Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2018
▻https://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-43-de-l-annee-2018
La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire
[Sciences et avenir] Un tableau peint par une IA vendu 432.500 dollars… à partir d’un code source emprunté sur le web [Le Monde.fr] Apple et Samsung sanctionnées en Italie pour obsolescence programmée [ZDNet France] La FFDN demande à Orange d’ouvrir sa fibre à tous les opérateurs [Numerama] Qui est Henri Verdier, le nouvel ambassadeur pour le numérique ? [La gazette.fr] Civic tech : des prestataires aux business models à risque [Developpez.com] Richard Stallman adopte une alternative aux codes de (...)
]]>Quelques citations de Henri Verdier sur #Wikipedia, #OpenStreetMap, l’#opendata et le #logiciel_libre
▻https://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2018-May/088626.html
Henri Verdier Blog : Internet est un bien public essentiel. Nous devons défendre son ouverture et sa neutralité (ou en construire un nouveau)
►http://www.henriverdier.com/2017/12/la-neutralitte-dinternet-bien-public.html
Ainsi donc, pour finir en beauté la première année du mandat de M. Trump, la FCC (l’agence de régulation des télécommunications aux Etats-Unis, supposée indépendante - comme notre ARCEP-, mais désormais présidée par un proche du président) a décidé de se débarrasser de la neutralité du net. C’est la fête chez l’opérateur Comcast qui célèbre l’événement (et les nouvelles baisses d’impôts) en offrant un bonus de 1000$ à chacun de ses plus de 150.000 salariés. Incidemment, AT&T fait de même mais sans mentionner la décision de la FCC.
]]>Excellent texte de combat en faveur de la #neutralité_d_Internet. « Et bien sûr que c’est politique. Internet, ce ne sont pas des tuyaux et des fibres. Ce sont nos créations, nos réactions, nos applications, nos réseaux sociaux, nos données, nos parcours et nos émotions. »
►http://www.henriverdier.com/2017/12/la-neutralitte-dinternet-bien-public.html
]]>Henri Verdier Blog : Quand Zuckerberg veut faire le bonheur de l’humanité
►http://www.henriverdier.com/2017/07/quand-zuckerberg-veut-faire-le-bonheur.html
par Henri Verdier
Comment ? Grâce aux paramétrages des subtils algorithmes qui décident quels amis nous seront présentés, quels sont ceux de leurs messages qui nous seront affichés, quelles publicités, quels services et quelles ressources nous seront proposés. Des algorithmes éduqués avec des méthodes simples et robustes, de grandes quantités de données et, prochainement, un peu d’intelligence artificielle pour mieux reconnaître les images, détecter les émotions dans les conversations, etc. Des algorithmes, aussi, qui seront mis au service d’une philosophie de la régulation propre au réseau social. Ainsi, pour lutter contre les « fake news » (une responsabilité politique que Facebook a initialement refusé d’assumer), l’algorithme analysera le comportement des utilisateurs et recommandera moins les vidéos qui auront été partagées avant sans avoir été visionnées au préalable.
Au delà de l’inquiétant fantasme de toute-puissance, et de la naïveté (feinte ?) de ce néopositivisme, ou même de notre inquiétude devant ce désir de façonner l’ « Homme nouveau », il faut prendre ces annonces comme le signe de quelque chose de sérieux.
Smartphones, drones, réseaux sociaux, vidéosurveillance, satellites, véhicules connectés, villes intelligentes, CRM, grands systèmes administratifs… crachent à jet continu des données numériques qui décrivent nos villes, nos corps et même nos émotions. Tout se passe comme si nous construisions une copie digitale du monde. Une carte au 1 /1e, dynamique, maniable, activable, sur laquelle s’appuie une part croissante des activités humaines.
Ce dernier point est sans doute l’un des plus importants. Il devient chaque jour un peu plus difficile d’envisager de créer quoi que ce soit, ou de communiquer avec qui que ce soit, sans solliciter les données de cette nouvelle matrice, qui devient petit à petit le terreau, l’humus de notre économie. Et par tant, il devient difficile de créer quelque valeur que ce soit, ou d’échanger quoi que ce soit, sans donner un petit peu de valeur à cette matrice, comme nous l’avons montré, avec Nicolas Colin, dans L’Age de la Multitude.
Peut-être doutez-vous de l’impact réel des réseaux sociaux sur nos représentations du monde ? Effectivement, les premières recherches tendent à relativiser grandement cette supposée influence. Peut être pensez-vous que nous restons libres de ne pas aller sur Facebook ?
Mais le numérique et ses algorithmes sont depuis bien longtemps sorti des ordinateurs. Les algorithmes décident des contrôles fiscaux, des tirs de drones en Irak ou en Corée, du rythme des feux rouges, des cours de bourse, ou de l’admission des Français à l’université. Ils prennent des décisions politiques.
Si les GAFA ont du mal à lutter contre les Fake news, ce n’est pas par attachement à la liberté d’expression, c’est que leur modèle profond, fondé sur la publicité, est structurellement bienveillant envers le sensationnalisme.
Pour cela, il nous faut une nouvelle politique, qui ne peut plus se contenter des concepts et des techniques de pouvoir forgés à la fin des Lumières.
Il faut désormais se battre sans relâche pour préserver un espace du Commun : une infrastructure nous permettant d’agir et d’innover sans être déterminés par les plateformes et les algorithmes de tiers. L’Etat, en devenant Etat plateforme peut contribuer à desserrer l’étau des plateformes privées.
Il faudra intégrer au débat public de nouveaux concepts, comme le droit de reprendre possession de ses données personnelles (la « dataportabilité »), le droit à demander l’effacement de ses données, le droit au silence des puces et à celui des algorithmes.
Il faudra organiser la transparence sur l’existence et le fonctionnement de ces algorithmes, la nécessité de pouvoir en vérifier le fonctionnement effectif, la possibilité de leur demander des comptes, comme s’y emploie desormais l’Etat pour ses propres algorithmes.
Il faudra apprendre à concevoir des algorithmes qui augmentent les degrés de liberté des individus et à repousser ceux qui se contentent de restreindre leurs choix.
Il faudra apprendre à débattre collectivement de leurs visées et de leurs impacts, à faire naître une intelligence collective qui nous rende à nouveau responsables de notre destin politique.
Je ne suis malheureusement pas convaincu que la définition donnée ici de « l’Etat plateforme » soit celle qui intéresse vraiment ceux qui agitent cette idée. Il s’agit au contraire de permettre aux entreprises privées de « plugger » leurs services sur la plateforme d’Etat.
]]>Henri Verdier Blog : Quand Zuckerberg veut faire le bonheur de l’humanité
►http://www.henriverdier.com/2017/07/quand-zuckerberg-veut-faire-le-bonheur.html
Pas encore lu mais je le pose là.
]]>Henri Verdier Blog : Pour une économie politique des Communs
▻http://www.henriverdier.com/2016/04/pour-une-economie-politique-des-communs.html
Notre travail débouche ainsi sur le constat que ces caractéristiques propres aux communs de l’ère numérique sont à l’origine d’une nouvelle donne en termes d’économie politique. La séparation prénumérique entre le marché, les communs et l’Etat a perdu sa rigidité. Les formes d’alliances, de contribution, de mobilisation se diversifient. En particulier, de nouvelles formes d’action publique, fondées sur les communs numériques deviennent envisageables. #c'est ce que nous testons par exemple avec la Base Adresse Nationale, mais aussi avec le projet Le.taxi ou avec Open Fisca. C’est ce que recherche l’ARCEP quand Sébastien Soriano, son président, annonce que "C’est vers ce rôle de cadre souple et facilitateur que notre régulation doit évoluer : Open Data, Crowdsourcing, régulation collaborative... Il nous faut (...)
]]>Statistique et données massives : enjeux et perspectives | UPMC, campus de Jussieu (amphi 25), Paris, mardi 13 octobre 2015
▻http://bigdata2015.sfds.asso.fr
Après le succès de la journée « Horizons de la Statistique » en 2014, la Société Française de Statistique (SFdS) organise le mardi 13 octobre 2015 sur le campus de de Jussieu une manifestation intitulée Statistique et données massives : enjeux et perspectives.
L’objectif de la journée est de discuter des enjeux nouveaux que soulèvent les données massives sur nos sociétés, et les perspectives qu’elles ouvrent aussi bien pour les entreprises, les institutions et les statisticiens qui y seront confrontés dans les prochaines années. Pour ce faire, la SFdS propose une belle affiche, équilibrée entre mathématiques, informatique, industrie et monde académique, et choisit de donner la parole à des orateurs prestigieux :
• Michael Jordan (Université de Berkeley)
• Stéphane Mallat (ENS, Académie des Sciences)
• Philippe Tassi (Médiamétrie)
• Henri Verdier (Etalab, Ministère)
Organisation
La manifestation est programmée sur une journée, pour laisser du temps aux questions et discussions que nous espérons riches et animées. La journée se terminera autour d’un cocktail.
L’inscription à la manifestation est ouverte à tous et gratuite mais obligatoire.
]]>L’Etat plate-forme, vraie source de services publics innovants ou cache-misère ? - La Gazette des communes
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/111266406932
Sabine Blanc pour la Gazette des communes livre une belle analyse des enjeux de la modernisation de l’action publique en France. Elle revient sur l’influence du livre de Nicolas Collin et Henri Verdier (et de leurs auteurs), comme du discours de Tim O’Reilly sur le gouvernement comme plateforme (cf. "Du gouvernement comme plate-forme… ou l’inverse") sur les acteurs de la modernisation de l’action publique en France, réfléchissant à développer des infrastructures pour mettre en place ces propositions. L’enjeu pour les organismes de l’Etat en charge du développement des dispositifs techniques semble donc “d’habiller d’API (d’interfaces de programmation) les SI (systèmes informatiques) de l’Etat”. Derrière ces considérations techniques, Sabine Blanc a raison de rappeler que se cache une stratégie (...)
]]>Henri Verdier : « Données publiques : la France doit construire son propre récit », Idées
▻http://www.lesechos.fr/enjeux/les-plus-denjeux/idees/0204113104404-henri-verdier-donnees-publiques-la-france-doit-construire-son
"H. V. – La gratuité ne signifie pas l’absence de règles. Elle peut prendre plusieurs formes. Un : vous prenez le fichier et en faites ce que vous voulez. Deux : vous pouvez travailler sur la donnée, mais elle reste dans mon système et vous avez un lien avec moi. Trois : des licences de partage à l’identique garantissent que ceux qui utilisent la donnée contribuent à l’améliorer. C’est ainsi que l’IGN, La Poste et l’association OpenStreetMap ont décidé de produire ensemble la base de géolocalisation de tous les bâtiments en France, diffusée gratuitement mais en licence de partage à l’identique. Et on peut toujours continuer à payer si on ne veut pas contribuer au bien commun. Au fond, l’esprit de l’open data, c’est précisément que la ressource reste accessible à tous. C’est une forme de dégroupage d’une (...)
]]>Statactivistes ? Encore un effort pour être vraiment révolutionnaires - Henri Verdier
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/102947308557
Le directeur d’Etalab et administrateur général des données, Henri Verdier (@henriverdier), de retour d’un débat sur le statactivisme (du nom du livre éponyme, qui, faisant le constat du lien intime entre pouvoir et statistique, tente d’armer les lecteurs pour mieux résister à cette collusion), profite d’un billet pour montrer 4 autres façons d’utiliser les données publiques ouvertes capables d’inspirer de nouvelles formes d’engagement. Il revient ainsi sur Openfisca, un moteur de simulation du système socio-fiscal français, qui permet à la fois de simuler sa déclaration d’impôt, mais aussi de tester les conséquences de réformes fiscales annoncées ou envisageables. Cet outil a donné naissance à Mes Aides, permettant à chaque citoyen de vérifier l’ensemble de ses droits, d’obtenir le montant mensuel des prestations (...)
]]>Base d’adresse : union de raison entre la Poste et OpenStreetMap
▻http://data.blog.lemonde.fr/2014/11/14/base-dadresse-union-de-raison-entre-lign-et-openstreetmap
Le 17 novembre, l’IGN, La Poste et OpenStreetMap ont annoncé leur union de raison autour de la Base adresse nationale (BAN), sous l’oeil bienveillant du secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et d’Henri Verdier, administrateur général des données.
(...)
Les licences de réutilisations de cette base d’adresses à laquelle collaboreront donc l’IGN, La Poste et OSM deviennent double : une licence gratuite qui permet à n’importe qui de la réutiliser sous condition de repartage et une licence payante qui permet de bénéficier de données supplémentaires et de la sécurité juridique promise par l’IGN et La Poste .
Et là, je me demande comment OSM et sa licence ODBL vont gérer ça...
#openstreetmap #base_adresse #la_poste #ign #open_data #geodata
]]>Ni Morozov (dataméfiant), ni O’Reilly (dataneuneu), Henri Verdier entend tracer une gouvernementalité algorithmique à la française, conciliant les exigences de la Cnil et de la Cada.
Mais politiquement, on ne sait pas trop où ça va, c’est peut-être le but.
" la question qui se pose ne me semble pas être si nous voulons des algorithmes, mais comment nous souhaitons organiser leur utilisation."
▻http://www.henriverdier.com/2014/10/gouvernement-des-algorithmes-whats-next.html?spref=tw
]]>Audition de MM. Nicolas COLIN et Henri VERDIER - Senat.fr
▻http://videos.senat.fr/video/videos/2014/video22008.html
Dans le cadre de la mission Gorce sur le nouveau rôle et la nouvelle stratégie pour l’Union Européenne dans la gouvernance mondiale de l’internet, la mission accueillait Nicolas Colin et Henri Verdier, les auteurs de « L’âge de la multitude » qui reviennent durant 20 min. sur la question industriel de l’économie numérique. Simple, pédagogique et éclairant. Tags : internetactu internetactu2net fing #économie
]]>Genre une commission qui donne 7 priorités et pas 32, c’est rare non ?
Henri Verdier Blog : Commission Lauvergeon : lancer la course au large...
▻http://www.henriverdier.com/2013/10/commission-lauvergeon-que-la-course.html
Quelle mesure pour les données publiques ? - Henri Verdier
▻http://www.henriverdier.com/2013/09/quelle-mesure-pour-les-donnees.html
Le directeur d’Etalab défend sa politique. Mais comment la mesurer ? Le seul nombre de données libérées est-il un indicateur suffisant ? Pas vraiment, car tous les jeux de données ne se valent pas et que le nombre de fichiers peut aussi être l’indicateur d’un émiettement (alors que les ensembles sériés, complets et cohérents peuvent être beaucoup plus riches) : « les données prennent de plus en plus de sens et de valeur à mesure qu’on les agrège ». Peut-on définir une métrique permettant de mesurer (...)
]]>« L’#innovation est une dissidence » - Henri Verdier
▻http://www.henriverdier.com/2013/04/linnovation-est-une-dissidence.html
Henri Verdier d’Etalab revient sur la publication du rapport de Jean-Luc Beylat et Pierre Tambourin sur l’innovation - ▻http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/rapport_beylat-tambourin.pdf - et rappelle que l’innovation ne se planifie pas. Elle est autre chose que la suite logique et naturelle de la recherche... Ce n’est pas pour autant qu’elle est imprévisible et que le politique n’y aurait pas prise. Tous les grands territoires ont une politique d’innovation et c’est cette priorité (...)
]]>Les Idées en mouvement : « Le libre, c’est beaucoup plus que gratuit » - LinuxFr.org
▻http://linuxfr.org/news/les-idees-en-mouvement-le-libre-c-est-beaucoup-plus-que-gratuit
Le dossier d’avril 2013 des Idées en mouvement, le mensuel de la Ligue de l’enseignement porte sur « Les révolutions de l’open data ». Vous y trouverez un article sur l’histoire de l’opendata : « Retour sur l’ouverture des données publiques », ainsi que 3 interview :
Henri Verdier, directeur de la mission Etalab : « Créer un bien public »
Nicolas Colin, inspecteur des Finances : « Stimuler la création de valeur »
Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April : « Le libre, c’est beaucoup plus que gratuit »
En page 13 : une reprise de l’affiche « Diffusez vos documents sous licences libres » illustrée par Antoine Bardelli ainsi qu’une présentation de l’April dont la Ligue de l’enseignement est adhérente depuis 2007.
Un grand merci à Ariane Ioannides et son équipe pour ce coup de projecteur sur le libre qui en a bien besoin. Je suis convaincu que cela contribuera à faire connaître les enjeux du logiciel libre aux acteurs de l’éducation populaire et pour moi, c’est juste essentiel.
NdM : La Ligue de l’enseignement est une confédération d’associations françaises d’éducation populaire.
Les révolutions de l’open data (78 clics)
Retour sur l’ouverture des données publiques (20 clics)
Créer un bien public (20 clics)
Stimuler la création de valeur (12 clics)
Le libre, c’est beaucoup plus que gratuit (40 clics)
Diffusez vos documents sous licences libres (20 clics)
Associations adhérentes de l’April (7 clics)
Logiciel libre et éducation populaire : les enjeux de société d’une démarche citoyenne (20 clics)
Le dossier complet au format PDF (50 clics)
]]>Les défis de l’ouverture des données publiques : entretien avec Henri Verdier - Modernisation de l’action publique
▻http://www.modernisation.gouv.fr/piliers/adapter/evenements/les-defis-de-louverture-des-donnees-publiques-entretien-avec-henri-verdier/index.html
Les défis de l’ouverture des données publiques : entretien avec Henri Verdier
15-02-2013
Henri Verdier est à la tête de la mission Etalab depuis janvier. Au sein du Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique, Etalab coordonne l’action des services de l’Etat et de ses établissements publics pour faciliter la réutilisation la plus large possible de leurs informations publiques. Henri Verdier revient ici sur sa mission et nous présente les projets et défis à venir.
]]>L’âge de la prédation | Invité extérieur
►http://www.internetactu.net/2012/09/07/l%e2%80%99age-de-la-predation
Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po et coordinateur scientifique du MediaLab a lu pour nous le livre de Nicolas Colin et Henri Verdier, L’âge de la multitude, Entreprendre et gouverner après la révolution numérique, paru au printemps 2012 chez Armand Colin. Il nous en livre une critique sans concession, mais qui permet d’analyser et de prendre du recul…
]]>Les «Social news Apps» de Facebook vont-elles trop loin ? — Henri Verdier
►http://www.henriverdier.com/2012/04/les-social-news-apps-de-facebook-vont.html
on assiste maintenant à une explosion de ces « social news applications ». Explosion qui touche y compris toutes les petits contenus viraux qu’on regardait pour se détendre. Et les histoires de gaffe s’accumulent. Le chef qui voit q’on regarde une vidéo au bureau. Le petit contenu un peu honteux qu’on voulait regarder discrètement. Celui qui déclenche un commentaire malavisé d’un ami.
On voit bien qu’on est entrés dans une autre dimension. Je ne sais s’il s’agit d’une stratégie délibérée de Facebook, ou d’une stratégie assumée par les éditeurs de contenus, engagés dans la course à l’audience, et devant parfois, pour la maximiser, forcer un peu la main de leurs lecteurs. Ou s’il s’agit tout simplement d’une conséquence de l’arrivée de nouveaux acteurs, moins bien accompagnés par Facebook que les premiers développeurs, et moins sensibles aux subtiles règles de comportement qui s’y appliquent.
Toujours est-il que l’on sent des erreurs qui se payeront cher.
On a enlevé du contrôle aux utilisateurs. On a rendu sociales des actions qui étaient jusque là personnelles et confidentielles. On a fait entrer dans l’espace public une consommation qui était discrète. Cela ne peut pas marcher comme cela. Il y a de multiples raisons de partager des choses sur Facebook, mais elles reviennent toujours à la même chose : on travaille sur une image de soi. Que ce soit pour partager un enthousiasme, rechercher un assentiment, rappeler qu’on existe ou autre, on est toujours das une dimension très nette de rapports sociaux. Et il y a des choses qu’on ne partage pas. Il y a des choses qu’on lit et qui ne font pas partie de cette image publique qu’on accepte de partager.
Ne pas comprendre cela, c’est ne rien comprendre à Facebook, ni aux raisons qui font qu’on accepte d’y partager des données.
]]>A lire ailleurs du 09/04/2012 au 16/04/2012 | Internetactu
►http://www.internetactu.net/2012/04/16/a-lire-ailleurs-du-09042012-au-16042012
Skerou : extraire les données des tickets de caisse : Le lab e-commerce Livehoods L’exposition La France de 2040 ouverte au public jusqu’au 3 juin au CESE – Les rencontres des territoires durables Les « Social news Apps » de Facebook vont-elles trop loin ? – Henri Verdier Nomophobie : les jeunes plus accrocs au PC qu’à leur téléphone ? – TerminauxAlternatifs.fr…
]]>Henri Verdier Blog
►http://www.henriverdier.com
La résistible ascension des nouveaux barbares | Henri Verdier et Christophe Stener
►http://owni.fr/2011/06/01/la-resistible-ascension-des-nouveaux-barbares
Ils s’appellent #Google, #Facebook ou #Apple. Ce sont les barbares du web, qui bousculent les monopoles de l’ancien monde entrepreneurial dont la pérennité dépend d’un effort d’adaptation indispensable.
#Entreprises #Pouvoirs #Amazon #concurrence #ebay #économie #eG8 #réseau #stratégie
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