person:hideo nakata

  • Ringu (Ring), Hideo Nakata, 1998
    C’est là que tout a commencé... ou recommencé. Un nouveau début du film d’horreur.
    D’abord le silence, le vide, l’inquiétude palpable et dense. Et puis de la musique, à peine, juste un peu de bruit au bon endroit. Et une inquiétude toujours de plus en plus épaisse.
    Ces salopards de studios ricains en ont fat un remake et puis deux et puis trois. En plus ils ont gardé le titre en ajoutant un « the ». Ce qui fait qu’aujourd’hui, si vous parlez du meilleur film d’horreur on vous dit « ah oui, Ring, je l’ai vu, il est bof » sans parler du film de Hideo Nakata mais en parlant de cette daube de remake.
    C’est une cassette vidéo que si on la regarde, on meurt sept jours après. Et la cassette vidéo, on la voit. Et sans déc, elle fait tellement peur qu’on se demande pourquoi on ne meurt as nous-même sept jours après. C’est Kyoshi Kurosawa qui a fait ce petit film pour Hideo. Kyoshi a notamment réalisé Kairo qui est tellement plus qu’un film d’horreur...
    Et depuis, des merdes avec des fantômes aux cheveux longs qui disent rien, il y en a eu plein. Mais celui-là m’avait valu un 17 en première année, j’étais tout content.
    https://www.youtube.com/watch?v=JruLV_Wjkp4


    #critique_a_2_balles #Hideo_Nakata #1998 #cinéma #horreur #fantôme #Kyoshi_Kurosawa #Kairo

  • Oualàlà, si j’avais le temps, comment que je te me bloquerais carrément un mois complet !

    Le Cinéma japonais au surnaturel : les spectres de la Japan Horror - Maison de la culture du Japon à Paris
    http://www.mcjp.fr/francais/cinema/le-cinema-japonais-au-surnaturel-231/le-cinema-japonais-au-surnaturel

    En 1999, Ring d’Hideo Nakata rendit mondialement célèbre la figure du fantôme japonais : une jeune femme désarticulée, aux longs cheveux de méduse tombant sur son visage. Pourtant Sadako n’est que l’ultime incarnation d’une figure essentielle de la culture japonaise traversant les estampes d’Hokusai, le nô et le kabuki, la danse butô, le cinéma ou les mangas. Elle est l’héritière des femmes-chats qui vengent leurs maîtresses assassinées et des épouses empoisonnées qui poursuivent de cruels samouraïs. Elle se nourrit de légendes urbaines : la femme défigurée qui terrifie les enfants à la sortie de l’école ou Hanako-chan, la fillette qui hante les toilettes des col­lèges.

    #cinéma_barré #japon