person:hosni moubarak

  • Égypte. Obama, ce « laquais » des Frères musulmans – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/20/egypte-obama-ce-laquais-des-freres-musulmans
    https://orientxxi.info/local/cache-responsive/cache-360/cd917f1e91dd186847fb03aff7f9932f.jpg?1538648598

    L’administration de Barack Obama s’est divisée face aux bouleversements qui, de manière inattendue, ont menacé l’ordre régional ancien à partir de l’hiver 2011-2012. La secrétaire d’État Hillary Clinton souhaitait soutenir jusqu’au bout le président Hosni Moubarak, alors qu’Obama, très isolé au sein de son gouvernement, pensait le contraire. Mais, au-delà de ces différences, la défense des intérêts américains était le point qui les rassemblait, et la démocratie n’était pas une préoccupation prioritaire. Comme l’explique à l’auteur un haut fonctionnaire du département d’État, « on a penché en faveur d’une transition dirigée par Moubarak. Quand ça n’a pas marché, on s’est prononcé pour Omar Suleiman1, et quand cette idée a été abandonnée, on s’est dit, “d’accord, travaillons avec le Conseil supérieur des forces armées2 ”. » L’objectif étant de garder le contact avec les autorités et surtout avec l’armée égyptienne, garante de la paix avec Israël.

    Que pensait le gouvernement américain des Frères musulmans ? Au printemps 2011, le département d’État ne connaissait personne dans ce qui allait devenir le bloc politique égyptien le plus influent ! Comme le raconte un membre du Conseil de sécurité nationale à l’auteur : « Nous ne savions rien ! Les conseillers de Mme Clinton au département d’État et le personnel du bureau égyptien au Conseil de sécurité nationale ont rédigé un câble demandant officiellement à l’ambassade du Caire d’entrer en contact avec les Frères musulmans. »Mais il fallut encore un mois pour que les diplomates obtempèrent.

    UN DOUBLE PARI DE WASHINGTON
    Ces premiers contacts ne furent pas très fructueux, et nombre de responsables politiques, militaires ou du renseignement américains craignaient l’élection de Mohamed Morsi. Le deuxième tour de l’élection en juin 2012 donna lieu à de virulentes discussions internes, d’autant que le très influent réseau saoudien et émirati à Washington était favorable à son adversaire Ahmed Chafik. « De nombreux membres de l’armée et des services de renseignement américains craignaient la perspective d’un président islamiste en Égypte, relate Kirkpatrick. Mais étant donné la piètre performance des généraux [depuis février 2011], une victoire truquée de Chafik ne semblait garantir qu’un chaos continu. » Il cite Ben Rhodes, un proche conseiller d’Obama qui assistait à une réunion du Conseil de sécurité nationale : « On pouvait voir que beaucoup de gens dans la salle penchaient pour Chafik. Mais même ces gens ne pouvaient pas accepter que nous agissions contre l’autre gars (Morsi) qui avait gagné une élection libre. »

    Le double pari de Washington — en tout cas celui de la Maison Blanche — était que les Frères musulmans, le plus puissant parti et le mieux organisé d’Égypte, pourraient engager les réformes économiques nécessaires et rétablir la stabilité ; le second était que le soutien de facto de Morsi aux accords de paix israélo-égyptiens renforcerait l’influence américaine. Si le second pari a été gagné, le premier a échoué.                                                                

    Un test grandeur nature vint après l’offensive d’Israël contre Gaza et le Hamas en novembre 2012. Obama entra directement en contact avec Morsi et ce dernier lui promit d’amener le Hamas à la table des négociations. Ben Rhodes se souvient : « Les pourparlers de cessez-le-feu étaient dans l’impasse avant que Morsi n’intervienne […] Et il a tenu ses engagements […] Il a respecté sa part du marché […] Il a surpris même les sceptiques. »

    « C’était un test décisif pour Morsi, et il l’a passé avec brio, se souvient Steven Simon du Conseil de sécurité nationale. […] Il était indispensable. » La récompense ne tarda pas, Hillary Clinton en personne se rendit au Caire le 21 novembre pour annoncer le cessez-le-feu et remercier Morsi « pour avoir assumé le leadership qui a longtemps fait de ce pays une pierre angulaire de la stabilité et de la paix dans la région ». Et quand le conseiller de politique étrangère de Morsi, Essam Al-Haddad se rendit à Washington quelques semaines plus tard, il fut surpris d’obtenir une audience impromptue avec le président Obama lui-même. Ces événements eurent une double conséquence : alimenter en Égypte une campagne sur le soi-disant soutien d’Obama aux Frères musulmans ; convaincre Morsi qu’il disposait du soutien de l’administration américaine qui empêcherait toute intervention de l’armée contre lui : la suite allait lui montrer son erreur.

    Car le pouvoir de Morsi, au-delà de sa propre incompétence, de ses erreurs et de son sectarisme, faisait face à une campagne régionale bien organisée, relayée par des cercles influents au sein de l’administration américaine. « En avril 2013, note Kirkpatrick, le réseau satellitaire basé aux Émirats — Sky News Arabia, Al Arabiya en Arabie saoudite et d’autres médias égyptiens liés aux Émirats dénonçaient un prétendu complot américain pour amener les Frères au pouvoir, avec l’ambassadrice Patterson comme chef de file […] [Ils] étaient pleins d’accusations selon lesquelles elle était un “laquais” des Frères, une “vieille sorcière” ou un “ogre”[…] Ils affirmaient que l’ambassadrice avait fait pression sur le gouvernement égyptien pour truquer l’élection présidentielle. » Le tout étant le résultat d’un « grand complot », au profit… d’Israël ! Comme le rappelle Rhodes à l’auteur, « les alliés des États-Unis ont financé une campagne de dénigrement contre l’ambassadrice des États-Unis dans un pays qui est l’un des plus grands bénéficiaires de l’aide des États-Unis pour renverser le gouvernement démocratiquement élu de ce pays ».

    PAS DE DIFFÉRENCE ENTRE AL-QAIDA ET LES FRÈRES MUSULMANS
    Mais cette campagne n’aurait pas eu un tel impact si elle n’avait pas disposé de relais influents à Washington, si elle n’avait pas été alimentée par les activités des ambassades saoudienne et émiratie. Au Pentagone, nombre de responsables ne cachaient pas leur haine de tout ce qui est musulman. Le général James Mattis, chef du Central Command, responsable de toutes les opérations au Proche-Orient, en Asie centrale et du Sud-Est (il deviendra secrétaire d’État à la défense du président Donald Trump) pensait que les Frères musulmans et Al-Qaida représentaient plus ou moins le même courant. Et Michael Flynn, directeur de l’agence du renseignement de la défense (DIA), qualifiait l’islam de « cancer » et avait développé des relations étroites avec celui qui n’était encore que le ministre de la défense, le général Abdel Fattah Al-Sissi. Flynn fut limogé par Obama en août 2014 et sera, brièvement, conseiller national à la sécurité de Trump.

    Comme le note l’auteur, « les divisions au sein du gouvernement américain devenaient évidentes pour les diplomates et les militaires de la région. Obama et une partie de la Maison-Blanche espéraient que Morsi réussirait ; beaucoup au Pentagone, comme Mattis et Flynn, étaient d’accord avec leurs homologues égyptiens et émiratis que Morsi était un danger. La schizophrénie américaine était si visible que les généraux égyptiens s’en sont plaints auprès de leurs contacts au Pentagone ». Et ils ont compris qu’ils pourraient agir contre le pouvoir élu sans représailles américaines.

    En janvier 2013, Obama nomme Chuck Hagel, un sénateur républicain, au secrétariat d’État à la défense. Celui-ci se rend en Égypte avec comme instructions de prévenir Sissi que tout coup d’État provoquerait l’arrêt de l’aide militaire américaine. Mais, à la fois du fait de ses convictions, et des pressions saoudiennes, émiraties et israéliennes, Hagel n’en fit rien, si l’on en croit Kirkpatrick.

    Dès le printemps 2013, l’ensemble des organisations de renseignement américaines informèrent Washington qu’un coup d’État était en préparation, « mais personne au Pentagone, au département d’État, à la Maison Blanche ne dit à Sissi de s’arrêter ni n’expliqua à Morsi que Sissi s’était retourné contre lui »(étonnamment, presque jusqu’au bout Morsi fit confiance à son ministre de la défense).

    ISRAËL AVEC LES PUTSCHISTES
    Le 3 juillet 2013, l’armée égyptienne franchissait le Rubicon et Morsi était mis sous les verrous. Le lendemain, Obama convoquait une réunion du Conseil national de sécurité. À la surprise de ses conseillers, le président refusa de qualifier les événements de « coup d’État », ce qui aurait entraîné ipso facto la suspension de l’aide militaire américaine. John Kerry, secrétaire d’État depuis décembre 2012, abonda dans son sens. Il expliquera plus tard à l’auteur que « Sissi s’était incliné devant la volonté populaire et agissait pour sauver l’Égypte. Les généraux affirmaient qu’ils avaient destitué Morsi pour éviter une implosion et établir la primauté du droit, et non dans le but de gouverner. Ils prétendaient qu’ils allaient adopter une feuille de route permettant le recours aux élections ».

    Israël joua un rôle non négligeable dans ces choix, comme l’explique Hagel à Kirkpatrick : « (Les Israéliens) me disaient, c’est notre sécurité et [Sissi] garantit la meilleure relation que nous ayons jamais eue avec les Égyptiens. Et ils intervenaient auprès du Congrès ». Le sénateur Rand Paul, républicain du Kentucky, avait présenté un projet de loi visant à mettre fin à l’aide militaire à l’Égypte en raison du coup d’État. L’American Israel Public Affairs Committee — plus connu sous l’acronyme AIPAC — écrivit à tous les sénateurs en faisant valoir que toute réduction de l’aide « pourrait accroître l’instabilité en Égypte, miner d’importants intérêts américains et avoir un impact négatif sur notre allié israélien ». Le Sénat vota par 86 voix contre 13 la poursuite de l’aide.

    Cet appui d’Israël et du lobby pro-israélien au régime égyptien confirmait la fragilité et la dépendance du président Siss, malgré ses rodomontades ultra nationalistes, et diminuait le poids que pouvait avoir l’Égypte pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien. Comme le rapporte l’auteur, « le 21 février 2016, le secrétaire d’État Kerry a convoqué un sommet secret à Aqaba, en Jordanie, avec Sissi, le roi Abdallah de Jordanie et le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. Une partie de l’ordre du jour était un accord régional pour que l’Égypte garantisse la sécurité d’Israël dans le cadre de la création d’un État palestinien. Nétanyahou tourna la proposition en ridicule. Qu’est-ce que Sissi pouvait offrir à Israël ? s’interrogea-t-il, selon deux Américains impliqués dans les pourparlers. Sissi dépendait d’Israël pour contrôler son propre territoire, pour sa propre survie. Sissi avait besoin de Nétanyahou ; Nétanyahou n’avait pas besoin de Sissi. » Nétanyahou savait que, loin d’apporter une solution au « terrorisme », le coup d’État du 3 juillet 2013 avait marqué le début d’une insurrection dans le Sinaï, sous la direction d’un groupe qui rallia en 2015 l’organisation de l’État islamique (OEI) ; l’armée égyptienne était incapable de la juguler et Israël dut intervenir plusieurs fois militairement pour aider les militaires égyptiens. On était loin des rodomontades ultranationalistes du Caire.

    Il fallut le massacre de près d’un millier de civils à Rabaa au mois d’août 2013 pour que les États-Unis réagissent. D’abord en reportant les manœuvres militaires conjointes américano-égyptiennes, ensuite, au mois d’octobre, en suspendant l’aide militaire de 1,3 milliard de dollars (1,58 milliards d’euros). Mais il était trop tard, d’autant que de puissantes forces se faisaient entendre à Washington contre ces orientations : le Pentagone ne désignait plus les conseillers du président que comme « les djihadistes de la Maison Blanche » ou « le caucus des Frères musulmans ». Rapidement, Obama rétablit l’aide militaire. Washington tirait un trait sur la démocratie en Égypte.

    Du livre se dégage le portrait finalement peu flatteur d’un président Obama velléitaire, incapable d’imposer ses choix à sa propre administration, et pour qui la démocratie n’est sûrement pas une composante majeure de la politique étrangère des États-Unis. Avec des conséquences graves. Comme l’explique Mohamad Soltan, un Égypto-Américain membre des Frères emprisonné par la junte avant d’être expulsé vers les États-Unis : « La seule chose qu’ont en commun tous ceux qui sont en prison — les gars de l’État islamique, les Frères musulmans, les libéraux, les gardes, les officiers — c’est qu’ils haïssent tous l’Amérique. » On se demande pourquoi…         

    ALAIN GRESH

  • Depeche - Egypte : arrestation du blogueur et journaliste Waël Abbas - France 24
    http://www.france24.com/fr/20180523-egypte-arrestation-blogueur-journaliste-wael-abbas

    Le blogueur et journaliste égyptien Waël Abbas, connu notamment pour ses positions contre la violence policière, a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi chez lui au Caire et emmené vers une destination inconnue, a annoncé à l’AFP son avocat.

    (...) Waël Abbas publiait depuis plus d’une dizaine d’années sur Facebook, Youtube et Twitter des prises de positions notamment contre les violences policières, la torture ou encore la corruption. En janvier 2011, lors de la révolte qui avait provoqué la chute du régime du président Hosni Moubarak, il avait largement commenté les événements sur les réseaux sociaux.

    Son compte Twitter avait été suspendu en décembre 2017.

    Dans un communiqué mercredi soir, le secrétaire général de l’ONG Reporter sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a estimé qu’après l’arrestation de Waël Abbas, les autorités égyptiennes doivent « garantir son intégrité physique et psychologique (...) et fournir rapidement des informations sur sa situation actuelle ».

    (...) Selon RSF, au moins 33 journalistes, journalistes-citoyens et blogueurs sont actuellement détenus en Egypte. Selon le classement mondial 2018 de la liberté de la presse réalisé par cette ONG, l’Egypte est 161e - sur 180 pays..

  • Colère sound system (54 minutes)
    #Soro_Solo, France Inter, le 1er octobre 2017
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-afrique-en-solo/l-afrique-en-solo-01-octobre-2017

    Entre la voix de la rue, de la protestation et des chansons, il n’y a souvent qu’un pas.

    Aujourd’hui, je vous propose d’ouvrir la sono des mouvements porteurs de la colère des peuples sur le continent Africain. Car depuis la nuit des temps, la douleur des opprimés se raconte souvent en musique.

    De l’insurrection des écoliers Sud-Africains en 1976 à la destitution de Blaise Compaoré en 2014 au Burkina Faso en passant par le Printemps Arabe en Tunisie en 2011, depuis des décennies, les peuples se dressent contre les pouvoirs liberticides, coupables d’injustice et de violation des droits de l’homme.

    Les mouvements porteurs de ces frondes sont aujourd’hui identifiés par les sociologues, comme sentinelles de la démocratie. Leur défiance est toujours portée par les hauts parleurs de la musique.

    Bienvenue à la maison, bienvenue dans le studio des Sounds System en colère.

    (1) « Salut aux Combattants » Pierre Claver Akendengue

    « Salut aux Combattants » du Gabonais Pierre Akendengue, est une photo sonore des souffrances des Noirs sous l’Apartheid érigé en système de gouvernement en Afrique du Sud par le pouvoir Blanc en 1948. Les lois de l’Apartheid ne seront abolies qu’en Juin 1991 par le gouvernement Frederik de Klerk après la sortie de prison de Nelson Mandela en février 1990 qui a enduré vingt-sept années d’incarcération. Le 10 mai 1994 Nelson Mandela est élut premier président noir d’Afrique du Sud.

    (2) « Lettre au Président » Valsero

    La lettre du rapper Camerounais Valsero à Paul Biya, président du Cameroun depuis 35 ans, le questionne sur le dénuement des Camerounais qui en bave encore et encore...

    L’une des cerises sur le gâteau du régime du président Paul Biya, c’est d’avoir proposé en 2007 d’amender la Constitution du Cameroun, qui limitait la Présidence de la République à deux termes de sept ans. En réponse, l’artiste Lapiro de Mbanga compose la chanson « Constitution constipée »

    Malgré l’interdiction d’antenne de cette chanson, elle fut reprise lors des manifestations de février 2008. Lapiro de Mbanga est arrêté en avril 2008 et condamné à trois ans de prison par le Tribunal de Grande Instance. L’amendement contre lequel Lapiro a composé « Constitution Constipé » a tout de même été adopté et permit à Paul Biya d’être réélu en octobre 2011.

    (3) « Constitution Constipée » - Lapiro de Mbanga

    Au Cameroun, « Constitution Constipée » a fait incarcérer Lapiro De Mbanga en 2008 à la prison de New Bell à Douala où il contracte la fièvre typhoïde. Après sa Libération en 2011, il s’exile aux États-Unis où il décède en 2014 à New York.

    Partout en Afrique quand la jeunesse se dresse, c’est parce qu’elle n’en peut plus des politiques stériles qui les affament.

    En Tunisie par exemple, c’est le désespoir qui emmena un vendeur ambulant, le jeune Mohammed Bouazizi, à s’immoler par le feu à Sidi Bouzid en Décembre 2010 pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police. Son suicide enclenchera une vague de contestation qui emportera le régime du président Ben Ali. Il s’en suivra une avalanche de grogne dans le monde Arabe qui gagnera le Yémen en Janvier 2011 où les manifestants réclament le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978.

    En Février 2011, au Caire la bourrasque de la contestation a fait tomber le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981,

    En Mars 2011 la grogne explose à Damas

    En Avril, de la même année, elle s’étend en Lybie et emportera le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1969.

    Cette insurrection baptisée "Printemps Arabe" est incarnée par la chanson "Kelmti Horra" de la Tunisienne Emel Matlouthi qui a obtenu le Prix Nobel de la paix en 2015, avec le Quartet du dialogue national ayant accompagné le renouveau démocratique en Tunisie.

    (4) « Kelmti Horra » Emel Mathlouthi

    Apparu en 2011 au Sénégal, initié par les rapper Thiat et Kilifeu du groupe Keur Gui, le mouvement « Y’en a Marre » arrangue les populations à se dresser comme un seul homme contre la volonté du président Abdoulaye Wade qui voulait modifier la constitution et briguer un nouveau mandat. En déjouant les visés du vieux président Wade au Sénégal, « Y’en a Marre » catalysera des organisations similaires dans différents pays au Sud du Sahara

    (5) « Coup de Gueule » Keur Gui

    De Dakar à Libreville, Kinshasa, en passant par Ouagadougou le modèle « Y’en a Marre » se reproduira dans diverses capitales Africaine.

    (6) « De La Lutte qui Libère » Joey Le Soldat

    Le Burkina Faso, pays de Joey le Solda a enduré 27 ans de régime de Blaise Compaoré présumé coupable de l’assassinat de président Thomas Sankara en 1987. En 2014, Blaise Compaoré tente de tordre le coup à la Constitution et se maintenir au pouvoir Le 30 Octobre de cette année-là quand les députés du Burkina Faso se retrouvent pour examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution permettant une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015, Le Mouvement « Balaie Citoyen », portées par l’esprit de Thomas Sankara, appel les populations à descendre dans la rue et battent le pavée pour empêcher la révision de la loi fondamentale.

    (7) « Thomas Sankara » Debademba

    Tous ces mouvements citoyens se nourrissent d’exemples révolutionnaires africains et se posent comme héritiers de figures respectées et admirées devenus des mythes sur le continent. Notamment le nigérian Tafawa Balewa, le congolais Patrice Lumumba ou le burkinabé Thomas Sankara.

    Ils revendiquent la défense du panafricanisme et fustigent sans détours l’impérialisme occidental. Leur rêve, opérer et réaliser une vraie Union des peuples Africains qui ne serait pas selon eux - une coquille vide comme l’Union Africaine actuelle, incapable de gérer le mal être du continent.

    Les régions qui n’ont pas encore de force citoyenne organisée, les individualités comme Cheikh MC des Comores usent de la musique pour booster les mentalités.

    (8) « Na Rende » Cheikh MC

    En égrenant le chapelet des mouvements sociaux de cette décennie en Afrique, on constate que les artistes musiciens sont en première ligne des combats. Et s’il est une référence en la matière, c’est bien le nigérian feu Fela Anikulapo Kuti. Pourfendeur de la corruption, du néo-colonialisme, des manœuvres de la classe politique et des détournements d’argents fait par les militaires, toute sa vie durant, il n’a eu de cesse de tarauder tous les régimes qui se sont succédés à la tête du Nigéria. Sa volumineuse œuvre musicale a souvent égratigner nos mentalité de colonisées.

    (9) « Mister Felow Felow » Fela Anikulapo Kuti

    #Musique #Musique_et_politique #radio

  • Le pouvoir égyptien dans l’imbroglio de l’affaire des îles Tiran et Sanafir
    http://orientxxi.info/magazine/le-pouvoir-egyptien-dans-l-imbroglio-de-l-affaire-des-iles-tiran-et-sana

    Le 25 janvier marque le sixième anniversaire du début des manifestations qui ont fait tomber le président Hosni Moubarak. Et aussi le premier anniversaire de la disparition et de l’assassinat du jeune étudiant italien Giulio Regeni, sans doute par la police égyptienne. Ces anniversaires suscitent les inquiétudes du pouvoir qui craint des manifestations. Le mécontentement s’est concentré sur la rétrocession des deux îles de Tiran et Sanafir à l’Arabie saoudite, décision rejetée par le haut tribunal (...)

    #Égypte #Diplomatie #Relations_bilatérales #Frontière #Arabie_saoudite

    http://zinc.mondediplo.net/messages/49127 via Orient XXI

  • L’Egypte et la Russie prévoient des exercices militaires conjoints
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/13/l-egypte-et-la-russie-prevoient-des-exercices-militaires-conjoints_5012716_3

    Pour la première fois, les armées égyptienne et russe vont mener des exercices militaires conjoints sur le sol égyptien, du 15 au 26 octobre, a annoncé mercredi un porte-parole de l’armée égyptienne.

    Ces manœuvres renforcent le rapprochement entre Moscou et Le Caire, qui a voté dimanche au Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de la contre-proposition de résolution russe sur Alep, rejetée à une large majorité par les autres membres du Conseil.
    […]
    Le journal russe Izvestia a rapporté cette semaine que Moscou discutait de l’ouverture d’une base aérienne militaire en Egypte, une information démentie par le porte-parole d’Abdel Fattah Al-Sissi, qui a déclaré au quotidien Al-Ahram qu’il n’autoriserait jamais l’établissement de forces étrangères sur son territoire.

    L’Egypte n’est cependant pas en position de force face à la Russie, qu’elle s’efforce de convaincre de reprendre les vols commerciaux entre les deux pays, suspendus depuis l’attentat qui a détruit l’an dernier un avion de ligne russe au-dessus du Sinaï, tuant les 224 personnes à bord.

    Le tourisme est vital pour l’économie égyptienne, au plus mal depuis le soulèvement contre le président Hosni Moubarak en 2011, et les Russes faisaient partie des rares vacanciers à se rendre en Egypte ces dernières années.

  • Le Comité on Vimeo

    C’est un ami qui vient de publier une adaption du Comité de #Sonallah_Ibrahim (que j’ai traduit il y a des lustres...). C’est beau et « très égyptien » !

    https://vimeo.com/158894425

    https://www.facebook.com/Le-Comit%C3%A9-914457005333788

    Une bande dessinée de Thomas Azuélos
    inspirée du roman de Sonallah Ibrahim,
    aux éditions Cambourakis.
    Sortie début mai 2016.
    En avant-première aux Rencontres du 9ème art
    à Aix-en-Provence, les 1,2 et 3 avril.

    Le Caire, 1981.
    Anouar el-Sadate est mort. Assassiné en direct
    à la télévision. Le pays a retenu son souffle.
    Le vice-président Hosni Moubarak a survécu
    à l’attentat et lui a succédé.
    Pharaon est mort. Vive Pharaon.
    Il a prêté serment et nous avons recommencé
    à respirer.
    Saïd veut rencontrer le Comité, une organisation
    mystérieuse et insaisissable qui seule permettra
    son épanouissement personnel et social.
    Mais comment l’approcher ?

    Sur l’auteur, Thomas #Azuelos, ici : azuel.free.fr

  • Le projet de nouvelle capitale égyptienne au point mort - Séverine Evanno
    http://orientxxi.info/magazine/le-projet-de-nouvelle-capitale-egyptienne-au-point-mort,0893

    Il s’était donné cinquante jours pour que le rêve partagé par Gamal Abdel Nasser, Anouar Al-Sadate et Hosni Moubarak soit lancé : Abdel Fattah Al-Sissi prétendait pouvoir donner à l’Égypte une nouvelle capitale administrative. Évoqué depuis plusieurs mois, le projet a été officiellement annoncé au premier jour de la conférence sur le développement économique de l’Égypte en mars 2015 à Charm El-Cheikh. Depuis, il n’est toujours pas lancé et les critiques — y compris du président Sissi lui-même — n’ont fait (...)

  • Répressions en Rafale en Egypte
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/244-mars-2015/article/repressions-en-rafale-en-egypte-4943

    La France a enfin trouvé un client pour l’avion de chasse de Dassault : l’Egypte... dont le régime est aujourd’hui décrit comme l’un des plus répressifs de la planète. Petit rappel Après 30 ans au pouvoir, le dictateur Hosni Moubarak fut contraint à la démission en février 2011 par un vaste mouvement populaire, auquel se sont opportunément ralliés les généraux. Le candidat des Frères Musulmans, Mohamed Morsi, fut élu à la première élection présidentielle qui suivit, en juin 2012. Après avoir modifié la (...)

    #244_-_mars_2015

    / #Diplomatie,_business_et_dictatures, #Salves, Dictateurs (Amis de la France), #Terrorisme, Ventes (...)

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Ventes_d'armes

  • Au Sinaï, une « sale guerre » qui ne dit pas son nom, par Ismaïl Alexandrani (septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/ALEXANDRANI/50786

    Les trois décennies précédentes d’injustices, d’oppression, d’humiliations et de mensonges gouvernementaux n’avaient pas suscité une soif de vengeance comparable à celle des toutes dernières années du règne du président Hosni Moubarak. En réplique à la première grande vague d’attentats terroristes dans le sud du Sinaï (2004-2005), les populations ont subi une répression brutale ; on a assisté à une recrudescence sans précédent des violences, notamment contre les femmes, commises par des policiers à Rafah et à Cheikh Zouayyid, lesquelles ont même dépassé le triste record de l’armée d’occupation israélienne (1967-1982). Cette violence a durci la détermination des groupes armés, et surtout des milices salafistes et djihadistes comme Ansar Beit Al-Maqdis (ABM).

  • Libération de prison pour deux fils de l’ex-président Hosni Moubarak en #Égypte
    http://grigrinews.com/liberation-de-prison-pour-deux-fils-de-ex-president-hosni-moubarak-en-egypte/2520

    « 22/01/2015, Le Caire, Égypte : la justice égyptienne à libéré temporairement les deux fils de l’ancien président Hosni Moubarak dans l’attente d’un nouveau jugement pour corruption... »

  • En Egypte, Sissi emprisonne les révolutionnaires et assure l’impunité de Moubarak.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/21/97001-20150121FILWWW00270-egypte-alaa-abdel-fattah-hospitalise.php

    L’opposant et blogueur égyptien Alaa Abdel Fattah , emprisonné l’an dernier pour infraction à la législation sur les manifestations politiques, a été transféré cette semaine dans un hôpital pénitentiaire, a annoncé aujourd’hui un de ses proches. Alaa Abdel Fattah, âgé de 33 ans, observe une grève de la faim depuis 80 jours. Il a été hospitalisé lundi matin à la suite d’une crise hypoglycémie, a précisé son cousin, Omar Robert Hamilton.

    Arrêté le 28 novembre 2013 puis libéré sous caution, Alaa Abdel Fattah est l’une des figures du soulèvement qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak début 2011 . Il a été arrêté la dernière fois en octobre dernier.

  • Egypte - La seule condamnation qui avait mené Moubarak en prison annulée, il sera rejugé et reste en prison - Le Parisien

    http://www.leparisien.fr/international/egypte-peine-de-prison-annulee-pour-moubarak-qui-sera-rejuge-pour-corrupt

    La justice égyptienne devra rejuger son ancien président, Hosni Moubarak. Mardi, la Cour de cassation a ordonné l’annulation de sa condamnation initiale en mai 2014 à trois ans de prison pour le détournement de fonds publics pour plus de 10 millions d’euros pour la rénovation de ses palais présidentiels, ordonnant un noveau procès.

    L’ancien Raïs, âgé de 86 ans et à la santé précaire, n’a pas été remis en liberté « parce que la décision de la cour de Cassation n’a pas ordonné sa remise en liberté », ont annoncé la télévision et l’agence de presse d’Etat, citant un haut responsable du ministère de l’Intérieur. « La décision sera entre les mains du parquet général ou du nouveau tribunal qui va le rejuger », a précisé l’agence Mena. Mais son avocat Farid al-Deeb avait assuré qu’Hosni Moubarak était libre, son client ayant « purgé sa peine ». « Il restera toutefois dans cet hôpital militaire car il est malade », a ajouté le défenseur.

  • Egypte : l’accusation de complicité de meurtre contre Moubarak levée
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/egypte-l-accusation-de-complicite-de-meurtre-contre-moubarak-levee.html

    L’ancien président égyptien Hosni Moubarak a vu son accusation de complicité de meurtre être levée samedi matin. Il a également été acquitté pour une affaire de corruption.

    L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, lors de son procès, le 21 mai 2014 au Caire

    afp.com/Hassan Mohamed

    Moubarak ne sera pas poursuivi pour complicité de meurtre. La justice egyptienne a décidé de lever l’accusation. L’ancien président de 86 ans était accusé de complicité de meurtre de centaines de manifestants durant la révolte de 2011 qui l’a chassé du pouvoir. Il a également été acquitté dans une affaire de corruption dans le cadre de la vente de gaz naturel egyptien à Israël qui se serait faite en dessous du prix du marché.

    Cinq hauts responsables de la sécurité, dont l’ex-ministre de (...)

  • Egypte : une figure de la révolte de 2011, Alaa Abdel Fattah , libéré sous caution
    http://www.romandie.com/news/Egypte-une-figure-de-la-revolte-de-2011-Alaa-Abdel-Fattah-libere/517591.rom

    Le Caire - Un tribunal égyptien a ordonné lundi la libération sous caution d’Alaa Abdel Fattah, une figure de la révolte populaire de 2011 qui chassa du pouvoir le président Hosni Moubarak, a indiqué un avocat de la défense.

    Alaa Abdel Fattah était jugé dans un nouveau procès après avoir été condamné par contumace à 15 ans de prison. Il était accusé d’avoir attaqué un policier durant une manifestation illégale.

    Le tribunal a ordonné la libération sous caution d’Alaa Abdel Fattah et de deux autres détenus, a indiqué un avocat de la défense Mohamed Abdel Aziz, précisant que la caution était de 5.000 livres égyptiennes (environ 540 euros).

    La cour s’est récusée (...) en raison du manque de respect des prévenus à son égard, a ajouté M. Abdel Aziz.

    Le tribunal a également demandé une enquête du parquet pour l’utilisation de vidéos personnelles appartenant à M. Abdel Fattah qui constitue une violation de l’intimité du prévenu, a précisé l’avocat.

    Lors d’une audience précédente, le parquet avait diffusé des vidéos personnelles de M. Abdel Fattah, sans aucun lien avec l’affaire, selon M. Abdel Aziz.

    Le 11 juin, le même tribunal avait condamné par contumace M. Abdel Fattah et 24 autres personnes à 15 ans de prison pour avoir participé à des violences lors d’une manifestation illégale.

    Ce verdict avait été annoncé par surprise, le jeune militant de gauche et deux autres prévenus qui se trouvaient à l’extérieur du tribunal s’étaient vu refuser l’entrée par la police. Ils avaient été arrêtés immédiatement après l’annonce du verdict.

    Depuis que les militaires ont destitué en juillet 2013 l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, les autorités installées par l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi mènent une répression implacable contre tout type d’opposition, islamiste comme laïque.

    La répression ciblant les pro-Morsi a fait au moins 1.400 morts. Des centaines de partisans du président islamiste ont également été condamnés à mort dans des procès expéditifs, tandis que 15.000 autres ont été arrêtés.

    Et cette répression d’abord limitée aux islamistes, s’est élargie aux mouvements de la jeunesse, fer de lance de la révolte de 2011. Des dizaines de militants ont ainsi été emprisonnés pour avoir violé une loi controversée limitant le droit de manifester.

    (©AFP / 15 septembre 2014 12h06)

  • Egypte, élection présidentielle et désinformation, par Alain Gresh | Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2014-05-25-Egypte-election-presidentielle-et-desinformation

    L’Egypte vote les 26 et 27 mai. Pour la première fois depuis le soulèvement de 2011, le scrutin est couru d’avance, il ressemble à ceux organisés par l’ancien président Hosni Moubarak : médias aux ordres, répression tous azimuts contre l’opposition, arrestations arbitraires et torture à vaste échelle.

  • #Egypte : vous êtes libres de votre choix, à condition de voter « oui », par @alaingresh
    Les blogs du Diplo, 16 janvier 2014
    http://blog.mondediplo.net/2014-01-16-Egypte-vous-etes-libres-de-votre-choix-a

    On en aura confirmation dans les prochains jours, mais tout le monde le sait déjà, le « oui » l’aura emporté en Egypte et la nouvelle Constitution égyptienne sera promulguée. Sans doute avec 98 % des voix selon les premiers résultats, un pourcentage qui rappelle les scores obtenus du temps du président Hosni Moubarak (en 2005, pourtant, pour une réforme de la Constitution, le raïs s’était contenté de 83 %).

  • Ahmed Fouad Negm vient de mourir. Figure à part de la scène intellectuelle et culturelle égyptienne, ancien délinquant ayant connu la prison, il était devenu poète et a écrit des textes qui, repris par le chanteur aveugle Cheikh Imam, avaient été l’hymne des mouvements de contestation des années 1960 et 1970. Ses chants ont été repris lors des manifestations qui ont renversé le président Hosni Moubarak début 2011. Un film de fiction égyptien, « Al-Fagoumy », a été consacré à sa vie.
    http://arablit.wordpress.com/2011/05/25/al-fagoumy-movie-about-colloquial-poet-ahmed-fouad-negm-opens-tod

    Une compilation de ses chansons a été publiée en France par Chant du monde, intitulée « Les Yeux des mots » (titre de l’une d’entre elles).
    http://www.discogs.com/Le-Cheikh-Imam-Chante-Negm/release/2240344
    https://www.youtube.com/watch?v=1sAuyY3-lPU

    « Un cri d’affamé », par Ahmed Fouad Negm (juillet 1981)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1981/07/NEGM/36273

    « C’est un cri d’affamé que nous allons étouffer par indigestion », disait déjà M. Mohamed Hassanein Heykal à Nasser au sujet des poèmes de Fouad Negm. En effet, poète populaire et contestataire, Ahmed Fouad Negm chante depuis vingt ans en compagnie du musicien aveugle Cheikh Imam. Leur production commune compte plus de deux cents chansons, ballades ou pièces musicales consacrées tant aux espoirs et aux souffrances des Egyptiens qu’à l’émancipation des peuples dans le monde (Vietnam, Cuba, Chili, Angola, Palestine, Iran...). Bien que très populaire en #Egypte et dans le #monde_arabe, leur œuvre reste interdite dans la plupart de ces pays, où elle circule néanmoins sous le manteau. Negm totalise treize années de #prison sans aucune espèce de jugement. Condamné en 1978 à un an de travaux forcés pour un poème « humiliant » le président Sadate, il vivait depuis dans la clandestinité. Son témoignage nous est parvenu peu de temps avant son arrestation le 29 avril 1981.

    #Art# Censure #Culture #Justice #Musique #Répression #Littérature #Personnalités #Proche-Orient

  • Égypte : l’ancien président Hosni Moubarak pourrait être libéré rapidement, par Pierre Prier

    http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/19/01003-20130819ARTFIG00318-egypte-l-ancien-president-hosni-moubarak-pourrait

    Pourtant condamné à la prison à vie, l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, emprisonné depuis sa chute en février 2011, doit être jugé en appel. La coïncidence avec l’arrivée au pouvoir des militaires soulève des questions .

  • Hosni Moubarak sera rejugé le 13 avril en Egypte (non, il n’est pas mort)

    « Samir Abou al Maati, président de la cour d’appel, a fixé au 13 avril la date du nouveau procès de l’ancien président Hosni Moubarak, de ses deux fils Gamal et Alaa, de son ministre de l’Intérieur Habib al Adli et de six de ses hauts conseillers accusés d’avoir ordonné le massacre de manifestants lors de la révolution du 25 janvier », écrit Mena.

    http://fr.news.yahoo.com/nouveau-procès-dhosni-moubarak-le-13-avril-en-100404354.html

  • Tentative de coup d’Etat constitutionnel en Egypte | Alain Gresh (Les blogs du Diplo)
    http://blog.mondediplo.net/2012-06-15-Tentative-de-coup-d-Etat-constitutionnel-en

    La photo de « une » du quotidien Al-Shourouk du 15 juin résume bien le sens de ce qui vient de se passer : en avant-plan, des fils de fer barbelés ; en arrière-plan, les locaux de la Haute Cour constitutionnelle ; à gauche de la photo, des manifestants, à droite des militaires. L’heure n’est plus où l’on pouvait crier « le peuple et les militaires, une seule main ». La décision, le jeudi 14 juin, de cette Cour — dont tous les membres ont été nommés par l’ancien président Hosni Moubarak —, de dissoudre l’Assemblée nationale et de déclarer illégale la loi qui interdit aux anciens dignitaires du régime de se présenter aux élections, représente, selon nombre d’observateurs ici, un coup d’Etat (...) Source : Les blogs du Diplo

  • L’Egypte en révolution | Alain Gresh
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/GRESH/20759

    Si le renversement du président Hosni Moubarak a marqué une première étape, la révolution n’est qu’au tout début du gué. Partout, dans la rue comme dans les usines, s’exprime l’aspiration à la liberté et à des changements dont les pauvres ne seraient pas les laissés-pour-compte. / Égypte, #Industrie, (...) / Égypte, Industrie, #Inégalités, Mouvement de contestation, Pauvreté, Protection sociale, #Syndicalisme, #Travail, #Privatisation, Réveil arabe 2011- - 2011/07

    #Égypte #Mouvement_de_contestation #Pauvreté #Protection_sociale #Réveil_arabe_2011- #2011/07

  • Egypte : le gouvernement démissionne
    http://www.romandie.com/news/n/_Egypte_le_gouvernement_demissionne_211120112011.asp

    Egypte : le gouvernement démissionne

    Le CAIRE - Le gouvernement égyptien a annoncé lundi soir avoir présenté sa démission au Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir depuis le départ du président Hosni Moubarak en février, a annoncé son porte-parole Mohamed Hijazi, cité par l’agence officielle Mena.

    M. Hijazi a déclaré que cette démission avait été décidée vu les circonstances difficiles que traverse actuellement le pays, selon la Mena.

  • Racines ouvrières du soulèvement égyptien | Raphaël Kempf
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/03/KEMPF/20245

    De nombreuses grèves ont préparé le mouvement du 25 janvier. Après la chute de M. Hosni Moubarak, les ouvriers revendiquent une amélioration de leurs conditions de vie et le droit de s’organiser. / Égypte, #Inégalités, Mouvement de contestation, #Syndicalisme, #Travail - (...) / Égypte, Inégalités, Mouvement de contestation, Syndicalisme, Travail - 2011/03

    #Égypte #Mouvement_de_contestation #2011/03

  • Les Egyptiens ont validé la réforme constitutionnelle - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/03/20/les-egyptiens-auraient-valide-la-reforme-constitutionnelle_1495980_3212.html

    Les Frères musulmans et les héritiers du PND (Parti national démocrate), le parti de l’ex-président Hosni Moubarak, avaient appelé à voter « oui ». Les réformateurs, dont un candidat à la présidentielle comme Mohamed ElBaradei, ancien directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, avaient appelé à voter « non », en réclamant que la Constitution soit réécrite.

    Ça devrait inquiéter, non ?

  • L’armée égyptienne a sa page Facebook
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/17/97001-20110217FILWWW00672-l-armee-egyptienne-a-sa-page-facebook.php

    L’armée égyptienne a créé sa propre page sur Facebook pour mieux communiquer avec les jeunes qui ont utilisé le réseau social pour organiser les manifestations ayant abouti à la chute du président Hosni Moubarak. Le conseil suprême des forces armées, aux rênes de l’Egypte depuis le 11 février, a dédié la page « aux enfants et à la jeunesse d’Egypte qui ont fait éclater la révolution du 25 janvier et à ses martyrs ».

    #Egypte #Facebook