person:henri de

  • #Maurice_Alcindor - #Sékirité_sociale

    https://www.youtube.com/watch?v=tqdUmSduSRk


    #sécurité_sociale #Martinique #Etat_providence #musique #chanson #musique_et_politique

    Chanson entendu dans l’émission Juke-Box sur France culture ce soir, le 02.03.2019 :
    1967-1974 : les cadences troubles des #Antilles_françaises

    En #Martinique comme en #Guadeloupe, la musique avait toujours accompagné l’histoire et les luttes d’émancipations collectives : depuis le #Gwo-ka entonné par les esclaves dans les #plantations de café ou de sucre, le #quadrille que l’on jouait aux maîtres ou la festive biguine apparue fin XIXème et qui restera longtemps l’une des danses les plus populaires des Antilles françaises.

    Devenus départements français en 1946, Guadeloupe et Martinique restent pourtant sur leur faim : l’intégration à la République n’a pas entraîné de réelle décolonisation économique, aucune industrie n’est venue pallier la fermeture des usines sucrières (dont le modèle est en crise) et dans les années 1960, des discriminations persistent à travers certains bars réservés aux blancs ou l’interdiction du créole dans certaines cours d’école.

    Tandis que s’ouvrent à Pointe-à-Pitre les studios d’Henri Debs où s’enregistre la crème de l’époque dans les styles les plus divers, certains musiciens comme #Guy_Conquette décident d’utiliser la musique comme vecteur de #revendication_politique, ressuscitant pour l’occasion l’esprit « marron » et le #gwoka qui s’en allaient mourir d’oubli. Misère économique, chômage de masse parmi la jeunesse, mal logement et malnutrition, les raisons de la colère fermentent et aboutissent à la dramatique répression des manifestations de Pointe-à-Pitre, en mai 1967.

    https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/1967-1974-les-cadences-troubles-des-antilles-francaises

    ping @sinehebdo

    • Et combien pour faire taire les syndicats ?
      –----
      « Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres. » lu au dos d’un gilet jaune

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/plans-sociaux/ford-annonce-un-plan-social-apres-avoir-ecarte-l-offre-de-reprise-pour-

      https://npa2009.org/communique/ford-blanquefort-meme-pas-mort

      Mais le scandale c’est sans doute aussi des pouvoirs publics (État, collectivités locales) qui ont déversé des millions d’euros d’argent public à Ford depuis son installation en 1974, sont aujourd’hui dépassés et condamnés à déplorer une décision qui révèle leur impuissance.

      Jour de victoire
      par Sorj Chalandon

      -- Ne fermez pas la fenêtre, s’il vous plaît.

      J’avais dit ça comme ça, doucement, un simple murmure. Mais Svetlana m’a foudroyé. L’infirmière, c’était elle. Elle avait tous les droits sur cette pièce et le malade qui l’occupait. Le nombre d’oreillers, leur position sous sa tête, la couverture en plus, le couvre-lit en moins, c’était elle. Cette chambre d’agonie était devenue la sienne. Elle décidait du jour et de la nuit. Elle qui allumait le plafonnier ou la lampe de chevet. Elle qui s’emparait de la chaleur ou du silence. Elle qui avait confisqué la télécommande de la télévision.

      -- Il y a trop de bruit dans la rue, a protesté Svetlana.

      -- Il n’y en a pas assez, j’ai souri.

      Cela faisait dix ans que la vieille Moldave s’occupait de mon père. Il l’aimait bien, elle le supportait. Elle s’en débrouillait, comme la tante d’un parent arrivé à son crépuscule.

      Elle et moi, c’était autre chose. J’étais le fils en trop. L’écervelé. L’inconscient qui servait un verre de blanc frais au mourant. Celui qui lui tendait une cigarette pour une seule bouffée. J’étais l’empêcheur de mourir tranquille. Qui ouvrait les rideaux quand le soleil le réclamait. Qui remontait l’hiver avec une boule de neige pour qu’il y frotte ses lèvres de vieil enfant. Qui lui parlait de l’usine, encore et encore, même lorsqu’il fermait les yeux.

      -- Vous le fatiguez, Henry !

      -- Je le distrais, Svetlana.

      Depuis le début de soirée, la ville chavirait sous la Coupe du monde de football. Bonheur, joie, liesse. À la radio, à la télé, les journalistes puisaient dans leur dictionnaire pour trouver un mot plus haut que l’autre. De Bordeaux à Lyon, de Paris à Clermont-Ferrand, de Bayonne au plus petit bourg de Mayenne, les familles étaient dans les rues. Les boulevards chantaient, les chemins de campagne, les balcons bourgeois, les cités, les terrasses, les bords de mer, les villages de montagne. Une joie bruyante, insouciante, de klaxons de voitures, de rires de femmes, de cris d’hommes et de hurlements enfantins.

      -- Je veux qu’il écoute ça, j’ai dit.

      Elle a lâché la poignée de la fenêtre. Et puis haussé les épaules avant de quitter la pièce.

      Je me suis assis sur le lit, penché sur mon père. Il fermait les yeux, respirait faiblement.

      -- Tu entends ?

      La ville devenue folle.

      Il a hoché la tête. Son maigre sourire.

      Ce matin, je lui ai dit que l’usine vivrait. Que le gouvernement avait été ferme et que Ford renonçait à quitter le site.

      -- Ferme ? Ferme comment ?, a demandé mon père.

      Je me suis rapproché de son oreille. Il avait les yeux fermés, alors j’ai fermé les miens. Deux aveugles lumineux. Et je lui ai raconté. Ce qu’il voulait croire, ce que j’aurais aimé entendre. Ford avait décidé de lancer la nouvelle boîte de vitesses chez nous, à Blanquefort.

      -- La 8F-MID ?

      Il a souri, les yeux clos.

      Il connaissait. Il ne connaissait que ça. Enfant, il ne me racontait ni les princes ni les chevaliers, mais la mécanique. Son héros s’appelait Henri Depasse, importateur exclusif de Ford en France. C’est lui, en 1913, au 63 de la rue Fondaudège, qui avait ouvert le premier atelier de montage français de la Ford T. Francis, mon grand-père, avait travaillé pour Depasse boulevard Albert-Ier. Avec trois copains d’atelier, ils avaient même fait le chemin de Paris, jusqu’au stand 21 du Salon de l’automobile, pour voir la Ford T, leur « bordelaise », souriant aux bourgeois qui n’osaient approcher le diamant.

      -- Henry ?

      Je me suis rapproché.

      Mon père m’avait donné tout à la fois les prénoms de Ford et de Depasse.

      -- Ils ont trouvé l’argent ?

      Il avait ouvert les yeux. Déjà, son regard était ailleurs.

      -- L’argent pour quoi ?

      -- La comptabilité…

      J’ai souri à mon tour. Il parlait de la compatibilité des chaînes. Passer de la boîte 6F35 à la nouvelle technologie. Des millions d’euros.

      -- Oui, bien sûr. Tout a été réglé.

      Il me regardait.

      -- Je crois même qu’on va pouvoir continuer la 6F15. Les syndicats ont parlé de cent cinquante mille unités pour l’Europe.

      Il a levé une main, à peine. Sa paume détachée du drap. Il me regardait toujours.

      -- Mais c’est sûr ? C’est certain ? L’usine est sauvée ?

      Je me suis levé, j’ai ouvert les fenêtres plus encore.

      -- Tu n’entends pas ?

      La France fêtait le sauvetage de mon usine. C’est ce que je lui avais dit. Et l’honneur de mon grand-père, ouvrier chez Depasse. De mon père, mécanicien auto à l’âge de 17 ans. L’honneur de son fils, entré à Blanquefort en 1974, un an après son inauguration par Jacques Chaban-Delmas et Henry Ford II. L’honneur des huit cent soixante-deux salariés en lutte qui seront bientôt rejoints par deux mille autres, comme dans les années 2000. L’honneur du grand parking qui va être de nouveau plein à craquer. L’honneur de tous les gars au pied de la chaîne de montage, l’honneur des compagnons des zones de production, de montage, du traitement thermique. L’honneur des régleurs, des contrôleurs, du service achat des matières premières. L’honneur de tous ceux qui croient que le travail est le lieu de la dignité. L’honneur de nos aînés, qui montraient leur badge Ford pour rassurer le banquier. L’honneur de ceux qui croyaient l’ovale bleu un talisman à vie, sans savoir que Henry Ford avait dit : « Les hommes travaillent pour deux raisons : le salaire et la peur de perdre leur emploi. »

      L’honneur des femmes et des hommes qui ont refusé le salaire de la peur.

      -- J’entends, a murmuré mon père.

      Il savourait les cris, les chants, les sifflets, les pétards.

      Une corne de brume l’a fait sursauter. Il a chuchoté. Mon front contre le sien.

      -- On en parle à la télé ?

      J’ai allumé le poste. Je redoutais le retour de Svetlana. J’ai mis une chaîne de sport, la première, n’importe laquelle. Les Champs-Élysées étaient embrasés. Des dizaines de milliers, bras levés, sourires victorieux, une France d’avant les tourments.

      Mon père a ouvert les yeux. À peine. J’avais coupé le son. Il a observé l’écran, la liesse, cet enfant en gros plan, sur des épaules adultes. Le visage de papa était douloureux. J’ai éteint la télévision. Il boudait. Je connaissais bien ce visage. Il avait cette même moue, lorsque j’étais enfant et que je n’arrivais pas à répéter les mots savants qu’il m’apprenait.

      -- Trains épicycloïdaux, c’est pas compliqué quand même !

      Comme son père avant lui, il m’avait élevé à la Ford T.

      -- L’ancêtre des boîtes automatiques !

      Son royaume était un monde de leviers, de pédales, de sangles de commande. Ses joyaux s’appelaient Consul, Zodiac, Zephyr, mais aucun d’entre nous n’a jamais pu s’offrir une voiture née de notre travail. « On trime pour les rupins », disait mon père.

      Ni amer, ni triste, ni en colère de rien. Ford était son travail, pas son loisir.

      Il avait refermé les yeux. Il boudait. Ses lèvres mortes retombées.

      -- Ça va, papa ?

      Vague haussement d’épaules. Sa voix, épuisée d’âge et de tabac.

      -- Il n’y a pas de drapeau rouge. Pas de banderoles syndicales. Ils se croient où ? À un match de foot ?

      Je lui ai caressé les cheveux. Ça, c’était Paris. Ils sont comme ça, à Paris. Dommage qu’il ne puisse se lever, venir jusqu’à la fenêtre, parce que chez nous, place Pey-Berland, il n’y avait que ça, des drapeaux rouges. De la joie ouvrière. De la fierté, de la dignité, de la beauté.

      Il a ouvert les yeux une dernière fois.

      -- Alors on a gagné, mon fils ?

      Je lui ai pris la main.

      -- On a gagné, papa.

      Et puis il s’est rendormi, le sourire aux lèvres.

      Lorsque Svetlana est arrivée, je prenais mon sac. Elle avait les yeux mauvais.

      -- Vous ne me l’avez pas fatigué, j’espère !

      Je l’ai embrassée sur la joue. Un geste comme ça, furtif, inhabituel. Le baiser d’un papillon. Elle a haussé les épaules en faisant du vent avec les mains. Je crois bien qu’elle a ri.

      Je suis sorti dans la foule. Les joues étaient peintes en tricolore, des gamins portaient des maillots aux couleurs de l’équipe de France. La ville dansait et chantait la victoire jusqu’au vertige. Alors voilà, j’ai plongé au milieu de cette joie qui n’était plus la mienne. J’ai marché jusqu’à la cathédrale, j’ai ouvert mon sac et enfilé le maillot blanc des copains de Ford sur ma chemise, « Luttons tous ensemble pour sauver les emplois ».

      Et puis je suis monté sur le socle de la statue de Chaban, poing levé.

      Un enfant m’a imité, sa mère avec lui.

      Puis un homme qui passait.

      Et puis un jeune.

      Et puis un autre…

      Sorj Chalandon
      Journaliste et écrivain. Ce texte est extrait du livre collectif Ford Blanquefort même pas mort !, publié aux éditions Libertalia (Montreuil, 2018) sous la direction de Béatrice Walylo et Philippe Poutou, en soutien à la lutte des ouvriers de l’usine automobile Ford de Blanquefort. Les droits d’auteur seront reversés à l’Association de défense des emplois Ford.

  • The Ghost of King Leopold II Still Haunts Us – Media Diversified

    https://mediadiversified.org/2015/04/20/the-ghost-of-king-leopold-ii-still-haunts-us-belgium-colonization-

    Merci Meta pour le signalement !

    In an article entitled “The Early Spread and Epidemic Ignition of HIV-1 in Human Populations” in the magazine Science in October 2014, Nuno Faria and his fellow researchers revealed the location of Ground Zero for one of the world’s most deadly infectious diseases—HIV. They discovered that HIV-1 originated in Kinshasa, the capital city of the Democratic Republic of Congo (DRC) and explain that the deadly virus spread throughout the Congo via the railroad network. HIV-1 was subsequently transmitted by Haitian professionals back to Haiti and then to the United States (1).

    Faria and colleagues presented their research findings as follows:

    Our estimated location of pandemic origin explains the observation that Kinshasa exhibits more contemporary HIV-1 genetic diversity than anywhere else. It clarifies why the oldest known HIV-1 sequences were sourced from this city and why several early cases indicative of AIDS are linked to Kinshasa (p. 57).

    #congo #léopold #massacre #génocide #colonialisme

    • ça me rappelle le livre « Les fantômes du roi Léopold » que j’avais lu il y a 20 ans...
      Les Fantômes du Roi Léopold, un #holocauste oublié

      « Le remarquable document d’Hochschild dépasse toutes les autres études sur le Congo. Il montre comment l’Europe entière - et les États-Unis - s’est rendue complice de l’holocauste perpétré par le roi Léopold sur le peuple congolais. », Nadine Gordimer.
      « Un ouvrage exceptionnel, profondément stimulant, qui m’a bouleversé comme l’avait fait en son temps Au cœur des ténèbres, et pour la même raison : parce qu’il révèle les horreurs cachées commises au Congo. Passé obscur, sur lequel Hochschild fait la lumière, c’est notre passé à tous. », Paul Theroux.
      Dans les années 1880, alors que l’Europe se lance dans la colonisation de l’Afrique, le roi #Léopold_II de #Belgique s’empare, à titre personnel, des immenses territoires traversés par le fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses. Réduite en esclavage, la population subit travail forcé, tortures et mutilations, au point qu’on estime à 10 millions le nombre d’Africains qui périrent. Tandis que Léopold II continue de cultiver sa réputation d’humaniste, des voix commencent à dénoncer ce crime de masse, donnant naissance au premier mouvement international de défense des droits de l’homme du XXe siècle…
      Avec une force d’évocation exceptionnelle, Adam Hochschild peint le portrait d’un roi mégalomane et décrit les combats de ses opposants, la vie des témoins - explorateurs, missionnaires - et celle des victimes. S’il révèle un épisode tragique de l’histoire contemporaine, il dissèque aussi l’ensemble du système colonial, offrant des clés indispensables à la compréhension d’une actualité dramatique.


      https://www.librairiedialogues.fr/livre/852912-les-fantomes-du-roi-leopold-un-holocauste-oublie-adam-hoch

      Ce livre m’avait profondément marquée...
      #livre

    • Et ce reportage passé sur arte sur la question #sida et #HIV, en lien avec le #colonialisme et la #colonisation :
      Sida, un héritage de l’époque coloniale

      Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

      Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

      Catastrophe en germe
      Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
      Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.

      https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale

      #film_documentaire #documentaire #film #épidémies #santé #maladie

    • Je viens de voir qu’il y a une « Avenue Léopold II » dans le 16e arrondissement et je me demande « quelle est la date limite » : on aurait pas idée de nommer une rue Pol Pot, Pétain, Staline ou Hitler, mais Léopold II ne pose pas de problème. Date limite, vers 1900 ?

      

      Il y a des exceptions comme Robespierre qui a ses rus en province ou en banlieue mais pas à Paris parce que c’était un personnage « assoiffé de sang » :

      Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/une-rue-robespierre-dans-la-capitale_1541487_3232.html

      ❝Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      Robespierre n’était pas au sein du Comité de salut public le personnage « assoiffé de sang » qu’un vulgaire révisionnisme historique a dépeint par la suite.

      Publié le 27 juin 2011 à 13h35 - Mis à jour le 27 juin 2011

    • @cdb_77 c’est peut-être un autre pétin ? si c’est la bonne orthographe sinon c’est Pétain

      https://www.france24.com/fr/20130409-france-derniere-rue-marechal-petain-debaptisee-belrain

      Le petit village de Belrain, dans la Meuse (Est), possédait la dernière rue en France dénommée en hommage au Maréchal-Pétain. Sur décision de ses élus, le lieu a été débaptisé et attend son nouveau nom. La dernière « rue du Maréchal-Pétain », en France, a été débaptisée.

      Seulement en 2013 !

    • • il y a une rue de Petin à Baileux, juste à côté des bières de Chimay dans le Hainaut belge,

      • il y a une rue du Petin à Verchin, sur les bords de la Lys dans le Pas-de-Calais

      • il y a un Henri Pétin (et quelques autres cf. les homonymes en haut de page)

      Henri Pétin — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_P%C3%A9tin

      Henri Pétin est un homme politique français né le 16 avril 1870 à Paris et décédé le 20 janvier 1911 à La Seyne-sur-Mer (Var).

      Biographie
      Auteur de théâtre et de chansons sous le pseudonyme d’Henri de Mamers, il est aussi à la tête d’une maison de commerce en métaux à La Seyne-sur-Mer et se lance dans la construction navale. Maire de La Seyne-sur-Mer de 1904 à 1911, conseiller général, il est député du Var de 1909 à 1910, siégeant au groupe radical-socialiste.

  • Le secret des sept soeurs

    http://secretdes7soeurs.blogspot.com

    documentaire en quatre épisodes de 50 minutes.

    "L’histoire commence un soir d’août 1928, en Ecosse, au château d’Achnacarry, où sont réunis les hommes forts de l’industrie pétrolière de l’époque. Le Néerlandais Henri Deterding, cofondateur de la Royal Dutch Oil, propose alors aux autres convives « d’exploiter fraternellement et le plus profitablement possible les ressources pétrolières mondiales ». Zones d’exploitation, prix du transport et de vente… tout est débattu et distribué équitablement. Au petit matin, le pacte est scellé et le nouveau cartel, prêt à dominer le marché planétaire. D’autres compagnies vont bientôt rejoindre ce complot de milliardaires. Exxon, Shell, BP, Mobil, Chevron, Gulf et Texaco forment par la suite le groupe connu sous le nom des Sept Sœurs. Etabli dans le plus grand secret, l’accord informel de 1928 qui les lie ne tient aucun cas des pays consommateurs de pétrole, et encore moins des pays producteurs.

    "
    réalisation Frédéric Tonolli

    https://www.youtube.com/watch?v=RQ86f7Nsf2w


    il y a 4 pisodes

    #pétrole #documentaire #secret_des_7_sœurs

  • Les Aventures de Rabbi Jacob
    https://www.youtube.com/watch?v=NLQ-7C80UTM


    Durée : 91 min

    A la suite d’un quiproquo, un homme d’affaires irracible et raciste, se retrouve confronté malgré lui à un réglement de compte entre terroristes d’un pays arabe. Afin se semer ses poursuivants, il se déguise en rabbin, après avoir croisé à Orly des religieux juifs en provenance de New-YorK.

    Film : Les Aventures De Rabbi Jacob (1973)
    Réalisé : Gérard Oury
    Produit : Bertrand Javal
    Ecrit : Gérard Oury , Danièle Thompson , Josy Eisenberg , Roberto De Leonardis
    Music : Vladimir Decae
    Cinematographie : Henri Decae
    Edited : Albert Jurgenon
    Sortie : 18 Octobre 1973

    Distribution
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Rabbi_Jacob

    Louis de Funès : Victor Pivert, le patron d’usine catholique bourgeois et raciste
    Suzy Delair : Germaine Pivert, la femme dentiste de Victor Pivert
    Marcel Dalio (crédité « Dalio ») : Rabbi Jacob, le rabbin, oncle et invité d’honneur à la Bar mitzva de David Schmoll
    Claude Giraud : Mohamed Larbi Slimane, le révolutionnaire arabe
    Renzo Montagnani : le colonel Farès, chef de la police politique du pays arabe
    Janet Brandt : Tzipé Schmoll dite « la Mamé », grand-mère de David et belle-sœur de Jacob
    André Falcon : le ministre
    Xavier Gélin : Alexandre, fils de général et fiancé d’Antoinette
    Henri Guybet : Salomon, le chauffeur juif de Victor Pivert
    Miou-Miou : Antoinette Pivert, la fille de Victor Pivert
    Popeck (crédité « Jean Herbert ») : Moïshe Schmoll, le père de David, neveu de Jacob et fils de la Mamé
    Denise Provence : Esther Schmoll, la mère de David
    Jacques François : Jean-François, le général et père d’Alexandre
    Claude Piéplu : le commissaire divisionnaire Andréani

    Projet de suite : Rabbi Jacqueline
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Rabbi_Jacob#Projet_de_suite_:_Rabbi_Jacqueline

    Femme de 72 ans, cheveux au balayage blond, les yeux très bleus, souriante
    Le jeudi 1er décembre 2016, le site Allociné dévoile le projet d’une suite au film, annoncé par les sociétés de production G Films, appartenant à Danièle Thompson, et Haut et Court : « les droits ont été rachetés et le projet est en court ». L’annonce prévoit une sortie à la période de Noël 2018 et provoque l’étonnement général. Le film est intitulé « Rabbi Jacqueline », un titre provisoire. Aucun réalisateur ou acteur ne sont alors désignés, même s’il est possible qu’il soit réalisé par Danièle Thompson elle-même, devenue réalisatrice dans les années 2000. Selon la fille de Gérard Oury, « Rabbi Jacqueline, c’est une suite sans en être une, c’est un énorme saut dans le temps, ça se passe aujourd’hui, quarante ans plus tard ». Danièle Thompson écrit le scénario aux côtés de l’auteur Jul, rendu célèbre par sa bande dessinée Silex and the City, qu’elle a choisi pour son sens de la satire. Alors que le tournage était à l’origine prévu courant 2017, Danièle Thompson déclare toujours travailler sur le scénario en avril 2017.

    « Quarante ans après, tout a changé : que s’est-il passé ? Que sont devenus les enfants et les petits-enfants de Victor Pivert, de Slimane et de Salomon ? Dans une France qui a perdu son insouciance n’aurait-on vraiment plus le cœur à rire ensemble d’un industriel raciste déguisé en rabbin pour sauver un arabe ? Parce que l’envie de revoir un tel portrait de la France n’a jamais été aussi pressante et que mieux aimer notre pays à la lumière de ses défauts est de salubrité publique, les auteurs ont voulu partir sur les traces des descendants de Rabbi Jacob et imaginer une suite à ce monument de la culture populaire et joyeuse. Inutile de chercher qui serait le nouveau Louis de Funès… dans la France du xxie siècle, ce ne peut être qu’une femme ! »

    -- Communiqué de Haut et Court et G Films annonçant le projet.

    Dans les années 2000 et 2010, en raison d’un certain repli communautaire et d’une remontée du racisme et de l’antisémitisme en France, Les Aventures de Rabbi Jacob est considéré comme impossible à refaire, à cause de ses thématiques difficiles à aborder. Danièle Thompson indique néanmoins que « l’axe du récit ne sera pas l’antisémitisme, il faut absolument qu’on se libère des péripéties de 1973 et qu’on ancre la suite dans la réalité sociale de 2017. Tout a changé depuis Rabbi Jacob. Il faudra aussi s’éloigner le plus possible de la personnalité de Victor Pivert ». Jul explique que le film abordera des problématiques contemporaines, comme celles de la théorie du genre ou du « mariage pour tous ». Thompson avoue aussi que plaire au public constituera un défi : « Il va falloir être digne de la fameuse attente car, comme pour La Grande Vadrouille, le public est un petit peu propriétaire du film ».

    #film #comédie

  • Augustin Cournot, découvreur de la posthistoire
    http://www.dedefensa.org/article/augustin-cournot-decouvreur-de-la-posthistoire

    Augustin Cournot, découvreur de la posthistoire

    « …Il doit aussi venir un temps où les nations auront plutôt des gazettes que des histoires… »

    Henri de Man a pertinemment souligné l’importance du mathématicien, épistémologue et philosophe français Augustin Cournot, un génie méconnu qui a inventé au milieu du XIXème siècle la notion de posthistoire. Je suis allé voir ses œuvres sur archive.org et y ai trouvé quelques remarques écrites vers 1850. Cournot a été un grand mathématicien, un historien des sciences, un économiste chevronné, un philosophe, mais un modeste inspecteur de l’instruction publique ! Il fait penser à Kojève qui a fini fonctionnaire européen à Bruxelles…

    Cournot incarne parfaitement ce génie médiocre, petit-bourgeois à la française, qui depuis Descartes ou Pascal jusqu’aux intellectuels du siècle (...)

  • À Châteauroux, Marine Le Pen sur l’air du grand complot - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/03/11/a-chateauroux-marine-le-pen-sur-l-air-du-grand-complot_1555039

    Est-ce un hasard ? Selon une enquête ViaVoice publiée la veille par Libération, 52% des sondés - et plus encore chez les sympathisants de droite et d’extrême droite - adhèrent à l’idée d’un « "système" à la fois politique, médiatique, judiciaire, économique et financier, qui empêcherait le changement et défendrait ses propres intérêts ». Un quart d’entre eux retiennent même la définition la plus sévère de ce « système », vu comme une « organisation structurée par laquelle les élites contrôlent la société et imposent leurs décisions ». Marine Le Pen n’est d’ailleurs pas la seule à brandir un tel épouvantail, contre lequel assurent aussi se battre ses adversaires François Fillon et Emmanuel Macron.

    Pour la candidate FN, cependant, ces derniers sont bien les représentants et les derniers boucliers du « Système » : « Qui soutient Monsieur Macron ?, a-t-elle lancé. C’est la banque Rothschild dont il est issu. C’est Monsieur Patrick Drahi, propriétaire de plusieurs journaux et radios (dont Libération, ndlr). C’est le service public de l’information ». Mêmes griefs à l’égard de François Fillon, dont Marine Le Pen a rappelé les liens avec Henri de Castries, ancien dirigeant de l’assureur Axa. « Ils ne sont que des pantins dans la main des intérêts privés, a-t-elle poursuivi. C’est la haute finance que ces gens servent en réalité. Je ne veux pas que les agents d’Axa ou des laboratoires Servier colonisent les ministères ». Le public castelroussin aura même entendu parler du « dîner du Siècle », cette réunion huppée régulièrement ciblée par les complotistes.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Ces élus salariés dans le privé : « Mes clients ne sont pas vos affaires... »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13322-ces-elus-salaries-dans-le-prive-mes-clients-ne-sont-pas-vos-affaire

    Les députés de Paris Pierre Lellouche et François Fillon (ici lors du 75e anniversaire de l’appel du 18 juin, en

    2015 à Londres) exercent parallèlement à leur mandat des activités de conseil aux grandes entreprises.

    (LE CAER VIANNEY/SIPA)

    Comme François Fillon, députés et sénateurs sont nombreux à travailler dans des cabinets d’avocats ou des sociétés de conseil, avec des salaires pouvant atteindre 30.000 euros. Parfois soupçonnés de conflits d’intérêts, peu jouent le jeu de la transparence.

    C’était un secret farouchement gardé : l’identité des clients de la société de François Fillon, 2F Conseil. Interrogé, le leader des Républicains éludait. On comprend mieux pourquoi. Trois de ses principaux employeurs – René Ricol, Henri de Castries, Marc Ladreit de Lacharrière – étaient des amis. Le (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La nouvelle cartographie des cours d’#eau menace l’intérêt général
    https://reporterre.net/La-nouvelle-cartographie-des-cours-d-eau-menace-l-interet-general

    Comme Reporterre vous le racontait hier, près d’un cours d’eau sur cinq pourrait être déclassé en fossé ou ravine… et ainsi sortir du cadre protecteur de la #loi sur l’eau. « C’est principalement le cas des têtes de bassin, notamment celles des petites rivières », précise Bernard Rousseau, spécialiste de l’eau à France nature environnement (FNE). Ces têtes de bassin sont constituées de rus, de ruisseaux et d’aubettes qui représentent l’arborescence — le chevelu — en amont des rivières et des fleuves.

    Ce #chevelu, bien qu’épars et instable, joue un rôle écologique fondamental. Refuge de #biodiversité, il détermine, de par sa position en amont, la qualité de l’eau en aval. C’est pourquoi « l’enjeu principal est par rapport aux zones de #traitement : au bord des cours d’eau, les traitements phytosanitaires sont très réglementés, ce n’est pas le cas auprès des simples fossés », résume Bernard Rousseau. La directive #nitrates de 1991, l’arrêté de 2006 sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, puis le Grenelle de l’environnement préconisent ainsi des zones non traitées et des bandes enherbées de cinq mètres minimum aux abords des points d’eau. Loin d’être symboliques, ces bandes sans pesticide permettent de maintenir un filtre vert, une « zone tampon », afin de limiter les transferts de produits phyto vers les eaux de surface. Ce sont de petites stations d’épuration. L’équation est donc simple : sans zone libre d’épandage, les cours d’eau déclassés vont voir la concentration en pesticides augmenter. « Si l’on se met à traiter en amont, ça se retrouvera en aval. C’est la qualité de notre chevelu qui fait la qualité des cours d’eau », conclut Henri Delrieu, de l’association environnementale Le Chabot.

    #permis_de_polluer comme des #gorets #FNSEA
    Premier épisode https://seenthis.net/messages/573478
    Deuxième épisode https://seenthis.net/messages/573892

  • Pour quoi exactement François Fillon a-t-il été rémunéré 200 000 euros par #Axa ?
    http://multinationales.org/Pour-quoi-exactement-Francois-Fillon-a-t-il-ete-remunere-200-000-eu

    Sous pression dans le cadre de la campagne présidentielle française, François Fillon a finalement dévoilé l’identité de certains des clients de sa lucrative activité de conseil. Parmi ceux-ci, l’assureur Axa, qui lui aurait versé 200 000 euros d’honoraires. L’ancien PDG d’Axa, Henri de Castries est très proche de François Fillon et était pressenti pour occuper un poste ministériel. Conflit d’intérêt manifeste ou véritable mission de #Lobbying, que cache exactement cette rémunération ? #Mediapart mène l’enquête. (...)

    Actualités

    / #France, #Finances_et_banques, Mediapart, Lobbying, #union_européenne, #influence, #normes_et_régulations, (...)

    « https://www.mediapart.fr/journal/france/100217/paye-par-axa-fillon-en-plein-conflit-dinterets »

  • Yannick Jadot s’interroge sur les liens entre Fillon et Axa À la Une | Reuters
    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN15M0MZ

    PARIS (Reuters) - Le candidat écologiste à l’élection présidentielle, Yannick Jadot, a annoncé mardi qu’il allait demander aux députés écologistes de saisir le déontologue de l’Assemblée nationale sur les liens entre François Fillon et l’assureur Axa.

    L’ex-Premier ministre, visé par une enquête préliminaire sur les activités présumées fictives de sa femme et de deux de ses enfants, a exercé une activité de conseil de 2012 à 2016 avec sa société 2F Conseil.

    Lundi, lors d’une conférence de presse, il a assuré l’avoir fait « en toute légalité », et indiqué que l’assureur Axa figurait parmi ses clients.

    « Je vais demander aux députés écologistes de saisir le déontologue de l’Assemblée nationale », a déclaré mardi Yannick Jadot sur Europe 1.

    « Monsieur Fillon (...) a travaillé pour Axa comme lobby sur une directive européenne qui doit évidemment rentrer dans le droit français (...) Pour moi c’est en dehors des clous », a-t-il ajouté.

    A la question « considérez-vous que c’est un conflit d’intérêts ? », le candidat écologiste a répondu : « Bien sûr ».

    « Quand on est législateur, on ne peut pas en même temps intervenir comme lobby pour un intérêt privé. »

    « Quand on travaille pour la société Axa et qu’on commence sa campagne en disant qu’on va dérembourser une partie des soins, je suis désolé, là aussi, je considère qu’il y a des conflits d’intérêts », a-t-il poursuivi.

    L’avocat de François Fillon n’était pas joignable dans l’immédiat.

    (Chine Labbé, édité par Marc Joanny)


    #François_Fillon #AXA #lobby #lobbying #mélange_des_genres #Yannick Jado #corruption #député #2F

    • De qui François Fillon est-il le prête-nom ?
      par François Denord & Paul Lagneau-Ymonet
      (février 2017)

      L’influence d’un entourage
      La droite française présente à l’élection présidentielle un candidat incarnant ses valeurs les plus traditionnelles. Pour l’emporter, M. François Fillon devra non seulement réfuter les soupçons d’emplois fictifs visant son épouse, mais aussi et surtout élargir sa base sociale. La radiographie de son équipe — ses soutiens, ses alliés, ses conseillers — révèle à quel point son assise est étroite

      Auprès des principaux candidats à l’élection présidentielle française s’activent des collaborateurs. Ces équipes exhibées devant les caméras, ces organigrammes publiés par la presse ne représentent pas seulement une accumulation de pouvoirs, d’ambitions et de savoir-faire : ils expriment des compromis entre fractions de la classe dominante et impriment leur marque aux divers programmes. Après M. Nicolas Sarkozy en « président des riches », voici M. François Fillon, son ex-premier ministre, en apôtre de l’entreprise, de l’autorité et de la foi.

      Dans l’arithmétique des pouvoirs, toutes les richesses ne se valent pas. L’argent surclasse les autres (culture, savoir et prestige) et étalonne leurs grandeurs relatives. Il en va de même parmi les alliés de M. Fillon : des financiers fixent le cap, des consultants organisent la campagne, des communicants lustrent l’image du candidat.

      Au pôle économique trône M. Henri de Castries, ex-président-directeur général du premier assureur mondial, Axa, un groupe qu’il a rejoint après avoir pris part aux premières privatisations (1986-1988) en tant que chef de bureau à la direction du Trésor. Dans cette entreprise qui martèle depuis des années son credo libéral, notamment à travers l’Institut Montaigne, une boîte à idées fondée en 2000 par son ancien dirigeant Claude Bébéar, M. de Castries s’épanouit. Il réclame « des leaders forts, qui développent une vraie vision du monde et une vraie stratégie d’avenir, et qui seront d’une fermeté sans faille dans l’exécution de celle-ci. Bien sûr, il faut écouter les protestations, mais en ayant conscience de ce qu’elles représentent d’intérêts particuliers. Mais il faut savoir tenir un cap. C’est une dignité et une vertu que de mener des réformes » (Le Figaro, 2 novembre 2016)...

      Le manager, Pierre Danon, directeur de campagne adjoint pendant les primaires, à la Bourse du travail galvanise son auditoire :
      « Et s’il le faut, [M.Fillon] saura envoyer l’armée pour débloquer des raffineries » (L’humanité , 18 novembre 2016).

      « Jésus Manager »

      Au-delà des spécificités liées à l’ancrage de M.Fillon au sein de la bourgeoisie catholique, cet attelage de la banque-assurance, du management et de la communication se retrouverait sous des formes et des incarnations différentes dans l’entourage d’autres candidats ~M. Emmanuel Macron, notamment. Il marque l’aboutissement du processus de néolibéralisation qui, en France, affecte la structure du pouvoir depuis quarante ans. Il se traduit par un moindre contrôle politique sur l’ordre économique et par un retour en force des puissances financières, commerciales et industrielles privées

      http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/DENORD/57100
      aperçu

      https://seenthis.net/messages/566812

  • De nouveaux éléments de l’enquête fragilisent la défense de François Fillon

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/02/06/de-nouveaux-elements-de-l-enquete-fragilisent-la-defense-de-francois-fillon_

    Les enquêteurs suspectent un éventuel trafic d’influence lié à l’attribution d’une décoration. L’un des fils de M. Fillon, assistant au Sénat, travaillait pour la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy.

    La pression judiciaire s’accentue encore sur François Fillon, mis en cause depuis près de deux semaines dans une affaire d’emplois fictifs présumés dont auraient bénéficié son épouse et deux de ses enfants. Selon les éléments réunis par Le Monde, l’enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier (PNF) le 25 janvier à la suite des informations publiées le jour même par Le Canard enchaîné a fait émerger des faits susceptibles d’affaiblir encore davantage la position de l’ancien premier ministre, et de renforcer la conviction de ceux, de plus en plus nombreux dans son camp, qui jugent inéluctable son retrait de la course présidentielle.

    Ouverte initialement pour « détournements de fonds publics », « abus de biens sociaux » et « recel de ces délits », l’enquête pourrait s’étendre à de nouveaux faits, embarrassants pour M. Fillon. Ainsi, selon nos informations, les enquêteurs ont adressé la semaine dernière une réquisition judiciaire à la grande chancellerie de la Légion d’honneur afin de se faire communiquer le dossier de Marc Ladreit de Lacharrière. Les magistrats du PNF et les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) s’interrogent sur les raisons pour lesquelles le propriétaire de la Revue des deux mondes a accepté de salarier, de mai 2012 à décembre 2013, moyennant 5 000 euros brut par mois, pour un travail dont ils doutent de la réalité, la femme de M. Fillon.

    Or, l’année précédente, le patron du groupe Fimalac s’était vu remettre une décoration très convoitée – et rarement décernée – obtenue grâce à François Fillon. Le 31 décembre 2010, celui qui était alors premier ministre avait en effet élevé M. Ladreit de Lacharrière – grand officier depuis le 8 septembre 2006 – à la dignité de grand-croix dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Une distinction accordée en vertu d’un décret du président de la République, Nicolas Sarkozy – pourtant notoirement en froid avec le patron de Fimalac –, « pris sur le rapport du premier ministre ». L’embauche de Penelope Fillon aurait-elle constitué la contrepartie de cette décoration ?

    Sa fille l’a aidé à écrire son livre

    Une interrogation désormais au cœur de l’enquête, qui rappelle l’affaire Bettencourt. Eric Woerth, l’actuel conseiller politique de M. Fillon avait été poursuivi en 2012 pour « trafic d’influence » – il a été relaxé en 2015 par le tribunal correctionnel de Bordeaux – pour avoir remis, en 2007 la Légion d’honneur au gestionnaire de fortune des Bettencourt, Patrice de Maistre, qui était devenu quelques mois plus tard… l’employeur de sa femme.

    Selon le conseil de M. Fillon, Me Antonin Lévy, interrogé lundi 6 février au matin par Le Monde, la décoration de M. de Lacharrière, « chevalier de la Légion d’honneur depuis 1986 et promu plusieurs fois depuis (...) était pleinement justifiée et n’a aucun lien avec l’embauche de Mme Fillon intervenue bien plus tard ». Interrogée, la grande chancellerie n’a pas souhaité répondre, « tout élément relatif au dossier individuel des membres de la Légion d’honneur restant confidentiel ».

    Autre avancée importante dans l’enquête : les policiers en savent désormais plus sur les raisons qui ont justifié l’embauche par M. Fillon, alors sénateur de la Sarthe, de deux de ses enfants, de septembre 2005 à juin 2007. Publiquement, M. Fillon avait justifié leur recrutement en qualité d’assistants parlementaires, sur des fonds publics, en évoquant leurs « compétences » en tant qu’avocats – en réalité, ils n’étaient encore qu’étudiants en droit.

    En fait, s’agissant de Marie Fillon, salariée auprès de son père jusqu’en décembre 2006, François Fillon lui-même a révélé aux enquêteurs, lors de son audition, le 30 janvier, qu’il avait chargé sa fille de l’aider à écrire son livre La France peut supporter la vérité, paru en octobre 2006 (Albin Michel). « Un essai politique où François Fillon raconte son expérience ministérielle de l’intérieur, tout en l’insérant dans le contexte plus général de son itinéraire personnel et de son engagement politique au sein de “la droite sociale” », écrivait l’éditeur pour présenter cet ouvrage, a priori peu en rapport avec la circonscription de la Sarthe dont M. Fillon était le sénateur. S’il a indiqué aux policiers que sa fille avait aussi travaillé, pour lui, sur des « questions constitutionnelles », M. Fillon a surtout assuré qu’elle l’avait « beaucoup aidé pour [s]on livre » : « Elle a fourni un gros travail documentaire », a-t-il affirmé.

    Son fils a œuvré pour la campagne de… Nicolas Sarkozy

    Plus embarrassant encore, s’agissant de son fils aîné, Charles, M. Fillon a déclaré sur procès-verbal que ce dernier avait en fait œuvré pour la campagne présidentielle de… Nicolas Sarkozy (celle de 2007). « Il m’a aidé en travaillant au programme du candidat à l’élection présidentielle sur des sujets institutionnels », a révélé M. Fillon aux policiers. Une activité évidemment sans aucun rapport avec celle d’un assistant parlementaire. La pratique serait pénalement répréhensible : si les faits étaient confirmés, outre ceux de « détournement de fonds publics », ils nourriraient les soupçons de « financement illicite de campagne électorale », en l’occurrence celle de M. Sarkozy en 2007, déjà visé par une enquête judiciaire portant sur un éventuel financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse.

    Selon Me Lévy, « les enfants de M. Fillon n’ayant pas été entendus, il est important de laisser l’enquête se poursuivre dans la sérénité afin qu’ils précisent les tâches qu’ils ont effectuées au service du mandat de sénateur de M. Fillon ».

    Par ailleurs, lors de son audition, M. Fillon a également admis que c’est lui qui avait demandé à son suppléant à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud, d’embaucher sa femme, entre mai 2002 et le 31 août 2007, lorsqu’il avait laissé à ce dernier son siège de député de la Sarthe (il avait été nommé ministre des affaires sociales en 2002, puis de l’éducation en 2004, était devenu sénateur en 2005 et enfin premier ministre en 2007). A propos de M. Joulaud, M. Fillon a déclaré : « J’ai souhaité que ma femme l’accompagne car je voulais garder la main sur la circonscription. » Et d’ajouter : « J’ai demandé à Marc Joulaud de prendre ma femme comme collaboratrice, la rémunération a été fixée d’un commun accord mais à mon initiative. »

    Oddo et Axa clients de sa société

    Selon lui, Penelope Fillon aurait assuré ses fonctions « depuis le ministère » (des affaires sociales puis de l’éducation). « Elle faisait cela avec ce que l’on appelle le cabinet des affaires réservées du ministre. » Des déclarations qui renforcent les doutes des enquêteurs sur la réalité de l’emploi occupé durant ces cinq années par Penelope Fillon.
    « Marc Joulaud était le suppléant de François Fillon, la présence à ses côtés de la personne en qui M. Fillon avait le plus confiance était un atout indéniable pour la continuité du travail parlementaire », assure Me Lévy.

    Le PNF s’intéresse aussi à la société de consulting de François Fillon, 2F Conseil. Lié par des accords de confidentialité, M. Fillon peine à révéler le nom de ses clients : selon nos informations, parmi ceux-ci figurent la banque Oddo, et l’assureur Axa, dont l’ancien patron, Henri de Castries, conseille aujourd’hui François Fillon et aurait inspiré le volet économique et santé de son programme.

    Enfin, s’agissant de la période de deux ans (2005-2007) durant laquelle il siégea au Sénat, M. Fillon pourrait faire face à un nouveau front. En effet, l’enquête sur un vaste système de détournements de fonds publics mis en place au sein du groupe UMP du Palais du Luxembourg entre 2003 et 2014 (des sénateurs auraient utilisé pour leur propre compte le reliquat de fonds destinés à leurs assistants) pourrait rattraper l’ex-premier ministre. Jusqu’alors circonscrite à la période 2009-2014, l’enquête du juge René Cros pourrait être étendue aux faits impliquant M. Fillon, accusé d’avoir empoché indûment près de 25 000 euros comme l’a révélé Mediapart, à moins que cet aspect du dossier ne soit joint à l’enquête préliminaire conduite par le PNF. Dans les deux cas, cela ferait peser une menace judiciaire supplémentaire sur un homme qui a construit une partie de sa campagne sur le thème de l’exemplarité pour mieux se distinguer de son meilleur ennemi, Nicolas Sarkozy.

    De nombreuses investigations restant encore à mener – auditions, perquisitions...–, il semble hautement improbable que le parquet financier puisse boucler son enquête dans les jours qui viennent comme l’espéraient les fillonistes. Les investigations ne s’achèveront pas, au mieux, avant le mois de mars. Entretemps, il n’est pas totalement exclu que le parquet décide de les confier à un juge d’instruction.

    Les enquêteurs ont en tête le calendrier politique et suivent l’évolution de la situation personnelle de M. Fillon. Si le camp du parti Les Républicains venait à se passer de M. Fillon, les magistrats auraient moins de pression à l’instant de prendre une décision lourde de conséquences, à quelques semaines de l’élection présidentielle.

  • Je suis journaliste parlementaire depuis 25 ans : Penelope Fillon est indéfendable - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1644344-je-suis-journaliste-parlementaire-depuis-25-ans-penelope-f

    Cela fait 25 ans qu’avec mes confrères et consœurs, nous sommes les témoins de pratiques népotiques de la part de députés et de sénateurs – heureusement très minoritaires – peu sourcilleux de la morale publique, qui emploient abusivement des membres proches de leur famille (épouses, filles, fils, gendres, sans oublier les maîtresses) comme assistant(e)s parlementaires . Et cela fait 25 ans que nous entendons le même plaidoyer arrogant, et parfois sans complexes : « C’est légal ».

    #népotisme

  • Henri de La Croix de Castries, dit « Riton » !

    Né en 1954 dans une famille de la #noblesse, le comte Henri de La Croix de Castries, qui a épousé l’une de ses cousines éloignées, compte dans son arbre généalogique une ribambelle d’aïeux remarquables : des militaires, des ministres, La Fayette, ou encore le marquis de Sade. Mais aussi le vicomte de Noailles, député qui vota en 1789 l’abolition des privilèges dans « un moment d’égarement », plaisante #Henri_de_Castries dans les colonnes du Monde.


    Henri de Castries au côté de ses camarades de la promotion Voltaire à l’ENA. (REA)
    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/traditions-convictions-millions-qui-est-henri-de-castries-le-grand-patr
    #Fillon #Axa #ultra_libéralisme #ENA

  • Raincourt mis en examen : l’histoire secrète d’un bonus à 4 000 € par mois
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181216/raincourt-mis-en-examen-l-histoire-secrete-d-un-bonus-4-000-par-mois

    Un ex-ministre de Fillon, #Henri_de_Raincourt (LR), a été mis en examen pour « recel de détournement de fonds publics ». Comme l’a révélé Mediapart, il a bénéficié d’une rallonge de 4 000 euros par mois tirée d’un compte secret du groupe UMP du #Sénat. Henri de Raincourt (au milieu), au côté de François Fillon sur les bancs du Sénat © Reuters

    #France #détournements_de_fonds_publics #Jean-claude_carle

  • Raincourt mis en examen : l’histoire secrète d’un bonus à 4000€ par mois
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181216/raincourt-mis-en-examen-l-histoire-secrete-d-un-bonus-4000-par-mois

    Un ex-ministre de Fillon, #Henri_de_Raincourt (LR), a été mis en examen pour « recel de détournement de fonds publics ». Comme l’a révélé Mediapart, il a bénéficié d’une rallonge de 4 000 euros par mois tirée d’un compte secret du groupe UMP du #Sénat. Henri de Raincourt (au milieu), au côté de François Fillon sur les bancs du Sénat © Reuters

    #France #détournements_de_fonds_publics #Jean-claude_carle

  • ARTICLE DU JOUR :...Le Monde fait l’éloge d’Henri de Castries
    http://www.brujitafr.fr/2016/12/article-du-jour.le-monde-fait-l-eloge-d-henri-de-castries.html

    La tentation politique d’Henri de Castries, ex-patron d’Axa Coopté président du groupe Bilderberg, en 2012 2012 est l’année de la consécration pour ce trilingue français-allemand-anglais. Il entre au conseil d’administration de Nestlé et est coopté président...

    • Henri de La Croix de Castries
      Ne spolions pas ce Monsieur de son Nom.

      Intéressante la biographie de la famille sur Wiki.
      De grands « serviteurs* » de la République.

      Élisabeth de Mac Mahon, née Élisabeth Charlotte Sophie de La Croix de Castries était l’épouse de Patrice de Mac Mahon

      * Serviteurs, dans le sens de se servir, bien sur

  • Le futur gouvernement de FILLON = il veut confier l’économie hexagonale au président du Groupe Bilderberg
    http://www.brujitafr.fr/2016/12/le-futur-gouvernement-de-fillon-il-veut-confier-l-economie-hexagonale-au-p

    Ben voyons, comme ça plus d’intermédiaires ! Fillon veut confier l’économie hexagonale au président du Groupe Bilderberg RAPPEL = Henri de Castries, Président du directoire d’AXA, accessoirement le 9 ème plus grand groupe de la planète, le petit-fils...

  • Alain de Benoist : « François Fillon, c’est d’abord le candidat patronal du Wall Street Journal et des actionnaires du CAC 40 » [interview]
    http://vilistia.org/archives/12907

    Alain de Benoist : « François Fillon, c’est d’abord le candidat patronal du Wall Street Journal et des actionnaires du CAC 40 » [interview] Fillon, proche et ami de l’ancien pdg d’AXA, Henri de Castries, actuellement président du comité directeur … Lire la suite →

    #UMP

  • La privatisation programmée de la Sécurité sociale
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article848

    Un article important de Laurent MAUDUIT paru dans Médiapart le 30 novembre. A lire et à faire lire. François Fillon a bien pour projet une privatisation de la Sécurité sociale. Il est allé piocher ses idées dans un rapport secret du Medef et une note de l’Institut Montaigne, dont le président, Henri de Castries, est un ami proche. L’ex-PDG d’Axa pourrait devenir ministre si le candidat Les Républicains accédait à l’Élysée. Un petit mot de La sociale La Sociale envoie un DVD à M. François Fillon, (...)

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/article_657727.pdf

    • Un petit mot de La sociale

      La Sociale envoie un DVD à M. François Fillon,
      éventuel futur Président de la République.

      Monsieur Fillon, Sans vouloir vous manquer de respect et compte tenu de votre grande connaissance de l’histoire de notre pays, ainsi que du glorieux héritage du Conseil National de la Résistance, nous nous permettons de vous faire parvenir notre contribution au roman de notre république. Veuillez trouver ci-joint le DVD du film documentaire "La Sociale" réalisé par Gilles Perret, actuellement au cinéma.
      La Sécurité Sociale fut portée sur les fonts baptismaux par une coalition de résistants gaullistes, chrétiens, socialistes et communistes. Soixante-dix ans après sa création, elle reste un ferment de notre unité nationale. Nous avons noté que vous souhaitiez "désétatiser", c’est à dire remettre au privé, cette institution qui protège chaque Française et chaque Français, de la naissance à la mort, de manière équitable, efficace et peu onéreuse. En faisant ce choix, vous n’êtes pas sans savoir que vous allez créer de l’inégalité, de la misère et que vous diminuerez l’espérance de vie de la population. Lorsque vous aurez visionné le film, nous vous demandons de préciser la politique exacte de santé que vous mettriez en œuvre si vous deveniez Président de la République. Quel serait, avec vous, l’avenir de la Sécu ?

      Salutations républicaines.
      Gilles Perret, réalisateur,
      et Jean Bigot, producteur de « La Sociale »

  • L’affluence aux urnes, les faibles scores des « candidats du renouveau » et l’émergence de François Fillon sont autant de difficultés pour le fondateur d’En marche. — Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/11/22/la-primaire-de-droite-bouscule-emmanuel-macron_1530069

    A l’inverse, avec Fillon, Macron risque de perdre l’oreille d’un patronat que son profil libéral avait séduit. Car l’ancien locataire de Matignon est son candidat naturel. Qu’il soit soutenu par Sens commun, émanation de la Manif pour tous, n’y change rien. Les réformes radicales que préconise l’ancien Premier ministre sont celles que les patrons appellent de leurs vœux depuis dix ans, de l’allégement massif des charges des entreprises à la fin des 35 heures, en passant par la suppression de l’ISF…

    Dès 2013, celui qui était alors PDG d’Axa (actuellement président de l’Institut Montaigne), Henri de Castries, et le patron de Fimalac, Marc Ladreit de Lacharrière, tous deux proches de Fillon, avaient commencé à populariser ses thèses auprès de leurs pairs en quête d’une « alternative à Sarkozy ». Avec succès. Jusqu’aux adhérents de Croissance Plus, le lobby des start-up, qui se disaient séduits. Fillon en perdition dans les sondages, l’establishment avait fait mine de se reporter sur Juppé. L’entrée en scène de Macron avait été néanmoins regardée avec beaucoup d’intérêt. Fervent partisan de la politique de l’offre, l’ex-ministre de l’Economie est lui aussi sensible au sort des entreprises et croit à la nécessité de restaurer la compétitivité. Comme Fillon, il prône des réformes musclées pour flexibiliser le travail, alléger les charges des entreprises, « libérer les énergies » des entrepreneurs… Vite séduits, nombre de dirigeants ne lui mégotaient plus un soutien discret mais efficace.

    Le retour de Fillon sur le devant de la scène pourrait refroidir leurs ardeurs. Et limiter à leurs yeux l’intérêt d’aider (y compris financièrement) l’aventure élyséenne de son cadet en politique, « ni de gauche ni de droite ». Or pour mener à bien sa campagne, le fondateur d’En marche doit encore réunir plusieurs millions d’euros…

  • « Homophobes » : La présidente d’Act Up condamnée face à la Manif pour tous
    http://www.20minutes.fr/societe/1953611-20161102-homophobes-presidente-act-up-condamnee-face-manif-tous?bc

    La présidente d’Act Up, Laure Pora, a été condamnée mercredi en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de la Manif pour tous, pour des affiches portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription « homophobes ».
    En première instance, la plainte de la Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d’appel de Paris a eu une appréciation différente et a condamné la présidente d’Act Up, outre l’amende, à verser à la Manif pour tous 800 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros pour les frais de justice.
    « Une infraction pénale »
    Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de la Manif pour tous barrée de la mention « homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune (qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l’avortement), dont la présidente de l’association anti-mariage gay Ludovine de la Rochère était salariée.
    « Qualifier la Manif pour tous d’homophobe est une infraction pénale », a estimé l’avocat de l’association, Me Henri de Beauregard. L’avocate de la présidente d’Act Up, Me Karine Géronimi, a quant à elle estimé cette décision « particulièrement injuste », « pour moi, il n’y avait pas d’injure ».

  • Datalogie (2016)
    https://www.editionsloco.com/Datalogie

    Ce recueil de textes de graphistes, philosophes, sociologues, universitaires, géographes, anthropologues, typographes et artistes s’attaque aux […] données qui ont pénétré nos sociétés et nos systèmes de pensées. (...)

    #livre - j’y ai contribué un petit article sur la visualisation des réseaux, mais le reste est bien : notamment l’article de Robin Kinross sur Isotype (Otto et Marie Neurath), et celui de Henri Desbois sur les GPS.

  • Les mesures du territoire | Enssib

    http://www.enssib.fr/presses/catalogue/les-mesures-du-territoire

    « Nos principales représentations de l’espace géographique sont issues de techniques conçues par les militaires pour la guerre. Le détour par les imaginaires offre un moyen d’explorer autrement la nature de l’espace que nous habitons. »

    Henri Desbois, spécialiste de la cartographie, traite ici de l’histoire de la cartographie et de la mesure du territoire, depuis Ptolémée, les Cassini, jusqu’à Google Earth. La cartographie, c’est aussi l’art de faire la guerre, l’art de se repérer, et de communiquer. L’ouvrage commence par la partie historique, se développe sur les aspects politiques, scientifiques et aborde les cartographies imaginaires ou sentimentales.

    Henri Desbois est maître de conférences en géographie à l’université Paris-X Nanterre, et membre de l’équipe Réseaux, Savoirs & Territoires de l’ENS.

    #cartographie #visualisation #espaces #territoires #géographie