ceux qui ont pris FBitch pour une critique de la femme et de son corps
    Qu’on soit d’accord j’emmerde tous ceux qui disent
    Que le diable se cache dans ses formes, regardez on voit ses cornes
    D’un décolleté elle m’a tenté donc après tout elle a ses torts
    Nan nan ces porcs me dégoutent alors écoute
    Faudrait peut-être qu’on te les découpe pour qu’tu t’en battes moins les couilles
    Certaines abusent mais j’vois plus des gamines perdues que des salopes
    Puis un viol ça reste un viol ça dépend pas d’la taille de sa robe
    Et toi qui cries que c’est toutes les mêmes t’as rien compris
    Ouais la salope dans cette histoire c’est surtout toi et ta connerie
    Les traiter de putes c’est plus facile que d’admettre
    Qu’elles veulent pas prendre un verre avec toi car tu sais pas t’y prendre avec
    Tu gonfles les pecs et les abdominaux
    Tu vois les femmes comme des femelles car être un homme c’est être un mâle dominant
    Puis on dira que c’est de sa faute si les hommes sont dans l’abus
    Oui regarde un peu ses habits, normal qu’on l’agresse dans la rue
    Étouffées par son étreinte, rares sont celles qui portent plainte
    Au final au tribunal on dira qu’elle le voulait peut-être un peu
    J’emmerde la justice c’est impossible qu’on s’entende
    Elle qui considère qu’à 11 ans on peut être consentante
    Il faut que son corps tombe à terre pour qu’on voit la gravité
    C’est la victime qu’on interne les coupables sont acquittés
    Acquittés, nous parle pas d’égalité ici on sait pas qui c’est
    Ça fait un bail qu’elle nous a quitté
    Donc être un homme parfois j’ai honte ouais, qu’est-ce tu veux que je dise de plus
    Pas besoin d’avoir sa mère sur l’trottoir pour être un beau fils de pute
    Tu m’crois pas viens voir les chiffres la vérité secoue
    Y a plus de femmes qui tombent sous les coups que de maris qui tombent sous écrous
    Son homme l’a mis au pied du mur cette nuit c’est pas ce dont elle rêvait
    Car tu sais le viol c’est pas que dans la rue, même en couple ça peut arriver
    J’en dors debout même l’amour est tarifé frérot dis-moi ce qui est arrivé
    On a été éduqué par des films de boules
    Dans lesquels les femmes sont des chiennes et les hommes sont déchaînés
    Hein ! et s’défoulent sur des meufs qui se font déchirer
    Sales idées peut-être qu’au départ t’hésitais
    Mais lui a décidé pour toi, rapport non désiré
    Si l’homme est capable du meilleur il peut aussi devenir
    Le pire des animaux dès lors qu’il laisse ses pulsions l’définir

    Dans la tête c’est des rêves de princesses qu’on t’a mis et t’as pas compris
    T’as mis une robe le prince t’a demandé ton prix
    Si dès l’enfance on te contamine c’est pour mieux te faire taire
    Les princesses, les Barbies c’est pour mieux te faire Ken
    Deviens pas un garçon manqué ce que t’aimes on en a rien à foutre
    Alors ma fille pose ce ballon il faut une bite pour jouer au foot
    Ouais laisse tomber ces trucs de mecs les femmes ça rêve que de lune de miel
    Aussi ça doit fermer sa gueule s’laisser traiter comme une de-mer
    Tu rêvais d’égalité le panneau t’es tombée dedans
    Faut que t’aies du boul, de la poitrine on se fiche bien de tes compétences
    Ohhh et tu seras moins payée que les hommes mais sois docile
    Mais si tes formes sont généreuses ton supérieur le sera aussi
    Et si l’une d’elles monte en grade on s’demandera qui elle a sucé
    Y a que sous la table qu’on trouvera les vraies raisons de son succès
    Putain ce monde est sordide moi-même il faut que j’me raisonne
    J’ai trop de fois entendu des hommes dire « c’est pas une femme qui va m’donner des ordres »
    Et ouais ça pique tous les milieux sont impliqués
    Tout le monde même les hommes de loi donc t’attends pas à ce qu’ils les appliquent
    Et ouais tu piges que le changement viendra pas d’nos politiques
    Suffit d’entendre comment ça parle dans les palais de la république
    Ça fait des blagues ouais ça rigole dès qu’une d’elles mange une banane
    Ça parle mal le sexisme est banal mais on l’dédramatise
    Eh madame viens par ici une ambiance qui traumatise
    Demande à Weinstein ce qu’il faut faire pour avoir un contrat d’artiste
    Donc oui j’ai peur que ma fille trime dans un monde qui voudra l’objetiser
    Monétiser son corps jusqu’à l’mettre en vitrine
    Ici être une femme est un combat
    Et si leur courage m’empêche de dire le mot victime, sache qu’on est tous un peu coupable

    • Chilla - Balance ton Porc

      À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, voici le coup de gueule de Chilla, à défaut d’en parler, on essaie d’agir en musique.

      #quipeutprétendrefairedurapsansprendreposition

      Si seulement l’harcèlement n’était qu’une légende, si seulement l’harceleur n’était qu’une erreur On croit à la folie, tombés dans la démence, paranos dans la rue dans tous les secteurs La vie aussi rose que l’peignoir de Strauss-Kahn Ma fille, t’es en sécurité partout Aucun relous, tu ne crains rien, je le jure sur la queue d’Harvey Weinstein

      https://www.youtube.com/watch?v=8FXwOIrRUvE

  • Gros effort contre l’écriture inclusive, aujourd’hui…

    – Harcèlement : les "briseurs de silence" désignés "personnalité de l’année" par "Time magazine"
    https://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20171206.OBS8812/harcelement-les-briseurs-de-silence-designes-personnalite-de-l-

    – Harcèlement : Merkel salue les "Briseurs de silence" récompensés par le magazine Time
    http://www.bfmtv.com/international/harcelement-merkel-salue-les-briseurs-de-silence-recompenses-par-le-magazine-

    – Celles qui ont « brisé le silence » désignées « personnalité de l’année » par le « Time »
    http://www.lepoint.fr/monde/time-designe-les-briseurs-de-silence-comme-personnalite-de-l-annee-06-12-201

    « Pour avoir donné une voix à des secrets de Polichinelle, pour être passés du réseau des chuchotements aux réseaux sociaux, pour nous avoir tous poussés à arrêter d’accepter l’inacceptable, les briseurs de silence sont personnalité de l’année », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué du magazine.

    – Les "briseurs de silence", "personnalité de l’année" 2017 selon "Time Magazine"
    http://www.ozap.com/actu/les-briseurs-de-silence-personnalite-de-l-annee-2017-selon-time-magazine/544532

    Et comme ça sur des dizaines de (gros) supports…

    C’est d’autant plus crétin que le Time a ostensiblement rebaptisé le titre « Man of Year »/« Woman of the Year » en « Person of the Year » depuis… 1999.

  • #Claire_Potter : Harvey Weinstein et la question des complices
    https://tradfem.wordpress.com/2017/12/04/claire-potter-harvey-weinstein-et-la-question-des-complices

    Moi, j’aimerais savoir ce qu’aurait dit Andrea Dworkin à propos de Harvey Weinstein.

    Cela fait un demi-siècle que #Dworkin – participante controversée à la première génération de féministes radicales à réfléchir aux violences sexuelles – et ses consœurs de la deuxième vague du féminisme ont amorcé la conversation contemporaine à propos de ces violences, et j’ai parfois l’impression que cette conversation piétine. Voyez par exemple le fait que les agressions sexuelles répétées de #Weinstein contre les femmes étaient un secret de polichinelle dans le monde du cinéma, du journalisme et de la politique depuis au moins 30 ans. C’est dire que des centaines de personnes ont conspiré pour dissimuler son comportement de prédateur.

    Oui, conspiré. C’est cette conspiration, ainsi que la façon dont elle a pris fin, qui m’amène à me demander ce que Dworkin elle-même aurait pu écrire dans ce contexte. Féministe souvent rejetée et vilipendée par les féministes libérales, Dworkin comprenait que les collègues et les camarades de travail, les amis et les membres de la famille des prédateurs jouent un rôle clé pour permettre et dissimuler la #violence_sexuelle. Mais elle croyait aussi que le son de la voix des femmes était un puissant antidote contre ce qu’elle reconnaissait comme une forme d’oppression omniprésente.

    Dworkin aurait sans doute trouvé dans l’affaire Weinstein une certaine confirmation de son analyse.

    C’est notamment vrai parce que la conspiration entourant Weinstein s’est effondrée lorsque les femmes se sont mises à parler.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.washingtonpost.com/news/made-by-history/wp/2017/10/20/harvey-weinstein-and-the-problem-of-collaborators

    Claire Potter est professeur d’histoire et rédactrice en chef de la revue Public Seminar à la New School.
    #meetoo

    • Il y a ceux qui dissimulent et ceux qui alimentent :

      Harvey Weinstein accusé de «trafic sexuel» à Cannes

      Bob Weinstein et la Weinstein Company sont accusés de négligence et d’avoir « connu le comportement de Harvey Weinstein et facilité » ce qui est décrit comme « une habitude pour Harvey Weinstein de voyager [...] pour solliciter de jeunes actrices avec la promesses de rôles » et les forcer à des relations sexuelles.

      Harvey Weinstein, qui a par ailleurs été forcé à démissionner lundi du syndicat des réalisateurs d’Hollywood après avoir été renvoyé de l’Académie des arts et sciences du cinéma et avoir démissionné du syndicat des producteurs, maintient que toutes ces relations étaient consenties.

      Autour de février 2014, Harvey Weinstein a « approché Kadian à l’hôtel Majestic de Cannes », l’invitant à monter dans sa chambre pour qu’elle lui montre une vidéo de ses performances, selon la plainte déposée lundi.

      Le producteur, après avoir convié la jeune femme jusqu’à sa chambre, aurait appelé un autre responsable de sa société qui aurait demandé à Kadian Noble d’être « gentille et de faire tout ce qu’il demande ». Il s’est ensuite approché d’elle et a empoigné sa poitrine. La plainte affirme que Kadian Noble a résisté avant de se sentir « forcée de se laisser faire ».

      Il l’aurait ensuite entraînée de force dans la salle de bains, puis retenue tout en caressant sa poitrine et ses fesses avant de la forcer à le masturber, détaille la plainte.

      Kadian Noble aurait à la suite de cet incident souffert « de blessures sévères, détresse émotionnelle », angoisse et « incapacité à avoir goût à la vie et à mener une existence normale ».

  • Affaire Weinstein : les méthodes troubles des anciens agents du Mossad
    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/11/29/affaire-weinstein-les-methodes-troubles-des-anciens-agents-du-mossad_5221954

    Selon le New Yorker, les méthodes utilisées dans ce dossier par Black Cube consistaient à créer de fausses identités sur Internet ou à payer une somme rondelette pendant plusieurs mois à un journaliste de la presse à scandale chargé d’interviewer des victimes. L’objectif était de dissuader ces dernières de parler en récoltant des informations compromettantes et en tentant de les intimider. Deux enquêteurs privés ont ainsi rencontré, sous des identités falsifiées, l’actrice Rose McGowan, qui finira tout de même par porter plainte pour viol contre Harvey Weinstein.

    #chantage #espionnage #saloperies

    • Dans l’article il est également dit que la publicité positive que leur fera cette affaire est sans précédent !
      D’autre part, c’est intéressant de voir que dans le cas de Ramadan on n’arrive pas à traiter le fait qu’il soit agresseur, violeur, détaché du fait qu’il soit musulman alors que chez Weinstein, on ne fait pas de lien avec son appartenance à la communauté juive (avec des liens étroits avec Israël).
      Enfin, Black cube c’est aussi la société condamnée en Roumanie pour avoir essayé de faire tomber « la procureure de la direction de lutte contre la corruption et le crime organisé ». Un grand sens de l’éthique !

  • The Doyenne of DNA Says : Just Chillax With Your Ex - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/11/18/style/anne-wojcicki-23andme-genetics.html

    Alors comme ça, les pages people ne sont plus pour les têtes couronnées, ou pour les vedettes du show biz... mais les tycoons de la Silicon Valley. Bon, c’est la page people du NYT, évidemment. Mais c’est significatif.

    Il faudra aussi se rappeler ce que veut dire « aristocratie » en Californie à l’ère des start-ups et des licornes. Les mariages ont toujours été des manières de lier les familles de pouvoir. Mais la nouvelle définition des liens aristocratiques vient certainement de la manière de se comporter quand le mariage s’éteint. Quand le maintien des statuts devient l’enjeu majeur et doit par pure distinction effacer les douleurs et les sentiments d’abandon.

    Like others in Silicon Valley obsessed with living forever, she takes the long view: “If we’re going to live to 150 years, the reality that you’re going to be with one person for 100 years is low. And so you have to find a way that we can have relationships with people and preserve what’s positive.”

    She says she wants to be a model for how to deal with controversy and disappointment to her son and daughter.

    “I get really sad when I meet people who have conflict in their family,” she says. “Like people who hate their parents or don’t like a sibling or have an acrimonious divorce. Life is just too short.”

    Et comme toujours, le mode de vie des aristocrates et des célébrités devient le modèle pour tous les autres. Peut être même de bons modèles, une fois que l’on met de côté les valuers de pouvoir qui s’y cachent.

    Ms. Wojcicki admits that next time, “I’d really love to date someone who’s really simple and not famous. My life is already pretty complicated.”

    I ask her if Harvey Weinstein, an early investor, is still involved.

    “Once an investor, always an investor. It’s like ‘Hotel California,’” she says. “He has always been supportive of the company and of me, but he clearly has behavior that you can’t possibly condone. You recognize that people can have two different worlds. So it’s disappointing.”

    She said that her best mentors have been Arianna Huffington and Diane von Furstenberg. “They are the two people who are just like, ‘I want to support women. I want to support you doing awesome things. I believe in you. You can do it.’”

    #Presse_people #Médias #Anne_Vojcicki #23_and_me #Silicon_Valley #Aristocratie #Serguey_Brin

    • « C’était quelqu’un qui allait se séparer de son épouse. Il ne l’a pas supporté. C’est quelqu’un qui, à un moment donné, déraille totalement. Comme il est armé, il peut tirer. C’est le drame de la police », a réagi le ministre.

      Il a pas supporter qu’elle le quitte, comme c’est original.
      « C’est le drame de la police »
      Après le drame de l’amour, le drame conjugale, le drame familiale, voici le drame de la police !
      C’est pas le drame de la police, c’est le drame des victimes de la police et c’est pas un drame, c’est un triple homicide et tentative d’homicide multiple aggravé de violence par conjoint commis par un représentant de l’état. Colomb c’est le ministre des tabasseurs-tueurs de femmes et de voisinnage, lui le ministre des machos il comprend qu’on déraille quant elle veux partir...
      J’espère que les familles des victimes et les survivant·e·s de ce crime de masse attaquerons responsable de fournir des armes à des hommes sans s’occuper de leur dangerosité publique.

    • Lors de l’un des derniers massacres aux USA, Trump a déclaré que le problème n’était pas les armes à feu mais la maladie mentale. Ici, Colomb est du même niveau, et ce n’est pas très flatteur...

      Trump says Texas church shooting ’isn’t a guns situation’
      Jill Colvin, Canoe, le 6 novembre 2017
      http://cnews.canoe.com/CNEWS/World/2017/11/06/22763217.html

      President Donald Trump says the mass shooting at a Texas church “isn’t a guns situation,” but is a “mental health problem at the highest level.”

    • Je viens de tombé sur cette autre perle pondu par colomb au sujet de Weishtein que j’ai trouvé via cet article : http://www.slate.fr/story/152771/metoo-titiou

      Oui, ça dépend… enfin, je veux dire qu’entre le fait de pouvoir flirter et le fait de pouvoir harceler, il me semble y avoir des différences. Quand on voyait le producteur de cinéma [Harvey Weinstein], ce n’était pas du flirt, c’était de l’imposition donc là oui il y a une barrière à pouvoir mettre et qui doit être mise de manière extrêmement ferme. Je vous signale que la même question s’est posée vis-à-vis des pédophiles : est-ce qu’il faut dénoncer les pédophiles ? Bah à un moment donné, oui. On voit que partout, il faut dénoncer les pédophiles.

      Je voie pas trop ce que le flirt viens faire dans les questions de violences sexuelles infligées aux femmes et aux enfants. Pour les formations du personnel de police à l’acceuil des victimes de violences sexuelles il faut commencer par Colomb qui très très nécessiteux de ce coté.

      Sur le harcelement sexuel dans le milieu politique il ajoute :

      Ça fait 40 ans que je fais de la politique, je vois pas tout le monde courir après tout le monde, hein.

      Vu qu’il confond flirt, harcelement et agressions sexuel contre les femmes et les enfants c’est sur que les victimes ne vont pas se confié à lui, il fait probablement partie des harceleurs sexuels dans la politique et la police. Selon lui le harcelement sexuel c’est « tout le monde coure après tout le monde ».
      Dans le police non plus il a jamais entendu parlé de harcelement sexuel ni de violences contre les femmes. Face à un homme qui tire une balle dans la tête de sa femme et assassine belle-famille et voisinage, le ministre explique que c’est triste pour la police mais que c’est le job. Fallait pas qu’elle le quitte, à part ca il voie pas le pbl. RAS circulez il y a rien à voire.

      http://lelab.europe1.fr/flirt-pedophilie-la-reponse-tres-alambiquee-de-gerard-collomb-sur-le-h

  • « On reste dans l’ombre, de peur d’être immolée à la place de l’agresseur » - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/cinema/2017/11/17/on-reste-dans-l-ombre-de-peur-d-etre-immolee-a-la-place-de-l-agresse

    Quoi de neuf dans le milieu du cinéma français, un bon mois après l’affaire Weinstein et le mouvement « Balance ton porc » ? Quelles réflexions ? Quelles prises de conscience ? Force est de constater qu’à part Léa Seydoux, peu d’actrices ont dénoncé publiquement le sexisme qui y règne. Est-ce une bonne nouvelle ? Le signe que tout va bien ? Ou que dans un pays où la politique des auteurs demeure - et c’est tant mieux -, l’omerta est plus lourde ici qu’ailleurs, et les révélations plus difficiles à assumer ? Retour avec Isabelle Adjani et Léa Forestier, avocate.
    Peu d’actrices ont témoigné du sexisme dans le milieu du cinéma en France. Pourquoi ?

    Isabelle Adjani : Les abus ne sont pas moins nombreux ici qu’ailleurs, mais à ma connaissance, il n’existe pas de producteur qui dispose d’un pouvoir tentaculaire analogue à celui d’Harvey Weinstein : il détenait toutes les clés du silence. En France, certaines actrices restent dans l’expectative prudente. Elles ne sont pas sûres que leur parole soit sans conséquence sur leur carrière si elles s’approchent d’un peu trop près de la révélation de tout ce que le milieu du cinéma refoule depuis tant d’années : on fait la lumière sur une partie des faits tout en restant dans l’ombre de peur d’être immolée… à la place de l’agresseur…
    Pourquoi ne pas utiliser les tribunaux quand on veut que justice soit faite ?

    Léa Forestier : Aujourd’hui, quand une femme porte plainte pour agression sexuelle, elle a toutes les chances que sa parole soit classée sans suite. C’est la plupart du temps parole contre parole et le doute profite toujours à l’accusé, ce qui est une bonne chose. Mais cela signifie tout de même qu’une fois sur deux, la plainte est vouée à l’échec. Et quand il y a une suite, il y a une marginalisation de fait dans le travail. Je suis en désaccord avec ma consœur Marie Dosé qui prône un exclusif recours à la loi en cas d’agression sexuelle, car à supposer qu’un tel recours aboutisse, quelle est la valeur d’une condamnation si elle ostracise la personne de son milieu professionnel ? J’ai eu une cliente violée par un personnage éminent. J’ai monté le dossier avec elle, mais j’ai dû la prévenir que la vérité médiatique allait être une déferlante qui annihilerait toute vérité judiciaire en lien avec son intimité. Et qu’elle allait se retrouver avec le scotch du capitaine Haddock qui l’empêcherait d’être autre chose que « la violée de mister big ». Elle a décidé de ne pas poursuivre. Les autres femmes violées par cet homme étaient comme elle, sous une forme d’emprise : il y a une relation de confiance, puis un viol…

    Comment démontre-t-on une agression sous emprise ? Léa Seydoux dans le Guardian évoque combien il est compliqué de se défaire de prédateurs sexuels avec lesquels on travaille et qu’on admire par ailleurs…

    Léa Forestier : La prédation sexuelle s’accompagne d’une tentative de convaincre l’autre. Il s’agit rarement d’un homme dans une ruelle obscure qui vous saute dessus en vous disant « je veux te violer et si tu n’es pas d’accord je te viole quand même ». Mais d’une relation où toutes les décisions auront des conséquences sur votre vie immédiate.
    Dans ce cas, comment s’apprécie le consentement ?

    Léa Forestier : Le droit considère qu’un rapport n’est pas consenti s’il n’est pas souhaité au moment de l’acte. Et il n’y a pas de droit de repentir. Or comment analyser le consentement au moment M, si la personne est sous une forme d’emprise ? Le consentement relève du sentiment. Il peut y avoir un jeu de séduction, et un viol à la suite d’un jeu de séduction.

    Isabelle Adjani : Les femmes qui ont dit avoir des relations consenties avec Weinstein sont très courageuses. Je ne supporte pas la moralisation là-dessus. Chacun son mode de survie. Quiconque a eu un rôle dans un film important aux Etats Unis a croisé Weinstein. Je l’ai rencontré en 1989, lors de la campagne pour les oscars de Camille Claudel de Bruno Nuytten, j’étais nominée dans la catégorie « meilleure actrice », mais la distribution américaine était assurée par Sony Classic, pas par Miramax. Weinstein m’avait simplement dit : « Tu n’auras rien car ce n’est pas moi qui ai acheté le film. Si tu m’écoutes dans l’avenir, je t’aurai un oscar. » Son besoin de dominer s’exprimait constamment.
    Est-ce uniquement la crainte d’être blacklisté qui muselle ? Pourriez-vous analyser comment fonctionne cette fameuse zone grise ?

    Isabelle Adjani : Cela suscite effectivement beaucoup d’ambivalence quand, par exemple, on explique à une jeune actrice que le cinéaste a absolument besoin d’être amoureux d’elle, voire de coucher avec elle, pour savoir la filmer comme jamais. Et que d’ailleurs, pour favoriser le rapprochement, on s’empresse de lui donner une chambre d’hôtel adjacente à la sienne, quand le tournage est loin de tout. On retrouve cette injonction à entretenir la séduction dans les biographies d’actrices qu’on aime le plus au monde, de Marlene Dietrich à Isabella Rossellini, en passant par Louise Brooks. Ça fait partie de la mythologie du cinéma, à laquelle je suis évidemment très sensible. Mais sur ce fond-là, on va persuader la comédienne, pleine de gratitude, de ne pas dissiper l’ambiguïté. Parce que son refus pourrait stériliser le regard du metteur en scène ou l’intérêt du producteur. Avoir besoin de rêver sur cet obscur objet du désir qu’est l’actrice, ça voudrait dire « transgression open-bar » ? Comme tout le monde, il m’est arrivé de me retrouver dans des tournages où une violence sourde se manifestait, et il s’agissait de la contourner sans mot dire.
    En quoi est-ce problématique ?

    Isabelle Adjani : J’ai commencé très jeune à mal supporter cette injonction à séduire qui me plaçait en porte-à-faux et je me souviens de l’empressement d’un cinéaste, que par ailleurs j’admirais. Ce qui m’a aidée à ne pas succomber au charme de cet homme, qui incarnait tout de même ma fascination pour le cinéma, fut de savoir que d’autres comédiennes avaient fait une dépression après avoir été congédiées à la fin du tournage. En somme, elles n’avaient pas anticipé qu’elles ne seraient son fantasme que le temps d’un film, utile pour le grand œuvre, sans existence au-delà. Certes, il n’y a pas de harcèlement apparent, juste la manipulation classique d’un pur séducteur. Et pourtant, dans pareille situation, où une jeune actrice n’est pas libre d’opposer un refus frontal, le malaise existe car elle ne peut plus être elle-même. Une actrice au travail est à psyché ouverte, elle a besoin d’être préservée contre tous les petits crimes dont on dit que « ce n’est pas un crime ». Evidemment, il n’y a pas de crime quand un comédien met sa langue dans votre bouche lors d’une prise, lorsque vous lui avez explicitement demandé de ne pas le faire. Et pourtant. Combien de fois les actrices qui ont été catégoriques sont estampillées difficiles, voire ingérables ? Toutes les comédiennes le savent. Donc elles essaient d’échapper subtilement au danger si elles en ressentent un. C’est un conditionnement.
    Quelles sont les conséquences d’une résistance ?

    Isabelle Adjani : On se fait insulter devant l’équipe, malmener, ce qu’on propose est dénigré. On vous demande des choses qui vous mettent en danger. En France, on a tendance à célébrer ceux qui ne savent pas diriger sans humilier. Ça remonte à loin. Sans le sadisme de Clouzot, aurait-on reconnu à Bardot un talent d’actrice ? Diriger une actrice ne devrait pas signifier la dominer. Vive les actrices qui réalisent des films, qui écrivent, qui coproduisent. Et qui contribuent à rendre les rapports dans le cinéma moins archaïques.
    Qu’est-ce qui fait qu’un acte est traumatisant ou qu’il glisse sans atteindre ?

    Isabelle Adjani : La relation qu’on a à l’abus est étroitement liée à notre éducation, au droit qu’on nous donne ou pas, enfant, d’exister. Des tas de moments de gênes et d’intrusion se sont accumulés, qui ont fait écho aux interdits de se défendre pour une fille, selon les préceptes de mon père. Il m’est arrivé de refuser des projets qui m’intéressaient à cause de gestes qui m’ont pétrifiée, alors qu’ils peuvent être bénins pour d’autres. J’ai encore en mémoire un déjeuner où un metteur en scène russe a attrapé ma main en la serrant si fort que je ne pouvais plus la retirer. Il a mis mon index dans sa bouche, en se mettant à le sucer, longuement. Je lui ai écrit un mot longtemps après : « Andreï, je voulais vous dire que si je n’ai pas fait la Mouette avec vous, c’était à cause de ce déjeuner et parce que vous avez mis mon doigt dans votre bouche. » Lui écrire noir sur blanc était nécessaire pour me faire justice. Oui, j’ai pu refuser de tourner avec des cinéastes hors pair parce que j’avais peur d’eux. Un producteur, qui à l’époque rayonnait, se comportait avec moi en dominateur machiste sur un film qu’il produisait. Il fallait fuir ses avances. Je lui ai refusé l’entrée d’une fête que j’organisais. Il m’a dit : « Ma petite, tu le payeras. » Et effectivement… Hervé Guibert avait écrit un scénario autour de cette histoire. Autre exemple : un cinéaste claquait des poppers sous mon nez après avoir dit moteur. Je ne pouvais pas ne pas respirer. C’était de l’ingestion de drogue contre mon gré, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer.
    Dans toute autre profession, il est possible de porter plainte contre quelqu’un qui vous drogue. Que s’est-il passé ?

    Isabelle Adjani : J’étais prise dans le tournage, je n’avais pas mon mot à dire. Il n’y a pas de recours dans des situations pareilles. Au théâtre, j’étais jeune, je me suis retrouvée face à un grand comédien devenu plus qu’harcelant pour tenir son rôle d’homme désiré et dont les agissements ont fini par me rendre malade pour de bon. Les représentations ont dû être arrêtées et je n’ai pas pu raconter pourquoi. J’ai laissé les rumeurs faire leurs basses besognes. Une actrice qui renonce et s’écroule, il n’y a rien de pire pour sa vie professionnelle.
    Que pensez-vous de ces contrats de non-harcèlement que des studios hollywoodiens font signer avant les tournages ?

    Léa Forestier : On voit que ça marche ! Cyniquement, les producteurs s’assurent ainsi que la responsabilité ne leur retombe pas dessus en cas de problème. Ça n’empêche pas le délit, mais ça évite les poursuites. Et c’est particulièrement hypocrite, car ce sont les mêmes gens qui font signer les contrats et qui sont susceptibles d’agressions sexuelles. Weinstein en a lui aussi très probablement fait signer. Les hommes de pouvoir aiment le pouvoir, aiment la transgression et plus encore l’impunité dans la transgression. De façon générale, les codes de conduite au travail posent un cadre, mais ne règlent rien. #BalanceTonPorc nous force à nous questionner sur la culture du machisme qui innerve encore le monde du travail. Si les femmes en sont majoritairement les victimes, force est de reconnaître qu’elles en sont aussi partiellement les gardiennes. La domination est moins une affaire de genre que d’idéalisation du pouvoir.
    Que vous inspirent les manifestations contre la rétrospective de Polanski à la Cinémathèque ?

    Léa Forestier : C’est confondre l’œuvre et la personne, et dénier aussi bien à l’accusé qu’à sa victime le droit à l’oubli pour une affaire qui date de quarante ans. J’adore l’œuvre de Céline mais l’homme me donne la nausée.

    Isabelle Adjani : Je rejoins la démarche collective féministe, qui attend une reconnaissance du préjudice. Mais ces violences subies peuvent amener les victimes à être différentes dans leur façon de vivre « avec ». Depuis des dizaines d’années, Samantha Geimer a expressément exigé l’arrêt des procédures aux Etats-Unis et répété que l’obsession d’un juge corrompu et la médiatisation du procès ont détruit sa vie. Cela a-t-il un sens de manifester contre cette rétrospective si ça ne procure aucune réparation, y compris symbolique, à la victime ? Cela ressemble à une double peine… Le droit à l’oubli doit exister pour l’accusé s’il a reconnu son délit et purgé sa peine (on oublie systématiquement de dire que Roman Polanski a fait de la prison aux Etats-Unis et en Suisse), parce que la victime, elle, même si elle pardonne, n’oublie pas.

    #cinema #culture_du_viol #exception_française

  • #violences_sexuelles : aux Etats-Unis, un « torrent » de révélations
    https://www.mediapart.fr/journal/international/131117/violences-sexuelles-aux-etats-unis-un-torrent-de-revelations

    Plus d’un mois après la révélation des viols et #agressions d’Harvey Weinstein, les scandales s’accumulent. Hollywood est forcé de contempler sa culture machiste. La notion de #consentement sexuel s’invite au cœur des discussions. « Nous ne sommes pas des choses ». Manifestation #metoo à Hollywood, le 12 novembre © Reuters

    #International ##balancetonporc #Donald_Trump #harcèlement

    • Vivement une enquête de médiapart sur les viols et #agressions :
      – Au travail en France
      – A l’université en France
      – Dans l’adminstration française.
      – Dans le monde politique français.
      – Dans l’armée . . .
      – . . . .

      1930, Roubaix, 30 % de naissances hors mariage.
      Vivement une enquête de médiapart

  • Harvey Weinstein a utilisé d’ex-agents du Mossad pour étouffer les accusations d’abus sexuels
    le 7 novembre 2017
    http://www.lejdd.fr/international/harvey-weinstein-a-utilise-dex-agents-du-mossad-pour-etouffer-les-accusations-

    Cela ressemble à un polar. Harvey Weinstein a utilisé une armée d’espions pour étouffer les révélations sur ses abus sexuels présumés. Il a utilisé, par l’intermédiaire de ses avocats, d’ex-agents secrets du Mossad et d’autres agences israéliennes, qui ont enquêté sous de fausses identités ou des journalistes freelance, affirme le New Yorker lundi. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société Black Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200.000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice Rose McGowan, l’une des principales accusatrices de Harvey Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Parlant avec un accent allemand, elle a enregistré en secret des heures de conversations avec Rose McGowan.

  • Weinstein : Mossad contre féminisme ?
    http://www.dedefensa.org/article/weinstein-mossad-contre-feminisme

    Weinstein : Mossad contre féminisme ?

    On lira certainement avec passion, comme l’on lit un roman policier de la “modernité-tardive” encore plus que de la postmodernié, les efforts incroyables et incroyablement coûteux que déploya le mogul hollywoodien Harvey Weinstein lorsqu’il sentit venir la bise glaciale des accusations publiques. C’est en effet à partir de la fin de 2016 que Weinstein commença à craindre la diffusion publique de ses diverses charges impliquant un nombre respectable d’actrices, starlettes, etc., de “Hollywood-la-folle”. Cela s’est toujours fait mais aujourd’hui, la modernité-tardive fait du “toujours fait”, surtout quand cela est au détriment des femmes dans un cadre qu’embrasse le féminisme, quelque chose de nécessairement monstrueux, et avec un écho énorme de la communication si (...)

  • #Robert_Jensen : Au-delà des gentils et des méchants.
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/07/au-dela-des-gentils-et-des-mechants

    Je ne suis pas aussi violent que le producteur ciné Harvey Weinstein, ni aussi narcissique que l’animateur télé Bill O’Reilly. Je suis plus respectueux envers les femmes que le président Donald Trump, et pas aussi tordu que le politicien Anthony Weiner.

    S’il faut en juger par les normes établies par ces hommes qui encourent aujourd’hui la réprobation générale, la plupart d’entre nous les hommes semblons presque être des saints, et là se situe un danger. La divulgation publique du comportement de ces hommes – qu’il s’agisse d’offenses routinières ou de crimes occasionnels – est une excellente chose, et toutes les personnes à avoir été harcelées ou violées devraient continuer à le dire haut et fort.

    Mais nous ne devrions pas laisser les cas les plus flagrants faire déraper l’analyse de la façon dont un large éventail de comportements sexuels masculins intrusifs et violents envers les femmes (ainsi qu’envers les filles, les garçons et les hommes vulnérables) sont à ce point imbriqués dans le tissu quotidien de la vie dans une société patriarcale que ces intrusions et ces violences sont souvent invisible pour les hommes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/11/06/good-guys-bad-guys
    #proféministe #violences_masculines #Donald_Trump #Harvey_Weinstein #feminist_current

  • « L’armée d’espions » de Weinstein pour étouffer les accusations d’abus sexuels

    http://www.liberation.fr/planete/2017/11/07/l-armee-d-espions-de-weinstein-pour-etouffer-les-accusations-d-abus-sexue

    Harvey #Weinstein a employé des moyens colossaux pour tenter d’étouffer les révélations sur ses #abus_sexuels présumés, utilisant par l’intermédiaire de ses avocats les services d’ex-agents secrets enquêtant sous de fausses identités ou des journalistes de la presse à scandale, affirme le New Yorker lundi.

    Selon l’article, le producteur en disgrâce a déployé cette « armée d’espions » depuis au moins l’automne 2016. Le New Yorker cite des dizaines de documents et sept personnes directement impliquées dans les efforts du producteur déchu pour empêcher en vain la publication d’accusations à son encontre. D’après l’hebdomadaire, une ex-agent israélienne, employée de la société #Black_Cube, dont le contrat prévoyait au moins 200 000 dollars d’honoraires, a notamment contacté l’actrice #Rose_McGowan, l’une des principales accusatrices de #Harvey_Weinstein, en prétendant être une militante pour les droits des femmes. Elle a enregistré en secret des heures de conversations avec McGowan, qui s’apprête à publier ses mémoires, « The Brave », un livre qui inquiétait Weinstein.

    L’agent de #BlackCube qui avait établi des contacts avec Rose McGowan a par ailleurs, sous une différente identité, contacté des journalistes enquêtant sur les agressions sexuelles présumées de Weinstein, notamment un reporter du magazine New York, Ben Wallace, pour savoir de quelles informations ils disposaient.

    Weinstein et son équipe ont aussi enquêté sur les reporters eux-mêmes, y compris leur vie personnelle et sexuelle et leurs précédentes enquêtes et potentiels litiges, pour tenter de les contredire, les discréditer ou les intimider. Son équipe a notamment rassemblé des éléments sur l’ex-femme de M. Wallace.

    Weinstein, aujourd’hui visé par des enquêtes policières à Londres, New York et Los Angeles, « surveillait personnellement les progrès de ces enquêtes ». Certaines étaient orchestrées par les avocats de Weinstein y compris #David_Boies, célèbre notamment pour avoir défendu #Al_Gore lors du litige sur le scrutin présidentiel de 2000 et pour avoir plaidé en faveur du mariage gay devant la Cour suprême, bien que son cabinet défende par ailleurs le New York Times dans un procès pour diffamation.

    Selon le New Yorker, Harvey Weinstein a également obtenu des informations de #Dylan_Howard, directeur des contenus d’ #American_Media_Inc. qui publie le magazine de ragots #National_Enquirer. L’un des journalistes de National Enquirer a notamment appelé l’ex-femme d’un réalisateur ayant eu une relation amoureuse avec Rose McGowan, Roberto Rodriguez, pour lui faire dire des commentaires négatifs sur la comédienne.

    La porte-parole de Weinstein #Sallie_Hofmeister et #Boies n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP Hofmeister a déclaré au New Yorker : « C’est une fiction de suggérer que des personnes aient pu être visées (ou aient fait l’objet d’efforts d’intimidation) » évoquant une « conspiration ».

    La société Kroll a par ailleurs envoyé à Weinstein 11 photos où Rose McGowan et Weinstein apparaissaient ensemble à différents événements des années après son agression présumée, pour discréditer ses accusations.

    La célèbre avocate de célébrités Blair Berk, qui fait partie de l’équipe légale de Weinstein, a décrit ces méthodes comme ordinaires. « Tout avocat de défense au pénal qui se respecte enquêterait sur des allégations non prouvées pour savoir si elles sont crédibles ».

    Ronan Farrow, l’auteur de l’article du New Yorker - le fils de Mia Farrow et Woody Allen - précise que Weinstein utilisait des #détectives pour enquêter sur les j#ournalistes qui écrivaient des articles négatifs sur lui depuis des années.

    Le New Yorker écrit également que des ex-employés de Weinstein ont été recrutés sous le faux prétexte de faire des recherches pour un livre sur « les belles années de Miramax », la maison de production co-fondée par Harvey Weinstein et son frère Bob. Au lieu de cela, ils ont été utilisés pour rassembler des listes d’anciens employés et d’actrices, les contacter… et les intimider.

    #viol

    • Harvey Weinstein’s Army of Spies By Ronan Farrow, November 6, 2017
      https://www.newyorker.com/news/news-desk/harvey-weinsteins-army-of-spies

      he film executive hired private investigators, including ex-Mossad agents, to track actresses and journalists.

      [...]

      On October 28, 2016, Boies’s law firm, Boies Schiller Flexner, wired to Black Cube the first hundred thousand dollars, toward what would ultimately be a six-hundred-thousand-dollar invoice. (The documents do not make clear how much of the invoice was paid.) The law firm and Black Cube signed a contract that month and several others later. One, dated July 11, 2017, and bearing Boies’s signature, states that the project’s “primary objectives” are to “provide intelligence which will help the Client’s efforts to completely stop the publication of a new negative article in a leading NY newspaper” and to “obtain additional content of a book which currently being written and includes harmful negative information on and about the Client,” who is identified as Weinstein in multiple documents. (In one e-mail, a Black Cube executive asks lawyers retained by the agency to refer to Weinstein as “the end client” or “Mr. X,” noting that referring to him by name “will make him extremely angry.”) The article mentioned in the contract was, according to three sources, the story that ultimately ran in the Times on October 5th. The book was “Brave,” a memoir by McGowan, scheduled for publication by HarperCollins in January. The documents show that, in the end, the agency delivered to Weinstein more than a hundred pages of transcripts and descriptions of the book, based on tens of hours of recorded conversations between McGowan and the female private investigator.

  • Harcèlement sexuel : 7.000 femmes du monde de l’art signent une lettre ouverte
    https://www.romandie.com/news/858277.rom

    Cindy Sherman, Laurie Anderson, Jenny Holzer... Certaines des plus grandes artistes contemporaines, de célèbres galeristes et commissaires d’exposition se sont jointes à plus de 7.000 femmes pour dénoncer le harcèlement sexuel dans le milieu de l’art.

    « Nous sommes artistes, administratrices, assistantes, curatrices, critiques d’art, directrices, éditrices, étudiantes, galeristes, chercheurs, stagiaires et universitaires travaillant dans le monde de l’art contemporain, et nous avons été victimes d’attouchements, rabaissé.e.s, harcelé.e.s, infantilisé.e.s, méprisé.e.s, menacé.e.s et intimidé.e.s par celles et ceux en position de pouvoir (...) », écrivent les signataires, dans la version du texte en français.

    La lettre est intitulée « not surprised » (pas surprises) en référence à une oeuvre de Jenny Holzer, connue pour ses installations en formes de déclamations magistrales : « abuse of power comes as no surprise » ("l’abus de pouvoir n’est pas surprenant").

    Cette initiative a commencé par un groupe de discussion entre une poignée de femmes qui s’est rapidement étendu à plus de cent participantes à travers le monde, en réaction à la démission la semaine dernière de Knight Landesman, qui était co-directeur du magazine ArtForum, l’un des plus influents du monde de l’art.

    Il est accusé de harcèlement sexuel dans une plainte déposée dans l’Etat de New York par une ancienne employée d’Artforum, Amanda Schmitt, qui fait aussi référence à des allégations de harcèlement contre huit autres personnes.

    C’est une nouvelle personnalité puissante qui est mise en cause pour son comportement abusif à l’encontre de femmes, dans la foulée de l’affaire Harvey Weinstein.

    « Il est urgent de partager nos témoignages sur le sexisme normalisé, les traitements inégaux, les conduites inappropriées, et le harcèlement sexuel dont nous faisons l’expérience régulièrement, de manière généralisée et avec intensité », poursuit la lettre ouverte.

    « Une démission au sein d’un magazine d’art contemporain de renommée internationale ne résout ni l’étendue ni le caractère insidieux du problème : celui d’un milieu professionnel perpétuant des structures de pouvoir vétustes au détriment d’un comportement éthique », insiste cette missive qui avertit : « nous ne serons plus silencieu.x.s.e.s ».

    « Nous (...), appelons les institutions artistiques, les instances gouvernementales culturelles ainsi que tous nos collègues à s’interroger sérieusement sur la manière dont ils ou elles ont joué, ou ont pu jouer, un rôle dans la perpétuation des inégalités entre les sexes et des abus pré-cités et, surtout, à la façon dont ils ou elles comptent gérer ces problèmes dans le futur ».

    « Le cas Harvey Weinstein a ouvert la brèche dans plein d’autres milieux », et à la suite de la démission de M. Landesman « on s’est rendu compte qu’on avait toutes eu des expériences de ce genre », a expliqué à l’AFP Martha Kirszenbaum, une commissaire d’expositions et l’une des cent premières signataires de la lettre.

    Depuis le début de l’affaire Weinstein, le producteur de cinéma déchu accusé par des dizaines de femmes de harcèlement, agressions sexuelles ou viol, des personnalités ont été mises en cause dans le journalisme, la gastronomie, la mode, entre autres.

    (©AFP / 31 octobre 2017 06h52)

  • Sexisme dans le milieu des Jeux Vidéos
    La réaction d’Anthony Roux, patron d’Ankama est emblématique de la #culture_du_viol et de l’attitude des hommes face aux violences que subissent les femmes.


    https://twitter.com/willvs/status/921254729577099264

    Quant une personne (un journaliste) fait remarqué que cet « humour » est problématique Monsieur Roux répond que le milieu du Jeux video n’est pas concerné par ce pbl. Il répond sur son blog- une longue réponse qui montre son mépris total pour les femmes victimes de violences sexuelles et sa mauvaise foie totale sur le sujet - post par la suite supprimé de son blog puisque les machistes sont des lâches. Comme rien ne se perd sur internet voici le message en question :

    Bonjour à tous,

    Me voila bien rentré et pressé d’écrire sur cette polémique concernant mon trait d’humour sur l’affaire Weinstein. Tout d’abord, je place cet article dans la partie « Inspirations » car finalement, il n’a sa place nul part et c’est peut-être ici qu’il fera le moins « tâche ».

    Résumé : Suite à cette phrase dans ma dernière note : « frémissant d’excitation comme une actrice débutante se présentant devant Harvey Weinstein » nous avons reçu quelques coups de fils et j’ai été contacté directement par William, un journaliste travaillant pour (entre autre) « le Monde ».

    Les questions que William me pose, parlent pour elles et j’ai tenu à y répondre ici même pour éviter que mes propos ne soient déformés. Car plutôt que les producteurs, présidents, acteurs et autres individus lubriques, ce qui me dérange le plus dans notre monde actuel, c’est le journalisme. Ou, les gens se faisant passer pour des journalistes. William, ne prend pas cette critique pour toi, je veux tenter de défendre mon point de vue et il ne te vise pas personnellement, je suis certain que tu es très sympathique.

    Voici donc les questions de William :
    1/ Est-ce que ce trait d’humour, qui consiste à rire du viol alors même que le sujet est sur la place publique et que de nombreuses femmes dans l’industrie du JV en ont été victimes, n’est pas déplacé ?

    2/ Est-ce que vous constatez qu’il y a une prise de conscience dans votre entreprise depuis l’affaire Weinstein et les multiples témoignages de harcèlement quotidien des femmes ?
    3/ En tant que PDG, dans ce genre de période de prise de conscience, est-on amené à se poser des questions sur son propre comportement ?
    Bien, la difficulté dans tout cela, c’est de savoir par où commencer avant de répondre. Parce que je vais répondre. Pas par besoin de me justifier, pas non plus par envie de donner mon avis sur ce sujet et surtout pas par envie de prendre part à cette mascarade . Je vais le faire pour vous expliquer ce qui me dérange de façon générale et cela depuis des années.
    Oui, car avant de répondre à ces questions, je vais vous expliquer pourquoi j’ai envie de rire de tout cela plutôt que d’en pleurer.
    Avais-je conscience que j’allais m’attirer des critiques ?
    Bien sûr, le test n’a pas manqué de réussir. Au-dela même de toutes mes attentes. Imaginez, j’ai la chance qu’un journaliste me pose ces questions brillantes et inspirées suite à ma petite phrase.
    Est-ce que je me moque des femmes violées ou harcelées ? JAMAIS. J’ai énormément de défauts, mais il se trouve que le malheur des gens, quelqu’ils soient, ne m’inspire pas et ne m’amuse pas.
    La question est plutôt celle-çi : « Qu’est ce qui me perturbe ? »
    La réponse : Les « journalistes » avec un petit J. Ces journalistes qui cherchent l’audience. Ceux qui pensent que le sensationnel, le sordide, la crasse de ce monde permet de vendre plus. Le plus répugnant dans tout cela ? C’est qu’ils ont raison : l’ordure fait vendre. Quand je plaisante sur un tel sujet, ce n’est pas pour me moquer de ces pauvres femmes ou hommes qui ont subi des harcèlements. Quel rapport d’ailleurs avec mon article ? Non, je ris de l’ampleur commercial que prend l’ensemble. Je ris pour ne pas pleurer.
    LES PORCS, LES VAUTOURS ET LES MOUTONS
    Voila comment je vois notre société aujourd’hui. Je vous laisse deviner qui est qui et je vérifierai après s’il n’y pas une fable de la fontaine avec ces animaux. Oui, je suis un peu insultant mais je me place moi-même dans la troisième catégorie, donc essayons de relativiser cette « charge ». Plus je vieilli, plus j’en ai marre d’être pris pour un mouton. J’en ai marre qu’on me bourre le crâne comme c’est le cas actuellement. Cela fait 20 ans que je n’ai plus les chaines de TV.
    A peu prêt autant d’années que je n’achète plus les journaux et que j’essaye d’esquiver certains types d’infos. Comprenez-moi, depuis toujours, lorsque je passe à côté d’un kiosque à journaux et que j’y entrevois « le nouveau détective », je baisse les yeux et passe mon chemin… Choqué par un titre accrocheur. Etrangement je suis fan de films d’horreur, mais allez comprendre pourquoi, dès qu’il s’agit d’un truc réel, ça me retourne la tête et l’estomac. Quel rapport avec notre sujet ? Allumez donc votre téléphone, les premières news qui vont vous venir peuvent être catégorisées en fonction du sensationnel / potentiel de vente (qui aujourd’hui pourrait mentir assez fort pour nous affirmer qu’il ne s’agit pas d’un commerce ?)/
    JOURNALISTES OU SCENARISTES ?
    1/ Disparition d’enfants
    Exemple ? Depuis bientôt 2 mois, c’est la petite Maëlys qui est mise en avant, environ 2-3 fois par semaine. Aujourd’hui et je dis bien « aujourd’hui », le titre c’est «  »La forme blanche » qui intrigue les enquêteurs » et oui un titre qui nous fait carrément entrer dans le surnaturel. On a compris, les « journalistes » ont trouvé le nouveau « petit Grégory ». J’ai le coeur fendu par la disparition de cette petite et comme n’importe quel humain normalement constituer, je n’ose imaginer l’horreur que vivent les parents. Malgré tout je suis en colère d’observer, jour après jour ce que les journalistes mettent en place.
    2/ Crimes sordides
    Viol, mari qui tue ses enfants (très à la mode en ce moment), meurtres de vieilles dames… « Il saute du pont avec ses deux enfants ». « Il tabasse sa femme enceinte à mort… » Et zut, j’ai pas envie d’en parler vous voyez de quoi je veux parler.
    3/ Les villes dont on ne présentent plus la déchéance
    Là on arrive dans un sujet qui me touche personnellement. Roubaix a une image toute particulière dans l’esprit de nos scénaristes… Euh journalistes. Roubaix, même pour ceux qui n’y ont jamais foutu les pieds, c’est carrément la ville du mal. L’enfer, l’endroit ou se regroupent les pédophiles, les djihadistes, les consanguins, les vendeurs de drogues… La dernière grosse news de ma chère ville à avoir fait le tour de France ? « Jeune fille attaquée par des rats à Roubaix ». « 20 minutes », « Le point », « La voix du nord », « Le parisien », « Le figaro »… PUTAIN !!! Je vis à Roubaix depuis 15 ans, vous croyez que j’ai envie qu’on parle comme ça de ma ville ? Vous ne croyez pas qu’il y a AUSSI de belles choses à raconter ? Non, si on vous parle de Roubaix pour faire les gros titres ça sera toujours sur ce genre de choses. Les journalistes savent que ça vend mieux que le reste.
    4/ Terrorisme
    J’en parle pas, je vais me prendre des parpaings. Mais juste une question : vous croyez qu’on combat bien le terrorisme en leur permettant de faire les gros titres pendant des mois ?
    5/ Politique
    On arrive dans un sujet qui peut sembler moins grave. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Je suis le seul mouton à me dire que ce sont les médias qui élisent les présidents ? Je ne parlerais pas de mes convictions (a)politiques, je me demande juste par qui a été élu Mr Macron. En tous les cas, on a appris plein de choses sur Mr Fillon et heureusement que les médias ont fait leur travail sinon il aurait terminé président. D’ailleurs, ils n’ont pas trop parlé de l’entourage de Mr Macron qui ont commis les mêmes fautes. Où en est-on aujourd’hui avec Mr Fillon ? Où en sont ses histoires ? Concitoyens moutons, sachez qu’il n’est plus à la mode, nous ne connaîtrons donc pas la fin de l’histoire. Attention, il ne s’agit pas de parler politique, je déteste ça. Il s’agit de parler de manipulation de masse. Je vois les choses comme cela. Suis-je fou ?
    Bien sur qu’il faut avoir des informations, mais vous sentez-vous vraiment informés ? Moi non. j’ai le sentiment d’être pris pour un abruti en longueur de journée.

    Exemple personnel, faudrait pas que vous pensiez que je tape une crise comme ça gratuitement. Non, ça couve en fait. Et merci William car ça fait du bien de se lâcher.
    Il y a plusieurs mois, un jeune journaleux, se sentant investi d’une mission divine cherche à me contacter car il veut me laisser m’exprimer sur la grande et puissante investigation qu’il a mené. Il paraît qu’à Ankama comme dans les plus grosses boites de JV, les conditions de travail sont exécrables. Ah ! Mettez-vous à ma place. Quelque soit la réponse que je vais lui faire, ça n’ira pas. Mais j’ai l’illumination, je le mets en contact direct avec mon CE. Et bien il n’était pas excité par l’idée le bonhomme, il aurait même demandé à mon chargé de com si j’étais fou. Mais pourtant, qui de mieux placés que les représentants du personnel pour parler des conditions de travail. Si je l’avais fait j’aurais parlé des horaires modulables, des primes de participation, des tickets resto et autres avantages. Mais ça ne sert à rien, l’idée est déjà faîte, le thème défini et ça ne rentre pas dans ce qui se vend. Ca n’ouvre même pas un débat nom d’une pipe. Alors franchement, quel interêt pour notre journaliste en herbe.
    Il y a des porcs depuis toujours. L’humanité est ainsi faîte. Ce qui a changé, ce sont les vautours et merci à internet, merci à l’ultraconnection, car les vautours peuvent en faire maintenant des gros titres et nous assommer avec.
    Vous le voyez le rapport avec le reste ? On parle de Weinstein vite fait ? Juste pour l’exemple car ce n’est pas le sujet au final. Les journaux mettent le gars en scène avec Marion Cotillard. Regardez juste les couvertures et dîtes-moi ce que vous en pensez. Si je ne lis pas les sous titres, on dirait les meilleurs amis du monde. Et maintenant on nous annonce que tout Hollywood c’est fait harceler par ce bon vieux Harvey ? Même Terry Crews, magnifique bébé de 110KG (Mon personnage préféré de Brooklyn 99) c’est fait touché les parties par un (autre) producteur et saute sur l’occasion pour se livrer, lui aussi à des révélations ?
    Mais merde, ils disent que ça fait 30 ans que ça dure et maintenant tout le monde ne parle que de ça ? Mais vous les supers journalistes, vous avez foutu quoi pendant ces dernières décennies ? Même coup qu’avec Fillon : « Ca fait 20 ans qu’il magouille ».

    Et le truc génial dans tout ça ? Et bien c’est qu’on va parler de harcèlement dans toutes les industries du monde parce que c’est devenu le nouveau filon a exploiter. Dans ce cas, moi Anthony Roux, j’ai une confession à vous faire, je me sens harceler par tout ça. Qu’est ce que je dois faire pour ne plus être un mouton entre les mains des vautours ?

    Bon, William, faut-il vraiment que je réponde à tes questions ? Tout cela me semble tellement grotesque … J’ai promis de le faire mais franchement, c’est peut-être assez comme ça non ?

    Je terminerais tout de même cet article en précisant une chose. Si d’aventure, j’ai choqué quelqu’un par mes propos, je m’en excuse du fond du coeur. Je travaille dans le divertissement et mon but n’est autre que de divertir, ma plus belle récompense étant le sourire des gens.
    Tot

    trouvé ici http://www.gamerama.fr/forum/view_message.php?message=691927
    C’est sur que le sexisme dans les jeux vidéos personne n’en a jamais parlé ! Et Marlard ne s’est pas pris un torrent de merde quant elle a mis le sujet sur la place publique en France. Anita Sarkashian n’a pas été obligé d’annulé ses conferences sur le sujet pour menace de mort et n’a pas du déménagé suite à du harcelement massif de la part de la communauté des gamers. Jeux-video.com et 4chan ne sont pas les égouts de la misogynie la plus crasse..

    #déni #domination_masculine #humour_oppressif #humour #sexisme_geek

  • Le Test The Rock : une astuce pour les hommes qui ne veulent pas être accusés d’harcèlement sexuel – Vous n’êtes pas ici
    https://abompard.wordpress.com/2017/10/20/le-test-the-rock-une-astuce-pour-les-hommes-qui-ne-veulent-pas-e

    Êtes vous un homme qui a des doutes sur la façon de traiter les femmes avec qui vous travaillez ? Avez-vous l’impression que si vous ne pouvez pas tout dire ou faire, alors vous ne pouvez rien dire ou faire ? Fini le stress ! Avec cette astuce de vie, vous allez en un rien de temps commencer à traiter les femmes comme des personnes.

    De Harvey Weinstein à à peu près tout Uber, il semble que chaque jour un homme riche et puissant tombe à cause d’accusations de harcèlement ou d’agression sexuelle. Et aujourd’hui, le New York Times rapporte que les hommes ont de plus en plus peur d’encadrer des femmes :

    « Un grand frisson a traversé la Silicon Valley à la suite de ces histoires, les gens sont hyper-attentifs et ont peur de mal se comporter, donc je pense qu’ils mettent en place toutes sortes de mesures, » a dit un investisseur qui s’est exprimé anonymement pour la même raison.

    Certains évitent les réunions en tête-à-tête avec des femmes entrepreneures, de potentielles recrues, et celles qui demandent un rendez-vous informel ou de réseautage. »

    Bien que la gestion des relations professionnelles puisse souvent nécessiter cette terrifiante chose appelée « du travail », il y a un espoir. Vous voyez, en suivant cette simple et unique règle, vous aussi pourrez interagir avec les femmes en tant que personnes.

    C’est aussi simple que ça : traitez toutes les femmes comme vous traiteriez Dwayne « The Rock » Johnson.

    Je sais, ça peut sembler étrange, mais croyez-moi, c’est un exercice de visualisation qui fera des merveilles dans vos interactions avec les femmes sur le lieu de travail. Quand une femme vient vous voir, remplacez-la simplement dans votre esprit par The Rock. Et ensuite, agissez en conséquence.

    Toujours perplexe ? Faisons quelques essais.

    • @stephane je suis d’accord avec ce que dit ta compagne dans l’idéal. Dans le concret ce message s’adresse a des agresseurs sexuels et à leurs complices. C’est à dire des personne qui refuse aux femmes leur humanité en les utilisant comme des objets. Croire que ces personnes vont écouté ce que disent les femmes est illusoire. Mais sur le principe je suis d’accord avec ta compagne et en plus prendre un homme pour incarné l’idée de force ca me saoul.
      Dans les situations d’agressions que j’ai vecu face aux hommes c’est ma violence qui m’a sauvé jamais ma capacité de dialogue. Les hommes n’aiment pas les femmes fortes, ils choisissent des compagnes plus jeunes, plus petites, plus pauvres, plus faible, plus vulnerables.... Et souvent ils haïssent toute femme qui aura la moindre autorité sur eux, à commencé par leurs mères et leurs grand mères qu’ils accusent de faire régner le matriarcat dans leurs familles.

  • Maffioseries
    http://www.dedefensa.org/article/maffioseries

    Maffioseries

    Le cordon sanitaire rompu

    Harvey Weinstein n’a pas bénéficié du cordon de sécurité que les habituels combattants de l’antisémitisme dressent de leurs clameurs autour de personnalités juives accusées de pédophilie ou de viols. Il est vrai que le journal de révérence, le New York Times, aurait livré ses révélations sur requête du frère même du magnat du Dieu d’Hollywood, animé d’une passion ‘mauvaise’ à l’égard d’un aîné qui capture pour lui toute la lumière des médias. Cette version actualisée d’une rivalité entre Abel et Caïn peut laisser septique, les deux compères ont fait fructifier de conserve l’entreprise du divertissement sur plusieurs décennies avec succès et sans anicroche. La prise de distance publique de la part de Robert Weinstein qui a exclu son frère de l’administration de la firme et de celle (...)

  • For the women under Israeli occupation, it’s time for #AnaKaman (#MeToo)

    The next global social media campaign should bring the stories of Palestinian women who live (or were killed) under the Israeli occupation

    Gideon Levy Oct 22, 2017 4:21 AM
    read more: https://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.818426

    When the #MeToo global campaign against sexual harassment and assault ebbs, a different campaign, no less just and no less important, can begin.
    #MeToo was launched on social media in response to the allegations against movie mogul Harvey Weinstein and it brought testimony from Hollywood. It reached Israel due to the generosity of Yedioth Ahronoth, a newspaper that holds nothing dearer than women’s equality, body and soul. The 12 million women around the world who have joined the campaign have described their own sexual assault experiences and expressed solidarity with Beverly Hills celebrities.
    The next campaign should also address respect for women and their bodies, their fates, their rights, their life and death. It must start in Israel and spread throughout the world. A single Weinstein will not ignite this campaign. It will accuse an entire state. And the testimonies will not come only from the rich and famous. They will come from female victims who never dreamed of Hollywood, or even of the beach in Tel Aviv.
    The next campaign should be called #وأنا كمان, ana kaman, “me too” in Arabic. Let’s see how the world responds to this campaign, especially Israelis – the same Israelis who took part in #MeToo and are now tut-tutting in the streets of Ramat Hasharon and Ramat Aviv over the painful testimonies of Limor Livnat, Meital Dohan, Orna Banai and Yael Abecassis.
    #AnaKaman will bring the testimonies of Palestinian women who live (or were killed) under the Israeli occupation. We provide the first ones below. All are from this summer, a relatively quiet one in the history of the occupation.

    Nazzal Abu Kharma’s wife, Asma, and their 7-month-old son, Ilian. Alex Levac
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    “Me too,” Zeinab Salhi of the Deheisheh refugee camp will write despairingly. She is 52, a single mother who for years cleaned the homes of Jews in Jerusalem, until illness forced her to quit. She lives in the West Bank refugee camp in nearly indescribable poverty and neglect. Her live-in partner, an Israeli Jew from Jerusalem, suffers from cancer.
    One night this summer, she watched as soldiers fired seven bullets into her son Raad Salhi, 22, as he tried to flee. As he lay dying in Hadassah University Hospital, Ein Karem, she sought to see him one last time, but soldiers stationed outside his room chased her away.

    • A week after Raad was shot, soldiers came and arrested his brother Mohammed, again in the middle of the night and with the brutality of those who snatch people from their bed. Raad died a few days later; his mother never had a chance to say goodbye.

      “Me too,” Asma Abu Kharma, a young mother from Kafr Ein, will say. Because her musician husband, Nazzal, was involved in recording a song praising July’s terror attack in Halamish, Israeli forces raided the family’s home on two consecutive nights, first to arrest her husband and then to confiscate his electric organ.

      “Me too,” the Israeli voice of Raba Abu al-Kiyan will chime in. For nearly a year, she has been living in a tent with her 10 children, after Israeli police killed her husband Yakub, a teacher, while demolishing their home in Umm al-Hiran in order to build the Jewish town of Hiran there.

      “Me too,” Palestinian parliamentarian Khalida Jarrar will write from prison, where she was ordered to remain for six months, without trial, on account of her political activity. That, after serving a 15-month sentence for a series of ridiculous offenses, including participating in a book fair and paying a condolence call.

      Nouf Enfeat won’t be able to participate in the campaign. She was just 15 when she was shot to death after brandishing a knife at the Mevo Dotan checkpoint. “Die, suffer, you kahba [whore, in Arabic],” shouted soldiers and settlers who celebrated around her as she lay dying on the road.

      The same is true of Fatima Hajiji. “Mother, please don’t be angry,” said a note the 16-year-old girl left in her bookbag. She, too, brandished a knife at a checkpoint, wearing her school uniform. Israeli soldiers fired some 20 bullets into her, even after she was already lying on the ground, bleeding.

      All this is just the start of the campaign that will never happen, certainly not in Israel.