person:herman melville

  • Nouvelle émission de télévision
    Un quiz de culture générale
    Contre Sarkozy (mon inconscient se moque)

    Mon inconscient se moque
    Et fera moins le malin tout à l’heure
    C’est mardi c’est psy

    Je dépose Sarah à la gare
    Je dépose Zoé au collège
    Je dépose Émile à l’EMPRO

    Je retourne à la maison
    Je me fais un café, je ne me jette pas
    Sur les papiers mais sur Mon Oiseau bleu

    J’imagine qu’il y aurait une solution
    Qui consiste à parler de mes difficultés
    Du moment dans Mon Oiseau bleu

    Mais je doute beaucoup
    Que cela contribuerait
    A faire avancer les choses

    Et qui, plus tard
    Aurait envie de lire
    Ma correspondance avec la MDPH ?

    Même
    Pas
    Moi

    Même pas
    Ma conseillère
    À la MDPH, la pauvre

    N’empêche, toutes proportions mal gardées
    Les personnes qui reçoivent mes correspondances
    Ne doivent pas toutes goûter mon style d’écrivain

    Pourtant de telles correspondances
    Sont signées de mon nom, le même
    Que sur la couverture d’Une Fuite en Égypte !

    Toutes proportions mal gardées
    Je me demande comment Proust
    Traitait ses mails à la Sécurité Sociale

    À : CPAM
    De : Marcel Proust
    Re : Panne et entretien de respirateur

    À : MDPH
    De : Franz Kafka
    Re : Lit adapté à nouvelle condition

    À : CHCT
    De : Herman Melville
    Re : boreout dans l’open space

    Ne pouvant égaler
    Le jeu étincelant de McEnroe
    J’imitais très bien ses colères

    Ne pouvant pas égaler
    L’écriture admirable de Proust
    Je me rabats sur les difficultés respiratoires

    J’en étais sûr
    Mon inconscient fait un peu moins le matin
    Les mardis en début d’après-midi

    Psy : - Un peu littéral non ce rêve ?
    Ego : - Vous trouvez ?
    Psy : - Votre père n’est pas très grand non ?

    Ego : - Et le quiz ?
    Psy : - Vous voulez dire les questions ? Ego : ? Oui
    Psy : - Répondez-y ! Ego : Ah oui, pas con !

    Psy : - Et A. reparue en rêve ?
    Ego : - Pas récemment, sauf un il y a deux semaines
    Psy : - Et ? Ego : - C’est très bref

    Psy : - Dites ! Ego : - je nage au fond d’une piscine
    Je nage vers elle, je lui retire son maillot de bain
    Et je la tripote Psy : - c’est tout ?

    Ego : - Nous sommes surpris
    Je m’enfuie d’une longue apnée
    Psy : - Une apnée ?

    Ego : - Une apnée heureuse,
    Mais mes rêves d’apnées sont nombreux
    Je souffre d’apnées du sommeil

    Ego : - Mais je suis appareillé
    Donc mes rêves d’apnées
    Sont toujours des rêves heureux

    Psy : - Vous ne vous étouffez jamais en rêve ?
    Ego : - Avant plusieurs fois par nuit
    Appareillé, plus jamais

    Psy : - Qu’est-ce qu’une apnée heureuse ?
    Ego : - Des rêves dans lesquels
    Je suis Johny Weissmüller

    Psy : - Vous voulez dire Tarzan ?
    Ego : - Oui, je nage pendant des heures sous l’eau
    Comme les effets de montage dans Tarzan

    Psy : - Vous voyez toujours les ficelles ?
    Ego : - Quand elles sont aussi grosses !
    Psy : - Même enfant ?

    Ego : - Oui, déjà enfant
    Comme de remarquer que c’étaient toujours
    Les mêmes séquences remontées dans les films

    Psy : - Un exemple de film
    Ego : - L’Homme qui valait trois milliards
    Psy : - Je ne m’en souviens plus

    Ego : - Cela ferait un bon titre
    Psy : - Qu’est-ce qui ferait un bon titre
    Ego : - Je ne me souviens plus

    Psy (sourire)
    Ego : - Aujourd’hui j’ai mis longtemps
    À vous faire sourire

    Psy (sourire) : - Déjà
    Avec Johnny Weissmüller
    Ego : - C’est qu’on se donne du mal

    Psy : - Et Johny Weissmüller ?
    Ego : - Je suis Johny Weissmüller
    Chaque fois que je vais à la piscine

    Psy : - Vous nagez beaucoup ?
    Ego : - Je fais Paris-Compiègne
    Chaque année

    Et la sonnette de la personne suivante
    A sonné le coup de sifflet final
    Un score nul en somme

    Les adversaires se sont serré la main
    Est-ce qu’un jour Mc Enroe et moi
    On se fera une haie d’honneur ?

    Psy : - À la semaine prochaine
    Ego : - Je croyais que…
    Psy : - Vous avez raison, au 9 janvier

    Ego (intérieurement) :
    – Pourquoi cet acte manqué ?
    Il regrette déjà que ce soit fini ?

    Retour à la maison
    Sur l’autoradio je me passionne
    À écouter un fiscaliste !

    Tout le pouvoir
    Au fiscaliste
    Sans rire !

    J’essaye des trucs
    Je bouinnasse
    Je ne fais rien de bon

    Le technicien de mon respirateur arrive
    Homme jovial qui se marre tout le temps
    Refuse poliment le café, pas la conversation

    C’est qu’on apprend de ces trucs
    En regardant les statistiques
    D’utilisation de cette machine

    Je dors 7 heures et deux minutes
    Par nuit en moyenne
    Mes stats ressemblent à un clavier

    Cinq notes enfoncées,
    23h00 - 06H00, deux notes non jouées
    00H00 - 07H30, samedi et dimanche

    Voilà bien l’anarchiste que je suis
    Plaisantant avec les agents de police le soir
    Et dormant comme un loir

    http://www.desordre.net/musique/reich.mp3

    Un loir qui serait
    Comptable
    Ou qui jouerait du Steve Reich

    « Et un jour vous pensez
    Que cela enregistrera les rêves ? »
    Tête du technicien

    Je rejoins Émile chez l’orthophoniste
    Intelligence de la discussion
    Bienveillance et compétence, dévouement

    En sortant je propose à Emile
    D’aller boire un coup
    « Et mon goûter ? », demande-t-il

    – Pâtisserie orientale ?
    – D’accord
    Rue de Paris

    La dame nous donne un plein sac
    De fourrés aux dattes
    Pour trois fois rien

    C’est en ressortant
    Que je me souviens que son fils
    Était dans la même classe qu’Émile

    Au BDP, où j’ai mes habitudes
    On ne connaît pas mon fils
    Mais on le reconnaît

    Gratin de patates douces
    Omelette au basilic
    Calendrier de l’avent autogéré

    Lucky
    De John Carroll Lynch
    Avec (l’immense) Harry Dean Stanton

    Pas forcément un chef d’œuvre
    Mais je peux regarder HDS
    Dans n’importe quel navet

    Quelle émotion et quelle tristesse
    De se dire qu’il est effectivement mort
    Quelques temps après ce tournage

    À la fin de Lucky, il ne meurt pas
    Alors qu’il marche vers la mort
    Après Lucky, HDS, lui, est mort

    #mon_oiseau_bleu

  • How #Amazon Took Seattle’s Soul - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/20/opinion/how-amazon-took-seattles-soul.html

    I live in the city that hit the Amazon jackpot, now the biggest company town in America. Long before the mad dash to land the second headquarters for the world’s largest online retailer, Amazon found us. Since then, we’ve been overwhelmed by a future we never had any say over.

    With the passing of Thursday’s deadline for final bids, it’s been strange to watch nearly every city in the United States pimp itself out for the right to become HQ2 — and us. Tax breaks. Free land. Champagne in the drinking fountains. Anything!

    In this pageant for prosperity, the desperation is understandable. Amazon’s offer to create 50,000 high-paying jobs and invest $5 billion in your town is a once-in-a-century, destiny-shaping event.

    Amazon is not mining coal or cooking chemicals or offering minimum wage to hapless “associates.” The new jobs will pay $100,000 or more in salary and benefits. In #Seattle, Amazon employees are the kind of young, educated, mass-transit-taking, innovative types that municipal planners dream of.

    So, if you’re lucky enough to land HQ2 — congrats! But be careful, all you urban suitors longing for a hip, creative class. You think you can shape Amazon? Not a chance. It will shape you. Well before Amazon disrupted books, music, television, furniture — everything — it disrupted Seattle.

    At first, it was quirky in the Seattle way: Jeff Bezos, an oversize mailbox and his little online start-up. His thing was books, remember? How quaint. How retro. Almost any book, delivered to your doorstep, cheap. But soon, publishers came to see Amazon as the evil empire, bringing chaos to an industry that hadn’t changed much since Herman Melville’s day.

    The prosperity bomb, as it’s called around here, came when Amazon took over what had been a clutter of parking lots and car dealers near downtown, and decided to build a very urban campus. This neighborhood had been proposed as a grand central city park, our own Champs-Élysées, with land gifted by Paul Allen, a Microsoft co-founder. But voters rejected it. I still remember an architect friend telling me that cities should grow “organically,” not by design.

    Cities used to be tied to geography: a river, a port, the lee side of a mountain range. Boeing grew up here, in part, because of its proximity to spruce timber used to make early airplanes. And then, water turned the industrial engines that helped to win World War II.

    The new era dawned with Microsoft, after the local boy Bill Gates returned with a fledgling company. From then on, the mark of a successful city was one that could cluster well-educated people in a cool place. “The Smartest Americans Are Heading West” was the headline in the recent listing of the Bloomberg Brain Concentration Index. This pattern is likely to continue, as my colleagues at the Upshot calculated in picking Denver to win the Amazon sweepstakes.

    At the bottom of the brain index was Muskegon, Mich., a place I recently visited. I found the city lovely, with its lakeside setting, fine old houses and world-class museum. When I told a handful of Muskegonites about the problems in Seattle from the metastatic growth of Amazon, they were not sympathetic.

    What comes with the title of being the fastest growing big city in the country, with having the nation’s hottest real estate market, is that the city no longer works for some people. For many others, the pace of change, not to mention the traffic, has been disorienting. The character of Seattle, a rain-loving communal shrug, has changed. Now we’re a city on amphetamines.

    Amazon is secretive. And they haven’t been the best civic neighbor, late to the charity table. Yes, the company has poured $38 billion into the city’s economy. They have 40,000 employees here, who in turn attracted 50,000 other new jobs. They own or lease a fifth of all the class A office space.

    But median home prices have doubled in five years, to $700,000. This is not a good thing in a place where teachers and cops used to be able to afford a house with a water view.

    Our shiny new megalopolis has spawned the inevitable political backlash. If you think there’s nothing more annoying than a Marxist with a bullhorn extolling a failed 19th-century economic theory, put that person on your City Council. So Seattle’s council now includes a socialist, Kshama Sawant, who wants “the public” to take over Amazon ownership. Other council members have proposed a tax on jobs. Try that proposal in Detroit.

    As a Seattle native, I miss the old city, the lack of pretense, and dinner parties that didn’t turn into discussions of real estate porn. But I’m happy that wages have risen faster here than anywhere else in the country. I like the fresh energy. To the next Amazon lottery winner I would say, enjoy the boom — but be careful what you wish for.

    Lire aussi dans le @mdiplo du mois de novembre, « Les “créatifs” se déchaînent à Seattle. Grandes villes et bons sentiments », par Benoît Bréville https://www.monde-diplomatique.fr/2017/11/BREVILLE/58080

    De Paris à Londres, de Sydney à Montréal, d’Amsterdam à New York, toutes les métropoles se veulent dynamiques, inclusives, innovantes, durables, créatives, connectées… Ainsi espèrent-elles attirer des « talents », ces jeunes diplômés à fort pouvoir d’achat qui, comme à Seattle, font le bonheur des entreprises et des promoteurs immobiliers.

    En anglais en accès libre https://mondediplo.com/2017/11/05seattle

    Voir aussi le dernier blog de Morozov sur l’urbanisme Google https://blog.mondediplo.net/2017-11-03-Google-a-la-conquete-des-villes

  • Lower emissions on the high seas : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/lower-emissions-on-the-high-seas-1.22916

    In Herman Melville’s novel Moby-Dick, seafaring is the occupation of adventure-lovers. But since the maritime classic was published in 1851, the act of ‘sailing about a little’ has become a huge commercial undertaking. Today, a massive fleet of cargo ships transports 90% of global consumer goods. Shipping is efficient — but comes with an environmental cost that has not been adequately accounted for.

    #climat #émissions_CO2 #CO2 #transport_maritime

  • Macedonian ‘Moby-Dick’ Translator Ognen Čemerski, 42, Was a Meticulous Linguist and Engaged Educator
    https://globalvoices.org/2017/08/30/macedonian-moby-dick-translator-ognen-cemerski-42-was-a-meticulous-lin

    The challenges of translating a maritime novel into a ‘landlocked’ language

    Čemerski spent about 12 years working on the translation of “Moby-Dick,” a project initiated during his undergraduate studies at Graceland University in Iowa, USA. He conducted it as a scientific endeavor, and used it as basis of his masters’ thesis in linguistics.

    “Moby-Dick or the Whale” by Herman Melville, translated into Macedonian by Ognen Čemerski. Photo by GV, CC-BY.
    This was not the first translation of “Moby-Dick” in Macedonian. There was one edition published in the 1980s, translated from Serbo-Croatian, which did not produce a lasting impact.

    The main problem of translating a book from 1851 about sailing and whaling was that the Macedonian language lacked maritime terminology. Most of the ethnic Macedonian population had been landlocked during the last centuries, having little contact with the sea in general and sailing in particular. In order to overcome this, Čemerski had to re-construct the vocabulary by first discovering the origins of the English terms, and then trace their equivalents in Macedonian or other Slavic languages.

  • Lundimatin 29 février | n°50

    Les nuages de la finance, rue de l’Inspecteur
    https://lundi.am/Les-nuages-de-la-finance-rue-de-l-inspecteurs

    Invasion cybernétique au Québec

    Crise des Refugiés : une Europe criminelle orchestre le désastre.
    https://lundi.am/Crise-des-Refugies-une-Europe-criminelle-orchestre-le-desastre

    Témoignage de l’ile de Lesvos en Grèce

    D’Emmanuelle Cosse à Foued Mohamed Aggad, les figures de la décomposition dans le capitalisme tardif
    https://lundi.am/D-Emmanuelle-Cosse-a-Foued-Mohamed-Aggad-les-figures-de-la-decomposition-dans

    Par Serge Quadruppani

    Crise grecque : tentative de prise d’assaut d’un JT
    https://lundi.am/Crise-grecque-tentative-de-prise-d-assaut-d-un-JT

    Après Syriza, le plan C ?

    C. L. R. James
    https://lundi.am/C-L-R-James

    Marins, renégats & autres parias. L’histoire d’Herman Melville et le monde dans lequel nous vivons.

    1977
    https://lundi.am/-1977-

    Oreste Scalzone contre la montre

    Cauchemars et facéties #19
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-19

    En se promenant sur l’internet...

  • The C.L.R. James Internet Archive
    https://www.marxists.org/archive/james-clr

    “This independent Negro movement is able to intervene with terrific force upon the general social and political life of the nation, despite the fact that it is waged under the banner of democratic rights ... [and] is able to exercise a powerful influence upon the revolutionary proletariat, that it has got a great contribution to make to the development of the proletariat in the United States, and that it is in itself a constituent part of the struggle for socialism.”.
    Revolutionary Answer, 1948

    Boundless Labor : CLR James, Herman Melville, & Frank Stella
    https://www.youtube.com/watch?v=3JuKSBaNxDU

    This filmed keynote speech explores the relationship between the works of C.L.R. James, Herman Melville and Frank Stella. The speaker is Wai Chee Dimock, Professor of English and American Studies at Yale University. The chair is Christopher Gair, Senior Lecturer in American Literature, University of Glasgow.

    en référence à http://seenthis.net/messages/465444

    #colonialisme

    • Selon lui, le capitaine « est le type social le plus destructeur et dangereux qui soit jamais apparu dans la civilisation occidentale ». Ce « type » (c’est James qui souligne), c’est le type totalitaire, que Melville « a vu et compris dans toute sa mesure » près d’un siècle avant qu’il ne produise les ravages que l’on a connus en Allemagne et en Union Soviétique. En gros, Achab est devenu fou depuis que Moby Dick lui a enlevé une jambe. Le problème est que ce fou est aux commandes d’un équipage à ses ordres, d’un bateau tout ce qu’il y a de plus moderne et d’une science certaine de la navigation en haute mer : « C’est pourquoi il est une menace si sérieuse. Son dessein peut bien être fou, les armes qu’il utilise pour l’atteindre sont parmi les réalisations les plus avancées du monde civilisé, et tel dessein donne à sa grande intelligence une maîtrise […] et une puissance jamais obtenues auparavant. » Et « ce qui était folie dans un livre cent ans plus tôt, est aujourd’hui la folie même de l’époque dans laquelle nous vivons. » Ainsi les nazis disaient-ils « que la civilisation mondiale se désintégrait et qu’ils avaient une solution – la création d’une race supérieure. C’était leur programme. » Et ils l’ont appliqué : « Tout ce qu’ils ont fait, jusqu’à l’ultime tentative de détruire l’Allemagne, était subordonné à ce programme. » Personne n’a su y faire face, « car cette folie est née dans les profondeurs de la civilisation occidentale et s’en nourrit ». Ici, James veut parler de l’État-nation et de l’idéologie raciale qui en découle infailliblement. En le lisant aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser à l’Empire contemporain, à sa violence et à celles qu’il engendre, comme celle de l’État islamique. Mais James poursuit en parlant du « type » totalitaire soviétique, et sa description ne peut, là encore, que nous faire penser à des phénomènes très actuels un peu partout dans le monde : « Dès 1928, dans une Russie épuisée et désespérée par la révolution, ne voyant dans le monde alentour aucune lueur d’espoir, se levait le même type social que chez les nazis – administrateurs, cadres, gestionnaires, leaders ouvriers, intellectuels. Leur but premier n’était pas la révolution mondiale. Ils souhaitaient construire des usines, des centrales électriques plus grandes que toutes celles qui avaient été construites. Leur but était de raccorder des fleuves, déplacer des montagnes, semer depuis les airs ; et pour atteindre ce but, ils dilapideraient des ressources humaines et matérielles sur une échelle sans précédent. Leur intention première n’était pas la guerre. Ce n’était pas la dictature. C’était le Plan. » Comment ne pas penser, en ce début de siècle xxi, aux dits « grands projets inutiles » comme le « TAV » (ligne à grande vitesse Lyon-Turin) ou l’aéroport de Notre-Dame des Landes ? Et ces « administrateurs, cadres, gestionnaires, leaders ouvriers, intellectuels », au service de qui travaillent-ils à présent, sinon celui de la firme Vinci et des soi-disants « pouvoirs publics » ?

      #C.L.R._James #Moby_Dick #Melville #planification #totalitarisme

  • Container ships: Ancient and modern mariners | The Economist

    http://www.economist.com/news/christmas-specials/21636687-romance-high-seas-age-quantification-ancient-and-modern-mariners?fsrc=scn/fb/te/pe/ed/ancientandmodernmariners

    MAGINE the beginning of a sea voyage, and you probably picture something like the frenetic preparations that Herman Melville describes in “Moby Dick”: “There was great activity aboard the Pequod. Not only were the old sails being mended, but new sails were coming aboard, and bolts of canvas, and coils of rigging…the men…were working till long after nightfall.” Boarding a ship in that state was a perilous obstacle course.

    Boarding a modern container ship, by contrast, is a simple and subdued process. You walk up a steep, narrow ladder, hand your passport to the officer on duty and follow him to the ship’s office—which, on Maersk’s giant, Danish-flagged vessels, is as clean and screen-stuffed as any on land. At most you pass one or two crewmen: modern ships are huge but their crews small. A short walk down a broad, fluorescent-lit hall and a brief ride in a lift—festooned, as on shore, with safety regulations—brings you to the bridge, a long, glassed-in eyrie ten storeys above the deck.

    #transport_maritime #mer #containers #ports