person:hassan nasrallah

  • En ce moment, célébration de l’anniversaire de la fin de la guerre de Juillet 2006 à Aïta ash-Shab. Ça a commencé depuis une bonne demi-heure, et on attend le discours de Hassan Nasrallah. Là maintenant c’est la chorale du Hezbollah, je nous donne encore bien 20 minutes à poireauter avant l’intervention.

  • Hier, très longue et importante interview de Hassan Nasrallah sur Al-Mayadeen, par l’intervieweur vedette de la chaîne, Ghassan bin Jiddo, pour l’anniversaire de la fin de la guerre de Juillet 2006.

    Si la précédente intervention de Nasrallah, pour la Journée d’al-Quds, était marquée par un ton très défiant, lié sans doute à l’aspect militaro-religieux de l’événement, cette interview marque le retour du Secrétaire général du Hezbollah à un genre dans lequel il excelle : les confidences sur des hauts faits de la Résistance, pour en tirer des conclusions très politiques explicitant la logique des actions plus récentes du parti.

    Il y a deux aspects qui caractérise ce genre d’interviews-anniversaires :

    – d’abord Nasrallah est très bon dans les interviews ; il est connu pour être un des meilleurs orateurs de la planète en public, mais dans les interviews, c’est un festival ; sa façon d’alterner les tonalités du discours (connivence, humour, confidence, menace…), associée à un langage corporel caractéristique sont vraiment très impressionnants. Je continue à penser que, si les médias mondiaux ne diffusent généralement jamais d’images de Nasrallah, c’est parce qu’il est vraiment très bon (ou dangereusement bon) ; en 2006, il fallait voir Ehud Olmert et Fouad Saniora en face, le contraste était invraisemblable ;

    – la Résistance face à Israël, malgré les prétentions de nos médias et d’une minorité de politiciens libanais, fait globalement l’unanimité au Liban. Quand Nasrallah se met à livrer des détails jusque là inconnus sur les opérations du Hezbollah et de ses alliés face à Israël, toute critique s’éteint et les gens se les répètent avec délectation dans les dîners. Face aux perceptions confessionnelles, aux discours assimilant le Hezbollah à une simple milice chiite, les récits des combats redonnent au parti un lustre au-delà des confessions, et la Résistance face à Israël redevient une sorte de « mission laïque », en ce sens qu’elle est impossible à réduire à une politique confessionnelle et milicienne.

    Bref, hier, Nasrallah jouait sur du velour et, s’il n’y avait eu les événements égyptiens, cette interview aurait constitué le principal événement de la journée.

    La retranscription en anglais d’Al Manar est excellente et exhaustive :
    http://www.almanar.com.lb/english/adetails.php?eid=106204&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=14&s1=1

    La version française est également très recommandable :
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=125442&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

    Je t’invite à lire l’intégralité de ces articles, parce que c’est une intervention importante.

    – Nasrallah a commencé par rappeler que le Hezbollah est la cible spécifique des États-Unis, des Occidentaux et des régimes arabes parce qu’elle est une résistance.

    Le problème de l’Occident, des US et des régimes arabes et que nous somme une résistance. Les problèmes internes qu’ils soulèvent ne sont que des moyens qu’ils utilisent pour nous prendre en cible, et ce avant et après l’an 2000. Ils nous avaient d’ailleurs proposé de nous laisser tranquilles et même de nous laisser nos armements à condition que je leur donne en personne des engagements de laisser tomber cette affaire. Tous étaient venus directement ou indirectement : les Américains, les Britanniques, les Français, pour nous faire cette proposition.

    Il a rappelé une anecdote qu’il avait déjà racontée, selon laquelle les États-Unis lui avait proposé de conserver ses armes à condition d’abandonner la Résistance.

    C’est important dans le discours du Hezbollah, car il s’oppose au discours qui l’accuse d’être une milice confessionnelle chiite armée au Liban, en affirmant que contrairement à leur discours publics, les ennemis du parti ne souhaitent pas réellement le désarmer en tant que milice, mais uniquement en tant que Résistance nationale. C’est un point que j’avais abordé dans l’article sur le cablegate :
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-24-Au-Liban-ce-que-devoilent-les-cables-de-Wikileaks

    Pour « libaniser » le problème, il faut faire perdre au Hezbollah son statut de résistance légitime face à Israël pour le ramener à une simple milice confessionnelle. M. Marwan Hamadeh, ministre proche de M. Joumblatt (29 juillet 2006, 06BEIRUT2490), explique que « le gouvernement libanais et l’armée demanderont que le Hezbollah livre seulement ses roquettes et autres armements lourds. Il ne se soucie pas des petites armes, telles que les fusils d’assaut AK-47, puisque tout le monde au Liban est armé ». Ainsi, il s’agit simplement de le priver de ses moyens face à Israël, alors que l’on pousse les autres communautés à s’armer à leur tour.

    – Il a ensuite explicitement revendiqué l’embuscade contre les soldats israéliens lors de leur incursion au Liban la semaine dernière.

    Voir mon message précédent sur ce sujet :
    http://seenthis.net/messages/165243

    Implicitement, Nasrallah joue ici sur le souvenir de l’embuscade d’Ansariyeh en 1997, durant laquelle le Hezbollah avait intercepté un commando marine israélien, dont il n’était resté que les chaussures (le reste avait explosé). Lorsqu’il dit qu’il « coupera les pieds » des israéliens et qu’il suggère qu’il dispose à l’avance de sources de renseignements sur les opérations israéliennes au Liban, chacun se souvient évidemment de cette opération qui fait partie des hauts faits du Hezbollah.

    Effet politique de la proximité avec l’embuscade d’Ansariyeh : les plus récentes révélations venues d’Israël indique qu’alors le commando israélien transportait un type d’explosif destiné à incriminer « une partie libanaise » à sa place. Implicitement encore, cette interception d’un commando israélien, en ce qu’elle évoque l’embuscade de 1997, permet de rappeler fort à propos qu’Israël pratique des attentats au Liban en s’arrangeant pour qu’il apparaissent comme perpétrés par des libanais (et la Résistance en particulier).

    Sur cet aspect d’Ansariyeh, cet article du Akhbar de novembre 2012 :
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-curse-ansariyeh-strikes-again

    “One of the dominant theories in the army,” the report stated, “points to the possibility that the two bombs were rigged in such a way as to make it appear that the operation was part of an internal Lebanese dispute.”

    Le SG du Hezbollah en profite alors pour se moquer de ceux qui souhaitent seulement déposer une plainte auprès de l’ONU, alors qu’Israël viole régulièrement les frontières libanaises depuis 60 ans.

    Et selon lui, ces violations prennent actuellement une dimension plus « opérationnelle » visant des cibles de la Résistance ou de la population, et cette violation n’est pas la dernière. Manière de mise en garde pour annoncer, implicitement, qu’Israël est et sera derrière un certain nombre d’attentats et de provocations au Liban.

    – Nasrallah adopte ensuite le ton de connivence pour, selon lui, révéler des détails inédits sur les plans et les opérations du Hezbollah durant la guerre de juillet 2006.

    Il a évidemment répété que la Résistance s’est toujours attendue et préparée à une nouvelle guerre israélienne destinée à l’éliminer après l’humiliation de 2000. Il affirme qu’en enlevant les deux soldats israéliens, il était prêt à une attaque israélienne, parce que de toute façon ils attendaient une nouvelle guerre, et pensaient qu’elle avait seulement été retardée. Il semble ici confronter une de ses propres déclarations, largement exploitées par ses opposants, selon laquelle le Hezbollah ne s’attendait pas à une guerre aussi terrible en enlevant les soldats israéliens.

    Il a répété que le Hezbollah pensait que la guerre durerait plusieurs mois.

    Parmi les anecdotes inédites sur la stratégie du parti :
    – à certains endroits, la décision de rester ou de se retirer a été laissée aux combattants locaux ; il indique qu’à Maroun ar-Ras, ce sont les combattants locaux qui ont décidé de rester jusqu’au bout ;
    – il indique qu’ils pensaient la cellule de Aita Ash-Sha’b totalement perdue, et qu’ils n’ont repris contact que tardivement ; suite à quoi Imad Moughnieh aurait indiqué qu’ils n’étaient pas forcés de rester sur place, et qu’à nouveau ce sont les combattants locaux qui ont décidé de rester ;
    – et ailleurs, comme à Bent Jbeil, la décision était de toute façon de combattre jusqu’au bout et d’empêcher à tout prix aux Israéliens d’entrer dans la ville.

    Il indique ensuite que le nombre (pourtant énorme) de roquettes tirées par le Hezbollah n’était qu’une petite partie de son stock, parce que le parti s’attendait à une guerre beaucoup plus longue.

    Il insiste sur le fait qu’un ses éléments de la force de la Résistance tenait à la communication efficace entre la salle de commandement central et les salles d’opération locales. Il signale l’arrestation d’un certain nombre d’espions à la solde d’Israël pendant la guerre, remis aux agences de sécurité libanaises, développant l’idée que l’un des échecs d’Israël tenait à la faiblesse de ses renseignements, comme lorsque les Israéliens ont attaqué l’hôpital Dar al-Hikma à Baalbeck, ou leur croyance que les deux soldats Israéliens étaient retenus quelque part à Baalbeck.

    Là encore, en distillant des détails sur les opérations du Hezbollah, il fait passer des messages politiques sur les affaires en cours, quant à l’importance de la structure de communication du Hezbollah, de son système de renseigneent, et le besoin (et l’échec) pour Israël d’obtenir des informations via des collaborateurs libanais et des infiltrations.

    Enfin, il a affirmé que c’était l’efficacité de la Résistance armée qui a protégé Beyrouth, et non les pressions politiques. Pour lui, les Israéliens ne se soucient pas des pressions politiques. C’est en revanche l’équation « Dahiyé contre Tel Aviv » qui a joué ; une forme d’équilibre de la terreur, si les Israéliens continuent leur guerre de destruction, le Hezbollah pourra bombarder Tel Aviv.

    Il raconte alors une anecdote : alors que la banlieue Sud était lourdement bombardée, il est allé visiter Beyrouth avec Imad Moughnieh et constaté les embouteillages, les restaurants pleins, les plages et les fêtes, en contraste total avec les destructions de leur banlieue, puis ils ont acheté des sandwichs et de la glace avant de retourner dans le « pauvre banlieue ».

    Il évoque le rôle d’Imad Moughnieh, le fait qu’ils ont travaillé en tandem, mais étaient le plus souvent séparés pour des raisons de sécurité. Il donne le rôle central à Moughnieh.

    – Nasrallah enchaîne alors : si la guerre s’était poursuivi, nous aurions détruit des centaines de tanks. Ce qui lui permet d’évoquer le rôle de la Syrie.

    Ce long passage développe le rôle, selon Nasrallah, de la Syrie (et non de l’Iran) durant la guerre de 2006.

    D’abord, selon lui, la destruction des chars et du navire de guerre israélien n’était possible que grâce à des armes syriennes, ainsi que du renseignement. Il insiste sur le fait qu’une grande partie de la Résistance a reposé sur des armes fournies par la Syrie, mais aussi fabriquées en Syrie. Il indique les entrepôts de l’armée syrienne ont été alors mis à la disposion du Hezbollah.

    Il raconte alors que le Président Assad avait considéré que l’attaque contre la Résistance était régionale et internationale, et que si le Hezbollah était vaincu, la guerre atteindrait alors la Syrie. Selon lui, la direction syrienne était alors prête à déployer l’armée à Hasbaya pour affronter les israéliens. Nasrallah lui aurait répondu que leur position était excellente, que les Israéliens n’atteindraient pas leurs buts et que Damas n’était pas menacé.

    Il conclut en affirmant que le Hezbollah n’a pas reçu d’armes de l’Iran durant la guerre de Juillet parce qu’il n’en a pas eu besoin.

    – La ton devient ensuite plus directement politique lorsqu’il évoque les négocations qui ont mis fin au conflit.

    Il faut lire directement ce passage, car Nasrallah dénonce directement le Premier ministre de l’époque, Fouad Saniora, ainsi que le bloc du 14 Mars. Il me semble que ces commentaires jusqu’à récemment étaient plus généraux et impersonnels. Sa mise en cause personnelle de Saniora me semble inédite, et les accusations sont particulièrement graves.

    “Siniora was the one who postponed the solution at the last days of the war. The government should file its decision of approval on 1701, but this had been delayed for two or three days.”

    “There were Arab countries involved in the July war, and March 14 bloc was employing it to eliminate the Resistance. For this reason it kept on with this project, and still keeping on with it. I we had a loyal government, we would ended the war under Lebanon’s conditions, but the political battle was from the inside,” Sayyed Nasrallah continued.

    Il a ensuite rendu hommage à son allié chrétien Michel Aoun.

    – Considérations contemporaines ensuite : il n’acceptera pas la formation d’un gouvernement qui n’intégrerait pas le Hezbollah et ses alliés. Quant à un gouvernement constitué de « technocrates neutres », il l’a qualifié d’hypocrysie, indiquant qu’il n’existe pas de technocrates neutres au Liban.

    – Il a ensuite rapidement évacué certaines accusations portées contre le Parti : ce n’est pas le Hezbollah qui a tiré des roquettes après le discours de Sleimain, il n’est pour rien dans l’enlèvement des deux pilotes turcs, il n’a rien à voir avec la fuite de prisonniers en Égypte…

    Sur l’Égypte, il dit regretter les événements et se dit partisan du dialogue.

  • Important : Hassan Nasrallah revendique explicitement l’embuscade contre les soldats israéliens au Liban la semaine dernière. Jusqu’à présent, l’essentiel des informations attribuant l’action au Hezbollah venait de l’éditorial d’Ibrahim al-Amine du Akhbar.
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130815-liban-israel-hassan-nasrallah-revendique-attaque-contre-armee-israelien

    Pour la première fois depuis la guerre de juillet-août 2006, le Hezbollah a revendiqué une action militaire contre l’armée israélienne au sud du fleuve Litani, une région libanaise où sont déployés plus de 10000 casques bleus des Nations unies.

    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision panarabe Al-Mayadeen, le chef du parti, Hassan Nasrallah, a déclaré que ses hommes ont fait exploser des bombes lors du passage d’une patrouille israélienne qui s’était introduite en territoire libanais. L’embuscade tendue le 7 août avait fait quatre blessés dans les rangs israéliens.

    Selon Hassan Nasrallah, il s’agissait d’une opération bien ficelée. « Et ce ne sera pas la dernière », a-t-il assuré. « Si nous décelons une nouvelle incursion, nous lui ferons face de la manière que nous jugerons appropriée. Nous ne permettrons pas aux Israéliens de pénétrer en territoire libanais », a-t-il encore affirmé.

    Noter que RFI titre : « Liban : le chef du Hezbollah revendique une attaque contre l’armée israélienne ». L’Orient-Le Jour fait à peine mieux : « Nasrallah revendique l’attaque du 7 août contre les Israéliens à Labbouné ». Dans le flux de Google Niouz, c’est du meilleur effet : le lecteur pressé – le genre qui aurait une lecture littérale de ce que les journaux écrivent – pourrait avoir l’impression que c’est la Résistance libanaise qui a « attaqué » les Israéliens ; et non le fait que des soldats israéliens ont violé le territoire libanais, lourdement armés, pour y mener on ne sait quelle action militaire ou terroriste, et qu’ils se sont heurtés à la Résistance locale.

    RFI, si un jour les Israéliens interceptent, en territoire israélien, un groupe de combattants du Hezbollah lourdement armés, j’espère que tu titreras : « le chef de l’armée israélienne revendique l’attaque contre le Hezbollah ».

    • En arabe c’est beaucoup plus fleuri : « نصرالله : سنقطع أرجل الإسرائيليين كـلما خرقوا أرضنا » (Nasrallah : nous couperons les jambes des Israéliens à chaque fois qu’ils violeront notre terre)
      http://www.al-akhbar.com/node/188921

      وعن الخرق الإسرائيلي في اللبونة، اعلن السيد نصرالله أن «المقاومة زرعت عبوات جديدة قبل دخول القوة التي هي من لواء النخبة (غولاني)، ولم يكن التفجير ناتجاً من لغم من مخلفات الاحتلال عام 1948 كما تردد». واضاف: «العبوة الأولى فجرت في القوة الاسرائيلية الخاصة، وعندما تدخلت القوة الثانية فجرت العبوة الأخرى». وتكتم عن أهداف الخرق.

    • S. Nasrallah: Resistance Awake Day and Night, Time to Reveal Facts of July War
      http://www.almanar.com.lb/english/adetails.php?eid=106204&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=14&s1=1

      “The two bombed IEDs were new. They were not landmines of the Israeli army remains. The first has been exploded against the Special Israeli force. When the second force intervened, the second IED has been exploded,” Sayyed Nasrallah said.

      “The second force has been fell and hit directly,” he stressed, noting that “the Israeli tried to undermine the incident, as well as some Lebanese. The story says that two Israeli divisions entered the Lebanese territory of Labbouneh. This area is in particular under the surveillance of the Resistance fighters and we had previous information stating that the Israelis will pass through it. Therefore, we planted IEDs and exploded them once they (the Zionist soldiers) came.”

  • Éditorial de Jean Aziz aujourd’hui : il introduit (et réfute) une contestation « chuchotée » du discours de Nasrallah par « les chrétiens », sur la base : (1) du nationalisme libanais qui devrait primer sur la libération de la Palestine, (2) sur une dimension sectaire attribuée au discours de Nasrallah.
    http://www.al-akhbar.com/node/188601

    بعد أسبوع كامل على احتفال «يوم القدس»، لا يزال الهمس المسيحي يلهج، متناولاً خطاب السيد حسن نصر الله في المناسبة. نقطتان اثنتان من الكلام المطروح لم يبلعهما الفهم المسيحي المباشر. أولاً، كيف فلسطين هي الأولوية، في مقابل أن لبنان هو الأولوية. وأن الأولوية اللبنانية تلك، إنما تعني تحديداً في الواقع والفعل، أولوية خير الإنسان في لبنان، وأولوية رفاهه وحياته الفضلى وسعيه إلى السعادة، كما يحس هو سعادته تلك ويحياها... ثانياً، لماذا هذا الكلام المذهبي الشيعي، بدل كلام المقاومة، كهوية إنسانية جامعة؟ تطول لائحة ردود التلاوين المسيحية المستغربة كلام نصر الله. وهي تستحق التوقف عندها والحوار. وأول الحوار في هذا المجال سؤال: هل للبنان، كأولوية مطلقة لا أولوية سواها، علاقة ما بما يحصل جنوب هذا البلد؟ هل تتأثر هذه الأولوية أو تفاعل مع ما يحصل في موضوع فلسطين؟ قد يعتقد البعض أن مزارع شبعا اختراع لمجرد إبقاء ذريعة الأمر الواقع. وقد يعتقد بعض آخر أن مثلث فريدريك هوف المتنازع عليه بحراً هو «مسمار جحا» آخر، ابتكره جبران باسيل لتسويغ «تفاهم ميشال عون». وقد يعتقد بعض ثالث، أنه حتى في حال صحة تلك «الذرائع الاحتلالية للمقاومة»، تظل المقاومة بأساليب السياسة والدبلوماسية أكثر فاعلية وأفضل تناسباً مع قدرات لبنان وإمكاناته واستعداد ناسه لدفع الأثمان والتضحيات.

    MàJ : suite au commentaire de George ci-dessous, je supprime mon précédent commentaire, à côté de la plaque.

    • J’ai lu l’article et j’ai compris que Jean Aziz réfutait les deux points dont tu parles. Il s’adresse à ceux qui chuchotent pour les contredire.
      D’ailleurs la dernière phrase est éloquente (en fait tout le dernier paragraphe) :
      « Vous voulez le Liban soit - comme vous le voulez- une priorité ? Alors laissez Hassan Nasrallah gérer ses priorités, c’est mieux pour tous et plus perenne. »

    • Oui merci, George, tu as raison. La construction de l’article, avec un bon tiers au début qui expose des arguments contre Nasrallah sans prise de recul, m’a planté.

  • Au lendemain de la journée de l’armée au Liban, le discours de Hassan Nasrallah était très attendu cette après-midi, pour la « journée d’Al Quds », la journée de solidarité avec la Palestine, initiée par l’ayatollah Khomeini en 1979, et célébrée le dernier vendredi du ramadan par les chiites.

    Le texte n’est pas encore en ligne sur Al Manar, aussi je vous livre rapidement mes premières impressions.

    – Après les rituelles cérémonies militaro-religieuses, l’énorme surprise a été l’apparition de Nasrallah en personne devant le public, dans cette salle de la banlieue sud de Beyrouth ; je me demande si ce n’était plus arrivé depuis le discours de la « victoire divine » de 2006 ; Nasrallah apparaît d’habitude sur un écran géant au-dessus de la foule.

    L’impression que cela donne, c’est que Nasrallah a voulu marquer le coup. Donc qu’il reconnaît que la situation est particulièrement grave.

    – Le ton m’a semblé particulièrement défiant (même si d’ordinaire je déteste ce qualificatif qu’on n’applique qu’aux ennemis de l’ordre et du bon goût). Nasrallah est un impressionnant orateur, et manie habituellement beaucoup de tons et de façons de parler : il est impayable dans le dédain (« votre liste des terroristes, faites-la tremper dans de l’eau et buvez-la ») ou l’humour, sait provoquer la connivence, confie des anecdotes… Aujourd’hui, le ton est resté dans un seul registre, celui de la défiance (pour résumer : faites ce que vous voulez, nous ne changerons pas et nous vaincrons).

    Là encore, l’impression que cela donne, c’est que Nasrallah perçoit le danger et a décidé d’attaquer.

    – Aucune réponse directe à la situation libanaise (il s’est contenté de saluer l’armée libanaise à la fin du discours). Mais c’est un peu la loi du genre imposée par le fait qu’il s’exprime pour la « journée internationale d’Al Quds », célébration politico-religieuse initiée par l’Iran, qui « impose » en quelque sorte de ne pas entrer dans le détail du jeu politicien libanais.

    – Important : au centre du discours, pour résumer à l’extrême : la question palestinienne est au cœur de toutes les politiques et des identités de tous les pays de la région. Tout ce qui se passe est toujours lié à cela, et dans ce cadre le Hezbollah est la cible spécifique des événements.

    – Une dénonciation particulièrement violente et radicale, et semble-t-il inédite de sa part, d’Israël. En gros, le genre de discours que tenait Ahmadinejad (Israël est un cancer dans la région, on a essayé de le soigner mais ça ne sert à rien, la seule chose à faire est de l’extirper). Discours qu’il n’avait jamais directement repris à son compte.

    – « Ils » avaient d’abord inventé le danger communiste et en ont fait une priorité plus important qu’Israël, ils ont fait venir des gens de tous les pays du monde arabe pour lutter en Afghanistan ; ensuite ils ont inventé le danger de l’Iran, puis ils ont parlé du danger « majousse », puis le danger chiite directement. Il est évident qu’il s’agit d’un plan d’envergure planifié et organisé.

    – Pour la dernière partie du discours : « et maintenant, je vais m’excuser, mais pour une fois je vais parler en tant que chiite… ». En gros : les chiites sont dénoncés en permanence (Israël, États-Unis, Syrie, pays arabes…), c’est un plan israélien destiné à faire sortir les chiites de l’équation palestinienne.

    Et là, le discours devient ouvertement défiant : pour résumer à nouveau rapidement, nous sommes les chiites, et nous en tant que Hezbollah (il repasse alors au Parti), quoi que vous faisiez nous ne changerons pas, nous sommes prêts à mourir là où nous sommes, nous ne sortirons pas de l’équation face à Israël et nous serons le fer de lance de la libération de la Palestine.

    • Résumé sur Al Akhbar :
      http://english.al-akhbar.com/content/nasrallah-we-will-never-abandon-palestine

      “Call us infidels, call us terrorists, call us criminals, say what you want, try and kill us anywhere, target us any way you want, we are the Shia of Ali and we shall not abandon Palestine,” Nasrallah said to a crowd of cheering Hezbollah supporters.

      The speech marked a rare public appearance for Hezbollah’s leader, who usually makes speeches remotely for security reasons. His last public speech was in September 2012.

    • La cause palestinienne est une priorité et jamais les chiites ne l’abandonneront
      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=123727&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

      Hassan Nasrallah :

      (...) Et après la dissolution de l’union soviétique, ils nous ont créées de toute pièce un nouvel ennemi : ils l’ont d’abord appelé l’ennemi perse.

      Au début, ils ont évité de parlé de chiites ou de menace chiite, ils se sont employés à diaboliser la république islamique d’Iran, et pour ce faire ils ont dépensé des millions de dollars, ils ont provoqué une guerre contre l’Iran, ils ont organisé des conférences, ils ont préparé des équipes médiatiques pour faire croire aux peuples arabes que le véritable ennemi est l’Iran et non pas Israël !

      Faute de réussite, ils ont alors décidé de créer un autre ennemi : la menace chiite .. Par Dieu, montrez-moi où se trouve la menace chiite ? Ils sont parvenus à planter dans le cerveau des peuples arabes l’idée que la menace chiite représente un danger pire que celui de la menace sioniste ?!

      Et pour ce faire, ils ont employé toutes les chaînes satellitaires arabes pour diaboliser les chiites, pis encore ils ont « connfessionalisé » tous les conflits ou les rivalités politique ou économique ou idéologique de la région. Ainsi, en Egypte , le peuple est profondément divisé, il s’agit d’un conflit politique mais on cherche à lui donner une coloration confessionnelle, au Yémen aussi le conflit est politique mais on veut en faire un conflit communautaire, de même en Libye ..

      Oui dans un pays multiconfessionnel, il est facile d’entraîner des conflits politiques en des conflits confessionnels en ouvrant de vieilles blessures ou en cherchant dans les archives de l’histoire pour allumer le feu de la haine confessionnelle. Comme en Syrie ou en Irak ou au Liban sachant que ces pays jouissaient d’une cohabitation et d’une convivialité multiconfessionnelle riche d’exemples.(...)

      Nom d’un petit bonhomme, il n’y va pas avec le dos de la cuiller.

  • Syrie : al-Qaida s’en prend au Hezbollah
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/31/97001-20130731FILWWW00311-syrie-al-qaida-s-en-prend-au-hezbollah.php

    Le chef d’al-Qaida, Ayman al-Zawahiri, s’en est pris au leader du Hezbollah chiite libanais, Hassan Nasrallah, dans un message audio mis en ligne aujourd’hui. « Le soulèvement jihadiste en Syrie a révélé le vrai visage de l’exécutant du projet iranien en Syrie, Hassan Nasrallah, et fait tomber le masque derrière lequel il s’est longtemps caché », a clamé Ayman al-Zawahiri.

    Selon le chef d’al-Qaida, le soutien militaire du Hezbollah au régime syrien, « a révélé que Nasrallah n’est qu’un exécutant du projet iranien consistant à imposer la Wilayat al-Fakih à la nation islamique par les massacres, l’oppression, la torture, les violations des droits et le soutien au plus corrompu, au plus oppresseur et au plus criminel des régimes ». La notion de la Wilayat al-Fakih, qui signifie la primauté des religieux sur les politiques, est le pilier du régime iranien où le guide suprême garde la main haute sur les affaires publiques.

    Al-Zawahiri s’exprimant exactement comme si c’était Marwan Hamadé qui a écrit son discours, il est prévu que Saad Hariri répète exactement la même chose vendredi soir.

  • Nasrallah : l’UE s’est soumise à la volonté d’Israël
    http://www.lorientlejour.com/article/825102/nasrallah-lue-sest-soumise-a-la-volonte-disrael.html

    M. Nasrallah a par ailleurs affirmé que la décision européenne « constitue une atteinte au Liban et aux autorités libanaises qui soutiennent le mouvement de résistance ».

    Il a également accusé les pays de l’UE d’avoir offert un couvert juridique aux Israéliens, qui pourraient mener une offensive contre le Hezbollah sous prétexte qu’ils combattent le terrorisme. "Ces Etats (européens) se sont rendus pleinement responsables de toute attaque israélienne contre le Liban, contre la résistance libanaise (le Hezbollah, ndlr) ou contre toute autre cible de cette résistance", a dit Hassan Nasrallah.

    • Je suppose qu’Al Manar va compléter sa retranscription dans la soirée.
      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=122561&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

      Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a réagi à la décision de l’Union Européenne de mettre la soi-disant branche militaire du Hezbollah sur sa liste terroriste.

      S’exprimant via un écran géant lors d’un Iftar organisé mercredi aux femmes par le comité de soutien à la résistance islamique à Beyrouth, Tyr, Bent Jbeil, Nabatieh et Baalbek, Sayed Nasrallah a réitéré que le Hezbollah ne sera point intimidé par la décision de l’Union Européenne qui s’est plié aux pressions israélo-américaines.

      Pour sayed Nasrallah, l’UE est désormais un complice de toute agression israélienne contre le Liban.

      Sayed Nasrallah a proposé en plaisantant que les ministres du Hezbollah dans le prochain gouvernement soient issus de la branche armée de la résistance.

      Oh mon Dieu ! Je viens de faire un lien hypertexte vers un site terroriste !

  • Les débuts de l’escroc salafiste de Saïda : agiter des mitraillettes en plastique, prétendre qu’elles « insultent Aïcha », promettre qu’il va « hanter les nuits » de Nasrallah et Berri à ce sujet (oui, au sujet de jouets en plastique), et lorsqu’on découvre (enfin ?) que c’est totalement bidon, il passe à autre chose et la presse le suit. Who is Ahmed al-Assir ?
    http://www.aljazeera.com/indepth/features/2013/06/2013625202928536151.html

    With this gathering momentum, he upped his tone, and in June 2012 he gave an explosive sermon at Sidon’s Bilal bin Rabah mosque, in which he accused Hezbollah and Amal, another Shia-dominated party, of selling a toy machine-gun in Dahyeh, Beirut’s southern suburbs, which called for the attacking of the prophet’s wife, Aysha.

    He said he would “haunt the nights” of Hezbollah leader Hassan Nasrallah and Amal leader Nabih Berri, and that of their families, unless the offending toys were removed.
     
    Sunnis across the country were up in arms. Shia across the country were up in arms. Local media jumped on this, hosting him on shows to have him repeat the same sectarian accusations against Hezbollah and Nasrallah.
     
    One local channel was fire-bombed following a particularly inciting interview it hosted with Assir. The channel later issued a statement, saying it apologised to its viewers “for everything uttered by its guest who… disregarded the sentiments of the Lebanese with all their different affiliations and categories”. 
     
    Investigations into the alleged toys revealed the such toys did not actually exist, and the gun he was referring to actually says, in English, “pull over and save the hostages”.

    But the results of the investigations went unnoticed by many across the country, already riled by Assir’s statements, and also by most of the media, who were waiting for the next Assir moment.

    Je maintiens que la promotion médiatique dont a bénéficié Assir depuis le début est aussi scandaleuse qu’étonnante.

  • Exclusive: I Saw Nasrallah in Qusair - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/06/nasrallah-qusair-hezbollah.html

    ??

    I stared at the man sitting beside the driver: The face was familiar, but something was missing. It was clear I was face to face with Hezbollah Secretary-General Sayyed Hassan Nasrallah, without a turban, wearing a military uniform. He smiled and nodded to me, and while I was still in shock, the car was out of sight. There was no convoy, only one car, but as I said before, there were security measures taken in the city and around.

    It took me some time to confirm that whom I saw was Nasrallah. When I returned to Beirut, I started my investigations to confirm it, and I did.

    While investigating, I came across another piece of information: this visit wasn’t the first for Nasrallah to Qusair during this very crisis. “Sayyed Nasrallah went to Qusair a day before the start of the battle: he met the commanders, visited some injured fighters and gave a speech,” a source close to Hezbollah told me, “He spoke for around half an hour with his main commanders exchanging ideas on the battle and the expectations and how many days it’ll take them to finish it.”

    As for the latest visit, the one day after the offensive, our source said that Nasrallah visited the city of Qusair and the towns around it in the country side. He added, “Sayyed Nasrallah wanted to thank the fighters personally, he met them, met the injured, and went around the area.”

    I asked the source how Nasrallah is able to move from Beirut to Qusair in Syria and sometimes travel to Iran while Israel is saying that he is hiding.

    “It’s a hide-and-seek game,” he replied, “Nasrallah’s security apparatus is professional enough to know when to move and how. No one knows what they do and what their measure are, we only know when things are done.”

    Nasrallah’s visit to Qusair shows once again that the group’s fight in Syria isn’t a matter of interests, it’s a matter of existence.

  • Hassan Nasrallah, tout ça pour ça !

    Il y a quelques mois seulement nous étions encore minoritaires à vouloir convaincre nos amis arabes et musulmans du péril de l’organisation terroriste dite « Hezbollah ».

    Aujourd’hui, les premières photos et séquences vidéos qui nous viennent d’une ville en ruine, appelée Qousseir (centre-ouest), sont reçues par nos mêmes amis arabes et musulmans comme une gifle. Un sentiment amer de trahison, en découvrant le vrai visage confessionnel et obscurantiste de Nasrallah et de ses miliciens endoctrinés comme lui dans des Hawza de haine en Iran.

    Cette vidéo qui fait le tour du monde arabe et musulman, montre des miliciens en train de scander des psaumes confessionnels en mettant un drapeau confessionnel sur le minaret de la mosquée Omar ibn al-Khattâb , dévoilant ouvertement l’objectif d’une intervention du Hezbollah : la haine confessionnelle.

    J’avais tiré la sonnette d’alarme sur une telle dérive et un tel péril, le jour même de la pendaison barbare du regretté Saddam Hussein, un des rares chefs d’Etat arabes à avoir compris le péril et les desseins funestes des Ayatollahs iraniens. Ses lâches bourreaux avaient scandé les mêmes psaumes. Les mains liées, Saddam avait alors réagi dignement et lâché sa célèbre sentence « هي هاي المرجلة؟ » (Est-ce ça la bravoure ?).

    هي هاي المرجلة يا حسن نصر الله؟
    Est-ce ça la bravoure Hassan Nasrallah ?

    Exploiter ainsi, lâchement et indignement, le martyre du petit-fils du prophète de l’islam, l’imam Hussein, est révoltant et répugnant. Honte à Ali Khamenei et Hassan Nasrallah. L’imam Hussein rassemblait et unifiait, alors que ces deux fanatiques divisent et détruisent.

    La réponse du berger à la bergère ne tardera pas. Et l’imam Hussein sera satisfait de voir le monde musulman et l’Iran débarrassés du fanatisme et de l’obscurantisme des Ayatollahs.

    Lire la suite http://chahidslimani.over-blog.com

    http://www.youtube.com/watch?v=h1jMIu8i0nA&feature=player_embedded

  • Remarque intéressante d’Angry Arab : pourquoi, dès les premières manifestations, a-t-on brûlé des portraits de Hassan Nasrallah en Syrie, mais pas des autres partisans du régime syrien au Liban, tels que Nabih Berry ou Soleimane Frangié Jr ?
    http://angryarab.blogspot.fr/2013/06/how-syrian-muslim-brotherhood-operates.html

    And notice that those “revolutionaries” prove that they are undertaking a mission on behalf of Israel and GCC by not showing any hostility to the Amal movement and its leader although Amal media have been more vulgar in its support of Syrian regime than media of Hizbullah. Their problem with Hizbullah started long before Qusayr and it was about Israel’s problem which explains why Syrian rebels burned Nasrallah’s pictures from day one but not pictures of more consistent stooges of the Syrian regime over the years like Nabih Berri or Rafiq Hariri or Walid Jumblat or Talal Arsalan or Sulayman Franjiyyah. They spared all those which confirms to me an Israeli agenda at play.

  • Le cœur qui vaincra l’enfer des Ayatollahs Khamenei, Assad et Nasrallah…

    « Chacun lutte férocement pour sa vie, sa pauvre vie désespérée et animale, cette dernière mérite à ses yeux qu’on doive lui sacrifier la vie de tous les autres. Cette mort morale, cette dérision de tout sens de la solidarité, cet oubli de la dignité humaine, sont beaucoup plus tristes que la mort physique. » Luciana Nissim Momigliano

    Ali Khamenei et ses lieutenants Bachar el Assad et Hassan Nasrallah mènent une guerre perdue d’avance pour trois raisons :

    1- leur guerre est animée par une foi obscurantiste, désespérée et animale. Une foi qui fait saigner le monde arabe et musulman depuis 14 siècles. Une haine abyssale qui brûle aujourd’hui une civilisation qui remonte à 2400 ans av. J.-C., mais le stérile est condamné.

    2- ils ne sont soutenus que par un ramassis de charognards de la guerre froide comme Thierry Meyssan et les autres agités du bocal .

    3- en face, ils combattent un peuple armé de son courage et détermination.

    Entendre cet enfant retenir dignement ses larmes et raconter comment il a perdu toute sa famille, ses voisins et son quartier après un bombardement lâche et aveugle, ne me laisse aucun doute : le peuple syrien vaincra au nom de la dignité de cet enfant.

    Rien n’a pu briser cet enfant. Son brave cœur contre les cœurs froids et désespérés de Khamenei, d’Assad et de Nasrallah.

    Poutine en bon marchand d’armes et attiseur de crises, lui qui a connu l’Afghanistan, se trompe s’il croit que ses clients vont vaincre un tel cœur, un tel peuple.

    Lire la suite http://chahidslimani.over-blog.com

    http://www.youtube.com/watch?v=GY94oYEUs-8

  • Extraordinaire, et c’est signé. http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/05/hezbollah-war-syria-jabhat-nusra-lebanon.html

    The rockets were fired only hours after Hezbollah Secretary-General Hassan Nasrallah announced in a speech the party’s decision to fight in Syria alongside the Syrian regime. This means that military cells that support the Syrian regime are present in Lebanon and can carry out attacks at any time they are ordered.

  • Syrie : les rebelles démocrates et croyant dans un Etat laïc, minoritaires
    http://www.romandie.com/news/n/_Syrie__les_rebelles_democrates_et_croyant_dans_un_Etat_laic_minoritaires2

    PARIS - Les rebelles syriens croyant dans la démocratie et partisans d’un Etat laïc sont aujourd’hui minoritaires, a affirmé mardi à Paris le chef de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, Paulo Pinheiro, qui doit remettre la semaine prochaine un rapport qu’il a qualifié de terrifiant.

    Aujourd’hui la majorité des rebelles est très loin de penser démocratie. Ils ont d’autres inspirations, a déclaré à des journalistes Paulo Pinheiro, président de la commission d’enquête internationale et indépendante de l’Onu, créée en 2011 pour enquêter sur les violations des droits de l’homme en Syrie.

    Les combattants démocratiques historiques, qui véritablement croyaient dans la mosaïque syrienne, l’Etat laïc, l’Etat pour tous, aujourd’hui sont minoritaires, a-t-il ajouté à l’issue d’une audition à huis clos devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française.

    Les islamistes, qu’ils soient indépendants, salafistes ou jihadistes, ont pris de plus en plus d’importance au sein des groupes rebelles.

    Et le Front Al-Nosra, en première ligne dans le combat contre le régime syrien, a notamment annoncé le 10 avril son allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.

    La commission présidée par Paulo Pinheiro, créée par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, doit rendre mardi prochain son cinquième rapport.

    Ce rapport est terrifiant, a jugé M. Pinheiro, tandis que la magistrate suisse Carla Del Ponte, membre de la commission, évoquait des crimes d’une cruauté incroyable.

    Je n’ai jamais vu ça, y compris en Bosnie, a ajouté Mme Del Ponte, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), pour qui le rapport dénoncera, comme les précédents, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, commis des deux côtés.

    • Syrie : les Etats-Unis exigent le retrait immédiat du Hezbollah
      http://www.romandie.com/news/n/_Syrie_les_Etats_Unis_exigent_le_retrait_immediat_du_Hezbollah552905201322

      WASHINGTON - Les Etats-Unis ont exigé mercredi que la milice chiite libanaise du Hezbollah se retire immédiatement du conflit syrien, en particulier sur le front de la ville stratégique de Qousseir, au moment où se prépare une conférence internationale sur la Syrie.

      Nous condamnons avec la plus grande force les déclarations (du chef du Hezbollah) Hassan Nasrallah confirmant le rôle actif de ses militants dans les combats à Qousseir et ailleurs en Syrie. C’est une escalade inacceptable et extrêmement dangereuse, a déclaré Jennifer Psaki, porte-parole du département d’Etat, en ouvrant son point de presse quotidien.

      Nous exigeons que le Hezbollah retire immédiatement ses combattants de Syrie, a martelé la responsable américaine dont le gouvernement considère le groupe libanais comme une organisation terroriste.

      Des troupes d’élite syriennes et des combattants du Hezbollah encerclaient mercredi les rebelles syriens retranchés dans le nord de Qousseir. Dans le même temps, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève a adopté une résolution condamnant l’intervention de combattants étrangers aux côtés des forces de Damas à Qousseir, mais sans nommer explicitement le groupe chiite libanais.

  • Civil War in Lebanon: Who Wants It? | As‘ad Abukhalil
    http://english.al-akhbar.com/blogs/angry-corner/civil-war-lebanon-who-wants-it

    The two camps in Lebanon: The two camps in Lebanon, at the level of the base and not at the level of the leadership necessarily, are edging toward a civil war. You can tell from reading Lebanese arguments and fights on Facebook. They are just waiting for the right war moment to teach the other side a lesson.

    March 14 leaders are aware that a civil war is not militarily in their favor, but they hope that outside intervention could help their side. But their mass base, especially the Sunni Salafi base, is eager for a war with Hezbollah. Hezbollah leadership does not favor a war, but their base is clearly fed up with what it sees as restrained behavior on the part of Hezbollah since 2005. Some ignorant Western reporters, relying on accounts of March 14 Shia, still write stories that the Shia of Lebanon are not pleased with Hezbollah’s performance. That is true, but in the opposite direction: most Shia in Lebanon see that the party has gone too far in its moderation, and not in its militancy. If only those correspondents knew Arabic, they could at least read the social media to gauge public opinion in the community. Since 2005, the handful of Shia in March 14, in hope of receiving US and Saudi cash, have been insisting that the Shia of Lebanon are moving away from Hezbollah toward March 14. Far from that.

    While the Hezbollah mass base is now ready for a civil war to punish the Salafis of March 14 for what they see as provocations, Hassan Nasrallah remains adamant in his opposition to civil war. He was never one to ride on the tide of public opinion, like his predecessors, especially Subhi Tufayli, who led the party in its horrific terroristic phase in the 1980s. Tufayli, now a tool of Saudi Arabia, would have pushed the party toward civil war as early as 2005. Nasrallah, more calculating and more cognizant of the long-term view of the region, is much more restrained than his predecessors. This is not to say that the base may at some point push him in a direction that he may not necessarily be favoring, especially if the Salafi provocations from Lebanon and Syria continue.

  • Commentaire du ministre des Affaires Etrangeres bahreinien sur twitter traitant Hassan Nasrallah de terroriste
    http://gitm.kcorp.net/index.php?id=650144

    The leader of Lebanese Shia movement Hezbollah, Hassan Nasrallah, is a “terrorist” who must be stopped, Bahrain’s foreign minister said yesterday.

    “Terrorist Nasrallah has declared war on his nation,” said Sheikh Khaled Al Khalifa on his Twitter account.

    “Stopping him and rescuing Lebanon from his grip is a national and religious duty for all of us,” he said.

    Sunni-ruled Bahrain with a Shia majority has repeatedly described Hezbollah as a terrorist organisation and called to blacklist it.

  • La surprise à la fin de l’allocution de Hassan Nasrallah : pour « démontrer » que le Hezbollah n’a pas une attitude confessionnelle, il annonce pour la première fois que le Hezbollah était intervenu en Bosnie-Herzégovine :

    Nous accuser d’être des terroristes est contraires à la réalité : notre lutte partout, même en Bosnie et Herzégovine où nous avons envoyé des frères pour combattre aux côtés des combattants bosniaques en est la preuve. C’est la première fois peut-être que je l’évoque. Pourtant ce sont des sunnites. Il n’y a pas de chiites dans cette région.

  • L’Armée syrienne libre avait annoncé qu’elle bombarderait des populations civiles chiites au Liban, elle l’a à nouveau revendiqué ce matin, et évidemment ce soir elle dément et accuse le Hezbollah d’un plan bizarre.

    L’enchaînement est assez clair.

    1. Le 22 mai, un communiqué de l’Armée syrienne libre prétend avoir découvert un plan du Hezbollah de commettre des attentats contre des régions chiites au Liban pour se poser en victime et faire accuser les rebelles syriens. Évidemment, c’est idiot : comment peut-on « découvrir » un tel plan ? Des dirigeants du Hezbollah l’ont annoncé à leurs troupes en Syrie et ça a fuité ? Les dirigeants du Hezbollah s’échangent leurs plans machiavéliques via Facebook ? Hassan Nasrallah l’a dit en « off » à des journalistes du Guardian qui ont ensuite violé leur NDA ? Quoi ? « Nous avons découvert que… » et ça suffit ?

    Comme l’avait alors noté As‘ad Abukhalil, cette fumeuse découverte revenait en réalité pour l’Armée syrienne libre à annoncer maladroitement qu’elle prévoyait elle-même d’attaquer les civils chiites libanais et ensuite d’accuser le Hezbollah d’en être l’auteur « secret ».

    2. Dimanche matin, deux roquettes Grad tombent sur Chiyah et blessent 4 personnes. (Comme à la parade, les dépêches des agences présentent le quartier comme un « fief » du « Hezbollah chiite », alors que Chiyah est un quartier anciennement chrétien avec une municipalité maronite, avec une très forte population chiite, mais plutôt fief du parti Amal depuis les années 90. Cette façon de justifier immédiatement le bombardement d’un quartier civil de Beyrouth est déjà scandaleux, mais le faire unanimement avec un argument faux me semble particulièrement suspect.)

    Selon une source sécuritaire citée par Reuters, une roquette de 107mm, qui ne s’est pas déclenchée, visait l’aéroport de Beyrouth.

    3. Le même jour, deux roquettes du même type tirées depuis la Syrie tombent sur la région du Hermel dans le Bekaa, sans faire de victimes.

    4. Dans la semaine, un commandant rebelle d’Alep, « apparemment en route pour Qusayr », avait menacé explicitement de bombarder Dahiyeh dans une vidéo postée sur le Web :

    http://www.huffingtonpost.com/2013/05/26/rockets-hit-hezbollah-stronghold-beirut_n_3339486.html

    Earlier this week, a rebel commander threatened to strike Beirut’s southern suburbs in retaliation for Hezbollah’s involvement in Syria. The threat was made in a video showing Col. Abdul-Jabbar al-Aqidi, commander of the Syrian rebels’ Military Council in Aleppo, while apparently en route to Qusair.

    “We used to say before, We are coming Bashar.' Now we say, We are coming Bashar and we are coming Hassan Nasrallah,’” the commander says in the video.

    “We will strike at your strongholds in Dahiyeh,” he says, using the Lebanese name for Hezbollah’s power center in south Beirut. The video was still posted online on Youtube on Sunday.

    4. Surtout, dimanche matin, un responsable de l’Armée syrienne libre justifie l’attaque et menace explicitement le Liban. Personne ne peut lire les propos d’Ammar al-Wawi autrement que comme une revendication et une menace purement terroriste (menacer les civils pour obtenir un gain politique).

    Earlier on Sunday, FSA secretary Wawi called on President Michel Suleiman and the Lebanese government to “put an end to what Hizbullah is committing in Syria or else the fire raging in Syria will spread into Lebanon.”

    “The Syrian people will not stand idly by regarding what Hizbullah is doing in Syria,” Wawi said in an interview with LBCI television.

    “Should the Lebanese government fail to stop Hizbullah, there will be repercussions against Beirut, Tripoli and the Rafik Hariri International Airport,” Wawi said, claiming that the airport “has become a corridor for Iranian planes that are shipping weapons to Syria.”

    He added: “Our honorable people in Lebanon from all sects will not stand idly by regarding what Hizbullah is doing in Syria, and therefore there will be repercussions, such as what happened today in the rocket attack on the southern suburbs.”

    5. Évidemment (c’est une habitude après chaque attentat), après avoir explicitement menacé, puis indirectement revendiqué en menaçant à nouveau, l’Armée syrienne libre condamne les attentats « dans les termes les plus forts » :
    http://www.naharnet.com/stories/en/84497-fsa-strongly-condemns-dahiyeh-rocket-attack-disavows-its-secretary-s

    “We condemn in the strongest terms the act of sabotage and terrorism that targeted Dahiyeh and reiterate our commitment to Lebanon’s security, sovereignty and stability,” Fahd al-Masri, head of FSA’s Central Media Department, said in an interview with MTV.

    In another interview with Voice of Lebanon radio (100.5), Masri strongly denied any role for the FSA in the rocket attack, describing remarks voiced by FSA secretary Ammar al-Wawi as “irresponsible.”

    6. Et revoici comme prévu la très fumeuse théorie du complot des attentats « false flag » commis par le Hezbollah :

    He described the incident as “deeply worrisome,” noting that “it confirms what we had revealed about an Iranian plot to make bombings in Shiite areas to cover up for Hizbullah’s failure in (the Syrian town of) Qusayr.”

    7. À cette heure, aucune mention de tout ceci dans aucun média occidental, malgré une rapide mention des menaces dans une dépêche Reuters :
    http://www.reuters.com/article/2013/05/26/us-lebanon-hezbollah-rockets-idUSBRE94P01M20130526

    But another Syrian rebel, Ammar al-Wawi, told Lebanon’s LBC Television the attack was a warning to authorities in Beirut to restrain Hezbollah. “In coming days we will do more than this. This is a warning to Hezbollah and the Lebanese government to keep Hezbollah’s hands off Syria,” he said.

  • Bahreïn : le chef du Hezbollah est un « terroriste » qu’il faut stopper

    http://www.lorientlejour.com/article/816162/bahrein-le-chef-du-hezbollah-est-un-terroriste-quil-faut-stopper.html

    Hassan Nasrallah « est un terroriste qui a proclamé la guerre à sa propre nation », a affirmé le ministre bahreini Khaled ben Ahmad Al Khalifa dans des propos sur son compte Twitter, repris par l’agence officielle BNA.

  • Syrie, l’entrée en guerre du Hezbollah - Les blogs du Diplo, @alaingresh
    http://blog.mondediplo.net/2013-05-23-Syrie-l-entree-en-guerre-du-Hezbollah

    (...) Plus grave est l’inscription de l’intervention du Hezbollah dans une vision régionale selon laquelle s’affronteraient chiites et sunnites, Arabes et Iraniens. Cette perception, largement diffusée par les médias du Golfe, trouve dans l’intervention du Hezbollah une confirmation. Ce clivage sunnite-chiite n’est pourtant ni aussi profond ni aussi historique qu’on le dit : en juillet 2006, quand le #Hezbollah symbolisait la résistance face à l’agression israélienne, les portraits de Hassan Nasrallah se retrouvaient dans les rues du Caire comme de Jordanie, et personne ne le voyait alors comme « un dirigeant chiite ».

    Conséquence immédiate de l’intervention du Hezbollah, l’inscription probable de son aile militaire sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne. Dans tous les cas, c’est désormais la position de la France, qui y était jusque-là hostile. (...)

    #Liban #Syrie #Islamisme #Salafisme

    « Pourquoi le Hezbollah participe-t-il aux combats en Syrie ? » (25/03/13)
    http://blog.mondediplo.net/2013-03-25-Pourquoi-le-Hezbollah-participe-t-il-aux-combats

    « La crise syrienne déchire les gauches arabes » (Le Monde diplomatique, #2012/08)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/DOT_POUILLARD/48029

    Au contraire des révoltes égyptienne et tunisienne, l’insurrection syrienne de mars 2011 n’a pas fait l’unanimité au sein des gauches arabes. Entre sympathie envers les revendications démocratiques des manifestants et crainte des ingérences politiques et militaires extérieures, les dissensions s’exacerbent.

  • Nasrallah : Le Hezbollah va aider la Syrie à libérer le Golan | Dernières Infos | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/813622/nasrallah-le-hezbollah-va-aider-la-syrie-a-liberer-le-golan.html

    Dans un discours retransmis par vidéo à l’occasion du 25e anniversaire du lancement de la radio al-Nour, organe du Hezbollah, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a déclaré que la Syrie va transférer au Hezbollah des armes qui vont changer l’équilibre des forces dans la région.

    « Si vous considérez la Syrie comme un pays permettant le transfert d’armes au Hezbollah, alors la Syrie va donner à la résistance de nouvelles armes qui sont capables de changer l’équilibre des forces dans la région », a lancé Hassan Nasrallah.

    « Vous avez lancé une guerre contre la Syrie pour l’affaiblir, vous avez donc ouvert la voie à la création d’une résistance populaire pour la libération du Golan occupé, a-t-il encore dit. Puisque la Syrie est restée aux côtés du Liban durant la guerre, nous allons rester à ses côtés et lui fournir un soutien militaire et logistique pour libérer le Golan occupé », a martelé Hassan Nasrallah.

    #Syrie #Golan #Nasrallah

    • Sayed Nasrallah : « Nous sommes prêts à recevoir toute sorte d’armes syriennes »
      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=111300&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

      Cet ennemi exploite la faiblesse du régime officiel arabe qui se montre plus que jamais prêt à faire des concessions. Alors que le peuple palestinien s’attendait à la mise en place de régimes arabes plus attachés à leur cause et à leurs droits après les révolutions du printemps arabes, il a été choqué de voir le contraire. Les images montrant dernièrement des ministres des pays arabes, dont des pays du printemps arabe, autour du chef de la diplomatie américaine, sont déplorables. Par le passé, la destruction de la mosquée d’alAqsa ou le renoncement au droit au retour étaient une ligne rouge. Aujourd’hui, le régime officiel arabe traite la cause palestinienne en tant qu’un fardeau historique et non plus en tant que cause nationale malheureusement.

      Ceci ouvre la porte à plus de concessions. Même su sujet de la mosquée d’alAqsa, je déplore que certains dirigeants de mouvements islamiques disent dans leurs prêches que leur priorité n’est plus la sainte mosquée d’alAqsa. La priorité est actuellement de débattre des moyens pour s’entretuer. Voyez donc les convictions de ce régime officiel arabe. Le problème que peuvent poser les Arabes est de reconnaitre l’Etat juif d’Israël. La tournée de John Kerry dans la région vise à faire pression sur les Arabes, non seulement sur les Palestiniens, pour les pousser à reconnaitre l’identité juive de la Palestine. Ceci est très dangereux et il faut expliquer à l’opinion publique les répercussions d’une telle reconnaissance. Cette mesure affectera le droit au retour des Palestiniens, l’appartenance d’alQods, et tous les autres aspects de la cause palestinienne.
      (...)
      En fin de compte, la solution qui sera imposée divisera la mosquée d’alAqsa en deux parties : l’une pour les musulmans, l’autre pour les juifs.

      La question qui se pose concerne surtout le peuple palestinien après 65 ans à l’occupation israélienne : Pourquoi allez-vous miser de nouveau sur ce régime officiel arabe ? Le fait que les responsables politiques ont changé ne signifie pas que la politique adoptée diffère de la politique ancienne. Vous devez choisir la bonne position parce qu’elle déterminera le sort de la Palestine, du Liban, de la Syrie, de la Jordanie. Vous n’avez qu’à miser sur les parties qui vous ont aidé depuis de longues décennies.

      Sur ce point, il convient de saluer la position du parlement jordanien qui a décidé d’expulser l’ambassadeur israélien malgré les moments délicats par lesquels passe la région.

    • Raids aériens israéliens fictifs au-dessus du Liban
      http://www.lorientlejour.com/article/813747/raids-aeriens-israeliens-fictifs-au-dessus-du-liban.html

      Des avions de combat israéliens effectuaient vendredi matin des raids aériens fictifs au-dessus de plusieurs localités du Liban-Sud, a rapporté l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).

      Les avions survolaient depuis 9 heures à moyenne altitude Marjeyoun, Khiam, le Arkoub, Nabatiyeh et l’Iklim el-Toufah.

  • Iran says will turn Golan into ‘Fatahland’ - Israel News, Ynetnews
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4377663,00.html

    After alleged Israel attack on Syria, Iran issues war-like declarations, orders Assad army to protect homeland, according to Hezbollah-affiliated newspaper. ‘Front open to Syrians, Palestinians, to all who wish to fight Israel’
    Roi Kais

    Will the latest attack allegedly carried out by Israel on the Syrian front awaken a military response from the Assad regime and its supporters?
     
    On Wednesday, the Hezbollah-identified Lebanese newspaper Al-Akhbar quoted Iranian officials who claimed that Iran received a message from the United States and Russia stating that the alleged Israeli airstrike was not an attempt to launch a war against Syria.
     
     According to the sources, Tehran responded to both sides by stating that operational command officers of the Syrian army were ordered to automatically respond to any attack against their homeland.
     
    As with other reactions in recent days, it appears that the involved parties are intent upon warning against future attacks, and not eager to enter into a full scale war.
     
     Iranian officials have warned that their reaction to preceived aggressions would likely would be expressed in one of two ways. The first, one of the sources said, would be “a blow below the belt in more than one location,” both within and outside of Syria, as they approached “the Day of Judgment.”
     
    The same source indicated that “a final decision has been taken to turn the Golan Heights into the new ‘Fatahland’ and the front will be open to “Syrians, Palestinians and to all who want to fight Israel.”
     
    The second manner of response, according to the same sources, would be expressed on the political level. Preparations are currently underway for a far-reaching Syria conference, to be held in Tehran, in which the Syrian regime will be represented by Syrian Minister for National Reconcilation Ali Haider and by the Syrian Deputy Prime Minister Qadri Jamil.
     
    In addition, preparations are underway for an international conference of states designated “Friends of the Syrian people,” which is scheduled to take place two weeks from now in Tehran. Forty states have been invited to participate. Iran will take the opportunity to announce a new initiative to solve the crisis in Syria.
     
    The Kuwaiti newspaper, Alrai, quoted statements by Hezbollah Secretary General Hassan Nasrallah in closed meetings. He rejected the possibility that Israel would enter into southern Lebanon, because, according to him, Israel knows Lebanon would become its “cemetery.” He was quoted as saying that “the Iron Dome (missile defense system) which Israel boasts about has proven that it is more feeble than a spider web."

     The report also said that Nasrallah recently participated in more than one session of the Hezbollah’s “Jihad Council.” The newspaper claimed that during these meetings, the secretary-general stated, “Israel believes that if it attacks facilities and strategic stockpiles, it changes the resistance capabilities. This is an erroneous assessment.” He said,"The reason being that the stocks of the resistance have been filled with all that it needs."
     
    Nasrallah also warned, “If Israel attacks any (arms) cache of Hezbollah in Lebanon, the response will be immediate and total war.”

  • Hassan Nasrallah a donné une allocution ce soir :
    http://www.almanar.com.lb/adetails.php?eid=480039&cid=21&fromval=1&frid=21&seccatid=19&s1=1
    une version en anglais :
    http://www.almanar.com.lb/english/adetails.php?eid=91960&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=14&s1=1

    1. Il a d’abord répété que le Hezbollah n’était pas responsable de l’envoi du drone (il y a quelques jours) au-dessus d’Israël. Il propose plusieurs responsabilités possibles, et suggère fortement qu’il pourrait s’agir d’une provocation organisée par Israël ou un de ses alliés pour justifier une attaque contre la Résistance.

    الفرضية الثالثة ان تكون جهة غير صديقة وغير “اسرائيل” قامت باطلاق الطائرة من الاراضي اللبنانية او غير اللبنانية بخلفية ان الاسرائيلي سيتهم حزب الله وسيقوم بعمل عسكري مباشر ويقوم حزب الله برد دفاعي مباشر ويكونون دفعوا لبنان الى مواجهة بين اسرائيل وحزب الله.. فرضية رابعة ان تكون اسرائيل نفسها ادخلت الطائرة الى الاجواء اللبنانية واعادتها الى الاراضي الفلسطينة ثم قامت باسقاطها وهذا امر ممكن بشكل كبير".

    2. Il a évoqué (ce qui était attendu) les rumeurs d’attaque israélienne contre la Syrie, des troupes massées dans le Nord d’Israël, comme évoqué hier par le Safir :
    http://seenthis.net/messages/134627

    واعتبر ان هناك “مؤشرات مقلقة في المنطقة وهذا صحيح وهناك حشد في شمال فلسطين لكن ما زلنا نقدر ان هذه الامور مرتبطة بالتحولات في سوريا”.

    Il a averti : les forces du parti ne doivent pas être sous-évaluées, et il est prêt à répondre à toute agression.

    واكد السيد نصر الله ان “من يتوهم ان المقاومة في لحظة وهن وضعف وضبابية وعدم وضوح فهو مشتبه وانا احذر العدو ومن يقف وراءه من ارتكاب اي حماقة تجاه لبنان لان المقاومة يقظة ويدهاعلى الزناد وتملك العزم والتصميم بالدفاع عن لبنان وكل الانتصارات التي حققتها المقاومة والجيش الشعب، وسنواجه اي عدوان باعلى درجة مما يتصوره احد وسننتصر في اي مواجهة مقبلة ان شاء الله”.

    Hassan Nasrallah a ainsi répété quasiment mot pour mot l’avertissement de l’éditorial d’Ibrahim al-Amine d’hier :
    http://seenthis.net/messages/134422

    3. Il évoque les « martyres » du parti morts en Syrie, et dénonce la « surenchère » (il cite al-Arabiya) qui chiffrerait à plusieurs centaines les morts du Hezbollah.

    4. Il propose son analyse de la guerre en Syrie : selon lui, le but même de la guerre est la destruction de la Syrie en tant que pays unifié, et sa transformation en « État raté » (failed state, disent les Américains) afin de la faire disparaitre de l’« équation régionale ». C’est une thèse qui circule beaucoup (que d’aucuns appliquaient déjà à l’Irak), mais n’avait pas encore reçu une telle visibilité (même si Noam Chomsky et Stephen Walt ont pu écrire des choses similaires concernant d’autres guerres étatsuniennes).

    واعتبر السيد نصر الله ان “الهدف مما يحدث في سورية لم يعد فقط اخراج سورية من محور المقاومة ومعادلة الصراع العربي الاسرائيلي ولم يعد اخذ السلطة باي ثمن ، بل يمكن القول ان هدف كل من يقف خلف الحرب في سورية هو تدمير سورية حتى لا تقوم دولة مركزية قوية، وحتى تصبح دولة عاجزة حتى عن ان تاخذ قرارا متعلق بنفطها او بحرها او حدودها، فالمطلوب ان لا تقوم للسوريين دولة مركزية في المستقبل وتدمير سورية حتى تشطب من المعادلة الاقليمية”.

    5. Il a ensuite exposé les raisons (et les limites) de l’intervention du Hezbollah en Syrie : la protection du tombeau de Zeinab, lieu saint chiite, et des villages libanais en territoire syrien, menacés par les groupes jihadistes.

    Là encore, ce point de vue du parti avait déjà été exposé dans le Akhbar sous la plume d’Ibrahim al-Amine :
    http://english.al-akhbar.com/content/hezbollah’s-role-syria
    et avait fait l’objet d’un commentaire d’Alain Gresh :
    http://blog.mondediplo.net/2013-03-25-Pourquoi-le-Hezbollah-participe-t-il-aux-combats

    Si le message était déjà ainsi passé, c’est la première fois que le Secrétaire générale du Hezbollah reconnaît une intervention directe du parti dans le conflit syrien. Auparavant, il n’avait reconnu que des participations isolées de membres du parti à titre individuel.

    6. Il a enfin évoqué le sort des pélerins libanais retenus à Azaz en Syrie et rappelé que les négociations avec l’Arabie séoudite, la Turquie et le Qatar n’ont rien donné.

    7. Il a conclu en déclarant qu’il ne fallait pas entraîner le Liban dans le conflit.

  • Speech by Shaykh Mouaz Al-Khatib, President of the Syrian National Coalition, directed to Mr. Hassan Nasrallah, General Secretary of Hezbollah
    https://www.facebook.com/ahmad.mouaz.alkhatib.alhasani/posts/637999119560485%5C

    I will say to you with all honesty: some of the stances that are being taken by some your officials will make part of your ideology responsible for a historical disorder, for moral bankruptcy, and some of the stances of some members of your party has caused a tidal wave of atheism that has began to invade generations: those stances, in my opinion, cannot be affiliated in any way to the prophet’s household (peace be upon them).

    The consciences of the people can no longer go on, and the invitation by the two respected scholars, Al Rifai and Al Aseer, (towards defending the Syrian people) was nothing but a response to the chilling events that are occurring from the butchering of civilians and the gushing of blood, to the screams of the women in the prisons.

    Je cite ce passage que je trouve quelque peu étonnant (quelqu’un a la version originale, il accuse vraiment Nasrallah de provoquer l’athéisme ?). Sinon, Salem Raféi et Ahmad el-Assir sont deux sheikhs salafistes, le premier de Tripoli, et le second est le dangereux escroc de Saïda ; « respected scholars » est certainement discutable dans le paysage religieux libanais.