person:henry morgenthau

  • La leçon oubliée du New Deal
    http://www.alterecoplus.fr/banques/la-lecon-oubliee-du-new-deal-201606151543-00003646.html

    On s’en souvient peu mais #Roosevelt avait été élu sur un programme de réduction des dépenses publiques. L’intervention de l’#État dans l’économie prenant de l’ampleur, les déficits se sont mis à grimper. Le gouvernement a lors mis en œuvre en 1937 une politique d’#austérité… qui a commencé à refaire plonger l’économie. Les dirigeants économiques américains – en particulier du ministre des Finance Henry Morgenthau et du président de la banque centrale Marriner Eccles – ont alors compris qu’ils faisaient fausse route et ont décidé d’abandonner le dogme de l’austérité auquel ils croyaient.

    Ils ont réussi à convaincre le président, le Congrès et la population que c’était la bonne voie. Une intelligence historique qui a fait malheureusement défaut à nos dirigeants actuels.

  • A l’encontre » A voir. Questions pour un shampoing
    http://alencontre.org/europe/france/a-voir-evasion-fiscale-le-hold-up-du-siecle.html

    Par Sorj Chalandon

    « Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée », déclarait, en 1937, Henry Morgenthau, ministre des Finances de Theodore Roosevelt. Et il y a fort à parier que les dirigeants de Palmolive, une société du Missouri, et ceux de Colgate, qui produisait alors des chandelles, ont applaudi des deux mains cette forte phrase, en se demandant tout de même comment adoucir le prix à payer. Soixante-huit ans plus tard, la SARL Colgate-Palmolive Europe a réglé la question.

    Avant 2005, le siège social de l’entreprise était en France, parfaitement identifié, comme ses sites de production – notamment celui de Compiègne, le plus important –, regroupés autour d’une société qui s’acquittait normalement de ses impôts et taxes. En 2005, la multinationale procède à une restructuration complète, baptisée « Optima », comme on sort un joker de sa manche. Le siège social s’installe en Suisse, et les usines françaises deviennent prestataires de services. L’intérêt ? Le documentaire de Xavier Harel nous l’explique. Et il le fait à la manière de « L’évasion fiscale pour les Nuls », avec animations et graphiques, ce qui rend le propos à la fois ludique, pédagogique, passionnant et accablant.

    En France donc, le géant de la pâte dentifrice était imposé à 33% sur ses bénéfices, qui se chiffrent en centaines de millions de dollars. Le fait d’expatrier son siège au pays béni du 6% de taxes change la donne. Voici l’histoire d’un flacon de shampoing.

    #Evasion-fiscale
    #Colgate
    #Impôt (sur les bénéfices en France)
    #Société
    #France