person:henri martin

  • Bertrand Dunoyer, Ceux des champs, 1952.

    En terre limousine, l’action des paysans contre la faiblesse des prix de la viande à la vente. (...) La dernière séquence est consacrée à l’intervention maladroite des C.R.S. - dont l’inutilité et le ridicule sont soulignés par le commentaire - face à des paysans goguenards. Même si « la radio du gouvernement » occulte délibérément cette action paysanne de grande ampleur, le gouvernement est contraint d’accorder 9 milliards pour un fonds d’assainissement du marché de la viande. La dénonciation de la partialité de la radio est brièvement illustrée par une scène où l’on voit une vieille femme - dont le modeste intérieur est décoré par une photo d’Henri Martin - sourire et éteindre sa radio.

    https://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-494-190-0-0.html

  • SYRIE : quand les pyromanes impérialistes crient de nouveau au feu !
    https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/syrie-pyromanes-imperialistes-crient-de-nouveau-feu

    Tandis que la Turquie, à l’aide des tanks allemands et le soutien de l’OTAN, écrase depuis des semaines Afrine sous les bombes, que l’Arabie Saoudite …

    #Médias

    • Tandis que la Turquie, à l’aide des tanks allemands et le soutien de l’OTAN, écrase depuis des semaines Afrine sous les bombes, que l’Arabie Saoudite extermine les femmes et les enfants du Yemen avec des armes dont certaines livrées par la France, les médias en France n’ont d’inquiétude que pour “la Goutha” en Syrie. Une enclave majoritairement contrôlée par des milices islamistes soutenues par l’occident (Jaich al-Islam, Faylaq al–Rahmane et Ahrar al-Cham*), d’où ces derniers bombardent et mènent des attentats contre Damas et dont l’armée syrienne a entrepris de reprendre le contrôle.

      La machine médiatique à mentir pour mieux broyer tourne à nouveau à plein régime : TOUS les médias d’État, toute la presse oligarchique (du Figaro à Libé, huit milliardaires détiennent l’ensemble des journaux « qui comptent » !) accusent l’État syrien légal de crimes de guerre et s’emploient à l’unisson à vendre à l’opinion un nouveau prétexte pour relancer la guerre en Syrie. « Jupiter » Macron n’a-t-il pas récemment menacé la Syrie de « frappes » en vertu d’on ne sait quel mandat du Ciel accordé à la France pour faire la loi en Syrie (mais aussi en Libye, au Mali ou ailleurs !). En fait de « nouveau monde », la politique macroniste continue le vieux néocolonialisme français réduit désormais au rôle de valet d’armes de l’Oncle Sam. Étrangement, les arguments « humanitaires » mis en avant par les éditorialistes bien-pensants laissent ces mêmes journalistes « pacifistes » de marbre quand les armes françaises, vendues à l’Arabie saoudite, dévastent la population civile, femmes et enfants compris, au Yémen ou à Bahreïn…

      Il faut bien entendu que les armes, toutes les armes, celles de l’armée syrienne, mais celles aussi des milices intégristes qui utilisent les civils comme des boucliers humains, se taisent sur tout le territoire syrien. Il faut évidemment que les organisations humanitaires réellement indépendantes puissent au plus tôt intervenir en Syrie pour apporter sur place les vivres et les soins nécessaires. Mais pour cela, TOUTES les parties en conflit doivent faire preuve de retenue. Pour commencer, les États impérialistes occidentaux et pétro-monarchiques qui ont attisé la guerre civile en Syrie doivent revenir aux principes fondateurs de l’ONU : le respect de la souveraineté de chaque pays, de l’égalité entre les nations, le refus absolu des ingérences dans les affaires intérieures d’autrui.

      Terminons par une remarque générale : Macron se réclame d’un nouveau « Pacte girondin » pour démanteler la « République indivisible » héritée du Comité de salut public jacobin. Le loup élyséen déguisé en agneau ne croit pas si bien dire car en 1792, les Girondins (c’est-à-dire l’aile droite de la Révolution française) prônaient la « guerre révolutionnaire » à outrance pour détourner les Sans Culottes parisiens des changements révolutionnaires en France. Partisan conséquent desdits changements, le jacobin Robespierre refusait ces projets impérialistes en rappelant que « les peuples n’aiment pas les missionnaires armés ». Alors que la « nouvelle gauche » PS et Benoît Hamon applaudissent les rodomontades impérialistes de Macron, les militants franchement communistes appellent à défendre la paix mondiale, la souveraineté des peuples, l’indépendance et l’unité syriennes, en gardant présent à l’esprit ce principe imparable : l’impérialisme, y compris le déclinant (et d’autant plus agressif) impérialisme français, que nous ne confondons pas avec la nation populaire éprise de paix, est l’ennemi principal de la paix, de la sécurité et de l’indépendance de tous les pays, y compris le nôtre.

      Quant à nous, héritiers des traditions patriotiques ET anticolonialistes du grand PCF de Jeanne Labourbe, d’Henri Martin et d’Henri Alleg, nous disons à Macron : bas les pattes en Syrie, en Libye, au Mali, au Venezuela et ailleurs ! Dans chacune de nos luttes, clamons à pleine voix : assez d’argent pour la guerre impérialiste et la mort, l’argent public pour le progrès social en France et pour la coopération entre peuples ÉGAUX.

  • Glyphosate : la Commission européenne prolonge l’autorisation de vente...
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2016/07/glyphosate-la-commission-europeenne.html

    En raison officiellement du Brexit, la Commission européenne a décidé de reporter sa décision sur l’interdiction du glyphosate, le temps d’attendre un nouvel avis scientifique qui viendrait de l’Agence européenne des produits chimiques. Votes sans cesse décalés, lobbyings intenses de la part des industriels, tergiversations des gouvernements ont permis à Monsanto, qui produit cet herbicide, de faire une nouvelle bonne affaire… L’histoire du glyphosate a commencé en 1950. Un chimiste suisse, Henri Martin, synthétise pour la première fois le glyphosate, une molécule répondant au doux nom de N-phosphonomethyl-glycine. Il travaille pour le laboratoire pharmaceutique Cliag, mais il ne trouve alors aucune application concluante pour sa découverte. Vingt ans plus tard, John Franz, chimiste lui aussi, (...)